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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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27.10.21tou beau tout chaud, prêt à braver la chaleur de l'été, voici les nouvelles juste ici
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Du ravin au rêve - Yolène

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Mer 17 Aoû - 20:54

Flash dans le ciel, battement de cils
T'es l'aveu du beau, du dernier horizon
T'es l'avion, la lave et la grande énergie sur le monde

Dans la nuit, gesticulent les mains, les doigts et les jambes abîmées ((se réchauffer)), les corps égratignés qui ont frôlé l’accident. Puisque pour Gigi, ce n’est pas vraiment un accident, personne n’est gravement blessé  ((ou peut-être qu’elle se ment)). La brune n’y croit pas trop, elle ne sait de toute façon toujours pas où elle se rend. Il fait toujours aussi froid dehors, sur les chemins goudronnés, elle a presque l’envie de claquer des dents. Son visage un peu cogné est souriant, elle a l’impression d’avoir de nouveau huit ans. Ses joues sont recouverte d’une couche de peinture rosée, le froid est l’artiste des jolies couleurs qu’il lui a donné.

Elle a accepté de rejoindre le foyer de Yolène pour se désinfecter, pour se nettoyer : parce qu’elle ne voulait toujours pas rentrer. Ce n’était peut-être pas une lourde soirée, un brouhaha constant qui lui fairait tout oublier, ce n’était pas ces cérémonies folkloriques dans lesquelles elle se négligeait au détour et au travers des comédies des temps passées. Il n’y avait pas vraiment de nostalgie, c’était la première fois qu’elle allait passer le seuil de l’échoppe, ce nouveau toit. Enfin arrivée devant la bâtisse illuminée par les diverses grandes fenêtres, la petite brune vient à s’écrier.

- Oh mais ça a l’air immense. On a une bâtisse presque aussi grande, mais elle a appartient à tous les Herewini. On s’y retrouve souvent l’été, pour noël et le jour de l’an… Les mariages et les anniversaires importants. J’imagine qu’ils sont déjà rentrés… Tes parents ! J’espère que ça ne le dérangera pas !


La maison est immense, Gigi se sent minuscule à côté. Elle lui fait penser à la maison familiale, celle qui lui rappelle aussi toutes les fêtes, les soirées, les danses et les bousculades. Devant la grande bâtisse, elle regarde Yolène, la gueule enjouée, les fossettes toujours creusées. Elle se dit, qu’elle est bien faite la vie, de lui permettre de découvrir un peu plus cette amie.

Avant même de la suivre, de passer le seuil de la porte, Gigi s’arrête. D’un coup, net.

-

Putain

Yolène. On a oublié le vélo…


Les doigts abîmés du garnement se collent contre ses lèvres violacées, choquée. Il est sûrement encore coincé, il a du valdinguer dans les ronces… Se met-elle à penser.

- Oh et puis… Qui serait assez fou pour aller dans les ronces en pleine nuit pour le récupérer ! J’irai le récupérer ! Je mettrai des gants.




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Rhode Ang
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Jeu 18 Aoû - 20:04


I don't mind if you wanna go anywhere
I'll take you there


Le retour à la maison est glacial, les dents claquent et le cœur fait des soubresauts, les bronches s'emplissent de la fraicheur et rendent les inspirations abrasives.
Le grenat du rubis a remonté jusqu'au visage, l'incandescence arborée comme maquillage frisquet, loin du bleu roi par dessus les paupières et du noir fondu sous les cils.
Yolène avance au rythme de Gigi, passe par les routes éclairées tout en essayant de garder les pieds l'un devant l'autre, ne se risque pas à trop se rapprocher des ravins qui menacent encore de les avaler.

Pourtant la silhouette de la demeure se distingue enfin au loin, entre les chemins boisés et éloignés de la civilisation. La blonde appuie sur la clé électronique pour que le portail s'ouvre, laisse passer Gigi et s'arrête lorsqu'elle se met à divaguer sur les murs blancs et parfaitement lisses, les baies vitrées à en perdre la vue et puis l'étage, là où la chambre de cette dernière fait face au soleil lorsqu'il se réveille. Oui, il y a encore un grand jardin derrière et une grande marre pour patauger l'été. Si tu veux on peut y aller demain, quand il fera jour, je déjeune souvent au bord de l'eau. Yolène arbore le sourire et penche la tête lorsqu'elle évoque sa propre maison, celle qui se partagent entre tous. Vraiment ? Ça doit être chouette de pouvoir revoir tout le monde comme ça. Oh, certainement. Mais ça devrait aller. Pour ton vélo on aura qu'à y aller demain d'accord ? Personne n'est assez cinglé pour se jeter dans des ronces.
Le bras roule doucement autour de celui de la brune et elle tourne la clenche de l'entrée, fait signe à Gigi de se débarrasser de son manteau et de ses baskets avant de retrouver ses parents qui s'esclandre des taillades sur le visage poupon.

Yolène désamorce la situation, explique qu'elle est tombée avec une copine, que cette dernière se trouve ici, qu'elles vont se désinfecter dans la salle de bain à l'étage, prendre un bain et se reposer. Les inquiétudes s'effacent doucement, la génitrice se rapproche et enlace la nouvelle venue, le géniteur lui fait un bref signe de main et ils retournent vaquer à ce qui les occupe, les papiers encore et toujours, savoir où investir.
Le dos si raide s'arrondit légèrement, la ballerine grimpe les marches deux par deux et mène sa compagnie d'une nuit vers la chambre.
Les draps de satin et les mobiles sèment les étoiles et les astres dans des rondes joviales, la coiffeuse victorienne encore parfaitement en état regorge d'une multitude de produits dont Yolène n'utilise pratiquement jamais, continue de creuser les mêmes fards, d'user les mêmes crèmes, ronger les mêmes pinceaux. Je vais chercher de quoi se désinfecter, tu peux te déshabiller, il y a des vêtements dans mon armoire à droite, tee-shirt et pantalon.
Yolène lui indique la grande armoire de chêne, les rainures encore fraîches des coups qu'elle a creusé lors des colères frauduleuses.
La salle de bain juste à côté, elle s'y dirige et jette sur la table de chevet son portable et ses clés, fouillent dans l'armoire glacée de quoi abdiquer les infections. J'arrive, je me change.

Le short en soie glisse du bassin, les collants de laine blancs suivent puis c'est au tour du pull, du sous-pull et du débardeur afin d'enfiler un long tee-shirt noir, elle veut pouvoir être sûre d'apercevoir toutes les égratignures par dessus les ecchymoses qui parsèment déjà les mollets comme des galaxies. Je m'occupe de ton visage puis tu feras le mien.
Petit sourire, Yolène se sent comme les enfants qui invitent les copines, veut tout faire découvrir des arcanes qu'elle protège dans sa chambre, son cocon.
Assise avec Gigi, elle se retourne un instant pour faire tourner la manivelle de la boîte à musique puis l'ouvre, là où la figurine d'une princesse se relève et se met à valser doucement sur le rythme mélodieux de la mélodie du lac des cygnes. Alors... J'espère que ça ne va pas rester. J'aimerais bien que mon visage reste tout lisse pour l'instant. Je suis désolée pour ton vélo.
We can go to the Chateau Marmont
And dance in the hotel room
We can run with the headlights on
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Yolène Vander
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Dim 21 Aoû - 21:40

Flash dans le ciel, battement de cils
T'es l'aveu du beau, du dernier horizon
T'es l'avion, la lave et la grande énergie sur le monde
Tout a l’air trop grand pour quelqu’un de si insignifiant.
Tout à l’air trop grand, elle se sent petite poupée pour les hautes gens.
Les yeux vitreux brillent, reflètent les luminaires qui éclairent le chemin, transfèrent une sorte de nostalgie : entre souvenir et chagrin. Pourtant les lippes ont le sourire gravées comme la gueule des requins. Tout est trop parfait, si parfait que Gigi ne sait plus où vraiment regarder. Tout est beau, tout est joli, à l’image de Yolène, dans les ténèbres de la nuit elle scintille, réchauffe comme une bougie. - Sérieux ? C’est énoooorme. Il ne fera pas trop froid ? Je suis totalement d’accord. Puis Gigi hôche machinalement la tête en continuant de parler, de partager. - Ouais. On fait toujours d’énormes fêtes et les anciens prennent le temps d’éduquer les plus jeunes sur la culture familiale. Ça fait plaisir de retrouver tout le monde… Oh ça me va. Tu m’accompagnes ? T’es un a-mour. Ca devrait aller ! Je ne m’inquiète pas pour ça. Bras l’un dans l’autre, entremêlées, elle se laisse guidée vers la grande entrée. La doudoune tombe et ses chaussures sont délaissées pour des chaussettes épaisses, les pieds froids sont collés contre le carrelage.

Devant le spectacle, Gigi se contente de saluer discrètement, elle se demande ce qu’auraient dit ses parents. Ils ne sont pas là s’inquiéter de ses accidents, de sa santé, ni même de son argent. Ils ne s’inquiètent pas pour elle. La petite brune fait de même, trop égoïste à voir l’espoir dans les fêtes. Elle a tout perdu mais elle a gagné le sourire, l’alcool pour oublier et la popularité, de l’attention qui ne comble pas l’amour de ceux qui ont toujours compté, puisque chaque lendemain tout est déjà oublié ((lessivé)). Gigi, elle trouve ça juste la manière dont ils s’inquiètent, elle trouve ça joli, sent un peu plus fort dans son cœur les élan amer de la mélancolie. Ses lèvres goûteraient presque à l’envie. Entrelacée dans les bras d’une mère, saluée par un père, elle a le sourire gravé sans barrière et elle finit par suivre son autre congénère.

Les marches sont gravies et les petites jambes de Gigi doivent la rattraper. C’est en petite foulée qu’elle lui court après.- Attends moi, j’ai des petites jambes ! Qu’elle se met à crier à voix basse, qu’elle chante alors que son souffle avec ses actions rapides s’entrelacent. Direction la chambre à coucher de Yolène, danseuse fidèle à la scène.

Les yeux ne savent pas où regarder, ils se perdent entre les étoiles suspendues : lippes devant la joliesse vendues. Il y a aussi ces jolis draps qui semblent aussi doux que les filets d’étoiles dans ses yeux dorés. La plus petite fait quelques pas vers l’armoire pour se changer. - Je m’en occupe. Gigi ouvre l’armoire et choisit quelques petites choses qui pourraient lui convenir pour la soirée. Si elle doit dormir ici, elle préfère ne pas trop se couvrir : son corps ne fait que chauffer quand Morphée dans ses filets l’attire. Elle trouve un t-shirt à manche longue et un pantalon ample et doux à la fois : un bas de pyjama. Les vêtements de sport de la journée viennent sous ses doigts se plier, il y a quelques déchirures et au pire elle en en commandera sur internet la prochaine fois ((moins cher que dans les allées commerciales)). Dans les vêtements propres, elle dépose les affaires dans un coin de la pièce en attendant le retour de l’hôte de la soirée.

A son retour, Gigi lui sourit. - D’accord. Gigi a huit ans, ou peut-être qu’elle a neuf ans. Elle se sent l’âme d’un enfant invité chez une copine avec qui l’on a prévu de faire une soirée pyjama. Cependant, ça n’y ressemble pas. On ne tombe pas lors de ses journées en vélo juste avant en criant de peur avec toute sa voix. Il y aussi le goût du nouveau, la saveur de l’intimité, découvrir un peu le monde dans lequel vit son alliée. Le monde de Yolène est comme elle : haut, blanc et doré, un peu irréel. Tout à l’air parfait. La musique chantonne à côté, la berceuse est douce et dans ses rires Gigi risque de s’envoler. - Ca devrait aller. Pour bien cicatriser il faut bien hydrater la peau. J’aimerais aussi éviter d’avoir une cicatrice… Mais bon. Je suis sûre que tout va bien aller ! Oh, mais c’est pas grave… C’est pas ta faute. T’excuses pas. Main dans la main, pour la rassurer, main dans la main, pour tout oublier. Les doigts dans les siens, pour consoler : parce que d’après la brune tout ira pour le mieux. Les malheurs on peut leur dire adieu. - Tout finit par se réparer. Il n’est pas encore perdu tu sais.


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Jeu 25 Aoû - 18:00


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Les grandes fêtes des anniversaires et des baptêmes, Yolène n'en connait pas la couleur, elle n'en voit que les brefs souvenirs sur les photos glacées, celles qu'on récupère des vieux appareils. Alors elle appuie le sourire, écoute sans rétorquer, parce qu'elle ne saurait pas vraiment quoi dire de plus, elle veut bien le croire, que ça doit être incroyable. Un énième hochement de la tête pour être sûre que Gigi comprenne qu'elle veut bien l'accompagner, vérifier que le vélo cabossé soit toujours là, les ronces nouées autour des pédales et des rayons.

Gigi enfin revêtu des vêtements que Yolène a proposé, la regarde un moment avant d'imbiber les cotons, dépose le blanc duveteux sur la chair abîmée de la brune, passe délicatement sur les diverses entailles visibles, celles qui semblent l'être un peu moins et qui sont pourtant bien là.
Le sourire pincée, Yolène laisse les épaules tomber pour replier le coton, remettre un peu de désinfectant en réfléchissant à ce que Gigi lui avance. J'imagine. Mais c'est quand même ma faute, alors si le vélo a des problèmes, je peux m'en occuper. Les yeux azurés cassent la proximité lorsqu'ils reviennent se nicher dans ceux chocolat. Enfin, ce n'est pas moi qui vais le réparer évidemment, j'ai jamais touché un rayon de ma vie.
Le rire bas, la grimace légère, confession honteuse, parce que n'importe quel gamin a déjà du effleuré les boulons mal vissés et les roues dégonflées, mais certainement pas elle. La couleur pétrole sur les doigts, c'était bon pour les autres, certainement pas pour les doigts de fée.
Et les doigts qui se mêlent aux siens, Yolène qui préfère initier sans recevoir, serre un peu la mâchoire et pour ce soir, accepte les phalanges qui s'embrassent. J'espère... On ira en voiture cette fois-ci, sinon je vais être trop fatiguée pour les répétitions de demain.

Les yeux roulent, les plaies enfin propres, Yolène attrape le miroir sur sa table et observe son propre visage, il n'y en a que peu, elle a été un peu plus épargnée que son amie. Mh.. J'espère qu'elles vont vite partir. La grimace et voilà le miroir reposé, Yolène patiente qu'à son tour, Gigi débarrasse du visage la saleté. J'irai me doucher tout à l'heure, avant de dormir. Eh, tu veux que je te fasse des tresses après ? Tu as les cheveux si longs, ça doit être agréable de les sentir tomber contre les reins. J'ai hâte qu'ils poussent les miens, pour les avoir comme les tiens ! Yolène attrape un des cercles blancs, l'imbibe encore et le pose contre les mollets en soufflant, parce que les plaies sont un peu plus profondes sur les joues et le front.
Soirée improvisée, ça lui fait drôlement plaisir d'inviter Gigi, de découvrir un peu plus la jeune femme à l'extérieur de ses petits travails, s'imagine à sa place, les mollets tendus des voyages plutôt que des pirouettes, les reins cassés à force de plier le dos sur le vélo. J'ai oublié, pardon si je te fais répéter Gigi mais tu ne fais pas d'études à côté de ton travail ?
La question ne se veut pas foncièrement mauvaise, quoiqu'elle a peur que cette dernière le prenne un peu mal, ne considère pas son travail mais il faut dire que pour elle, Gigi aurait matière à se taper le crâne sur les tables des amphithéâtres. La patience et la curiosité dans le crâne, les entailles enfin désinfectées et les voilà libres des mouvements.
Le bassin s'oblique pour sortir du tiroir sa brosse à cheveux et des chouchous en tissu qu'elle tend à Gigi, la brosse qui se soulève vers le plafond tout en riant. Je sais faire des coiffures incroyables. Je peux même te faire celle des mariages. Tu veux ? Les dents prennent en otage la lèvre inférieure, piétinent sous l'envie de s'amuser de la tignasse brune à disposition. 
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Mar 30 Aoû - 1:35

Flash dans le ciel, battement de cils
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T'es l'avion, la lave et la grande énergie sur le monde

Quand le coton passe sur son épiderme, ses paupières se plissent, ça pique légèrement ((sensation d’être encore un grand enfant, tête qui prévoie en amont les picotements)). Pourtant, ça ne fait pas vraiment mal, quand elle répare les plaies de son visage, coups de couteau dans la toile. La douleur n’est qu’un mauvais présage qui passe toujours comme les éclairs et les orages. La douleur n’est qu’un mauvais présage dans les terres lointaines, elle n’est qu’un temporaire ravage, esclave du temps, elle s’efface toujours comme un mirage. Elle est illusion d’optique, pour Gigi, qui se tord dans  tous les sens pour garder le sourire dans sa vision utopique.

Pour Gigi, ce n’est pas de la faute de Yolène, c’est la faute de l’être humain, de sa peur qui les a fait dévaler le mauvais chemin. Elle ne voit aucun responsable si ce ne sont les émotions qu’elle ne se reprochent en aucune façon. La moue dégouline le long de ses lèvres, la moue dégouline de façon brève. - C’est pas vraiment ta faute tu sais… Si on revient à ce qu’il s’est passé, tu as paniqué parce que j’ai crié… Parce que j’ai eu peur de l’ombre ou de la forme bizarre dans la forêt. T’es pas responsable… Et ses pupilles noires viennent fondre dans les siennes alors que sa phrase lui fait admettre quelques rires alors que ses paupières finissent par se plisser. - Étrangement… Je ne t’imaginais pas mécano. Tes mains ont l’air… Si douces comme ça. Elle a à proximité de son visage la délicatesse de ses doigts, preuve à l’appui qui ne ment pas. Les mains qui ont l'air d'avoir été bénies, les mains angéliques que l'on chérit.

Gigi ne s’attend pas vraiment à un contact, mais elle ne le refuse pas. Ses doigts s’appuient doucement contre les siens, alors que son pouce vient cajoler comme une plume une partie de sa main. -  D’accord. Tu as raison de ne pas trop te fatiguer. J’espère que ça ne t’a pas trop épuisée. Tu devrais rester dans une bonne condition. Merci beaucoup pour tout ça... C'est beaucoup. Lui dit t-elle avant de commencer à l’imiter pour réparer les plaies de ce joli minois, alors que se réveille un peu de tendresse dans le fond de sa voix.

Ses doigts libres se saisissent du duvet en forme de nuage, éloignent les égratignures des infections avec douceur, en un léger gommage. Gigi s’approche, se penche calmement, un peu plus devant le parfait minois, tapote doucettement. - Ça devrait aller. Je t'assure qu'avec une bonne hydratation tu vas t’en débarrasser.[/b] Elle répare la colombe qui ne cessera pas malgré tout de continuer à voler, un ange que les couronnes d’épines n’ont pas su emprisonner. Puis elle recule, un peu brusquement et essaie de voir si elle n'a rien oublié, mais tout à l'air de s'être réconcilié. [b]- D’accord, je ne sais pas si je peux aussi... Oh. Ouais, si tu veux. C’est toujours agréable de s’occuper des cheveux. Elle rigole Gigi, elle est flattée Gigi. Elle risque de s'endormir à moitié Gigi, elle risque de flâner Gigi. Elle risque de s’égarer Gigi. Devant les actions, les mots gentils, les gestes qui endorment les électriques papillons de nuit. - C’est un peu embêtant à démêler, il faut vraiment les entretenir mais j’avoue que je les adore. Sérieux ?! Je suis certaine que ça va t’aller ! Tu voudras que je prenne soin des tiens aussi ? Je pourrai faire une grande tresse... Comme ça ils onduleront demain matin. Ce sera super joli. Comme si Yolène n’était pas déjà parfaite, comme si Yolène n’avait pas sur le minois la même beauté que toutes les lueurs des fêtes.

La brune saisit encore une cotonnade qu’elle applique sur le bout des doigts, égratignés, sur les genoux de rouges et de rose peinturlurés, quand elle soulève le bas de pyjama. Les sourcils froncés, elle s’attend encore au pire, mais le mal finit par passé, mais le mal s’envole en quelques pianotages sur les touches de peau éraflées. Puis quand Yolène lui pose la question, elle aimerait lui répondre autre chose que non. Avant, il était vrai qu’elle avait entamé la médecine, mais dans ces dernières années, les études n’ont été qu’un simple et maigre couplet. Fêtes, petits boulots, lendemain de soirées ont été les refrain des mélodies du quotidien. - Avant… Oui. C’est terminé. Depuis un an déjà à peu près. Pourquoi ? Gigi ne veut pas se poser de question, elle préfère faire taire brutalement les contrefaçons, les mauvaises interprétation, mais ne voit pas les mauvaises intentions. Elle souffle dessus, doucereux ouragan.

Tête levée devant le grand geste dansant de celle à la chevelure dorée, Gigi se tord de rire sur son assise. Ses deux mains se rejoignent en bondissant alors que la joie illumine un visage d’enfant. - Vas y ! Montre moi ! Elle ne lui laisse pas le temps, lui tourne le dos et dévoile l’infinité de cheveux noirs, bruns, à cajoler. Ceux qui ont mis une éternité à pousser. Ceux qui s’emmêlent facilement. Ceux qui bouchent les canalisation aisément. Ils sont épais, un peu ondulés, dévalent les étendues dorsales jusqu’à ses lombaires pour embrasser le bas du dos. Ils ne sont pas chez elle ce qu’elle trouve le plus beau, mais ils encerclent le visage radieux, lumineux, de son corps c’est l’un de ses emblèmes muséaux. Un travail auquel elle doit accorder beaucoup de boulot. - Où est-ce que tu as appris ? Dis moi. C’est avant les représentations ? Je suis sûre que tu dois avoir des superbes maquillages... Tu dois être sublime en montant sur scène.

Gigi ne fait qu'imaginer sur le visage de Yolène les paillettes argentées ou dorées, les jolis pièces à porter, sur mesure pour les danses et les ballets. Gigi ne fait qu'ouvrir une fenêtre de plus vers les princesses et les contes de fées. La ballerine en princesse, rêve d'une lointaine jeunesse. - Tu as des photos ? Ses yeux dorés veulent un peu plus s'émerveiller, ses joues veulent rougir devant sa délicatesse et sa joliesse.
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