Livin' just to find emotion
37 ans ◊ et c'est toujours la fleur de l'age, mon lapin
Pakiri (NZ) ◊ au ranch Moon et ses incontournable pur-sang Kaimanawa
Néo-Zélandaise
Néo-Zélandaise ◊ d'une souche à la frontière de la consanguinité
Pan ◊ et des affinités avec le drame
Mariée ◊ en instance de divorce, mais bizarrement depuis que l’avocat à envoyer la première facture, elle est beaucoup moins pressée
Ric-Rac ◊ un tour de taille 34 retrouvée pour arrondir les fins de mois
Bouchère ◊ dans une grande surface avec beaucoup d'invendu sur la viande de cheval & Actrice ◊ pour des castings aussi vaseux que leurs noms
Shooting Star ◊ aussi stellaire que la carrière de ses rêves
Camomille ◊ et surtout que ça infuse des heures, que ça macère comme elle avant d’être tout bonnement imbuvable
Ce qu'il préfère chez lui, physiquement ou non ?
Sa voix, modulable à l'infini, du trémolo à la candeur, véritable caméléon vocal, Maddie sort son meilleur char au bout du combiné ou à l'antenne
Son moment de la journée préféré ?
À 5h32, l'heure à laquelle les fanes de carottes sont perlées de rosées et les lacets de baskets nouées comme des rubans
Est-ce qu'il a une passion dont il ne parle pas ?
Les dramas coréens et même avec elle-même, Maddie ne dessert pas lèvres sur le sujet
Plutôt du genre à s'endormir directement ou à se faire trois films dans sa tête avant ?
Véritable bonnet de nuit, elle embrasse langoureusement le sommeil et sans le moindre remord
Comment est son écriture ?
Vieille école, et d'une régularité telle que les l font trois petit carreaux et le point des i arrive au centre du deuxième
Gaucher, droitier, ambidextre ?
Ambidextre, et la fâcheuse tendance à faire deux choses à la fois, si ce n'est plus
Quelque chose qu'il ne supporte pas ?
la vulgarité, l'impolitesse et l'étroitesse d'esprit ou bien, pour être direct, qu'on lui dise qu'elle est vieille
Est-ce que sa vie actuelle lui plaît ?
o u i
caractère
C’est une fille cadencée, de la démarche au jeté de regard.
Sous le verre teinté se niche la désinvolture des espiègleries malignes.
L’héritière du ranch est une farouche assurance estampillée dans les rires mutins, quand les épaules secouent et que le brushing balance. La pétillante arriviste ne souffre pas le souci du sérieux, elle préfère les mots polissons et les grimaces badines, à intercaler dans les blancs pour un timing irréprochable. Le sourire de la bouchère aux dents aussi longues que son set de couteaux, forcément, raye le parquet d’ambitions éclatantes fraîchement déballées du grenier.
L'Antigone moderne adore les frissons qu’on volent à la routine. Les risettes acidulées qu’on adresse aux inconnus dans les transports en communs, le cocasse d’emboutir par inadvertance le caddie dans le rayon des porcelaines et le hasard de se retrouver sous le torrent d’une averse la tête renversée.
Pour surprendre et se surprendre, Moon ne lésine pas sur le goût du scandale. Son numéro dans des papiers pliés en quatre sous la soucoupe de l’addition, ses escarpins vermillon et jupe à corolles de tulle sur les bouches d'aération des avenues ainsi que sa profonde aversion pour les jérémiades distillée comme du sel dans les querelles des passants, sont autant de mains tendues à la controverse.
La pas-encore-quarantenaire arpente les sentiers détournés, la grâce de faire sentir sans le faire savoir qu’elle a beaucoup à vous reprocher, depuis longtemps et la rancune tenace. Des amertumes de la cavalière rousse se dégagent son affinité avec la mauvaise foi, sa propension aux exagérations véhémentes et le bond hautain de sourcils parfaitement épilés. L’art de faire des concessions est un livre offert par sa mère qui prend la poussière sur les étagères du ranch.
Libre et libertine, la militante au mégaphone défend l’émancipation féminine sur des pancartes bariolées au marqueur de la justice. La jeune divorcée pêche en charnelle sur la banquette arrière des ubers de retours de soirées où elle ment sur son âge. La soixante-huitarde manquée rêve une indépendance infernale où chacun vit dans l’anarchie de son vouloir quitte à empiéter sur celui des autres.
Maddison, c’est vrai, ne souffrira plus l’étau des alliages de métaux.
C’est l’écran qu’elle crèvera sinon plutôt crever tout court.
ambitieuse ◊ rancunière ◊ indépendante ◊ volage ◊ passif-agressif ◊ dynamique ◊ féministe ◊ têtue ◊ frustrée ◊ impulsive ◊ légère ◊ marseillaise ◊ social butterfly ◊ acide ◊ retro ◊ superficielle ◊ capricieuse ◊ menteuse ◊ volontaire
163cm ◊ 45kg ◊ rousse ◊ visage en losange ◊ lèvres étroites ◊ gloss qui sent la cerise ◊ parfum fleur des champs ◊ joggeuse émérite ◊ poitrine discrète ◊ la mode avec vingt ans de retard et ce n'est peut-être pas plus mal ◊ le nez à la retrousse ◊ la peau laiteuse ◊ les ongles courts ◊ jamais sans son lait hydratant ◊ une petite cicatrice sur l'aine à cause de l'appendicite ◊ des vergetures honteuses à cause de l'accouchement ◊ une véritable passion pour les escarpins vertigineux ◊ la démarche altière ◊ un fessier modelé par une vie sur la scelle des chevaux ◊ une coordination admirable ◊ un sens de l'orientation déplorable
aime les alliances de goût improbables ◊ saumon & clémentine par exemple ◊ pas physionomiste pour deux sous elle a beaucoup de mal avec les prénoms ◊ du coup elle appelle grosso modo la moitié des gens mon lapin ◊ adore raconter des histoires surtout les mythes et les légendes ◊ elle a tendance à exagérer toutes les anecdotes pour les rendre plus épiques sans pour autant inventer de toute pièce ◊ elle sait imiter les pleurs comme personne ◊ elle a tendance à en abuser surtout auprès des services clients téléphoniques ◊ Romy Schneider pour la vie ◊ peur bleue des asiles ◊ adepte des lunettes de soleil en toute saison et peu importe la météo ◊ grande gagnante du tournoi de bilboquet insulaire en 1992 ◊ à tendance à échapper des mots de patois ◊ adepte des petits délits ◊ ne repars pas du supermarché sans avoir fait tomber une barre chocolatée dans sa poche ◊ ou bien du parc sans avoir cueilli des fleurs ◊ a eu une lubie pour les noeuds et sait désormais tous les faire ◊ t o u s ◊ sait faire développer des photos en argentique ◊ fume encore ses réserves de cartouches colombiennes ◊ pince les lèvres à l'idée qu'elle s'épuise un jour ◊ a déjà pensé à la chirurgie esthétique pour un bonnet C ◊ si on ne peut pas compter avec les doigts c'est un calcul hors de sa portée
histoire
Accoucher entre deux bottes de pailles, l’odeur de la fange plus écoeurante que celle des eaux collantes, fut définitivement moins amusant que l’avait été la conception, à tout regard, et ça, personne ne trouva le courage de le dire à haute voix, même quatre ans après, quand Maddison tirera naïvement la chemise de son père pour demander : et quand je suis née, c’était comment ?.
Maddie Moon était vouée à rester la seule fille du couple pour la libérer du cauchemar juridique et humain des affaires d’héritage qui avaient asphyxié la fratrie de son père l’année précédente. Comme beaucoup d’enfants uniques, elle avait développé une véritable horreur du partage, ainsi qu’un penchant avéré pour le caprice. Vera, qui ne supportait pas les colère de sa fille, au point d’avoir pris un tour de hanches sur lequel son mari aimait la taquiner, n’attendit pas le septième anniversaire pour l’envoyer en pensionnat.
Là-bas, la fillette n’eut plus le loisir de jeter les poupées en travers de la lunette des toilettes. Les bonnes sœurs lui flanquaient une frousse inexplicable et, bien des années plus tard, elle comprendrait pourquoi en réalisant qu’elle n’avait jamais cru en Dieu, et n’y croirait sans doute jamais. Pour surmonter l'abandon de ses parents, une pique qui deviendrait monnaie courante aux repas de famille une fois son premier psychologue rencontré, Maddison avait heureusement deux passions : le cinéma et le jeu de bilboquet. Très répandu à cette époque, il lui avait permis de gagner l’estime des autres gamines et d’acquérir de modestes privilèges, notamment celui d'avoir accès libre à la salle de visionnage. Maddie fut très vite convaincue que sa vocation n’était pas le bilboquet, pleinement consciente que la discipline était vouée à disparaître, mais actrice.
Ainsi, jusqu’à ses onze ans, moment où il fut décrété que seuls les parents étriqués abandonnaient leurs enfants aux mains du Christ, Maddie perfectionna ses imitations de Romy Schneider en secret. Dolto, merci, mais Maddison aurait préféré vivre l’enfer de l’adolescence loin de sa famille, et c’était réciproque. Avec ses robes qui arrivaient aux chevilles et défigurée par les cratères d’une acnée que le médecin résumerait au mot volcanique, l’assurance d’être la fille la plus laide de toute la planète tua dans l’oeuf son rêve d’être la nouvelle Mary Ingalls du petit écran. Le début d’une nouvelle page en papier glacé s'ouvrît : Vogue et les millions de combinaisons de textile et cosmétique possibles pour espérer redevenir belle. Vera, bien que agacée par la coquetterie de sa fille, finit par admettre que c’était moins irritant que les vinyles de Madonna à s’en percer les tympans, un passif-agressif dont Maddison resterait la reine incontestée.
A l'automne de ses quinze ans, Maddie était de nouveau jolie et le savait, raison pour laquelle elle avait déserté les salles classes, où, de toute manière, elle était tout juste bonne à éviter le redoublement de justesse, pour batifoler dans des champs de coquelicots. L’idylle l'arrondi d’un Polichinelle, qu’elle présenta aux Moon non pas comme un accident mais une impatience de se jurer l’éternité devant l’autel. Ce fut un mariage champêtre, à la hâte et sous les pluies torrentielles de mars, personne ne réussit à convaincre Maddie de renoncer à une robe exceptionnellement courte et sexy dans laquelle elle s’envola pour Bogota chez ses beaux-parents qu’elle aimera plus que les siens mais ne le dira qu’une seule fois à sa mère, pour être méchante. La grange de l’autre côté du ranch fut rénovée pour devenir un nid d’amour dont les toilettes sèches se trouvaient à dix minutes de marche, Maddie, qui n’avait pas complété ses études générales, n’eut pas son mot à dire.
Si toute sa vie, elle avait eu l’impression d’être en mouvement, de sauter d’un âge à l’autre avec son lot de premières fois, la vingtaine avait l’odeur du talc et d’une monotonie qui finit par confondre toutes les années entre elles. En échouant à avoir un deuxième enfant, la médecine lui confirmera que l’endométriose dont elle souffrait en était la cause, Maddison plongea dans un profond désoeuvrement où elle n'éprouvait plus rien et passait le plus clair de son temps aux écuries à s’occuper des chevaux.
C’est en rencontrant sa première amante qu’elle sortit de l’état d’absence que son psy avait qualifié de dépression nerveuse, un terme chaotique que Maddie rechignait à employer, plus par peur qu’on lui trouve des similitudes avec sa mère qu’autre chose. Vite oubliée, cette histoire fit réaliser à Maddie qu’une décision s’imposait : se satisfaire de ce qu’elle avait ou y renoncer, la relecture d’Antigone y avait aussi une part de responsabilité si on écartait toute mauvaise fois. Son éducation tendait en faveur de la première option et ce qu’elle fit pendant des années. Malgré tout, la lucidité de s’être “fait une raison” macérait et, à chaque coup de fourche asséné au fumier, l’image de ce destin miteux qui lui été promis s’imposait. Maddie prit sa décision en une nuit, passée les yeux vissés sur le magnétoscope où les cassettes de Les oiseaux se cachent pour mourir rejouaient en boucle. Ses clics et ses clacs au fond de la valise, elle adressa un dernier au revoir au rouge à lèvres sur le miroir avant de rejoindre la gare routière, pour y attendre une paire de d’heures, la rustine du vieil autocar venait de lâcher. Dans le cahoteux d'une route déformée de nid de poule, Maddison se fit la réflexion que, comme souvent au cours de son existence, elle était en avance sur son temps en entamant sa crise de la quarantaine trois ans trop tôt.
recensement
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» <b>BETH HARMON</b> + THE QUEEN'S GAMBIT✿ <a href="www">Maddison Moon</a>
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derrière l'écran
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