B L O O M into me
Forum définitivement fermé. Merci pour cette belle aventure. <3
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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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10.08.22nous soufflons nos bougies à plein poumons et souhaitons un bon anniversaire à bloom et qui dit anniversaire dit nouveautés (www)
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27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)
13.06.22nouvelle màj dit nouvelles informations à retrouver juste ici
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slam ; fosfomycine

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Jeu 18 Aoû - 17:54
fosfomycine
  • I felt you bury me, beneath the place that you hide from your memories

  • left me loveless, cold in pieces
  • Les dernières semaines avaient été éprouvantes ; nez cassé, goldwin bizarre, et le petit dernier : la police.
    Dans l’hôpital.
    Qui te cherchait, toi.
    Maks qui t’a vendu ; maks à qui tu as envoyé un message ; maks que tu verras, très bientôt, pour mettre les choses au point.
    (pour lui demander des explications)
    (pour qu’il te donne ses excuses avant que tu ne veuilles le frapper)
    (ou peut-être le frapperas-tu avant, qui sait)

    La journée avait été longue ; les révélations de la poulette te faisait plus mal que tu ne voulais l’entendre ; les journées passées et les patients s’allongeaient et tu ne voyais aucun moyen pour vérifier les dires ; les propos de la jeune femme.
    Il fallait que tu fasses les observations toi-même ; même si tu t’y connaîtrais moins qu’un chimiste, qu’une pharmacienne, tu savais à peu près ce que tu étais censée trouver ou non dans ces petites pilules.
    Celles-là mêmes que l’on donnait à certains patients, parfois ; rarement.
    Celles là mêmes que le gouvernement avait décrété étaient désormais pour tous.
    Expérimental, au début, ils avaient dit ; pour voir comment ils réagissaient.
    Expérimental ; uniquement les malades, et maintenant voilà qu'ils avaient décidé que la population entière était concernée.
    Si les effets des médicaments n’avaient pas vraiment été prouvés jusqu’à présent : rien de probants, vraiment ; parfois des bonnes nouvelles ; parfois rien de concret ; tu avais peur.
    Que les effets indésirables se dévoilent ; dans la population qui s’en procurait illégalement ; dans la population qui comptait sur vous pour les aider.

    Fin de journée ; Goldwin qui est rentré, Goldwin qui était fatigué ; Goldwin que tu as un peu pousser vers la sortie, en réalité.
    L’envie pressée de savoir ; d’apprendre ; de vérifier les dires ; soupçons qui s’insinuent sous ta peau, te donne la chair de poule ; frisson des glaces alors que tu te demandes vraiment si tu as pu tuer des gens sans le savoir.
    Si tu es une meurtrière, à nouveau ; encore ; sans le savoir.
    (et ça t’angoisse ; le cœur qui se serre ; la gorge qui se bloque)

    L’armoire que tu ouvres, clé universelle entre tes doigts ; le médicament que tu sors ; tu es prête à t’installer sur le bureau, sortir les échantillons pour les analyses ; tu es prête à aller chercher le microscope ; et la porte qui s’ouvre ; et la peur froid ; muette ; moiteur de tes mains alors que tu te retournes.

    Goldwin sur le pas de la porte ; Goldwin qui te voit, forcément, médicament dans les mains.
    Goldwin qui aurait du rentrer ; ne pas être là.
    Goldwin qui est désormais un témoin.
    (à supprimer)
    Jawn pour EPICODE


    Gwendoline L. Bowers
    infirmière
    Gwendoline L. Bowers
    Messages : 93
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    Jeu 18 Aoû - 19:48
    Slam & Gwen
    fosfomycine
    sickness

    Slam est perdu. A un endroit où il ne fallait pas être. Quelque part où il ne se comprend pas, ne se voit plus. Ou il n'écoute que d'autres sons, ceux de sa voix. Où il se met en retrait, pour mieux observer. Il veut comprendre. Savoir comment il a bien pu en arriver là. Cette sorte d'évidence, que son corps lui montre. Qui lui sert la poitrine, qui lui vole une part de lui-même.

    Parce que Slam n'est pas aveugle. Il sait. Il n'a même eu besoin d'aller voir un médecin - c'est lui, après tout, ce médecin.

    Slam aime.

    Il ne sait pas pourquoi, mais c'est un fait. Parce qu'elle l'a fait rire, peut-être, qu'elle le sort de l'ordinaire et qu'il meurt envie de lui plaire.
    Mais il n'y arrive pas.

    Il n'a rien pour plaire, après tout.
    Vieux cadavre marchant.

    Alors que Gwendoline brille de milles feux.

    Car c'est bel et bien de son assistante dont il est épris. Qu'il épie parfois du regard entre deux lignes. Qu'il observe de loin et se demande quoi faire, alors que la réponse n'est rien. Il doit juste cesser.

    Alors il voulait croire, en cette science qu'il aime tant.
    Mais n'a pas pu être aveugle longtemps.

    Les médicaments qu'il a décortiqué lorsqu'il était seul, ceux-là même que l'état lui a demandé d'acheter et de prendre.

    Une belle merde.
    Une sacrée merde qu'il ne touchera pas.

    Qu'il a laissé là, sur son bureau, qu'il a oublié mais qu'il doit au moins ranger.
    Cacher.

    Alors il est retourné sur ses pas, Slam, et il est
    choqué
    surpris
    perdu
    heureux

    Bowers ?

    Seule dans son bureau. Alors qu'elle devrait déjà être partie. Et il ne comprend pas; elle sait qu'il n'était plus là.
    Elle sait.
    Mais elle se trouve ici.

    Rongé, son regard sait.
    Il reconnait cette merde qui se fait appeler médicament.
    Et il a peur, un peu.
    Se demande si elle en prend.
    Si elle se fait du mal.
    Ou si elle sait.
    Que lui est vivant.

    Mais l'idée d'un vol, non. Pourtant, elle ne paraît bien.
    Il doute. Veut la vérité.

    Que faîtes-vous ici ... ?

    Un espoir, qu'elle lui dise, honnête. Qu'il puisse comprendre.

    Un espoir qu'elle ne se moque pas de lui, depuis le début.
    Qu'elle n'est pas là pour cela.

    Cœur serré, gonflé, attristé. Il a déjà envie de haïr. A deux doigts de vouloir vomir. Visage fermé, lèvres pincées.

    Il attend sa sentence.

    Slam Goldwin
    anesthésiste
    Slam Goldwin
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    Jeu 18 Aoû - 20:03
    fosfomycine
  • I felt you bury me, beneath the place that you hide from your memories

  • left me loveless, cold in pieces
  • Tu inspires ; expires ; avales la boule dans le ventre.
    Avales le nœud qui s’était coincé dans ta gorge.
    « Goldwin. Vous êtes revenu ? »
    Faire comme si de rien n’était ; comme si c’était normal que la porte de l’armoire était ouverte ; après tout, il a pu oublier de la fermer non ? Il n’était pas lui-même, ces derniers temps…
    Et tu ne sais pas ce que tu dois faire ; ton esprit te dit de le mettre sur la liste des personnes à surveiller, sur la liste des personnes qui pourraient être suspecte, après tout.
    Pourquoi revenir en sachant que tu ne devrais pas être là ?
    « Je vérifie les stocks. »
    Menteuse ; arracheuse de dent ; médicaments toujours entre les mains, tu ne le lâches pas.
    Te cramponnes à lui comme à une bouée de sauvetage ; comme si c’était lui qui allait te sauver.

    Et tu débats avec toi-même ; devrais-tu lui dire une partie de la vérité ? ce que t’avait annoncé Djill ? après tout, il était médecin, il pourrait comprendre.
    Mais c’est une autre histoire ; pourquoi la police serait venue te voir toi, simple infirmière ; toi, Gwendoline, simple travailleuse dans un si grand hôpital.
    Des questions auxquelles tu ne voudrais pas répondre ; auxquelles tu ne pourrais pas répondre.
    « Et vous, que faites-vous ici ? Vous avez oublié quelque chose ? »
    Tu ne vois aucune affaire ; aucune chose étrange qu’il aurait pu…
    Ton regard qui balaie rapidement la salle ; le bureau de Goldwin ; qui ne voit qui détonne ; rien d’étrange, rien qu’il ne voudrait prendre avec lui.
    A part une boite ; tu ne te rappelles pas qu’elle était là ; avant.

    Tu fronces les sourcils ; te retournes vers lui ; était-ce que tu pensais ?
    « Vous avez oublié de ranger ce tube ou est-ce à vous ? »
    Se tramait-il quelque chose que tu ignorais, encore une fois ? dans les ténèbres de l’hôpital, Goldwin serait-il lié à ce que la policière t’aurait dit ; dans les ténèbres de l’hôpital, aurais-tu été aussi aveugle que lui, à ne pas réaliser ?
    A ne pas savoir ?
    Ce qui se tramait ; ce qui arrivait ; le drame en puissance.
    Jawn pour EPICODE


    Gwendoline L. Bowers
    infirmière
    Gwendoline L. Bowers
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    Jeu 18 Aoû - 21:13
    Slam & Gwen
    fosfomycine
    sickness

    Elle
    la jolie
    la sarcastique
    l'unique

    Elle se fout de sa gueule. Slam est peut-être amoureux, mais il n'est pas complétement con. Et il préférait l'être. La croire, lui dire merci. Mais il ne peut pas. Parce que cela lui fait trop mal, tout simplement. Cela lui brise le cœur. Littéralement.
    Alors ça sort tout seul.
    C'est froid. Cassé. Brisé.
    Fatigué.

    Je ne suis pas si con que cela, Bowers.

    Parce qu'elle doit franchement le prendre pour le roi des idiots, si elle pense véritablement que tu puisses croire cela. Parce que c'est une évidence.

    Vous n'êtes pas sensée avoir les clés de ce placard.

    Coup bas. Elle a une clé dans sa main et ce n'est pas sensé être comme cela. Rien n'est sensé être comme cela. Putain de merde. Quel idiot.

    De sa canne, il pousse la porte derrière lui pour qu'elle claque. Parce qu'il n'a pas envie que cela soit rendu ouvert au public. Il n'en a pas besoin, cela lui fait déjà assez mal ainsi.

    A votre avis, Bowers, qu'est-ce que je suis venu faire dans mon propre bureau ? Je vous donne un indice, cela commence par un net et cela fini par toyer. Parce cette pièce est un sacré bordel.

    Encore plus actuellement. Maintenant qu'elle a vu le tube. Qu'elle a elle-même fautée. Qu'il n'y a plus d'excuses.

    Bruit de canne qui claque un peu trop fort lorsqu'il avance, qu'il quitte le pas de sa propre porte. Le regard qui passe du coupable à la preuve. Des cheveux blonds aux médicaments crasseux. Qu'il devrait faire semblant de venter les mérites. Qu'il devrait protéger, déguiser, dire qu'ils appartiennent à un patient.
    Qu'il veut juste brûler. Dans une merveilleuse explosion de fumée.


    Alors agacé, sarcastique, chose qu'il n'est pas d'habitude, il ose demander. Ose se moquer, de la même manière qu'elle l'avait fait, durant toutes ses semaines.

    Selon vous, c'est à moi ? Allez-y, déduisez. Faîtes-moi le plaisir. Vous aurez peut-être une aussi charmante histoire que celle de la vérification de stocks.

    Amer. En colère.

    Cette merde est à lui. Elle le sait peut-être déjà. Elle sait peut-être qu'il a développé un attachement à sa personne. Peut-être l'a t-elle fait exprès. A deux doigts de lui faire avaler.
    A deux doigts de se briser. La main cramponnée à sa canne, blanche, tremblante.
    Slam Goldwin
    anesthésiste
    Slam Goldwin
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    Jeu 18 Aoû - 21:49
    fosfomycine
  • I felt you bury me, beneath the place that you hide from your memories

  • left me loveless, cold in pieces
  • Tu déglutis ; il ne te croit pas.
    Il a vu la clé ; clé que tu as toujours entre ta main ; clé que tu n’as pas pensé à cacher.
    L’urgence t’a fait faire une bêtise ; l’urgence t’a rendu négligente.
    Mais tu ne baisses pas les yeux ; au contraire. Tu retiens son regard ; noir d’amertume ; de dégout, peut-être, que tu le trahis comme ça ; peut-être avait-il confiance en toi, lui aussi.
    « Vous n’étiez pas censé être là, Goldwin. »
    Comme si c’était sa faute ; comme si tu lui rejetais le pêché alors qu’il n’avait rien fait ; qu’il était innocent, jusqu’à preuve du contraire.
    Alors tu soupires ; alors tu te fatigues ; lasses de ce petit jeu auquel tu te plies pour réussir à donner aux plus démunis.

    Tu te recules ; tu t’assois.
    La clé sur ton bureau ; médicament entre tes doigts, dont tu inspectes la gélule, l’étrange chose qui est censée guérir les maux.
    « cette pièce a été un sacré bordel depuis plusieurs semaines, Docteur. Depuis le retour de la patinoire, pour être exacte. »
    Parce que vous aviez tous les deux mieux à faire ; et le simple pansement qui reste sur ton nez en est la preuve formelle.
    (bientôt, tu l’enlèverais)

    Et il fait claquer sa canne ; et il s’avance ; vers le bureau ; vers toi ; vers son propre bureau où trône le médicament dont tu soupçonnes l’existence.
    La tête relevée ; comme un défi ; comme s’il voulait te battre à quelque chose ; au sarcasme, peut-être ; à ce que tu sais faire de mieux.
    « Si c’est à vous, je vais être obligée de vous demander d’arrêter de le prendre. Malgré votre amour pour votre travail et vos convictions. »
    Et tu fronces les sourcils en disant cela ; amères alors que tu ignores encore ce qu’il y a vraiment dedans ; alors que tes propres convictions ont été ébrouées ; secouées ; détruites en quelques secondes de paroles d’une policière étrangère.

    « je vous conseille de vous en séparer avant que nous ne… sachions ce qu’il y a vraiment. Là dedans. »

    Ce pour quoi tu étais restée ; la raison de ta présence ; non plus du vol, mais vérifier.
    Savoir si c’était vrai ; si Maks était un sacré bon acteur ; si c’était drôle, de te voir donner ces médicaments en sachant les dégâts que cela pouvait faire.
    Et les rumeurs que tu as entendu t’assaillent ; mort, des fleurs qui ne pouvaient plus exister ; une vie détruite par l’amour, une fiancée tuée dans un accident.
    Tu relèves la tête ; le fixes. « je croyais que vous ne pouviez plus aimer. »
    Pourquoi prendre les médicaments, dans ce cas ? il n’était pas censé faire partie de cette population qui en avait besoin ; il était mort ; il n’avait plus de cœur.
    « et après c’est moi qui ait des charmantes histoires ? voyez-vous ça, Goldwin. »
    Sourire forcé ; sourire en coin.
    Il a beau dire ; qui se ressemble s’assemble.
    Et dans cette pièce, il y a deux beaux menteurs ensemble, qui continuent, sans cesse, de mentir.
    Depuis des semaines, déjà.
    Jawn pour EPICODE


    Gwendoline L. Bowers
    infirmière
    Gwendoline L. Bowers
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    Jeu 18 Aoû - 23:53
    Slam & Gwen
    fosfomycine
    sickness

    Elle s'enfonce. Plus elle parle et moins il peut l'excuser. Comme une menace. Comme si tout était de sa faute à lui. Et c'est peut-être un peu le cas. Juste un chouïa. Depuis ce nez brisé. Mais cela dater de bien avant. Il aurait du s'en rendre compte; si seulement, oui.
    Aveuglé.
    En colère.

    Contre lui-même, mais aussi contre le monde entier.

    Je réitère, Bowers, mais vous devriez arrêter de me prendre pour un con.

    Maintenant. Que ce soit pour la patinoire, la clé, ou même ces médicaments. Surtout ces médicaments. Alors il ne demande pas un reste; non, il prend. Il arrache des mains le tube maudit. Il le laisse tomber. Juste comme ça. Avant d'écraser sa putain de canne dessus. Pour le broyer. Mais surtout, pour ne plus jamais voir son contenu.

    Alors il la toise, parce qu'il n'a pas besoin de médecin. Pas pour cela, en tout cas. Et surtout pas d'elle. Après tout, s'il avait eu des doutes sur la nécessité de les prendre, c'était un peu à cause d'elle.

    Si c'est ce genre de choses que vous cherchiez, je vous déconseille de réessayer.

    Mise en garde. Pour les secrets que cela renferme. Pour les risques qu'elle prend.
    Pour le peu de respect qu'elle pourrait encore avoir pour lui.

    Je n'ai jamais confirmé les rumeurs. Ni infirmé, d'ailleurs.

    Puisqu'elle voulait savoir. Puisqu'elle voulait comprendre si il pouvait encore cracher des fleurs. Autant qu'elle sache. Qu'elle découvre qu'elle sombre merde il est. Pour qu'elle le haïsse. Pour qu'il cesse de l'aimer. Là maintenant, tout de suite, il en aurait les raisons.

    Le ventre en vrac. La jambe qui secoue, mauvais souvenirs. Qui piétine sur place.

    Je n'ai jamais pris ces cachets, pas plus que je n'ai été fiancé. Si vous voulez cette charmante histoire, alors voici les faits, Bowers. Dalia. Si vous travailliez ici depuis assez longtemps, vous devez être au courant que c'est elle qui aurait du avoir ce poste. Heureusement pour moi, il se trouve que ma meilleure amie est morte avant de signer quoi que ce soit, si ce n'est le putain de crédit d'achat d'un appartement. Je n'ai pas vraiment eu le cœur à dire à toutes les commères du village pourquoi je n'avais pas envie de cracher des fleurs. Alors gardez bien votre sarcasme et offrez-le à d'autres.

    A tous ceux qu'elle peut encore fourvoyer. Car lui ne veut plus se faire avoir. Il a juste envie de
    casser des choses

    Et cela lui semble naturel. Vouloir montrer sa colère, tapis depuis trop longtemps. Trop d'années. Qui brille dans son regard. Qui vit, s'embrase. Qui crie. Comme ces os douloureux. Comme son cœur qu'il aimerait actuellement mort.

    Mais Slam n'est pas mort.
    Slam est là,
    vivant.

    La rage au ventre, contre le monde entier.
    Contre elle.
    Contre lui.
    Contre ceux qui sont morts, ceux qui ont eu cette chance.
    Contre ceux qui sont vivants, ceux qui savent faire.

    Slam Goldwin
    anesthésiste
    Slam Goldwin
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    Ven 19 Aoû - 0:10
    fosfomycine
  • I felt you bury me, beneath the place that you hide from your memories

  • left me loveless, cold in pieces
  • Il te l’arrache des mains ; te le vole ; l’écrase sous sa canne ; comme un objet maudit ; interdit ; comme si sa vue même le dégoûtait.
    Et tu sais.
    Tu sais qu’il doit savoir ; il ne se permettrait pas, autrement.
    Il ne se permettrait jamais d’être aussi violent avec quelque chose qui pourrait sauver des vies.
    Il
    sait
    il est
    au
    courant.

    Mais tu ne réagis pas tout de suite ; le temps d’intégrer la nouvelle ; tu te demandes qui n’est pas au courant, à part toi.
    Es-tu la seule clown de service ?
    Mais tu n’as pas le temps de réfléchir ; il s’enflamme ; tac au tac alors que tu lui dis que lui aussi, il ment ; te raconte son histoire – et il a l’air à bout.
    A bout de force ; à bout de patience ; tu te demandes si c’est toi qui lui fait cet effet ; si ce sont les semaines précédentes, trop chargées, trop dures, trop lourdes ; si c’est la fatigue.
    Si tu aurais dû rester douce et gentille, comme avec les autres ; si tu aurais dû rester polie et courtoise.
    (si tu n’aurais pas dû te dévoiler)
    (si tu n’aurais pas dû être toi)

    Il te dit tout ; t’installe l’histoire sur la table comme un plat que tu mangerais ; te dit la vérité ; casse les rumeurs ; et tu souris.
    Il n’est pas si calme que ça ; pas autant qu’il voudrait le faire croire.
    Les rumeurs devaient l’embêter, dans un sens – même s’il ne l’accepterait pas, même si c’était plus simple.
    Pour oublier
    la souffrance
    douleur
    peine au cœur
    (pour s’oublier)
    (ne plus être)

    Et quand il finit ; tu n’as rien à dire.
    C’est triste ; c’est la vie.
    « Vous perdre dans votre travail ainsi ne la fera pas revenir. »
    Fiancée ou meilleure amie ; peu t’importait.
    Et tu te lèves, pousses la canne pour observer la gélule étendue sur le sol.
    « Je vais arrêter de vous prendre pour un con, comme vous dites, Goldwin. »
    Tu ne regardes que la poudre qui s’étale ; comme de la neige sur le sol.
    « Cartes sur table, donc. »
    Sourcil arqué, tu relèves la tête, le fixes.
    « Vous saviez, pour les médicaments. Donc, c’est vrai. Que c’est de la merde. Qu’on sait foutre rien de ce qu’il y a vraiment dedans ? »
    Poings serrés le long du corps ; envie de frapper quelque chose.
    Maks savait ; Golwin savait.
    Et toi ; celle qui aurait dû savoir ; celle aurait dû être la première au courant – rien.
    On te laissait distribuer ces merdes, encore et encore.
    Toujours.
    « vous saviez et vous n’avez rien dit ? »
    Colère sourde ; qui monte.
    (trahison)
    (encore)
    (jusqu’à quand)
    (combien de monde, encore)
    Jawn pour EPICODE


    Gwendoline L. Bowers
    infirmière
    Gwendoline L. Bowers
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    Ven 19 Aoû - 0:23
    Slam & Gwen
    fosfomycine
    sickness

    Comme si je n'étais pas au courant.

    C'est tout ce qui sort. Parce qu'elle n'est pas mauvaise, dans ses propos, elle était juste vraie. Et que la situation semblait être sur le point de changer. Drastiquement. Parce que le plus important, dans tout cela, ce n'était pas le mal-être d'un médecin, mais des médicaments sans queue ni tête.

    Alors oui,

    Cartes sur table, Bowers.

    Un accord qui lui va bien, qui le soulage un tant soit peu. Parce qu'il a des choses à dire.

    Même faire avaler du goudron à un malade aurait plus de raison d'être nommé médicament que cette merde.

    Il se lâche peut-être un peu trop, mais s'en fout. De toutes façons, elle ne pourra rien dire. Il vient de la voir essayer de voler dans son placard. Alors qu'elle ne possède pas de clés.

    Et puis, il ne peut pas lui cacher.
    Pas ça.
    L'autre chose, oui.

    Vous noterez que cela fait désormais une semaine que je ne prescris plus cette horreur. Vous vous doutez bien qu'au vue de l'ambiance récente, je n'avais pas vraiment de raisons de vous en parler.

    Et puis même s'il avait voulu, il se serait peut-être retrouvé sans le vouloir dans le vestiaire des filles. Il soupire à cette idée. Essaie de relâcher un peu de pression.
    Il n'en sait pas tant que cela, des choses, d'ailleurs. Mais il peut bien lui donner un os à ronger.

    Le corps médical n'est pas au courant. Pas que je sache en tout cas. Je m'en suis rendu compte en cherchant par moi-même et ... hélas eu confirmation par une connaissance.

    Parce qu'il avait suffit de voir le visage de Calliope pour savoir qu'il ne s'était pas trompé, mais que malgré ce qui s'était passé, il refusait de citer son prénom et la mettre en danger.

    Il s'apprête à continuer, Slam, a expliquer d'où venait ses doutes. Pourquoi il s'est retrouvé à observer la composition.
    Mais non.


    A peine ouvre t-il la bouche, qu'il tousse. Il met son poing comme il peut devant, pour ne pas se retrouver à cracher sur le visage de la blonde. Mais qui à être dans la merde.
    Il ne cache pas.
    Les pétales.

    Toutes jeunes,
    d'un amour naissant,
    qu'il aimerait mourant.
    Slam Goldwin
    anesthésiste
    Slam Goldwin
    Messages : 69
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    Ven 19 Aoû - 0:43
    fosfomycine
  • I felt you bury me, beneath the place that you hide from your memories

  • left me loveless, cold in pieces
  • Il avoue tout ; qu’il savait, depuis longtemps, déjà.
    Une semaine ; qu’il te l’a caché.
    Qu’il ne t’a rien dit.
    Qu’il dit que c’est à cause du climat actuel ; tu vas le frapper.
    Tu vas vraiment
    le frapper
    très
    fort
    il va
    avoir
    mal.

    Mais tu attends ; ses explications ; qu’il finisse ce qu’il essaie de dire.
    Qu’il parle.
    Qu’il parle enfin.
    Puisque ces dernières semaines il n’a pas arrêté de vouloir te parler ; jamais aux bons endroits ; aux bons moments.
    Dit qu’il a eu confirmation par quelqu’un d’autre ; une troisième personne qui est au courant de ça.
    Quatrième, en comptant cette policière.
    Et tu ne sais pas ; tu black out.
    Tu fermes les yeux ; inspires ; tu l’entends qui tousse ; tu vois les pétales.
    Tu les vois ; tu n’en fais rien.
    Tu n’en as cure, de voir ça ; qu’il est malade, lui aussi ; qu’il aime d’un amour à sens unique
    (tu en oublies ton bouquet)
    (petite nouveauté depuis plus d’une semaine)
    (tu l’oublies, relayé au rang des choses inutiles)

    Et tu le jures ; tu aurais aimé avoir tes poings américains.
    Tu le jures ; tu as essayé, de te retenir.
    Mais c’est trop.
    Insulte à ton travail ; insulte à ta confiance.
    D’abord Maks, maintenant lui.
    C’est trop ; tu ne tiens plus ; le poing par tout seul ; rencontre sa mâchoire ; le corps qui part en arrière.
    Tu ne le rattrapes pas ; qu’il tombe donc, qu’il s’aide de sa canne qui t’avait cassé le nez.
    (et il prend pour maks aussi)
    (il prend pour ta rage)
    (ta colère)
    (ta culpabilité)

    « Vous avez fait passer vos sentiments personnels avant la vie professionnelle. »
    Tu délies le poing ; ouvres la main ; refermes.
    « Je suis infirmière, Goldwin. Je suis votre assistante. Je suis censée être au courant. Je vous fais confiance. »
    Faisais.
    Même si tu vérifiais les prescriptions ; tu te disais il devait avoir une bonne raison ; peut-être que le cas n’était pas si grave ; peut-être qu’il voulait éviter la prise de médicament trop tôt.
    Et tu réprimes un sanglot ; la colère est trop forte ; larmes aux yeux et tu ne veux pas pleurer mais la gorge fait mal et tu te dis
    Tu as
    (tué)
    (des gens)

    « Je suis censée aider les gens. Pas les faire mourir. »
    Et tu le jures ; heureusement que vous êtes dans un lieu public. Heureusement que vous n’êtes pas seuls.
    La canne de Goldwin se serait retrouvé sur lui ; la canne se serait brisée.
    (tu l’aurais brisé)
    (cassé en deux)
    Jawn pour EPICODE


    Gwendoline L. Bowers
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    Gwendoline L. Bowers
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    Ven 19 Aoû - 7:38
    Slam & Gwen
    fosfomycine
    sickness


    L'une des premières choses qui lui vint à l'esprit fut de l'admiration. Il trouva cela incroyable qu'une femme, loin des regards sexistes, sache frapper ainsi. De manière brutale et inattendue. Elle savait se défendre. Il le savait, désormais, puisque la deuxième chose qu'il remarqua fut la douleur. Vive.
    Dents pour dents.
    Nez pour nez.

    Gwendoline l'a si bien frappé qu'il en tombe en arrière, surpris, et qu'il ne cherche même pas à se rattraper. Il doit l'avoir mériter. Oui, il le doit. Peut-être qu'ainsi, il la détestera. Ou ne serait-ce que l'aimer un peu moins.

    Il aurait pu.
    Mais elle lui avait fait confiance.

    Et il ne sait pas quoi en penser.

    S'il n'était pas déjà au sol, il serait probablement tombé à la renverse. Hélas, il est actuellement physiquement et mentalement sur le cul. Parce qu'il ne comprend pas. Il ne comprend pas comment elle pouvait lui faire confiance et agir ainsi dans son dos.
    Le voler.

    Alors, ça part tout seul.
    Venin.

    Si vous me faisiez vraiment confiance, vous m'auriez demandé.

    Pour les médicaments. Pour les clés. Elle aurait juste pu lui en parler, si elle avait un problème. Mais ce n'est pas le cas. Rancunier. Toujours à terre.
    Il ne pourra, de toutes façons, pas se relever.
    Il la sent douloureuse.
    Forcément.

    Et cela l'agace. Tout l'agace.
    Et dans un autre monde, qui sait, il se serait peut-être relevé. Aurait peut-être pris la première chose qui lui passait sous la main pour frapper dessus. Relâcher de la pression. Juste un peu.

    La main qui va et vient sur son nez. Il ne se rend même pas compte, Slam, qu'elle est sur le point de pleurer. Il est trop à fleurs de peau, nouveau dans ses propres réactions.

    Envie de lui dire de partir. De dégager. Ou de s'enfuir. Mais ne peut se résoudre à bouger, à s'enfuir. Alors silencieusement, il attend. Ne sait pas quoi dire, noyé sous ses pensées.
    Il ne sait pas, Slam, comment il en est arrivé là.

    Slam Goldwin
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    Ven 19 Aoû - 14:14
    fosfomycine
  • I felt you bury me, beneath the place that you hide from your memories

  • left me loveless, cold in pieces
  • Tu as un rictus ; tu as le sourire mauvais ; tu renifles un coup ; tu te recules un peu.
    Eviter de frapper un homme à terre, même pour toi, c’est bas.
    « Vous le demandez ? Goldwin, est-ce que vous réalisez ce que vous dites ? »
    Comme s’il avait perdu la tête ; comme s’il aurait dit oui ; comme s’il ne t’aurait pas vendu à l’hôpital.
    Comme la voleuse que tu es ; comme la menteuse que tu es ; des semaines déjà que tu voles ici, que tu fais attention à ne pas trop en prendre ; que Goldwin voit ce genre de choses ; tu le sais.
    « Vous auriez voulu que je vous demande, ‘oh, docteur, je peux prendre ces médicaments sans les payer, pour le redonner à une population qui ne peut se les procurer’ ? »
    Rire amer ; court ; écho dans la bureau ; une larme qui s’échappe et que tu rattrapes.
    C’est trop ; tout est trop ; et c’est lui qui ose dire que tu lui fais de belles histoires.
    « J’ai confiance en vous, je ne suis pas suicidaire. »
    Avoir confiance en lui en tant que médecin et personne était deux choses différentes ; deux choses diamétralement opposées.

    Et tu soupires ; renifles ; passes la main sur le trop plein d’eau entre tes cils ; tu ne craqueras pas, tu ne craqueras plus.
    Tu ne veux pas qu’il te voit ainsi ; tu es déjà bien assez pitoyable comme ça.
    Tu lui fais déjà bien assez pitié ; à l’avoir volé ; derrière son dos.
    (c’était pour le bien des autres)
    (tu essaies de te rassurer)

    « Vous n’avez rien dit, et ça fait des mois que la population s’en procure. »
    Illégalement.
    « ça fait des mois que je donne cette merde à des putains de gens. »
    A des enfants ; des adultes ; des moins jeunes et des plus vieux ; qui sait, combien il y en avait eu, des victimes.
    Et tu t’oublies ; Gwen que tu deviens ; visage dur et langue acérée ; vulgaire ; ancienne de l’armée et nouvelle d’un gang.
    Soupir ; lassitude ; tu aimerais disparaître, parfois.
    Oublier que des cauchemars te hante ; oublier que tu en as tué, des gens, même sans le vouloir.
    (parce que tu ne pouvais pas aimer)
    (parce que ton cœur ne peut pas bouger)
    (ne sait pas vibrer)

    Main sur les yeux alors que tu les fermes un instant ; bouquet que tu aperçois du clin de l’œil.
    « Au moins, ça ne changera pas grand-chose à mon statut. »
    Meurtrière des médicaments ; meurtrière des cœurs.
    Jawn pour EPICODE


    Gwendoline L. Bowers
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    Gwendoline L. Bowers
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    Jeu 4 Mai - 12:02

    Slam & Gwen
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    Et qu’aurait-il dit, Slam, face aux demandes hypothétiques de Gwendoline ? Aurait-il au moins pris le temps de l’écouter, pire encore de lui expliquer. Bien sûr que non; il le sait très bien. Il se serait muré dans sa tour, n’aurait rien prononcé.
    Jamais.

    Il aurait voulu la protéger, l’éloigner de cet état qui pourri doucement, discrètement, mais vraiment.

    Il aurait juste voulu savoir.
    Pour ne pas avoir cette sensation d’être face à une inconnue. Pour ne pas avoir cet horrible sentiment de ne pas la connaître. De ne jamais l’avoir comprise.
    Que cela fait mal.

    Je doute avoir les moyens de vous tuer, Bowers.

    Mais elle, avait tous les moyens de le détruire. Elle n’en avait aucune idée. Aucun moyen de savoir qu’il s’en était rendu compte à cause d’elle. Qu’il en avait eu assez de se noyer, qu’il avait voulu au moins flotter, si ce n’était s’échapper de cet enfer à toutes vitesses.

    Arrêter de cracher.
    Se soigner.

    Mais qu’est-ce que cela changerait ? Étouffé, asphyxié, il était condamné. Aujourd’hui plus qu’hier encore.

    Autant juste sauter.
    Marcher.

    Se détruire.
    Comme il l’avait toujours si bien fait. Se détruire jusqu’à s’oublier.

    La science est aussi infernale que passionnante.

    Il en connaissait les tourments et les désastres. Il en connaissait son enfer. Ses douleurs, ses malheurs. Les médecins marchaient à côté des morts. Fuyants ou vivants.

    Qu’auriez-vous souhaité que je vous dise, Bowers ? Et à quel moment ? Celui où j’ai douté ? Celui où j’étais certains ? Quand les recherches étaient au point mort, qu’elle commençait à peine ou qu’elle se clôturait enfin ? Avant ou après que vous ne preniez cette horreur pour la répandre ? Pour l’offrir fièrement ? Si cela peut rassurer votre amour propre, s’il ne vous étouffe pas avant, cela ne fait pas des mois que je suis au courant.

    Pas de cela.
    D’autres choses, peut-être, mais pas de cela.

    Des mois. Des mois qu’elle le poignardait sans cesse. Des mois où il lui avait sourit. Où il l’avait aimé.

    Et elle osait se plaindre. Elle osait geindre.
    Il la haïssait. D’une forme particulière de la haine.
    D’une forme qu’il ne se connaissait pas.

    Vous, vous, vous et votre statut. Vous, vous, vous et parfois les gens. Vous, vous, vous et la population. Vous n’êtes pas une héroïne, Gwendoline. Que vouliez-vous faire ? Qu’avez-vous espérez ? Que vouliez-vous vous pardonner ? La bonne samaritaine que vous êtes se morfond dans son erreur ? Il serait temps de grandir, Gwen.

    Il serait temps de grandir, Slam.
    Il serait temps d’inspirer, d’expirer.
    De ne pas la laisser pleurer.

    De se relever, Slam. De claquer la porte face aux autres. Il serait temps, Slam, il serait temps oui.
    De gravir les échelons de ton sombre enfer, jusqu’à apercevoir la lumière.

    Alors il se relève. Physiquement, c’est plus simple que psychologiquement. Il ne la regarde pas. Il sait. Qu’il vient de lui enfoncer des portes qu’elle ne méritait pas de se prendre. Il sait qu’elle voulait bien faire. Mais il est en colère. Il en veut au monde et ses grands rois.
    Il en veut à ces aveugles qui ne savent pas et ne cherchent pas.

    Il s’en veut, lui en veut.
    Mais il sait.

    Amer. Détruit.

    C’est maintenant que des choses peuvent être faites.
    Ne broyez pas du noir.
    Cela ne vous va pas,
    Gwendoline.


    Cela ne va qu’à moi.



    Slam Goldwin
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