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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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La main à la patte ft Gigi [Terminé]

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Mar 30 Aoû - 16:18
La main à la patte
Feat : Gigi Herewini


Dans une tentative de se détendre, Vani s’était rendue dans un parc muni d’un manteau plus léger (le temps s’était adoucit et le printemps arriverait bientôt) et d’un panier en osier très pratique bien que particulièrement cliché. Il contenait une bouteille d’eau, un sandwich au jambon, un paquet de chips et deux macarons géants de chez Antoine un boulanger pâtissier français en marge du centre-ville de Auckland. Antoine, car c’était le tenancier et le caissier, l’avait reconnue immédiatement à cause de ses nombreuses visites et des prix exorbitant qu’elle était prête à payer pour quelques douceurs sucrées. Les macarons ne lui permettaient même pas de refermer la main dessus, bien qu’elle ai de petites mains.

Le parc est calme, rassurant. L’herbe qui y pousse porte une couleur vibrante grâce au soleil de sortie. C’est un plaisir que de s’y promener. Les bottes de Vani, bien qu’elles ne semblent que très peu pratique pour une escapade en forêt, ne semble pas lui porter préjudice pour se déplacer à l’orée du bois. Les fleurs alentours lui tire un sourire qui remonte jusqu’à ses yeux, plissant les bords de ceux-ci dans une marque qui restera sans doute avec l’âge. Par réflexe plus que par nécessité, celle-ci attrape la fourrure claire de son manteau pour s’y emmitoufler. Un peu comme elle le ferait avec une couverture ou une couette. C’était si paisible, si doux, qu’elle se devait d’agir de la sorte dans son manteau blanc.

Elle ouvrit son panier pour y plonger la main, déchirant un morceau de pain pour en manger un morceau. C’est à ce moment qu’elle entendit les cris d’une dame, voix légèrement éraillé, appelant sans doute son animal.

– VI ! REVIENS ICI ! Mais Vi ne l’entendait pas de cette oreille.

Vi avait repérer une proie facile, possédant des mets variés et des jambes peu susceptible de la soutenir : une attaque facile pour un résultat immédiat. C’est donc en se retournant qu’elle ne vit rien d’autre qu’un énorme golden retriever à une distance approximative de quinze centimètre de son visage en plein saut. Ce qui expliquait sans doute le hurlement.
– WOAH ! La surprise lui fit lâcher un cri, mais aussi son panier qui se referma aussitôt, sauvant son contenu à la dernière minute du prédateur désirant dérober son sandwich. Heureusement.

– Oh mon Dieu ! Je suis vraiment désolée ! VI ! La femme s’était rapprochée, essayant d’aider Vani à se relever alors que Vi dansait autour d’elles comme pour les mettre au défi d’aller plus vite que lui. J’espère que vous n’avez rien.
– Plus de peur que de mal, c’est promis qu’elle avait dit alors en se relevant comme elle pouvait
– Elle me fait toujours ça au moment de rentrer, je suis vraiment désolée.
– Personne n’est blessé et il n’y pas mort d’homme. Tout va bien, on va aller le… la récupérer. Elle essayait de rassurer la dame autant que possible.

Vi était donc une demoiselle. Et pas une très vieille apparemment. Sa maitresse, grisonnante par endroit, approchait sans doute des soixante ans. Une belle femme, l’air plus adorable que nécessaire avec un chignon et une doudoune trop grande pour elle. Si Vi en se dressant faisait la taille de Vani, la pauvre dame devait sans doute être dépassée de bien une tête. Peut-être que des cours chez le dresseur lui ferait le plus grand bien. Mais déjà son attention se reporte au chien qui avait trouvé une nouvelle victime à bousculer.

– ATTENTION ! Aie…


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Vani Urmila
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Vani Urmila
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Mar 30 Aoû - 16:53


fusée

Dans les réserves naturelles, il n’y a rien à livrer si ce n’est le sourire aux passants. Gigi a des écouteurs dans les oreilles le rythme comme son petit cœur dans sa poitrine battant. Dans une polaire épaisse qu’elle laisse le col ouvert, elle prend un peu l’air, s’éloigne des bâtisses de la cité pour admirer un peu les jolis paysages : en espérant retrouver quelques amis pour manger. Pas de réponse sur le téléphone, pourtant, peut-être ont-ils oublié, peut-être qu’ils ont oublié de la prévenir ((ils sont probablement reporté)). Ce n’est pas grave, maintenant qu’elle y est, la jeunesse profite des étendues verdoyantes, des bourgeons qui commencent à se former discrètement, évitant le gel, leur ennemi récalcitrant.

Alors que Gigi marche tranquillement en fredonnant une chanson, elle ne fait pas attention et voit une créature à la fourrure dorée, foncer, filer. La musique est forte, l’empêche de penser. La musique est forte et lui donne envie de danser. Elle se souvient d’un épisode similaire, puisque ce joli corgi après son vélo avait décidé de sprinter. La brune sursaute, sans vraiment comprendre ce qu’il vient de se passer, suit du regard la trajectoire de l’animal fougueux, presque belliqueux. Quelques rires prononcés, Gigi ne fait pas attention aux autres individus, en continuant de marcher, elle ne fait pas attention aux cris qui la mette en garde face à la bête aussi joueuse que la cible visée. Le chien passe presque entre ses jambes et elle commence à trébucher, ses jambes qui pourtant ont l’habitude de pédaler finissent par s’écrouler. Elles l’ont été que les quilles que le strike a démantelé. La fêtarde pousse un cri, c’est la surprise, puis la chute. En avant elle dégringole secouée par la culbute.

Sur ses mains, sur les genoux fragiles, elle arrive à se rattraper, peut-être sont-ils un peu écorchés, encore vif.s, un peu âbimés. Un râle sort de ses lèvres, puis un rire pas sérieux en voyant l’animal continuer de dévaler les collines, de foncer à travers les gens et les buissons : plus de peur que de mal. C’est juste un espiègle animal. Gigi tente de se redresser, le jean bleu pleure des larmes de sang. Comme les paumes des mains, roses comme les pélicans. Les yeux de Gigi essuie la pulpe des mains contre le pantalon déjà foutu, un peu troué et décousu pour retirer les gravas. En tournant la tête, elle cherche qui est le.la propriétaire de la bête folle : armée pour le combat. Plus loin, elle trouve une vieille femme et une autre femme un peu moins âgée. Le violet lui ravie. Ses doigts viennent retirer un écouteur, ils un peu torturés par la chute, mais ils n’ont rien de casser, tout le monde a le cœur léger.

- Quelle flèche !

Et la brune ne prend jamais rien au sérieux, elle se met à rigoler, sourire large qui s’étend sous le nez.


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Rhode Ang
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Mar 30 Aoû - 17:33
La main à la patte
Feat : Gigi Herewini


Vani ferme les yeux lorsque Vi passe entre les jambes de la femme, prête à la catastrophe. Quelle agilité cependant, de réussir à tenir debout aussi longtemps malgré le boulet de canon à poils longs. Celle-ci semble prendre la chose à la légère, malgré un pantalon déchiré (ou peut-être l’était-il auparavant ?) et quelques contusions. Réflexe de femme médecin, Vani fouille dans son sac et en sort du désinfectant (plus de la paranoïa qu’un réflexe de doctoresse, ceci dit) et vient à la rencontre de la jeune brune à la peau sombre armée de son plus doux sourire.

– Quelle flèche !
– Une fusée ! Et elle lui offre le désinfectant, lui laissant la bouteille pour s’en occuper librement.

Son regard fausse compagnie à la jeune femme, cependant. Cherchant Vi et sa maitresse du coin de l’œil. Celle-ci ne semble pas vraiment parvenir ni à calmer ni à rattraper son chien persuadée qu’elle est d’être dans sa plus grande partie de chat jamais jouée auparavant. De quoi être électrisée, sans doute. Son attention se rapporte à la jeune femme blessée, décidant de poser quelques questions avant le retour du bulldozer.

– Moi c’est Vani, est ce que vous avez mal quelque part ? Vous n’vous êtes pas cogné la tête, hein ? Elle avait fermé les yeux au moment de la chute, avait manqué tout le croustillant de celle-ci. En espérant que ce ne soit que les mains qui aient pris.



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Vani Urmila
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Mar 30 Aoû - 18:14


fusée
La femme aux cheveux violets est en approche, alors que Gigi tente de marcher. Elle constate dans les genoux quelques picotements. Il n’y a rien de grave, la peau est comme le jean : éraflée. La brune n’a pas de souci, elle arrive à se tenir debout. L'inconnue, elle lui tend de quoi se désinfecter… Charrie même le canidé sous les rigolades de la blessée.

- Oh merci. Vous avez toujours une trousse de toilette sur vous ? Question bête, parce que Gigi n’a pas de tête. Elle n’est pas du genre à tout emporter et encore moins de quoi se soigner, et encore moins de quoi réparer les fissures que le quotidien peut créer. Le froid glisse dans le jean comme le désinfectant qu’elle fait dégouliner sur l’épiderme estropié. Gigi grimace légèrement, comme si l’enfant qu’elle était gardait en mémoire l’odeur forte du désinfectant, comme si elle avait gardé en mémoire tous les douloureux picotements. Les trous du jeans restent béants, comme les paumes qui se frottent avec le liquide doucement.

Elle est concentrée Gigi, et finit par lever la tête en offrant un sourire à celle qui est venue l’aider. - Moi c’est Gigi ! Merci encore. Vani. Vani c’est joli, ça ressemble à la vanille, celles qu’on met dans toutes les friandises, dans tous les gâteaux gelés. Celle que l’on mélange à la fraise, tendrement parfumée. Vani, c’est l’arôme vanille pas finit, par terminé, qui laisse un goût étrange sur la langue de l’amochée. - Non, non. Je suis tombée sur les mains et les genoux. Puis elle lui tend le flacon, elle lui tend un autre sourire et les mains cabossées. Rien n’est cassé, rien n’est grave. Gigi à chaque problème fuit à son habitude pour imposer sa drôle d’entrave. Ses jours se dépravent. Elle ne voudrait pas voir le réel état des éléments, elle ne veut pas voir que tout risque de se fendre en deux, épée de Damoclès qui attend de lui couper la tête un jour sur deux.

- J’ai évité le drame. C’est le chien de la dame ?

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Mar 30 Aoû - 19:18
La main à la patte
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– Oh merci. Vous avez toujours une trousse de toilette sur vous ?
– Je porte souvent des talons.

Une explication simple, accompagnée d’un haussement d’épaules. Elle remonte son panier sur son épaule pour l’observer un peu mieux et s’assurer qu’il est toujours intact : ce qui est le cas, en dehors d’un peu de terre sur le dessous et le côté. Les quelques détails en liège ont un peu souffert, mais ce n’est pas uniquement à cause de la chute, le sac se fait vieux aussi.

– Enchantée, Gigi.. Qu’elle ajoute rapidement en l’entendant se présenter.

C’est presque un balbutiement, elle était très concentrée sur son inspection. Son manteau blanc est légèrement marqué de tâches de pattes qui lui tirent un sourire amusé et qu’elle n’essaye même pas d’effacer. Vi, quant à elle, repasse près d’elle comme un beau bolide mais en conservant une certaine distance : c’est un jeu de chat et elles en font partie maintenant. La pauvre dame revient, essoufflée, sans rien dire et les dépasse de nouveau.

– J’ai évité le drame. C’est le chien de la dame ?
– J’en ai peur. Elle s’appelle Vi, apparemment. C’est le genre de choses qui arrivent avec les jeunes chiens...

Sa phrase reste en suspens un instant alors qu’elle se tourne vers Gigi, l’auscultant du regard une dernière fois. Elle dodeline doucement avant de renvoyer un sourire fin, timide à la jeune femme. Doucement, elle se frotte les mains ensemble pour retirer de la terre imaginaire, par pure mimétisme.

– Vous voulez aider à l’attraper ?

Vani esquisse un sourire franc, amusée à l’idée de courir un peu. Elle a déjà oublié ses bottes et le manque de mobilité dont elle allait souffrir, mais ça devrait aller. Au final Vani était habituée aux chaussures peu pratiques. Elle s’en tirera toujours.





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Mar 30 Aoû - 21:40


fusée
Gigi ne porte jamais de talons. Ce n’est pas qu’elle ne trouve ça pas joli, car cela habille les look et les tenues en parti. Elle aurait aimé pouvoir en porter, mais c’est la question de confort qui prime en majorité. De plus, elle a tellement fait de soirée qu’elle n’a pas envie que les chevilles cèdent sous la fatigue, sous une mauvaise position, alambiqué. Sinon, c’est son travail qu’elle aura du mal à exercer. Cela ne lui viendrait pas à l’esprit de se protéger des mauvais coups de la vie, heureusement qu’il y a des belles femmes comme Vani.

- Moi aussi. Qu’elle dit Gigi, qu’elle dit en voyant Vi filer, elle est balle de fusil. Rapide, espiègle, ne respectant aucune règle. Elle est comme ce joli corgi, actrice de sa propre comédie. Et ça l’a fait rire Gigi, elle s’en amuse, elle en rit alors que le chien dévale une bonne largeur de superficie. La jeune a l’air de bien s’amuser, comme les deux femmes qui ont le rire un peu plus léger que celle qui n’arrive pas à la gérer, que celle qui n’arrive pas à la calmer. On ne peut pas en vouloir à l’animal qui a sûrement besoin de se défouler, qui a sûrement besoin de jouer pour s’exprimer.

- Elle est trop mignonne, mais… La dame n’a pas vraiment l’air de savoir comment la gérer… Oui c’est normal, ils ont besoin de se dépenser.


La brune regarde le sourire de l’aînée, et hoche la tête en faisant tomber le sac de son épaule. Il glisse sur la polaire, sur le duvet, contre le froid doucereuse camisole. Gigi cherche quelque chose pour l’attirer avant même de voir un bout de bois à côté. Alors elle referme immédiatement son sac, refusant d’utiliser la manière forte pour l’instant pour appâter.

- Je ne suis pas pressée. Je vais voir si avec ça je peux l’attirer, peut-être qu’elle aimera jouer… J’espère qu’elle aime les bâtonnets.

C’est Gigi qui malgré les contusions, commence un peu à courir les nike usées frôlant les herbes et les gravillons. Contre le sol elle agite le bout de bois en s’approchant de l’animal qui fonce la tête baissée. Vi ne fait pas encore trop attention, mais le mouvement commence à l’attirer. Les battements de la queue, elle a l’envie de s’amuser comme la brune qui rit aux éclats. Le chien commence à sauter autour de l’objet : sûrement qu’elle a l’envie de le chopper.

- Viiiii ! Allez viens là ! Tu veux le bâton ? Tu le veux hein ? Viens le chercher ! Viens allez !

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Mar 30 Aoû - 23:12
La main à la patte
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Vi était pleine de vie, peut-être lui donnant son nom d’ailleurs. A moins que ce ne soit un raccourcit pour Violet. Mais le chien au pelage doré traversait un champ de fleurs, libérant un nuage de particule massif sur son passage, probablement de la poussière et un peu de pollen prêt en avance. Vani réfléchissait à comment l’appâter sans forcément en venir à sacrifier son sandwich.

– Je ne suis pas pressée. Je vais voir si avec ça je peux l’attirer, peut-être qu’elle aimera jouer… J’espère qu’elle aime les bâtonnets.
–  Bonne idée. Lui répondit alors l’indienne, pouce gauche vers le ciel.

Pour une raison étrange, l’hilarité était de mise. L’idée de voir Gigi, inconnue quelque instant plus tôt, se pavaner avec le bâton pour attirer un chien tout aussi inconnu était si saugrenu pour elle qu’elle ne manqua pas de laisser échapper un rire cristallin, complet, sans placer sa main devant sa bouche ou essayer de se retenir. Elle danse d’un pied à l’autre et Vi la regarde avec détermination, amorçant un nombre de stratégie d’évitement à la seconde absolument effarant en attendant que le bâton lui soit envoyé.

- Viiiii ! Allez viens là ! Tu veux le bâton ? Tu le veux hein ? Viens le chercher ! Viens allez !

Le chien semblait de plus en plus concentré, sa bouche de plus en plus ouverte comme prête à se jeter sur la moindre occasion de dérober le bâton. C’est à ce moment que Vani plongea la main dans son panier pour retirer un morceau de jambon de la taille de son index de l’intérieur de son sandwich. Le trésor ne manqua pas de faire son effet, mais Vi sentait un piège. Il était trop tôt pour approcher.

– Peut-être que je peux lui donner comme récompense ?

Vani remarqua la laisse encore autour du cou de Vi, attachée au collier de cuir. Elle commençait à se dérouler à mesure des mouvements de la chienne, tombant bientôt à terre. C’était peut-être ce moment qu’il fallait tenter. La dame, quant à elle, approchait le plus subtilement possible pour ne pas éveiller les soupçons de sa chienne, à la limite du cartoon sur la pointe des pieds. Toute cette scène était surréaliste. Un après-midi fascinant.


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Mer 31 Aoû - 0:04


fusée

Le chien sautille autour du bâton. Il a envie de l’attraper, de le croquer entre ses dents. Petits bons par petits bons, elle joue avec ses sautillements. Gigi agite encore le bâton, tente de faire des feintes à l’animal qui semble de plus en plus brutal. La gueule est entrouverte, veut piéger le bout de bois nus, sans aucune feuilles vertes. La tête du chien se redresse sans que la néo-zélandaise ne comprenne ce qui la presse. Son minois se tourne en direction de Vani qui détient le secret : un merveilleux entremet pour le canidé doré. Le morceau de jambon, ou le bâton ?

- Je pense que ça peut marcher. Faites quand même attention, un accident est vite arrivé…

Qu’elle dit réellement sans le penser, mais elle fut bien la seconde à s’écrouler.
Gigi ne veut pas déconcentrer le chien, elle s’approche doucement de Vani avec le bout de bois qui glisse contre le sol pour continuer de l’attirer vers le petit morceau de viande salée. Devant les yeux de Gigi, la dame plus âgée tentait de ne pas faire de bruit dans les herbes, les fourrés. La moins âgée quand à elle, rigole, sourit devant le spectacle : une drôle de comédie qui illumine un peu les minutes perdues qu’elle ne passera pas avec ses amis ((les absents)).

- Comme ça, elle on est sûre qu’elle va s’approcher.

Gigi s’accroupit, toujours avec le morceau de bois. Elle ne hausse ni les épaules ni la voix.  Elle tapote encore une fois le bâton.
- Allez Vi ! Allez ! Viens...

Dit-elle à l’animal pour tenter de la motiver.  Son autre main s'appuie dans l'herbe pour se maintenir droite tant bien que mal, pour au cas où retenir un potentiel saut de l'animal.


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Mer 31 Aoû - 0:45
La main à la patte
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Vani observe l’adroite dresseuse d’ours faire son office, faisant la mariole pour attirer toute l’attention entière du chien sans jamais la perdre. Tout se passe si vite que c’est presque surréaliste. Comme si le rodéo touchait déjà à sa fin après avoir à peine commencé. Mais est-ce qu’un rodéo n’est pas court par essence justement parce que trop difficile ? Mauvaise analogie.

- Je pense que ça peut marcher. Faites quand même attention, un accident est vite arrivé… Sa prévenance la fit sourire. Elle hocha à son attention.

Les trois jeunes femmes convergeaient vers l’animal, la fuyarde ne semblant pas du tout se douter de ce qui se profilait devant (et derrière) elle. Lorsque Vani approcha finalement, suffisamment accroupis pour éviter la fuite, elle avait le morceau de jambon dans la paume de sa main comme une récompense. Mais lorsque la chienne vint renifler, elle la referma doucement pour lui faire comprendre qu’elle attendait quelque chose. Vi se calma à peine, vraiment. Heureusement que la dame lui avait au moins appris ça. Elle enfonça sa main libre dans ses poils pour lui offrir des gratouille et lui donna le jambon à manger.

Sa main se perdit un instant avant de trouver une prise sur le collier de la petite joueuse (enfin petite) pour la maintenir sur place.

– Bonne fille, c’est bien. son sourire dévoila ses dents, parfaitement droites et alignées comme un cimetière.
– Merci beaucoup de votre aide, oh la la… Je vais être en retard ! J’suis vraiment désolée pour Vi. La femme vint attraper sa laisse, poussant un soupir désolé. Vani lui répondit avec un sourire.

– Gigi ? Est-ce que je peux avoir votre numéro de téléphone ? La question fusa malgré elle, mais aucune arrière-pensée ne lui venait. Elle se releva de toute sa hauteur, laissant la dame s’occuper de sa chienne. Elle tira son téléphone de sa poche pour le lui tendre. Pour votre pantalon. Je voudrais aider.



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Mer 31 Aoû - 9:39


fusée

Finalement la chienne cède à la tentation : le morceau de jambon. Devant les yeux mi marrons, mi dorés de Gigi qui se mettent à briller, ils sont pétillants parce que tout commence à se calmer. Pendant qu’elle se delecte de l’appât, les doigts de la brune se glissent dans les poils longs du canidé, elle grattouille la fourrure dorée, les poils de la bête qui finalement par la gourmandise est bien trop attirée. La folle est canalisée, du moins tenue par le collier par Vani, et Gigi reste un peu plus longtemps au sol accroupie avant de lentement se redresser. La peau tire les genoux, alors qu’elle se remet doucement debout. Une légère grimace s’en suit, mais la douleur ne reprend pas vie.
La femme récupère la laisse du chien, et file pour poursuivre le chemin.
- Bah de rien. C’est normal. Bonne journée à vous ! C'est rien...
Elle offre un sourire à la femme qui s’en va, qui quitte les lieux, sans un réel adieu. Puis son regard se tourne doucement vers Vani qui n’est pas encore quand à elle partie.
- Mon téléphone ? Euh. Ouais. Attendez.

Entre ses doigts, elle n’a aucune attente, ne réfléchit pas, elle lâche enfin le bâton qui entre les tiges git. Le bout de ses phalanges pianotent 4-05-710, Gigi. Puis quand son aînée lui propose de l’aider pour son jean, le sourire de Gigi s’élargit. C’est gentil. Elle est un peu flattée Gigi et ses fossettes se creusent pour se remplir d’un peu plus de vie. - Vous êtes adorable ! Mais vous en faites pas. C’est la faute de personne. Et elle continue de rigoler, lui rend le téléphone avant de doucement s’eclipser à son tour en saluant la femme.
- Contactez moi si jamais vous avez un job avec les chiens, j’adore.
Elle se marre Gigi, reprend ses deux écouteurs et la musique a défilé. Ce n’est même plus celle qui était là auparavent. Le temps est passé si vite, mais elle ne prend pas le temps de la changer, continue à tue tête dans ses pensées à chantonner.


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