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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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04.01.23fermeture temporaire du forum, ceci dit, on revient vite !
10.08.22nous soufflons nos bougies à plein poumons et souhaitons un bon anniversaire à bloom et qui dit anniversaire dit nouveautés (www)
01.08.22tous des stars grâce à insta(r)gram (www)
27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)
13.06.22nouvelle màj dit nouvelles informations à retrouver juste ici
14.02.22on profite de la joie, de l'amour et de la nourriture gratuite pour la saint valentin (www)
26.01.22tom cruise en sueur, le forum réouvre pour sa V3 avec son lot de news à retrouver ici.
27.10.21tou beau tout chaud, prêt à braver la chaleur de l'été, voici les nouvelles juste ici
10.08.21bloom ouvre ses portes ❤
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la nuit, les chats sont gris + tersilla

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Jeu 8 Sep - 14:42
la nuit, les chats sont gris


tu avais prié.
supplié.
cette envie se baladait sous ta peau, ton épiderme te démangeant sur son passage.

tu en avais terriblement envie.

pourtant, tu suivais les rendez-vous en addictologie. tu venais à toutes les réunions des narcotiques anonymes — à vrai dire, c'était ta mère qui t'avait emmené la première fois puisque tu ne voulais pas y mettre les pieds.
et pourtant, l'envie, se faisait sentir.

tu avais le souffle court aujourd'hui. tu avais eu beau essayer d'appeler daniela, tu tombais immédiatement sur messagerie. depuis que tu avais défoncé sa porte d'entrée avec des violents coups de poings, la jeune dealeuse était devenue comme un fantôme dans ta vie. en même temps, tu comprends. elle ne voulait pas être celle qui donnera assez de benzodiazépines à une amie qui risque de foutre sa vie en l'air. elle ne voulais absolument pas être la responsable de ta mort. alors elle avait coupé tout contact. dès que tu marchais près de son shop, ton coeur se serrait. tu éprouvais des remords pour avoir gâcher une telle amitié — parce que oui, vous étiez amies, même si vous vous défonciez toutes les deux. c'était marrant de discuter autour d'un petit joint à regarder les étoiles et à imaginer les formes des nuages, tout en rigolant sous l'effet de la substance. ça te manquait.

mais aujourd'hui, tu te sentais vide. il te fallait quelque chose pour te sentir en vie. déjà, tu avais oublié de manger — oublié ? mon oeil oui. ton ventre grognait légèrement, mais avec l'habitude, tu ne fis rien pour y remédier. la sensation de faim te permettait de te sentir un peu en vie, mais ce n'était pas suffisant. pas ce soir.

c'est là que tu t'es retrouvée dans le parking d'un hôtel assez charmant. il faisait nuit noire, quelques étoiles scintillaient dans le ciel, mais tu ne pris pas le temps de les regarder attentivement. le froid de l'hiver s'engouffrait dans ton manteau écarlate, et tu te maudis pour ne pas avoir penser à une écharpe, car après tout, les nuits sont plutôt froides. tu gardais tes mains dans tes poches, ce qui te permettait d'éviter de t'arracher la peau autour des ongles, et les ronger, de les frotter anxieusement.
anxieuse, car oui, c'était la première fois depuis ton overdose que tu avais vraiment pris les devants pour recevoir ton butin. tu avais contacté un dealeur qu'on t'avait proposé sur un forum — ((grosse erreur)). le courant était à priori plutôt bien passé, et tu avais payé un peu en avance, chose que tu avais dans la hâte avant de réaliser que c'était un sacré mauvais move.

tu attendis d'abord une trentaine de minutes. puis ça s'est transformé en une heure. ensuite deux. tu regardais maladroitement ta montre : il faisait de plus en plus nuit et le vent défaisait ta coiffure — faite très rapidement avant de sortir lorsque le soleil se couchait. peut-être qu'il s'était trompé de lieu de rendez-vous ? tu composas son numéro. tu atterris sur messagerie. encore. et encore. puis une nouvelle fois. et tu te mis à douter. puis tu finis par te haïr tout autant que ce charlatan. tu avais gâché un sacré paquet d'argent. tu te recroquevillas, tout en restant à quelques mètres du sol — puisque tout ton poids se balançait sur tes pieds. tes ongles grattaient contre ton cou, frénétiquement. tu frappas une porte de secours — contre laquelle tu te reposais jusqu'à maintenant. et le bruit ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd.

alors que la pluie hivernale commença à s'abattre, tu entendis en plus du son des gouttes d'eau sur le goudron, le bruit de la lumière du parking s'allumer, signe que quelqu'un avait été vu par le dispositif. tu te redressas, et aperçues une femme, sûrement pas très heureuse de te voir ici. tes mains bougeaient tellement que tu ne pouvais pas cacher ton stress et ta peine. ta bouche s'ouvrit et se referma, et tenta tant bien que mal de s'exprimer.

— je, euh. il pleut. je me suis abritée ici.
c'était peut-être pas le meilleur endroit pour s'abriter, et ton mensonge était très mauvais. en plus, au milieu de la nuit ? cette dame n'allait pas croire un mot que tu allais aligné.
— si ça vous dérange, je partirais très vite, sans soucis.



(C) PATR.ONUS
Evangeline Halloway
psychologue médico-légale
Evangeline Halloway
Messages : 43
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Jeu 8 Sep - 23:35
hotêl septembre Cecilie


Une nuit de plus sans arriver à trouver le sommeil. En vérité, elle n’a même pas essayé de dormir, habituée à ces nuitée plongée dans un constant éveil. Elle est enfermée maintenant depuis un bon moment déjà, alors que les nuages collent aux cieux comme du miel. Sur les fenêtres de l’hôtel dégoulinent les longues larmes du ciel. Contre les vitres elles forment des rivières artificielles. Quelques âmes sont déjà entrées, avec ou sans valise, avec ou sans les personnes promises. Certaines coucheries sont clôturées sous scellées, deviennent des secrets à effacer, certaines coucheries sont indéniablement par le mariage censurées.

Tersilla est pensive à attendre que les heures s’écoulent comme gicle le temps. Pourtant toute la vie semble morte depuis quelques heures, depuis un moment. Il était tard, si tard, mais les lumières avaient détecté une présence alors que sous les trombes d’eau, la scène est muette. L’espace d’un instant, la femme se laisse absorbée par la fenêtre et découvre une ombre dans l’obscurité, fluette. La charognarde passe la porte d’entrée, délaisse l’accueil pour s’en approcher. Qui attendrait des heures si ce n’est les amoureux, les malades qui crèvent d’amour quitte à se laisser crever ? Qui serait assez fou par ce temps de ne pas attendre à l’intérieur plutôt que de se confronter au froid, à l’humidité ?

Tersilla fait claquer ses talons contre le goudron. Elle s’approche de la femme qu’elle regarde de toute sa hauteur. Que fait-elle à errer sur un parking à cette heure ? Ses yeux sont déposés sur la petite créature recroquevillée, elle a l’air faible à s’agiter, à tenter de survivre, de trembler alors que la fraîcheur et l’humidité s’abat sur la contrée. Alors que ses longueurs brunes commencent à faire sortir quelques ondulations, embrassées par les goûtes qui frappent échantillon par échantillon.

- Vous ne devriez pas rester ici…


Il fait trop froid, même pour les salles créatures qui hantent les marais et les bois. Tersilla ne porte pas son manteau et renferme son torse entre ses bras. Ses mains viennent frotter le tissu des épaules,  aux coudes, plus bas. La brune n’a aucune idée de pourquoi une âme hante ses quartiers, elle n’a aucune idée de pourquoi la femme ne s’est pas réfugiée, elle n’a pas idée de la raison de sa dérive dans ses marais. Alors elle prêche le faux pour obtenir la vérité, alors elle invente pour peut-être avoir une parcelle de lumière, de vrai.

- Il n’est pas venu… Pas vrai ? ((son amant, l’être aimé, fausse-vérité, peut-être celui avec qui elle aurait s’aimer s’offrir pour la nuitée)). Je vous propose de continuer à l’attendre à l’accueil. Vous allez tomber malade.

Tersilla devient curieuse, potinière. Elle a l’envie irrémédiable de laisser s’échapper de ses lèvres le venin de vipère. Les italiens sont des bons hôtes, parait-il. Sûrement qu’elle ne voit en la femme qu’une petite créature un peu fragile. Pourtant, elle va bien occuper ses nuits, elle va bien secouer les fonds des eaux troubles, recouvertes d’argile.

- C’est pour vous que je dis ça…  Il serait malheureux d’attraper froid, n’est ce pas ?

Qu’est ce que Tersilla y gagne dans tout cela ? Une occupation ? Une âme noyée dans les heures tardives qui ne vague pas, qui mordra à l’hameçon, qui lui donnera pour cette nuit une récréation : quelques actions, une distraction.



bettyleg

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Ven 9 Sep - 8:11
la nuit, les chats sont gris


l'humidité ambiante s'immisçait dans tes os, naviguant sous ton épiderme. tu sentais quelques gouttes tomber sur ta petite tête blonde malgré le fait que tu sois abritée sous le bout d'un toit. ce n'était pas le meilleur habitacle, mais tu n'avais trouvé que ça pour te protéger de la pluie torrentielle. il avait fallu que cette soirée soit rythmée par l'écho de l'eau rencontrant le sol goudronné. le vent emportait tes mèches de cheveux, celles qui ne formaient pas les deux buns sur chaque côté de ton crâne. tu frottais tes mains ensemble, dans l'effort vain de les réchauffer. tu aurais pu prévoir des gants. ou un parapluie. surtout un parapluie.

ton regard se sentit happé par les mots de la femme — provenant de l'hôtel ? — qui tapait ses talons contre le sol du parking. elle tentait de se protéger des gouttes de pluie en utilisant sa main gauche comme une visière. tu te sentis mal à l'aise. il y avait un malaise qui bouillonnait dans ton être, tu ne te sentais pas à ta place, surveillée et observée sous toutes tes coutures. tu te demandais de quoi tu avais l'air, sûrement pas ce que tu attendais.

— vous ne devriez pas rester ici…

tu repris un souffle, que tu ne pensais pas retenir jusque-là. tes mains s'engageaient dans une valse de mouvements, montrant vivement l'anxiété qui montait dangereusement dans ton cerveau. fuir. il faut fuir.

mais tu ne pouvais pas bouger. ou parler. tu te contentais de rester là, perdue, désespérée.

— il n’est pas venu… pas vrai ?
qui ? quelqu'un ?
tu ne savais pas si c'était un il. tu te contentas d'hocher la tête. tu ne savais pas vraiment à quoi ressemblait le dealeur qui était sensé te livrer. si c'était un homme ou une femme. au final, ça n'avait pas d'importance.
— je vous propose de continuer à l’attendre à l’accueil. vous allez tomber malade.
une lumière se mit à briller dans tes yeux. tu te taisais jusqu'à ce que la dame ait fini sa tirade.

— merci pour votre hospitalité. il est vrai qu'il est plus sage de guetter les voitures qui passent à travers une fenêtre plutôt que de flétrir sous la pluie.

tu suivis ce que tu pensais être l'hôtelière jusqu'au hall d'entrée. la chaleur t'accueillit comme il se doit, et tu sentis comme un poids tomber de tes épaules. tu cessas de tenir ton manteau, et sortis ta deuxième main hors de sa poche. l'entrée était gentiment décorée, mais au fond, tu te sentais un peu mal à l'aise. que devait penser l'hôtelière ? elle devait sûrement taper à côté. mais d'une certaine manière, tu ne voulais pas foutre en l'air ta couverture, donc tu décidas de ne pas piper mot sur la vraie raison de ta venue sur le parking de l'hôtel. tu te contentais juste de répondre à quelques questions sélectionnées. tu entendis soudainement le bruit de frottement entre un pneu et la route. immédiatement, tu te collas presque entièrement contre la vitre, mais la voiture ne s'arrêta pas sur le parking. faux espoir.

— se doit être un spectacle assez pitoyable pour vous, n'est-ce pas. j'ai l'impression de courir après des chimères, dont je finis toujours pas perdre la trace.

(C) PATR.ONUS
Evangeline Halloway
psychologue médico-légale
Evangeline Halloway
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Sam 10 Sep - 0:40
hotêl septembre Cecilie

Les bras toujours clos contre le haut du corps, elle emprisonne sa chaleur, tente de garder un peu d’humanité malgré les courants d’air froid, l’humidité passe entre les pores. Le corps plus bas de la jeune femme semble être agité par une tempête, un mal, une fougue qu’elle ne connaît. Tersilla avait placé ses derniers sentiments dans un coffre et avait perdu la clé, loin. Loin dans la noirceur de la nuit, sous les algues et les secrets, elle en a même oublié le chemin. Tersilla ne songeait plus aux amourettes désespérées, elle n’était plus que vermine que la noirceur de la moisissure avait consumé. Si cet homme l’aimait, il ne l’aurait pas laissé croupir contre le goudron, si cet homme l’aimait il aurait piéger ses reins dans les flammes de leurs romanesques pulsions.

- C’est bien normal. L’un d’entre vous avez sûrement réservé. Il y a des fauteuils à l’accueil. Ce sera plus confortable que le trottoir.


A l’accueil il y a un grand tapis. Il y a aussi des postiches en métal ou pendent les clés. A l’accueil, il y a ce large meuble où encaisser, qui donne un œil à la fenêtre pour pouvoir guetter les arrivées. A l’accueil, il y a des fauteuils sur lesquels sont empilés des coussins, quelques tables basses pour attendre une arrivée ou les retardataires du matin. A l’accueil, il y a Tersilla, la nuit qui fustige curieusement les dernières arrivées. Il y a Tersilla qui ne trouve le sommeil quand se lève après sa longue escapade le soleil. Il y a Tersilla qui vit dans un cauchemar éveillée, maudite des journées qu’elle ne voit que se coucher.

- Vous voulez vraiment mon avis ? L’amour est devenu un mal trop grand pour lui courir après… Mais j’imagine que ça ne peut pas se contrôler.

Tersilla aurait aimé pouvoir aimer les gens, proprement. Le romantisme, les flatterie, ne sont plus que jeux. Qui d’entre tous bluffera le mieux ? Derrières les quelques cartes, son jeu, ses mimiques travaillées, les paris sont lancés. Les sentiments ne sont plus que des sommes déposées sur la table que l’on pari contre de l’argent, les sentiments ne sont plus qu’objets convoités, précieuses souffrances mentholées qui s’arrachent dans la gorge dans les souffles étouffés. La brune ne trouve pas chaussure à son pied, vit dans un univers trop particulier. L’italienne est piégée dans un monde qui n’est opportun que pour les fausses tendresses et les courbures des bassins.

Dans les ténèbres, elle continue de veiller, dépose toujours ses grands yeux bleus sur le minois en détresse. Elle ne lui promet rien. A cette heure ci, il n’y a plus que les chats errants et les chiens, les silhouettes sombres qu’on ne distingue pas bien. Alors, avant de sentir ses lèvres gelées, elle lui fait un signe, l’invite à rentrer, part la première pour retrouver le calme de la salle d’entrée. La plus âgée passe le portique et pousse la porte pour la faire rentrer, l’invitée en premier. Puis elle se glisse en seconde en sentant de nouveau la chaleur s’imbiber dans sa nuque, ses joues, son nez. Elle sent de nouveau le chauffage embellir ses sensations : il fait de nouveau chaud.

- Voulez-vous quand même garder votre réservation ? Vous aviez réservé une chambre d’ailleurs, n’est-ce-pas ? Je peux m’arranger. Cela restera entre vous et moi…

Comme si tout était secret, comme si naissait une intimité. Pourtant, il n'y a rien que ce que l'on fait croire pour plaire, pour cacher un peu de cette soirée la misère.
Sourire sur les lippes. Les affaires sont les affaires, l’amabilité pour la clientèle est chose première. Ce qu’elle pense ou ressent pourtant n’est que venin de vipère.

bettyleg

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