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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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Malak >> la vérité c'est qu'on est seule mais toutes les deux

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Jeu 18 Aoû - 16:27


À quoi sert de courir?
Le risque est l'même

Djill est venue à pied, recouverte d’un manteau et d’une écharpe qui recouvre les pourtours de son cou. Elle n’est pas arrivée seule, sans le sous. Sous son bras, il y a quelques petits biscuits achetées à la boulangerie du quartier. Ses souliers cirés, ses lacets entrelacés, nous les un dans les autres, claquent contre le goudron de la cité. Elle a belle allure dans sa jolie tenue, dans ses belles chaussures. Toujours dans le respect, toujours dans la droiture, les couleurs marrons, grises, et blanches comme couverture. Pas de couleur, sans saveur, sans aventure : elle est gravée dans sa neutre couture.

La femme arrive un peu en avance, toujours en avance : accro aux règles sans chance. Pendule qui suit toujours trop la cadence. Djill est juste, elle est diligence, neutre et sans carence. Devant le bâtiment, elle fait sonner l’interphone, puis regarde l’heure sur ton téléphone. Il n’est pas encore l’heure, trop droite, trop ferme, paramétrée comme une machine ((un ordinateur)). Elle a le regard un peu livide, elle se souvient de leurs danses et des liquides. Elle se souvient de Malak en train de danser avec Leina’ déchaînée : elles sont un peu à l’opposer, mais peut-être que ça l’amuse de les imaginer encore ensemble exister. Elles ne sont pas du même monde, comme Djill n’est pas du leur. Elle est de ceux un peu éteints, qui ont perdu une part de leur cœur non pas pour la maladie mais pour d’autres horreurs. Trop froid, sans chaleur, teint terne, mauvaise humeur.

Quand la porte s’ouvre : elle prend la poignet en main, l’attire jusqu’à ses reins. Elle sépare la porte de l’entrée pour se créer un chemin et laisse la porte se refermer derrière elle, sans qu’elle n’ait d’effort à donner ((ça ensorcelle)). La grande dame monte les étages, jusqu’à la tendre porte du partage. Djill se demande s’il est là, Leslie, petite créature malicieuse qui croit encore aux bonnes fins, les fins heureuses. Celui qui croit que les paroles des fleurs se valent, se creusent. Devant la porte d’entrée, sa main ferme frappe trois fois fermement : elle espère que Malak ne l’attend pas depuis longtemps.
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Nolan Vinca
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Jeu 18 Aoû - 23:15

La vérité, c’est qu’on est seule mais toutes les deux
@Djill Calmell AppartementAoût 2022



Cachée sous ta couette comme une enfant candide qui n’arrive pas à dormir, tu observes silencieusement la marque à ton poignet. Fleur qui hante tes nuits, tu redoutes le moment où, face à toi, Khalid finira par en vomir les pétales alors que toi, impuissante, tu te contenteras de le fixer sans savoir quoi dire. L’homme que tu pensais aimer depuis tout ce temps, mais la marque ne peut pas mentir et tu n’arrives pas à l’accepter. Ces années de bonheur n’ont-elles donc pas compté ?

Tu reste encore un peu sous la couette à écraser tes sentiments, à écraser tes pensées, à t’écraser toi-même dans l’espoir qu’il ne reste que le bon et le joli, dans l’espoir qu’il ne reste que la chaleur d’une étreinte et les souvenirs heureux de votre vie à deux. Mais ce n’est qu’une couette. Et à force de tout cacher sous le tapis, ça fait des bosses.

Et finalement, une fois les pieds à terre et le dos bien droit, quelques bouffées d’oxygène ((inspire, expire)) suffisent à te vider la tête. Car aujourd’hui, ton amie Djill te rend visite et tu veux que tout soit parfait. Alors tu t’appuies à tout astiquer, tout ranger, tout nettoyer, un ménage de printemps en hiver, tout doit être plus étincelant que la plus coûteuse des pierres précieuses.

((Il a fallu qu’elle arrive en avance))

Oh, l’appartement, il brillait de mille feux. Toi, en revanche, tu ressemblais à un fond de poubelle, qu’on se le dise. Et si tu as ouvert la porte sans hésiter, ta voix murmurée montait déjà dans les aiguës. « Merde, merde, merde. ». Te voilà à courir d’un bout à l’autre de l’appartement, enfiler ton jean, un bras hors de ton sweat-shirt et un autre mal enfoncé dans sa manche. Lorsqu’elle toque à la porte tu as à peine le temps de finir d’enfiler tes vêtements, tu ressers ta queue de cheval —tu t’es brossée les dents ? pitié, oui— et voilà que tu l’accueilles d’un grand sourire.

« Djill ! Tu es en avance ! » Quelque part, ça ne t’étonne pas du tout. « Entre, je t’en prie. Je vais faire chauffer l’eau. ». Et alors qu’elle s’avance, tu profites qu’elle ne te regardes pas pour checker ton haleine —tu peux te détendre, Malak, tes dents sont propres—.

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Ven 19 Aoû - 10:18


À quoi sert de courir?
Le risque est l'même

Djill est devant la porte, elle regarde son téléphone : il y a les nouvelles sur le médicament que tout le monde prend. Le médicament que tout le monde avale démesurément. Le médicament dans la tête des gens. Le médicament second souffle d’un mensonge : quelqu’un ment. Aujourd’hui, elle doit lui dire la vérité, elle ne sait pas comment elle va réagir quand elle apprendra que son conjoint n’est peut-être pas aussi saint. Que dira t-elle alors qu’elle a l’inquiétude, le bon rôle entre les mains ? Peut-être qu’elle se satisfait, au fond de vouloir l’éloigner, peut-être qu’elle se satisfait qu’elle soit plus indépendante : elle n’a pas besoin de lui, d’une vie à deux ((qui en a le besoin, si ce n’est les malades qui crie de leur amour la faim ? ((la fin))))

La porte s’ouvre finalement. Une main se glisse contre le tissu de l’écharpe qu’elle retire délicatement. Son autre main agrippe le sachet de biscuit, de gâteaux qu’elle lui tend gentiment. Puis Djill continue de retirer son appareillement et remarque que celui de son amie n’est pas très coquet, élégant. Les yeux baissés, elle remonte le visage jusqu’au sien pour lui faire une révélation.

- Tu as la braguette ouverte.

Puis elle hausse les épaules.

- Étonnée ? Je suis sûre que non. D’accord, je dépose où mes affaires ?

Ses doigts jonglent entre les boutons pour les empêcher d’accomplir leur fonction. Un pull, une chemise, les habitudes ne se déconstruisent. Djill fait quelques pas à l’intérieur.

- Comment tu vas ?

Djill lève le son de la voix, pour qu'elle puisse l'écouter où qu'elle soit.
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Lun 22 Aoû - 19:45

La vérité, c’est qu’on est seule mais toutes les deux
@Djill Calmell AppartementAoût 2022



Quand sa voix résonne dans le vestibule, ton visage se recouvre d’une couleur cramoisi, les vapeurs de ton embarras semblent presque s’émaner de tes oreilles alors que tu refermes maladroitement la fermeture éclair de ton jean.

« Oh, désolé. »
((La honte))

Tu la laisses entrer, recevant modestement les offrandes qu’elle te tend en articulant un Merci du bout des lèvres. Habituellement —en particulier dans le cadre professionnel—, tu t’appliquais à préserver une image très soignée de ta personne. Confiante et capable, pas une mèche de travers, pas une maladresse, rien que la face lisse de la perfection.

Mais voilà, quand bien même Djill était déjà venue chez toi quelques fois auparavant, tu avais toujours ce petit temps de panique, une micro seconde où tu t’imaginais le pire. Peut être était-ce parce que tu tenais vraiment à votre amitié. Peut être parce que Djill, dans sa façon d’être et de paraître, te semblait parfois intimidante, peu importe qu’elle soit plus jeune que toi. Peut être que tu avais juste ce besoin constant d’être parfaite aux yeux des autres.
((Parfaite à ses yeux à elle))
Tu laisses échapper un rire doux devant ses affirmations.

« C’est vrai que ça ne m’étonne pas de toi … Oh attends, je t’aide. »

Tu te glisses dans son dos sans la brusquer, pour l’aider à retirer son manteau et saisir son écharpe pour la débarrasser. Son parfum te chatouille un instant les narines, une odeur presque réconfortante dont tu ne profites qu’un dixième de seconde avant de passer à autre chose. Et voilà que tu as déjà disparu.

Une fois les affaires de ton invité soigneusement rangées dans ta chambre pour ne pas encombrer la pièce, tu retournes dans la cuisine pour allumer la bouilloire, la voix de Djill te parvient jusqu’ici.

« Bof. J’ai un peu de mal à dormir en ce moment, et avec les gardes j’ai un rythme complètement décalé, c’est l’enfer. »

Ton rire résonne de nouveau. Mais tu ne dis pas tout. ((Jamais))
Ta voix fait echo à la sienne, tu questionnes à ton tour.

« Et toi ? Pas trop débordée au poste ? »

Tu refais ton apparition dans le salon avec un petit plateau contenant deux tasses pour le moment vides, du miel —tu aimais bien en ajouter dans ton thé— ainsi que les gâteaux de Djill soigneusement dressés sur une assiette. Tu irais chercher l’eau une fois qu’elle serait chaude.


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Mer 24 Aoû - 9:17


À quoi sert de courir?
Le risque est l'même


tw mention guerre

Personne n’est vraiment étonné. Djill est plus rapide que son ombre, ou peut-être trop ponctuelle, trouvant les retards et leurs excuses plastiques artificielles (jemenfoutisme). Mallak compte assez pour qu’elle soit plus qu’à l’heure, Malak compte assez pour investir des efforts, ou peut-être simplement que la moins âgée n’aime pas se porter contre son propre gré les tords (déjà trop de morts). Le corps dénudés, les offrandes offertes, Djill n’a plus que la chemise sur le dos. - Merci. La femme s’enfuit immédiatement alors que la policière ne lui propose pas de l’aider à faire chauffer de l’eau : naturellement.

Djill n’aurait pas aimé travailler à l’hopital, elle n’aurait pas aimé subir le sort de tous les gens qui crèvent en prétendant pouvoir les sauver. Pourtant, c’est d’une autre manière ce qu’elle fait : contradiction sous le nez. Les deux emplois sont pressurisés, les deux emplois sont aussi durs à supporter. Elles doivent subir les ordres, ne pas se tromper : et même si Djill ne sait pas ce que c’est, elle a assez entendu d’histoire pour pouvoir la croire, elle sait que les rumeurs sont aussi un boulet à percevoir. - C’est normal… Vous devez toujours courir partout… C’est terrifiant. L’hésitation embrasse ses lèvres, mais elle préfère attendre qu’elle soit à côté pour lui poser la question : rumeur ou affirmation ?

C’est habituel, mais ça va. Ce n’est pas pire que l’armée. Rien n’est pire que l’armée. Rien n’est pire que les mémoires des amis, des alliés décédés, d’innoncents aux corps perforés par les balles, explosés en rafales. Alors, Djill secoue la tête que Malak peut à présent apercevoir les lèvres plissées. C’est qu’après tout, elle a l’impression qu’elle ne pourra jamais ce plaindre de ce sort dans laquelle elle est enfermée. - Ca va. C’est habituel… On va dire ça comme ça. Pas plus de détails, pas plus d’informations, entre une ville saccagée, et quelques contraventions.

- Mais je suis un peu fatiguée tu sais... On m'a forcée à m'inscrire à une sorte de loterie pour que je prenne des "vacances". Je ne sais pas si tu l'as vue passer. Lui dit-elle en s'installant sur un siège, les bras croisés, le dos droit, militaire et bien rangée dans le dossier.


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Nolan Vinca
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Mer 31 Aoû - 10:37

La vérité, c’est qu’on est seule mais toutes les deux
@Djill Calmell AppartementAoût 2022



Depuis l’apparition de la maladie, la vie de bon nombre de néo-zélandais avait drastiquement changé. Même toi, à ton échelle de vulgaire infirmière —les médecins ne se gênent pas pour te rappeler sans subtilité ton rôle mineur, après tout— tu étais plus touchée par les tourmentes de ces toux florales que d’autres. Mais le temps continue de s’écouler et il n’y a pas que les pétales qui échouent entre tes paumes.
((Le sang continue de couler))

Qui aurait cru que l’amour pourrait faire aussi mal ? Toi qui avais toujours vu ça comme le spectre d’un sentiment large et fluide, voilà que par ta faute, tu pouvais causer une expérience de mort imminente à une des personnes que tu chérissais le plus dans ta vie. Tout ça parce que tu ne l’aimais pas comme ça. Parfois, le fait d’être aussi proche de la maladie dans ton quotidien, quand bien même tu voyais la mort tous les jours, ça te rendait juste … vide.

Alors quand Djill commente ta situation professionnelle, tu te contentes d’un sourire absent, qui étire à peine les commissures de tes lèvres. Après tout, ce n’est pas à elle que tu allais apprendre qu’il n’y avait pas que la maladie de l’amour qui pesait au dessus de la tête des patients.

Devant les lèvres plissées de Djill, tu devines que l’habituel ne doit pas être très joyeux, comme tu t’en doutes. Tu te contentes alors de répondre d’un air compatissant. « On va dire ça comme ça. ». Parce qu’il est parfois plus simple de laisser le silence remplacer les détails sordides.

Tu te lèvres un instant pour aller chercher l’eau chaude et, à ton retour, Djill t’annonce participer à un concours. D’un coup, tes yeux s’illuminent, un rire vient même à la sa suite. « Noooon, toi aussi ? Haha, on dirait que nos proches ont eu la même idée. ». Tu vers l’eau dans un mug et laisse Djill choisir parmi les différentes saveurs de thé que tu as disposé sur le plateau. Tu te sers à ton tour. « Ma mère a fait pareil. Elle pense que ça me fera pas de mal, si jamais je gagne. ». Tu trempe la boule à thé dans ton mug, le temps que l’eau se colore d’une douce couleur. Tu ajoutes un peu de miel. « T’es déjà allée dans ce genre d’endroits ? Ou ce sera une première ? »

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Mer 14 Sep - 10:59


À quoi sert de courir?
Le risque est l'même

Participer à un concours, c’est censé être glorieux,
Les gens crieraient à la joie, semblent heureux.
Pourtant tu t’en fous, cela ne vient même pas de toi.
Tu te passerais bien de ces fausses vacances,
Tu n’as jamais cru une seule fois à la chance.
Tes jours ont le goût de la mort au rat.

Les proches pensent toujours bien faire,
Faudrait-il se mêler de leur affaires,
Faudrait-il déjà que leur propre vie ils gèrent,
Mais les échecs, comme tout le monde ils ingèrent.
Mais les échecs, tu connais déjà ce goût de misère.

- Je ne sais pas si c’est une bonne idée. Ils ont tellement insisté. Prends des vacances, allez. J’imagine que ça ne va pas me tuer, mais déjà faudrait-il gagner.


Tu choisis le mug, pour mettre l’eau,
Puis tu prends le thé sans regarder le goût sur l’étiquette,
Tu ne te laisses pas le temps, pas de prise de tête.
Ce n’est qu’après que tu lis : pêche abricot.
Vous avez les mêmes réflexions,
Ça te fait sourire un peu,
Vous semblez battre à l’unisson.
Et Tu attires la tasse, brûlante comme le feu.

- Enfant. Mais tu connais ma mère. Mon père aimait les vacances dans les campagnes éloignées, à choisir des chemins exigus dans des cabanes parce qu’il y avait des églises « canons » à proximité… J’ai jamais vraiment compris pourquoi ma mère restait avec si c’est pour se plaindre autant après.


Et tu te moques, tu crois,
Parce que les autres tu ne les comprends pas.
Tu n’es attachée à rien,
Ou fait semblant,
Queue entre les cuisses, petit chien.
Rien n’était mieux avant.

L’eau commence à se colorer.
Il faut que le thé soit très infusé,
Qu’il soit fort, bien imbibé,
Il ne faut que le goût de l’eau soit neutralisé,
Abattu, maudit, écrasé, mort, mort, éreinté.

- Et toi, tu aimes les trucs comme ça ?...


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Mar 20 Sep - 16:22

La vérité, c’est qu’on est seule mais toutes les deux
@Djill Calmell AppartementAoût 2022



Quelque part, le fait que ce soit un concours t’apaise plus qu’autre chose. Après tout, si jamais tu ne gagnais pas, tu ne serais pas embêtée, tu n’avais jamais demandé à prendre de vacances. Et si tu gagnais, tu aurais toujours la satisfaction d’avoir gagné ainsi que le plaisir de profiter du prix à la clef. Le reste n’avait pas grande importante. Au final, tu finirais toujours par revenir au même quotidien.

La gêne de Djill face au comportement de ses collègues t’arrache un sourire tendre. Tu la regardes, du coin de l’œil, tu voudrais laisser ta main s’adonner à des caresses, des tendresses, des attentions qui te feraient rougir si elles étaient réciproques. Mais à la place, tu te contente de touiller ton thé, loin de l’inconvenance de tes pensées égarées.

« C’est ça. Au pire, tu t’ennuies un peu, au mieux, tu passes un bon séjour. »

Soudainement, l’ambiance prend des teintes douces amères tandis que la voix de la policière résonne dans ton salon comme une mélodie nostalgique. Tu observes sa vie à travers un trou de souris et à mesure que les jours passent, ce trou devient petit à petit une fenêtre que tu contemples en silence. Le portait qu’elle te dessine, tu l’imagines de mille façons différentes, changeant les angles et les couleurs, les positions et les lumières, tu en serais presque fascinée, pour une scène bien ordinaire. Un rire étouffé t’échappe, petit souffle de narine qui étire tes lèvres, tu réponds en haussant les épaules.

« Parfois, l’amour ne s’explique pas. »
((C’est bien ça, le problème))

Tu trempes finalement tes lèvres dans le breuvage fumant, le gout fruité du liquide vient taquiner tes papilles et—Et toi, tu aimes les trucs comme ça ?

La gorgée dévie et voilà que tu tousses un instant pour reprendre ton souffle, les joues tachées de couleurs. De quoi parlait-elle ? Le mariage ? L’amour ? Avait-elle vu la fleur que tu tentais désespérément de cacher à ton poignet ? Un rire nerveux t’emporte.

« P-Pardon ? Quel truc ? Le mariage ? Non parce que c’est pas dans mes projets, non. Peut être un jour, j’en sais rien mais l’idée de me marier avec Khalid me plait pas tant que ça—Non, enfin, le mariage, quoi. »

Tu t’embourbes, Malak.

« Hum, un gâteau ? »

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Mer 21 Sep - 12:32


À quoi sert de courir?
Le risque est l'même

Soupir aux creux des lèvres,
De la fatigue tu as toujours cette éreintante fièvre.
Les joies c’est comme la tristesse, ça crève,
Comme les fleurs, jamais de trêve.
Tu n’essaies même pas de trouver une brèche,
Dans ton dos saigne le pessimisme et ses flèches.

- J’aurai quand même préféré qu’ils ne s’en mêlent pas. Tu vois. Après, je ne sais pas si ces vacances valent vraiment le coup. Oui, dans le meilleur des cas…

Tu ne préfère pas y croire,
Pas fondre dans les faux espoirs.
Bridée dans l’expérience et la mémoire.
Forgée entre le blanc et le noir.
Le sac de thé est secoué,
L’eau aussi n’est ni trop claire, ni trop foncée.

- Si l’amour serait rationnel, tout serait déjà réglé…

La maladie.
Les gens qui souffrent, les personnes qui ne s’aiment pas,
retourneraient apprendre à s’aimer soi.
Ce n’est qu’une théorie,
T’as oublié les sentimentalités et les railleries.
Entre tes doigts la tasse vient toucher ta bouche,
Qui du liquide en consomme une louche.
C’est fruité, rappelle le printemps,
ou peut-être plus l’été,
Et Malak, semble se noyer,
Dans les questions qui fusent dans ses lèvres longuement.

- Ah. Je parlais des chalets, du voyage, des montagnes, du ski… Tu sais… J’ai. Je veux bien du gâteau oui. J’ai appris qu’il y avait des rumeurs à l’hôpital sur lui. Sur Khalid, mais comme tu es sa compagne, je ne peux plus intervenir dans l’enquête. Je voulais juste te dire, de faire attention. ((A Khalid, à Gwen, à n’importe qui...)) Je ne sais pas ce qu’il se passe vraiment, et peu importe ce qu’il se passe, fait juste attention à toi, peu importe qui est derrière tout ça.

Puis tu fronces les sourcils.
Avale la boisson qui dans ta gorge défile.

- Je ne devrais pas te dire tout ça. Ça me dépasse.
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