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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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(terminé) gwen » azithromycine

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Mer 17 Aoû - 18:47
Slam & Gwen
azithromycine
5+1

Jour 1

Cela allait être une journée parfaite; Slam en était sûr. Rien ni personne ne possédait la capacité de changer cela. Il ne s'était rien passé d'étrange ces derniers jours, non, rien du tout. Tout allait bien. Pas de remise en doute, pas de questions étranges qu'il ne comprenait pas. Tout allait
bien.
Très bien.

Il ne fut donc absolument pas surpris lorsque son infirmière entra dans le bureau, comme d'habitude, rien de surprenant, alors qu'il regardait les feuilles épinglées sur le tableau en lin. Et que par réflexe il s'était retourné un peu trop brusquement. Qu'il avait voulu se reprendre. Avait failli revivre le drame de la canne sur glace. S'était repris d'une manière totalement dénuée de sens - qui donnait presque l'impression qu'il venait de ses débotter un ou deux os.

Oh, mademoiselle Bowers, vous tombez bien. Le docteur Keys vient de passer et m'a parlé d'une nouvelle technique de yoga péruvien, quelque chose de, je cite, 'spectaculaire pour la médecine'. Hélas, comme vous voyez, je ne semble pas encore maitriser cela à la perfection.

Une excuse pittoresque sortie de n'importe où, pour s'excuser de rien, de manière tout à (a)normale. Essayer de sourire. Pas trop. La main un peu moite. Se redresser comme si de rien n'était.
Se concentrer sur le tableau en lin, oui.

Tout
va
bien

Slam Goldwin
anesthésiste
Slam Goldwin
Messages : 69
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Mer 17 Aoû - 19:05
azithromycine
  • 5+1 and he won't tell the truth

  • 5+1 and maybe he would pour his heart out
  • Jour 1

    La routine habituelle ; les patients qui viennent pour les rappels ; les autres qui se sont foulés quelque chose, ou sont malades.
    beaucoup de question ; sur ton nez.
    Surtout de la part de ceux que tu connais ; de la part de tes collègues, aussi.
    (ils veulent savoir comment, pourquoi)
    Et tu ne dis rien ; tu te tais ; tu souris naïvement, tu fais la fille fragile qui est tombée, qui a glissé ; rien de grave, rien d’important, vraiment.
    Et Goldwin qui fait comme toi ; il ne s’est rien passé.
    La patinoire n’a pas existé.
    Pas au sein de l’hôpital ; non.

    Et c’est les bras pleins de papiers que tu rentres dans le bureau, c’est les bras pleins de papiers que tu le vois se retourner vite
    (trop vite)
    (beaucoup trop)
    Et il se rattrape ; tu ne sais pas, il a failli tomber, il a failli se faire mal ; surprise sur le visage.
    Excuse qu’il te donne ; du yoga.
    Sourcil arqué ; tu ne savais pas que le Docteur Keys était passionné au point de donner des conseils à Goldwin ; tu ne savais même pas que les deux se parlaient, à dire vrai.
    « Vous feriez mieux de commencer avec les bases, Docteur, vous allez finir par vous blesser si vous prenez un niveau plus élevé que ce dont vous êtes capable. »
    C’est un petit sourire que tu lui offres ; un des rares où parfois il t’amuse, où parfois il fait une blague ; c’est un petit sourire que tu lui offres, un de ceux que tu te permets désormais de lui donner, un vrai.

    Et tu poses les papiers sur la table, t’installes à ton propre bureau ; stylo en main, il est l’heure de s’attaquer à la paperasse, alors que Goldwin se remet en place.  
    Jawn pour EPICODE


    Gwendoline L. Bowers
    infirmière
    Gwendoline L. Bowers
    Messages : 93
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    Mer 17 Aoû - 20:44
    Slam & Gwen
    azithromycine
    5+1

    Jour 2

    Tout va toujours très bien, et en particulier aujourd'hui. Le docteur a même le temps de prendre un vrai repas, aussi vrai qu'un plat préparé, installé en salle de pause. Le monde lui sourit si bien qu'il est ravi de trouver celle-ci vide et qu'il a déjà pris ses aises.

    Ces derniers jours furent particuliers, il ne pourrait pas le nier. Pourtant, il se dit que c'est choses passantes. Il est juste coupable du nez brisé de sa collègue et a probablement installé un climat de malaise entre eux. Mais il est persuadé, oui, qu'elle lui a sourit.

    Et peut-être, oui, peut-être que cela l'a rassuré.

    Alors il essaie de ne plus trop y penser,

    Sauf que la jeune blonde semble arriver pile au moment. Pile au moment où sa fourchette allait entrer dans sa bouche.

    Et il ne sait pas comment l'expliquer scientifiquement parlant, mais ... voici que le fer érafle sa joue et que sa purée s'étale par-dessus.

    Elle a l'air ...
    Non. Elle l'a juste surprise.

    Tellement surprise qu'il ne pense même pas à se nettoyer.
    Il pense à ce qu'il va lui annoncer.

    Vous m'avez surpris, Bowers ...

    A deux doigts de lui demander ce qu'elle venait faire pendant sa pause dans la salle de pause.

    Un génie.
    A deux doigts de jeter son plat, de partir, et de ne pas s'essuyer.

    Slam Goldwin
    anesthésiste
    Slam Goldwin
    Messages : 69
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    Mer 17 Aoû - 20:55
    azithromycine
  • 5+1 and he won't tell the truth

  • 5+1 and maybe he would pour his heart out
  • Jour 2

    Vraie pause possible depuis longtemps ; depuis trop de temps ; pas le temps de fumer, juste de manger, juste pour te poser quelques minutes, souffler, un peu, sûrement.
    Vraie pause possible depuis que les papiers sont triés, installés dans les tiroirs ; que Goldwin est parti la prendre sa pause, lui aussi, et sûrement qu’il est autre part que là où tu vas, lui qui n’aime pas le monde, lui qui n’aime pas la foule ; sûrement s’est-il trouvé un endroit calme, loin de la salle de pause.
    C’est ce que tu pensais.

    Et tu es surprise ; tu entres et le voilà que sa fourchette dérape ; et le voilà que sa purée se retrouve sur sa joue ; une trace rouge à côté, signe visible de la fourchette meurtrière.
    Yeux écarquillés, tu te demandes si tu devrais lui demander si tout va bien ; tu l’as surprise, qu’il te dit, alors que tu mets ton propre repas à réchauffer.
    « C’est une salle de pause, Goldwin, pas un cabinet privé pour vous et whatever is going on avec votre purée. Chacun son kink, je suppose. »
    Et tu ne t’attardes pas ; jamais vraiment ; tu prends le repas désormais chaud ; lui fais un signe de tête rapide pour lui dire à tout à l’heure ;
    « Bonne pause avec votre purée chérie, Docteur. »
    Et tu t’éclipses ; pas besoin de s’attarder quand il semble que ta présence même l’empêche de manger correctement.
    Ou l’as-tu réellement surpris ?
    Jawn pour EPICODE


    Gwendoline L. Bowers
    infirmière
    Gwendoline L. Bowers
    Messages : 93
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    Mer 17 Aoû - 23:40
    Slam & Gwen
    azithromycine
    5+1

    Jour 3

    S'il cessait de se mentir, il pouvait décemment dire que les choses allaient mieux. Il arrivait désormais à être dans la même pièce que son assistante sans qu'un drame se passe. L'épisode la purée lui avait remis les idées en place. Bien qu'il lui avait fallu quelques minutes pour comprendre que chéri était pour la part.
    Et cela l'avait.
    Non, c'était normal.

    Tout allait bien. Si bien que Slam avait des choses à dire et qu'il ne chercha pas midi à quatorze heures en croisant Gwendoline (il se souvenait encore des syllabes qui roulait si naturellement entre ses lèvres) et qu'il se dirigea vers elle.

    Cette dernière entra dans un bureau, mais si celui-ci était accessible à la jeune femme, aucun doute qu'il lui était aussi. Il poussa donc la porte, fier de lui, à réussir à se tenir droit et à parler correctement.

    Ah, Bowers ! Vous tombez bien, je devais vous parler de la chambre 142.

    Gwendoline sonnait décidément plus doux. Mais soit.
    Par contre, ce bureau était étrange.

    Tout n'allait pas bien.
    Putain de.

    Un juron, tout simplement.

    Le voici repartit, sans attendre son reste, n'osant même pas rester à la porte pour la réceptionner à la sortie.

    Les toilettes.
    Des.
    Filles.

    Il allait peut-être devoir consulter.
    Vraiment.

    Slam Goldwin
    anesthésiste
    Slam Goldwin
    Messages : 69
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    Mer 17 Aoû - 23:55
    azithromycine
  • 5+1 and he won't tell the truth

  • 5+1 and maybe he would pour his heart out
  • Jour 3

    Les journées bizarres et surprenantes de Goldwin semblaient avoir pris fin. Quelques jours étaient passés ; la routine était revenue ; les discussions aussi (pour le boulot, toujours)
    Il n’y avait plus trop ces moments gênants ; ces silences lourds ; il n’y avait plus trop ce regret qu’il ne t’appelle plus par ton prénom
    (c’était passé)
    (tout allait bien)

    La journée normale ; la pause normale ; l’envie qui se fait sentir ; besoin pressante.
    Quelques heures déjà que tu es assise, dos courbé vers le bureau, fin de journée qui arrive bientôt ; ça sent la fin, ça sent le besoin d’aller aux toilettes.
    Goldwin encore en rendez-vous, qui n’avait pas besoin de toi ; tu en profites, tu t’éclipses, tu reviendras avant lui, sûrement.

    Tu pousses la porte, regarde les portes ouverte ; voix qui résonne, tu te retournes ; sourcils froncés, bouche ouverte alors que Goldwin semble tout content, tout heureux ; il ne réalise pas.
    Et les yeux dans les yeux, tu le fixes, l’air choquée, l’air surprise ; comment a-t-il pu entrer ici sans aucune gêne sans aucune honte ?
    « Goldwin, vous pensez que cette discussion peut attendre mes besoins intimes, ou dois-je vous inviter avec moi ? »
    Sarcastique, toujours ; et il repart, sans demander son reste, sans rien dire en retour.
    Et tu ne sais pas ; si tu dois être inquiète ; est-ce qu’il va bien ; est-ce que c’est le stresse ; est-ce qu’il va faire un burn out.
    Peut-être que tu devrais lui dire de consulter.
    Jawn pour EPICODE


    Gwendoline L. Bowers
    infirmière
    Gwendoline L. Bowers
    Messages : 93
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    Jeu 18 Aoû - 0:07
    Slam & Gwen
    azithromycine
    5+1

    Jour 4

    Elle va forcément finir par le haïr, il le sait, s'en doute. Cela le ronge de l'intérieur. La culpabilité; c'est le seul mot qu'il arrive à mettre sur ces sentiments. Alors c'est fini. Il sait ce qu'il doit faire. Attendre la fin de journée pour mieux lui parler, sans le stresse du travail, sans avoir peur de faire une bêtise trop grave pour être réparée.

    Alors toute la journée, Slam attend. Cela tourne dans sa tête - il réfléchit, longtemps. Il ne comprend pas trop pourquoi il réagit comme cela, que tout change à cause de lui alors que Gwendoline ne change pas. Elle est toujours sarcastique - et c'est un sarcasme qui le blesse presque. Il aimerait parfois un ton sincère, sans moquerie, dans lequel il pourrait la croire.
    Elle a toutes les raisons du monde de ne pas le faire.
    Il l'a suivi dans les toilettes des filles.

    S'il se retrouve à en parler à Leslie, il est fichu.

    Alors il lui en parlera à elle. A peine lui dit-elle au revoir qu'il s'apprête à la prendre en chasse. Chaque employé à une place de parking attitrée, notamment pour les deux roues. Il sait où aller.
    Alors il y va.

    Il clopine, se dépêche, manque peut-être de tomber; tant pis.
    Pas très grave, se dit-il.
    Il interpelle.

    Mademoiselle Bowers, attendez !

    Il se rapproche jusqu'à la moto. Tout va bien se passer. Il doit juste être lui-même, s'excuser tout doucement de son étrange comportement. Alors il inspire, expire.
    Et prend une pose qu'il espère peut-être cool.
    Nonchalante tout au plus.
    A moitié posé sur la peau; tout du moins une paume de main largement installé sur la scène, comme s'il s'appuyait dessus. Sauf qu'il ne peut pas faire cela, Slam, il ne peut pas s'appuyer sur cette putain de jambe pour être cool.
    Il n'aurait même pas du être cool. Alors il peste sans le vouloir, lâche sa canne le temps d'un instant, sans le vouloir, pour se remettre aussi droit que d'habitude.
    Sauf que sa canne est lâchée. Et qu'elle
    s'éclate contre la moto
    laisse une
    trace
    sur
    la
    peinture



    slam
    est
    mort
    ifié

    Son cerveau fait une sorte de blackout mécanique.

    Je payerais les réparations.

    Trop froid. Pas assez. Juste pas là.
    Déjà parti, plus vite qu'arrivé. N'écoute pas ce qu'on lui dit.

    Slam Goldwin
    anesthésiste
    Slam Goldwin
    Messages : 69
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    Jeu 18 Aoû - 0:21
    azithromycine
  • 5+1 and he won't tell the truth

  • 5+1 and maybe he would pour his heart out
  • Jour 4

    Journée sans fin ; journée atroce ; l’envie de rentrée, vite vite.
    Silence gênant revenu ; il t’avait quand même suivi jusque dans les toilettes.
    Ça ne t’angoissait pas vraiment
    (mais presque)
    Tu te demandais s’il voulait te parler de quelque chose
    (de grave, d’important)
    Peut-être avait-il remarqué la disparition de médicament, peut-être avait-il vu qu’une clé manquait, dans la grande salle.
    Peut-être que c’était trop important pour que ce soit en public ; alors tu l’esquivais.
    Un peu ; juste à peine pour que ce soit presque naturel.

    Et il est temps de partir ; finalement. Enfin.
    tu ne te fais plus prier ; tu prends tes affaires, ta veste en cuir et tu es partie ; direction le parking, direction ta moto ; hâte d’aller filer sur les routes, d’oublier tout ça, de rentrer à la maison.
    et Goldwin arrive ; évidemment, qu’il voulait te parler, encore, toujours.
    « Oui, Docteur ? » que tu dis en te retournant, casque à peine sorti de la moto, main sur la hanche ; expectative, dans l’attente de ses prochains mots.
    Et tu le vois qui s’installe ; tu ne sais pas ce qu’il fait ; sa main sur le devant de la moto ; et tu vois le drame
    Tu sens le drame
    Avant qu’il n’arrive
    Avant même que la canne ne tombe
    Tu vois la fébrilité
    Tu vois le dégât sur ta moto
    Tu imagines
    Et ça arrive.
    D’un coup ; la canne qui rape la carrosserie ; énorme trait sur le noir ténèbre.
    Ta bouche qui s’ouvre en surprise ; tes yeux qui expriment la colère.
    Ta moto
    Ton bébé
    Abimée
    Par la canne.
    (toujours la canne le problème)
    (depuis le nez cassé)
    (qui l’est encore, plus que quelques semaines, on t’a dit)

    Et il ne s’excuse même pas ; dit juste qu’il paiera les frais ; s’éclipse comme il était venu.
    Tu n’as pas les mots ; juste une colère sourde et dangereuse.
    Et ton regard dévie ; entre lui et la moto ; entre la canne et le trait et –
    Tu allais avoir besoin d’un verre.
    Voir deux.
    Peut-être même tout le bar, en fait.
    Jawn pour EPICODE


    Gwendoline L. Bowers
    infirmière
    Gwendoline L. Bowers
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    Jeu 18 Aoû - 0:30
    Slam & Gwen
    azithromycine
    5+1

    Jour 5

    L'expression être aussi muet qu'une tombe prenait tout son sens depuis quelques temps, car chaque essaie était peu fructueux. Pour ne pas dire un échec. Et cela pesait, il le savait, en tout cas, il le ressentait. Il n'avait même pas osé des nouvelles de la moto et avait signé un chèque avec beaucoup trop dessus. Et il allait devoir lui donner. En reparler. S'excuser, bien sûr.
    Vraiment.
    Sans fuite.

    Alors il profite que la blonde soit près de son bureau, se décide à enfin signer ce bout de papier pendant qu'elle dépose les prochains dossiers près de lui. Il va pour chercher son crayon.
    Ce n'est pas un crayon.

    Plus doux,
    plus chaud.

    Plus fin.

    Pas même un doigt.

    Il relève son regard, observe silencieux ce qu'il tient là.
    Un petit doigt.
    Attrapé comme cela.
    Comme attiré, aimanté,
    désiré

    Le temps que l'information remonte, puis il lâche. Murmure encore des excuses, comme il ne fait que cela. Prend le vrai stylo et signe enfin ce qu'il devait lui donner.
    S'en veut encore
    Ne fait que cela, ces derniers temps.

    Soupire,
    fatigué
    de lui-même
    épuisé
    lassé.

    Une main sur son front, l'autre qui tend l'argent.

    Pour l'autre jour. Les réparations.

    C'est un déchet; il n'a pas besoin de l'imaginer.
    Rongé.

    Slam Goldwin
    anesthésiste
    Slam Goldwin
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    Jeu 18 Aoû - 0:40
    azithromycine
  • 5+1 and he won't tell the truth

  • 5+1 and maybe he would pour his heart out
  • Jour 5

    La rayure était restée ; évidemment.
    Tu avais essayé de nettoyer , espoir vain que ce n’était qu’un trait de couleur de la canne…
    Mais non. c’était rayé. Bel et bien rayé ; à jamais.
    Ta carrosserie était rayée ; et tu en voulais à Slam.
    (rancunière, un peu)
    Tu ne sais pas ce qui lui avait pris, à vouloir s’appuyer ainsi sur ta moto
    (une lubie, peut-être)
    (une envie de toucher la bête sur laquelle il était monté)

    Ton froncement de sourcil était désormais devenue une routine ; sourire aux clients, faire comme si de rien n’était (à l’intérieur tu bouillais)
    Seule avec Slam ; silence radio.
    Réponse monosyllabique ; tu ne le regardais même pas.
    (tu avais envie de le frapper)
    (de le rayer comme il avait rayé ta moto)

    Mais tu dois travailler ; professionnelle oblige, tu continues de faire ton boulot.
    De poser les dossiers qu’il doit regarder, de lui donner les fiches patients.
    Et tu pourrais continuer à le faire, vraiment ; si seulement il n’avait pas attrapé ta main (ton doigt)
    Comme s’il voulait te retenir ; comme s’il voulait dire quelque chose.
    « Oui, Docteur ? » Goldwin disparu ; ne reste que le docteur, que l’informel dans ta colère.
    Et tu attends l’explication ; tu attends qu’il décroche de sa transe ; qu’il te lâche – ce qui arrive
    Quelques secondes après
    Et tu ne comprends pas.
    Un sourcil arqué ; l’autre froncé.
    (il y avait vraiment un problème, tu pensais)
    Le chèque qu’il te tend ; que tu récupères sans un mot.
    Pas de remerciement alors que c’était naturel ; c’était de sa faute, si ta moto était rayée.

    (et tu vois qu’il fatigue)
    (et tu te demandes si quelque chose est arrivé)
    (si tu devrais en informant un autre médecin, peut-être, de donner moins de travail)
    Jawn pour EPICODE


    Gwendoline L. Bowers
    infirmière
    Gwendoline L. Bowers
    Messages : 93
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    Jeu 18 Aoû - 10:13
    Slam & Gwen
    azithromycine
    5+1

    Jour +1 // 6

    Slam savait.
    Au plus profond de lui, il savait qu'il était probablement temps de prendre des congés, mais que son retour n'arrangerait pas les choses. Alors même s'il en avait conscience, même s'il remarquait bien ses nombreuses erreurs, il préféra ne pas en parler.
    Et si c'était pour qu'on lui réponde oui // non // peut-être, il ne voyait pas pourquoi communiquer à ce sujet.
    Ni pourquoi communiquer tout court.
    Avec Gwendoline.

    C'était là. Elle n'était plus Bowers mais Gwendoline. Cela lui restait en tête, le hantait presque. Mais ainsi été faîtes les choses. Et cela le fatiguait. Il aurait aimé pouvoir revenir en arrière.
    Et ne lui avoir jamais cassé le nez.
    Ni avoir rayé sa moto.

    Et beaucoup d'autres choses.

    A cause de tout cela, le silence dans ce bureau était désormais beaucoup trop présent. C'était trop normal. Comme s'il s'agissait de n'importe qui, sauf elle. Alors, forcément // sans savoir pourquoi, il était déçu.

    Après tout, le seul son de la cafetière qui coulait ne suffisait pas égayer sa journée.

    Et puis, cela se produisit.

    Installé tranquillement à son bureau la tasse de café dans sa main, il se sentit étrange. Une envie de toux, en plein hiver, ce n'était pas si anormal. Il laissa la tasse sur le bureau pour se couvrir la bouche de son avant-bras.
    Et il toussa,
    tout simplement.
    Puis encore.

    Comme si quelque chose était coincé dans sa gorge, au même titre qu'un chat vomi ses boules de poils.

    Son corps lui disait peut-être qu'il était temps de prendre une pause.

    Oui, c'était forcément cela.

    Alors il se reprit.
    Décida d'inspirer un grand coup.

    Et ne pu empêcher la quinte de toux qui arriva.

    Un dégoût.

    Il venait de cracher dans son café.

    La moue.

    Prêt à jeter et à s'en refaire un autre. Il prend la tasse, et remarque.
    Remarque si bien,
    qu'il est foutu,
    qu'il ne sait pas pourquoi,
    ni comment,
    il sait qui,
    pas de doute,
    mais ne comprend pas,
    pourquoi,
    depuis quand,

    un chouïa trop vivant à son goût.

    Ventre noué,
    envie de chialer,
    comme il y a quelques années,

    Alors à la place,
    il boit,

    cache les preuves,
    les noient.

    Parce qu'elle est là,
    Gwendoline,

    et qu'elle ne doit pas savoir,

    lui-même n'aurait pas du,

    mais les choses sont ainsi faites.


    Fatigué,
    malade,
    attristé.
    Vivant.

    Slam Goldwin
    anesthésiste
    Slam Goldwin
    Messages : 69
    Revenir en haut Aller en bas
    Jeu 18 Aoû - 17:02
    azithromycine
  • 5+1 and he won't tell the truth

  • 5+1 and maybe he would pour his heart out
  • Jour +1/6

    C’était une toux qui l’avait pris ; une toux qui t’avait surprise ; mais tu ne t’étais pas retournée pour autant.
    Tu l’avais vu prendre son café ; le silence pesant de la cafetière en fond, alors que tu ne lui parlais toujours pas.
    Plus.
    L’histoire de la moto avait jeté un froid ; c’était trop.
    (tu voulais entamer la discussion)
    (lui demander si tout allait bien)

    Tu aurais pu prendre l’excuse que tu ne le connaissais pas assez ; vraiment.
    Mais le peu que tu avais vu semblait plus authentique que n’importe quel autre jour qui avait suivi votre visite à la patinoire.
    Etait-ce le nez cassé ; sa culpabilité ; le prénom qui s’était échappé ; tu ne sais pas.
    Quelque chose d’inexistant s’était brisé ce jour-là ; quelque chose qui semblait difficile à réparer.
    Encore plus depuis que tu avais arrêté d’y mettre du tien ; depuis que ta moto  avait une trace de peinture clairement différente de sa première couche.
    (tu allais devoir la refaire en entier)
    (tu ne supporterais pas ça, tu le savais)

    Alors il tousse ; tu ne te retournes pas.
    Tu finis de trier les fichiers des patients du jour ; et enfin, quand tu t’approches, dans le silence toujours aussi étrange et insupportable, que tu vois les fleurs dans le café.
    « Vous devriez évité des mélanges étranges si vous vous étouffez ainsi avec, Docteur. »
    Et ça t’échappe ; sarcasme avant tout, envie de briser ce blanc qui s’est installé depuis quelques jours.
    « Ecoutez, je ne sais pas ce qui s’est passé ces dernières semaines, mais je pense que vous méritez un repos bien mérité. »
    Et ça t’arrangerait aussi, qu’il rentre chez lui ; que tu récupères des médicaments, encore.
    « J’espère au moins que ces fleurs vous feront du bien. Qu’elles pourront vous apaiser. » et tu souffles un peu ; excédée, presque, comme si tu parlais à un enfant ; à quelqu’un qui doit apprendre à prendre soin de lui.
    « N’hésitez pas à me le dire, je suis quand même votre assistante. »
    Tu es là pour faire ton travail ; pour l’épauler, l’aider.

    Alors tu poses les documents sur le côté ; prends un stylo et marque les plus importants.
    « Je m’occuperai du reste si c’est trop pour vous. »
    Mais tu aimerais quand même qu’il évite de faire un burn out ; tu aimerais quand même rester dans cet aile de l’hôpital pour quelques mois ; années, peut-être.
    Après tout, il était l’un des rares docteur à ne pas faire te faire de conversations inutiles et à travailler efficacement, sans que la vie privée ne prenne le pas.
    Jawn pour EPICODE




    Rp terminé. (j'aime d'amour nos rps fanfic bb)
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