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Forum définitivement fermé. Merci pour cette belle aventure. <3
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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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21.07.23réouvertue du forum, recensement, et petit évent (www)
04.01.23fermeture temporaire du forum, ceci dit, on revient vite !
10.08.22nous soufflons nos bougies à plein poumons et souhaitons un bon anniversaire à bloom et qui dit anniversaire dit nouveautés (www)
01.08.22tous des stars grâce à insta(r)gram (www)
27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)
13.06.22nouvelle màj dit nouvelles informations à retrouver juste ici
14.02.22on profite de la joie, de l'amour et de la nourriture gratuite pour la saint valentin (www)
26.01.22tom cruise en sueur, le forum réouvre pour sa V3 avec son lot de news à retrouver ici.
27.10.21tou beau tout chaud, prêt à braver la chaleur de l'été, voici les nouvelles juste ici
10.08.21bloom ouvre ses portes ❤
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Vani >> Le serate non finiscono mai

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Mer 7 Sep - 23:24
ni heure
ni horloge
Vani 21h Appartement
Personne ne sait quelle heure il est. Tout le monde est déconnecté de la réalité. Dans cet appartement, il n’y a ni heure, ni horloge. Les téléphones sont proscris, placés à l’entrée dans une petite boîte, un petit étui. Dans le salon, meublé, il y a une large table autour de laquelle plusieurs personnes se bousillent à la fumée, à l'alcool ou se contentent de jouer. Ce soir, Tersilla ne joue pas, elle ne fait pas parti de ces invités, elle ne fait pas parti de la fosse des piètres âmes à dépouiller. Elle est seulement la crapule qui a organisé, elle est seulement le charognard qui parraine le jeu de mauvais augure, elle les épie tous sur ses talons hauts, elle voit dans leurs jeux les petites fêlures.

Quelqu’un vient toquer à la porte d’entrée et avant même de soulever le loquet : elle reconnaît cet homme, récemment parrainé. Il traîne à ses côtés une inconnue, jamais croisée, jamais vue. Elle fronce les sourcils pendant quelques secondes et adresse un regard à un des hommes en noir… Ces petits jeux ont des règles obligatoires et elle ne pensait pas qu’il viendrait à ses aises ramener une amante ce soir. Puisque ce soir, allait-être le soir où il serait temps de ne plus rien lui laisser croire. Les parties d’avant, on l’a laissé faussement gagné de grandes sommes d’argents, il est temps à leurs tours de profiter du pigeon, du gars un peu trop confiant… Les âmes damnés à la table s’en chargeront, tricheront, en toute impunité. C’est la règle ici, le règlement du poker est en parti proscris.

Le loquet est retiré et c’est Tersilla qui ouvre la porte avec un sourire carnassier. La femme se place à l’arrière pour les laisser rentrer à leurs aises. - Bonsoir. Je suis ravie de vous voir ici… Vous nous avez vraiment impressionné les dernières fois. J’avais hâte de vous revoir à l’œuvre. Quelques flatteries obligatoires avant de jouer, avant de les laisser entrer, avant de leur extorquer le téléphone. Ses larges yeux bleus s’arrête sur l’inconnue. Ses doigts viennent saisir sa main par le bas pour la guider jusqu’à ses lippes, y déposer un baiser, salir un peu la jolie moitié de l’homme à sacrifier. - Bonsoir. C’est la première fois que vous venez ici… N’est ce pas ? Je suis ravie de vous rencontrer. Le miel autour des lèvres pour rajouter à chacune de ses tonalités un petit goût… sucré. - Ethan, allez vous installer. Je me charge de votre charmante compagnie. Regard soutenu, regard forcé, elle laisse s’échapper la main qu’elle a volé. - Dites moi. Est-ce que vous avez un téléphone ? Il faudrait le déposer à l’entrée pour ne pas gêner les joueurs.(pour leur faire oublier la notion de temps) Un appel est si vite arrivé. (un bon moyen de ne pas pouvoir contacter qui ce soit, les secours ou autres autorités). Laissez moi prendre vos affaires, je vais m’en occuper…

Les bras sont tendues : elle est prête à tout arracher.


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Jeu 8 Sep - 9:37
Le serate non finiscono mai
Feat : tersilla pepe


Après l’échec cuisant de la dernière fois, Ethan avait insisté pour se racheter et l’emmener dans un endroit important pour lui, en expliquant qu’elle lui porterait peut-être chance. Mais Vani n’était pas certaine de ce qu’elle devait faire, le discours sonnait étrange à son oreille et le mystère, surtout, ne lui plaisait pas tellement. C’est en se mordant la lèvre inférieure, consciente de suivre l’imbécile dans un coup fourré, qu’elle l’avait rejoint pour dîner. Le people pleasing étant une vraie plaie, la chirurgienne observait Ethan rouler des mécaniques avec ce quelque chose entre le dégoût et l’antipathie mais sans jamais se départir de son immense sourire légèrement froid, fragile. Il devait la prendre pour une poupée.

Le repas file à l’allure d’une feuille morte, trop vite et pas assez à la fois. Elle porte un manteau de velour noir et une robe d’un bleu ciel faisant ressortir sa peau à la perfection. Ses collants assortis avec le manteau et le sac finissent de peindre le tableau. Ne sachant pas vraiment où elle allait mettre les pieds, ses bottes étaient assez plate pour lui permettre de marcher quelques temps avant de pouvoir s’asseoir (Ethan avait promis qu’elle pourrait s’asseoir).

De temps en temps, elle envoyait un message à Cecilie sur son téléphone pour se plaindre à demi mots, alors qu’Ethan repartais de plus belle sur ses derniers exploits. Leurs pas, claquant sur le sol bétonné, se dirigeait vers le Business District avec une certaine assurance qu’elle n’avait pas eut depuis qu’Ethan était présent.  Pour être tout à fait franche, elle ne s’ennuyait pas tant que ça : la nourriture avait été excellente et la promesse d’une aventure pour la soirée lui filait un léger frisson.

Léger frisson aussi à cause de la fraicheur de la nuit, comme toujours mal évalué par la jeune femme qui referme son manteau un peu plus efficacement sur sa poitrine sans refermer les boutons. Ethan ne remarque rien et c’est parfait comme ça, elle n’a pas envie d’avoir son blouson en cuir sur les épaules, ce serait hautement inutile et ridicule.

Avec une certaine surprise, ils s’arrêtent quelques instants plus tard à peine devant un immeuble pas bien haut pour sonner à l’interphone. Une soirée privée, peut-être ? Par réflexe, elle envoie un énième message à son amie, avec l’adresse et une heure précise si jamais quelque chose tourne mal. Ethan allait l’entendre si jamais il tentait quelque chose de trop bizarre. Ensemble ils grimpent les marches jusqu’au troisième étage au-dessus du rez-de-chaussée.

– Ethan, qu’est ce que c’est que cet endroit ?  Elle essaye d’avoir l’air perplexe, mais son inquiétude transpire.
– Je vais jouer au poker dans une soirée huppée de temps en temps. Y aura des cocktails et d’autres gens influent, tu t’en sortiras très bien.

Pendant un instant, Vani s’arrête sur le palier du troisième étage l’air plus choquée encore que prévu. Elle aurait préférée la soirée privée, plutôt que de se retrouver trainée ici pour le regarder rafler ou se faire rafler la mise. Sans parler du fait qu’elle n’avait jamais jouer aux cartes de sa vie. Une vague de colère s’empara d’elle lorsqu’elle envoya un message à Cecilie juste avant que Ethan ne toque à la porte opposée à la rue : "Tout va bien, Ethan est juste un gros nul. Je te sms en sortant de la soirée."

Ses épais talons continue de résonner dans le couloir carrelé quand elle rejoins le grand brun athlétique. A le voir faire le fier avec la femme qui ouvre la porte, Vani manque de rouler des yeux derrière son dos, mais un simple soupir contrarié quitte ses lèvres. Soupir qui échappe évidemment à son cavalier pour ce soir. Même si monsieur la trimballe comme une femme trophée.

C’est au moment ou la porte se referme derrière eux que l’indienne prend conscience de l’étendu du traquenard dans lequel Ethan venait de la mettre. Cet espèce de débile. Lorsque la femme attrape sa main, elle se demande l’espace d’un instant combien cela lui couterait de la retirer d’un coup. Son regard vogue au-dessus de l’épaule de l’hôtesse, ou peut-être la propriétaire ? Pour donner l’illusion qu’elle la regarde dans les yeux.

- Bonsoir. C’est la première fois que vous venez ici… N’est ce pas ? Je suis ravie de vous rencontrer.
- Bonsoir
Elle est plus direct qu’elle le voudra, anxieuse en regardant ce qui semble être un garde du corps plus loin dans le couloir. Ravie également Avoir l’air en contrôle, très important.
Ses joues rosissent à cause du stresse et de l’anxiété, mais elle semble regarder autour d’eux avec tellement de perplexité qu’elle pourrait facilement avoir l’air impressionnée.

Ethan, allez-vous installer. Je me charge de votre charmante compagnie. Elle relâche la main de la chirurgienne qui frémit une dernière fois face au chauffage bienvenu de l’endroit. Dites-moi. Est-ce que vous avez un téléphone ? Il faudrait le déposer à l’entrée pour ne pas gêner les joueurs. Un appel est si vite arrivé. Laissez-moi prendre vos affaires, je vais m’en occuper.
– Volontiers, merci.

Vani retire son téléphone de son sac et l’éteint sagement avant de refermer celui-ci. Elle prend le temps de retirer son manteau pour révéler la jolie petite robe bleue ciel qui la complexe soudainement dans cette situation précise. Elle reste plantée là à regarder la femme s’occuper de ses affaires, de peur de s’avancer sans savoir comment se comporter une fois dans la salle principale. Le couloir d’entrée n’est pas si grand, mais lui offre quelque chose de rassurant malgré le grand maori et ses très gros bras qui ferait passer Ethan pour un danseur étoile.

– Pardonnez moi… Elle s’arrêta dans sa phrase, consciente qu’elle n’était probablement pas sensée connaitre son nom de toute manière. Est-ce qu’il y a des choses que j’ai le droit et l’interdiction de faire ? Je ne vais pas jouer, je suis juste venue… regarder ?

Pendant qu’elle pensait très fort derrière son sourire gêné : Ethan, tu vas me le payer si fort espèce de gros con.


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Vani Urmila
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Jeu 8 Sep - 21:31
à la victoire
addiction
Vani 21h Appartement
Les joues rosies de la jolie dame amuse Tersilla, peut-être l’aura t-elle à la longue en jouant à ces jeux là… Ses yeux azur ne lâchent pas des yeux la nouvelle arrivée : des algues et de la vase elle ne pourra plus se dépêtrer. Cela ne sera pas douloureux, elle va juste la regarder se noyer, elle va juste la regarder la tête à moitié hors de l’eau alors que son ami se fera purement pillé : mais ne l’a t-il pas cherché ? L’italienne penserait que si, l’italienne penserait que oui, elle est convaincu qu’il reviendra encore, addiction à la victoire, victime d’un mauvais sort. - Laissez moi faire.

Tersilla prend soigneusement les affaires contre sa longue robe noire et aborde le visage de l’inconnue avec un dernier regard avant de s’enfoncer dans le couloir. Dans une chambre elle dépose les branches d’un porte-manteau les quelques affaires. Elle vérifie, jette un coup d’œil, elle ne sait pas après tout à qui elle a à faire. Serait-ce une femme armée ? Ou bien drôlement équipée ? Pourtant, il n’y a rien de tout cela : Rien de compromettant, rien d’alarmant. Que de petits objets pour soigner les bobos, elle sera l’infirmière qui lui soignera les heures perdues devant son tendre ami mis à nu. Tersilla referme le sac à main, puis revient en laissant derrière elle la pièce dans le plus complet des noir.

- Oui ? Oh.
Peut-être que l’inconnue ne le savait pas, mais elle ne l’aurait pas laissée jouée. Pour jouer il faut être parrainer. Il faut que quelqu’un paie pour le volontaire. Ce n’était pas son cas, Ethan n’avait jamais été prêt à déverser une somme pour qui que ce soit : il était encore un jeune oiseau qui apprenait à voler, que les rapaces allait dégoupiller. Personne ici ne laisse réellement le temps d’apprendre, personne ici n’est réellement bon ou tendre. Alors la femme commence à la rassurer, alors qu’elle ment, en ne disant pas vraiment leur vérité.

- Et bien… Il ne faut pas trop déconcentrer les joueurs, parler bas... Ce n’est pas grave si vous ne jouez pas… Peut-être une autre fois ?
Soudainement, elle hausse la voix jusqu’à l’autre pièce, jusqu’à ce que les autres puissent entendre ses fausses promesses ((les fausses prouesses)). Quand Ethan nous aura montrer son immense talent. Laissez moi vous escorter tranquillement.

Son bras embrasse le sien et l’enlace pour la guider, comme une sirène pour la guider vers les profondeurs d’un monde marin duquel ils ne peuvent plus vraiment s’échapper. Tersilla la guide jusqu’à la table ou plusieurs joueurs sont installés. Doucement, tranquillement, elle tire une chaise et l’invite à s’asseoir. C’était le sien, mais elle en prend une autre à l’arrière pour lui laisser l’impression d’être autour de cette table du jeu la reine.

- Je ne jouerai pas ce soir… Voudriez vous quelque chose à boire ? Vous fumez ?

Autour, il y a des verres à moitié remplis, des clopes étouffée dans leur cendres, dans les cendriers. Il y a ce tas de carte qu’elle commence à mélanger. Puis le temps à l’hôte de la soirée.

- Voulez-vous mélanger ? Distribuer ? Soupire t-elle, un sourire brûlant aux coins des lèvres. Il nous faut une main innocente... Puis un regard à tous les invités, ils attendent tous après Vani.


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Ven 9 Sep - 15:36
Le serate non finiscono mai
Feat : tersilla pepe


La vitesse à laquelle Ethan lui fausse compagnie ne la rassure pas. Il file faire le fier, serrant des mains tendues comme le messie. L’orgueil en travers du visage. Jamais il n’aura été aussi laid auparavant. Elle sent, en retirant son manteau, la lourdeur de la pression de l’air s’ajouter à ses épaules en lieu et place de la veste. Lentement, c’est comme si elle regardait la scène au travers d’un écran de télévision, ou d’un miroir sans teint en attendant de dire à l’officier qui parmi ces gens elle arrive à reconnaitre (la réponse est personne).  Le gout de sa propre bouche devient doucement désagréable, comme si elle avait bu la tasse. Ce qu’elle n’a pas manqué de faire en faisant son premier pas dans l’appartement. Une tasse entière, faites de bile, d’eau et de sédiments divers et variés.

C’est trop irréel. C’est impossible.

La femme enlace son bras, l’attirant à elle. Son contact est chaud, si chaud. Et l’impression si erronée. Il y a quelque chose qui ne va pas. Ses yeux clignent et pendant une seconde elle est dans le noir, baignée par les odeurs de tabac et d’alcool (et une légère touche de vaporisateur d’ambiance quelque part). Elle ressent les tintements des bruits de verres qui trinquent, des chaussures étouffés par une moquette ou un tapis. Elle déglutit, rouvrant les yeux comme pour la première fois. Sa gorge lui fait mal mais au moins elle n’a pas froid ici. Il fait presque trop chaud. Sa montre brille un instant, si menue sur son poignet déjà trop petit, mais elle ne pense pas à la regarder. Elle ne pense pas à grand-chose, Vani. Elle ne pense pas.

- Je ne jouerai pas ce soir… Voudriez vous quelque chose à boire ? Vous fumez ?
- Non je ne fume pas. Elle a du mal à articuler, sa langue s’emmêlant toute seule contre ses dents. Mais qu’avez-vous à boire ? Et ne vous embêtez pas pour moi, jouez si vous en avez envie.

Elle est particulièrement polie, ne souhaitant pas froisser son hôte. Elle prend place sagement là ou le lui a indiqué et soudainement son naturel reprend le dessus : elle se redresse doucement, croisant les jambes sous la table en tirant légèrement sur la petite robe bleu ciel. Elle vient ensuite poser ses coudes sur les accoudoirs et croiser les doigts devant elle pour les faire craquer légèrement. Une assurance éphémère, le temps d’un battement de cil et de se recomposer un comportement adéquat pour ce moment précis.

- Un harvest moon peut-être, si vous avez ? Ou un simple cosmopolitain, peut-être ?

Une fois ses doigts adroitement craqués, ses jointures libérées, on lui tendit un paquet de carte sans qu’elle ne comprenne la raison. Elle hoche simplement, comme pour demander une explication.

- Voulez-vous mélanger ? Distribuer ?
- Je… ne sais pas ? Elle n’avait pas fait ça depuis les parties de uno en internat.
- Il nous faut une main innocente. qu’elle insiste
- Je suppose que je peux l’être.

Elle offre à la table un sourire fin, délicat. Princier, presque. Ses doigts aux ongles peints de blanc pour la soirée, attrape les cartes et s’immobilise un temps. Elle sépare le deck en deux, de manière arbitraire et aléatoire puisqu’un des deux côté semble ostensiblement plus gros que l’autre, puis intervertis les deux avant de les rendre à Tersilla.

- Je pense que je préfère que vous mélangiez, je ne suis pas très douée à ce niveau. Je distribuerais ensuite. Son sourire se veut plus joueur, elle semble plus à l’aise. Et puis je peux bien partager un peu d’innocence, de temps à autre. Ethan quelque part, se met à tousser ostensiblement, ramenant un verre devant lui pour boire une longue rasade.



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Vani Urmila
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Sam 10 Sep - 22:58
ni heure
ni horloge
Vani 21h Appartement
Tersilla sort son paquet de cigarettes mentholées. Elles sont aromatisées à la menthe qu’elle crache quand les terribles sentiments dans les étranglements la font tousser. La menthe toujours là dans les poumons, à rafraîchir son souffle, sa respiration, et ses rires de hyène. La menthe dans les boissons, dans les mojitos, elle rafraîchit l’haleine. Elle donne envie de vomir, parasite qui chatouille les amygdales. Elle fait mourir, la femme qui dépose aussi son briquet sur la table sur le tapis de jeu vert boréal.

- Demandez ce que vous voulez. C’est la maison qui offre.

Plus loin, dans un coin, quelqu’un prépare des boissons. La personne est embauchée pour cela, touche une partie des rentes pour mélanger, pour laisser l’acidité, le sucre et les brûlures de l’alcool toubillonner. La personne est employée pour avoir assez de connaissance, de manière pour traitées la majorité des demandes. C’est un.e mixologue confirmé.e. Cependant, peut-on vraiment faire confiance à quelqu’un qui travaille autour de cette charmante attablée ? Tersilla se retourne vers la son employé.e et lui sourit.

- As-tu entendu ? Je vais prendre un Bellini.

La personne commence à s’activer, à mélanger les diverses saveurs pour réaliser la commande à peine énoncée. Un simple mouvement de tête vers l’italienne pour lui faire comprendre que c’est ok. Aux côtés de Vani, cette dernière a les jambes croisées sous la table, elle a ce grand sourire qui la rend aimable, elle a l’air presque charitable. Ce ne sont que des jolies façades à l’amiable. Tersilla n’est pas une reine ou une princesse, mais raisonne en elle la pourriture des monstres de fable.

Devant l’hésitation de la femme, elle ne peut s’empêcher d’ajuster son sourire qui se trahit. Ses lippes s’écartent, sa mimique grandit. Ses yeux se contentent de la regarder faire, de jauger sa manière de mélanger. En fait, elle aurait pu directement le faire, mais c’est si drôle d’impliquer les innocents dans ce qui ne l’est pas. A participer ainsi, l’inconnue n’est plus aussi correcte et jolie aux yeux de la société, son innocence perdue dans quelques cartes, elle donne un peu de pureté.

Face à la phrase de Vani, Tersilla lui sourit encore, un peu plus aussi. C’est qu’elle entre dans le jeu, c’est que sa main vient frôler la sienne pour récupérer les cartes au dos colorées de bleu.

- J’en suis ravie.

Tersilla sépare de nouveau les cartes avec la main du cœur, puis commence à battre les cartes du malheur, malheur d’Ethan qui sera estropié autour de la table par les voleurs. Ses yeux passent ensuite sur tous les joueurs, elle leur accorde un peu d’attention. Ses pupilles deviennent plus froides, plus sérieuses, pour faire monter la tension. Le sérieux gagne les personnes qui deviennent plus silencieuses. Le jeu va bientôt commencer, et les secondes comme chaque expression faciales deviennent précieuses. Les minois se renferment progressivement dans la neutralité, ou dans des mimiques légèrement plus tamisées. Elle brasse ensuite les cartes sur la table pour vraiment les mélanger.

Une fois le jeu battue, mélangé, elle saisie la main de Vanie, glisse son pouce dans sa pomme pour l’ouvrir et avec son main glisse les cartes contre la pulpe de ses doigts. Elle pique une première carte pour la brûler. ((Une carte est "brûlée" quand elle est retirée du jeu et posée face cachée.))

- Vous devez distribuer les cartes, une par une, deux par personne, en commençant à votre gauche. Mais les deux premiers joueurs doivent miser.

Ces derniers commencent à placer des jetons, des jetons qui correspondent à de l’argent. Pour l’instant, tout le monde reste assez prudent. Ce n’est que la première partie. Ils placent les jetons sur le table innocentent, mais les perdants auront des dettes vis à vis du gagnant.

- Vous pouvez y aller.



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Dim 11 Sep - 22:46
Le serate non finiscono mai
Feat : tersilla pepe


Vani observe la femme faire, intriguée. Elle se perd sur ses ongles qui esquivent les cartes avec facilité, la continuité des tendons sous la peau, les bagues cernant certains de ses doigts assortis à son collier. Les cartes filent et fusent, presque dans l’incapacité de suivre le mouvement alors que finalement la gestuelle abracadabrante s’arrête pour lui rendre le deck.  Avec une figure visible de perplexité, elle la regarde retirer la première carte sans poser de question mais fut soulagée que des explications suivent. Elle sourit en retour, douce.

- Vous devez distribuer les cartes, une par une, deux par personne, en commençant à votre gauche. Mais les deux premiers joueurs doivent miser.

Vani tourne son regard vers eux avec un sourire qui ne grimpe que difficilement jusqu’à ses joues. Les deux hommes s’executent comme s’ils venaient de se faire réprimander, plaçant quelques jetons devant eux. Elle ne peut s’empêcher d’offrir un hochement de tête en réponse, comme pour les remercier d’avoir obtempéré. Inutile, mais toujours plaisant. Il lui semble intercepter le regard de son voisin direct sur sa cuisse, mais elle ne fait aucune remarque se contentant de croiser les jambes dans l’autre sens comme pour chasser le regard impertinent.

- Vous pouvez y aller.
- C’est comme un stage de découverte. Je me sens rajeunir.

Sa remarque semble provoquer l’hilarité de la plupart des hommes présents, en dehors d’Ethan tous manifestement plus âgés qu’elle. Le plus grisonnant semblant plus hilare que les autres encore, incapable de reprendre une gorgée de son précieux verre ambré et de sa balle de glace calée à l’intérieure.  Ethan s’avance alors que Vani en fait de même, mais pour distribuer les précieuses cartes exactement comme on le lui a dit de le faire, concentrée.

– Te penche pas comme ça, chérie. On doit rester concentrés. Son rire gras intervient avant même la fin de sa phrase, suivi de son voisin mais de personne d’autres.
- Alors reste concentré… chéri.

Son surnom affectueux est trop tardif pour être sincère, la jeune femme ne pouvant s’empêcher de se rasseoir pour continuer à distribuer. Les deux cartes sont face aux joueurs désormais et le regard assassin de Vani tente d’éviter celui de qui que ce soit. Elle s’installe plus au fond de son siège, croisant les doigts devant son visage avant de se reporter à celle qui semble tenir les rennes ici.

- Et maintenant ?  




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Dim 18 Sep - 1:10
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Vani 21h Appartement
Les cartes ont filé, devant les joueurs. Tersilla ne sait pas qui a un bon jeu ou non, elle connaît quelques mimiques, mais certains jeux restent des mystères ((meneurs)). Il suffit d’un battement de cil, et toutes les possibilités s’échappent. La complexité ne s’attrape, possède bien trop de petites manières. Entre les regards des hommes, c’est la guerre. Les personnes découvrent les jeux, voient les couleurs et les chiffres ou les figures défilées, deux par deux.

- Autour de cette table, vous êtes déjà une jouvencelle.

Tersilla rit à sa remarque. Elle ne sent ni jeune, ni trop âgée. Elle se sent l’âme d’une personne qui doit surveiller, elle se sent curieuse des trésors d’Ethan : il ne fallait rien ramener. Son joli navire et sa fortune dans l’antre du marais va sombrer. Quand il oscille dans sa remarque, l’italienne ne semble pas comprendre où il veut en venir. Les yeux se rivent sur l’indienne, sur sa posture, sur le tissu de sa robe, sur sa droiture. La brune n’a que faire de ce qu’il possède, ici, tout n’est que mensongeries et pari. Tout se dérobe sous les drapées de la nuit.

Elle se penche vers son oreille, la voix langoureuse, chaleureuse comme l’entre de Satan. Elle fait tomber légèrement sur chaque syllabe son accent. Les R viennent roucouler le long de sa langue, de sa gorge pour faire remonter les joliesses de la méditerranée. Une main sur l’épaule, doppelgänger qui vient s’interroger sur la relation de ses nouveaux invités. - C’est vraiment votre amant ? ((Celui qu’ils ont dépouiller. Celui qui va finir à sec à la fin de la soirée.))

Les verres viennent se déposer contre la table, on leur a servi les alcools et Tersilla sourit à son agent, s’éloigne du lobe doucement, en longeant le bord de la table. - Santé. Ses doigts soulève le verre par le pied, qu’elle tend à la table en souriant, puis elle boit deux gorgées : sucré et fruité, sourire déviant. - Et maintenant… Ils vont jouer. Continuer de miser, ou se coucher. Piocher encore jusqu’à avoir cinq cartes au maximum. A la fin de la partie, on verra bien qui aura le mieux bluffer, où qui aura la meilleure main à l’arrivée…

Tout est une question d’expression. Il ne faut rien montrer, rien ressentir, et explorer le visage des autres dans toute sa variété, dans toutes les mimiques que l’on tend à cacher. Tour par tour, les joueurs donnent leur prix pour le tour d’après, pour continuer à piocher… Ici, il n’y a que des tricheurs, il n’y a que des menteurs, il n’y a que des personnes qui enjolivent la réalité. Si Vani y est conviée, quel jeu va t-elle adopter ?




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Lun 19 Sep - 17:33
Vani Urmila a écrit:
Le serate non finiscono mai
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Elle ne s’était pas sentie aussi nouvelle depuis très longtemps, là à observer un jeu dont elle ignorait tout. Si Ethan n’avait pas été aussi stupide, ça aurait bien pu être une surprenamment bonne date pour tout dire. Vani s’amusait beaucoup. Jusqu’à ce qu’il ouvre la bouche et s’autorise cette remarque.

- C’est vraiment votre amant ?
- ça aurait pu, mais non. La décision avait été prise à la sauvette, mais elle avait été prise.

Ses mots sont fins, à peine perceptibles pour les autres. Mais son air reste celui de quelqu’un qui s’amuse, ses sourires restent brillant et sa posture celle d’une femme assurée. Elle n’ajoute rien à sa remarque, pas plus d’un regard, pas plus d’une syllabe. Elle renifle un instant pour se remettre sur la moitié du siège, comme pour mieux observer les enjeux qui vont se jouer devant elle.

- Et maintenant… Ils vont jouer. Continuer de miser, ou se coucher. Piocher encore jusqu’à avoir cinq cartes au maximum. A la fin de la partie, on verra bien qui aura le mieux bluffer, où qui aura la meilleure main à l’arrivée…

Vani hoche simplement à l’explication, remarquant du coin de l’œil que Ethan l’observe. Elle boit les paroles de celle qui semble détenir tout le monde dans sa poigne, elle y compris, pour s’assurer de ne rien perdre. Comme une autorisation, les jeux commencent et sans tarder les jeux sont fait. Elle observe Ethan faire, passer sa langue sur sa lèvre supérieure un instant puis revenir à ses opposants sans même cligner davantage. Les coudes de l’indienne se placent sur la table tandis qu’elle vient jouer avec son pendentif en bonne ingénue. Son regard passe de l’un à l’autre avec un sourire amusée.

- Comme c’est excitant ! Son sourire se fait un poil plus torve, son regard rivé sur son compagnon du soir. Elle attend qu’il s’écroule. Elle le regarde en confiance et sait qu’il en déborde. Il joue mais c’est bien le seul. Autour de lui, tous les autres semblent très sérieux. Même ceux qui sourient. Ils ne jouent pas : ils gagnent.



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