Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...

kenzie + comme un premier amour


Mar 16 Aoû - 22:19
comme un premier amour ft. kenzie webb c’est bizarre, comme sensation, celle d’appréhension qui te met le sourire au lèvre, irrationel alors que tu vas chez quelqu’un que tu connais à peine, que tu devrais t’en faire un peu plus mais à bien y réfléchir, c’est ça l’amitié entre mecs non ? c’est des rencontres qui durent toute une vie. une phrase, un échange et c’est bon. c’est comme ça qu’ils le vendent en tout cas, à la télé. comme ça que ça t’arrives aussi, en général. devant ton armoire, à débattre lequel de tes pulls tu préfères porter, hésites entre un gros hoodie fleuri ou un bon vieux pull en laine, comme ci ça allait faire une différence, comme si t’étais encore adolescent. jean enfilé, converses lacées, tes affaires préparées, le sac bien trop rempli d’affaires surement inutiles. chargeur, carnet parce qu’on sait jamais, un jeu de carte pour passer le temps, si besoin, si l’après midi se transforme en soirée, si l’instant continue, comme la dernière fois, comme ce mcdo qui à duré beaucoup plus longtemps que prévu. te voilà parti, une fois préparé, vers le nord d’auckland, comme en voyage. une partie en bus, l’autre à pied, à prendre ton temps et savourer l’instant, la musique dans les oreilles et ça à quelque chose de fantastique à tes yeux. ça te prends pas tant de temps, de rejoindre la résidence dans laquelle il habite, passer le portail aussi bleu que l’océan auquel il fait face, le coeur battant quand tes doigts se posent sur l’interphone, défilant les noms, les numéros d’appartement, avant de tomber sur le sien, webb qui s’affiche en grosses lettres numériques pas très jolies, quelques secondes qui passent avec pour seule compagnie le bruit des vagues et la sonnerie, presque inaudible. un bip qui se fait entendre, la porte qui s’ouvre et tu te retrouves devant sa porte, à toquer, bouteille à la main, sac sur le dos.	Jasmin Lefebvre écrivain Messages : 121



Mar 16 Aoû - 23:41
comme un premier amour tu aurais aimé te lever au bruit des vagues mais la sonnerie incessante d'un réveil antique te tire des bras de morphée. la couette sous laquelle tu te roules te semble bien plus agréable que l'envie de te mettre debout et pourtant il fallait que tu trouves du courage aujourd'hui. le temps devait être maussade et ton genoux pleurait les nuages. le miroir t'envoie un reflet que tu ne veux pas voir mais aujourd'hui tu as fait un effort. les vêtements sont éparpillés sur le sol parce qu'il ne te semblait rien avoir à mettre et tu as finalement opté pour un pull à grosse maille d'une couleur verte délavée et un jean qui permettait tout de même de ne pas te sentir serré assis sur le canapé. tu as du mal à croire que tu as invité la rencontre fortuite à passer la soirée avec toi et tu regrettes presque le mauvais temps. peut-être qu'une promenade aurait été mieux qu'un film. l'invitation a soudainement le goût amer du regret ((la peur de mal faire)). Les pizzas ((surgelées)) sont dans le four qui a du mal à chauffer, le bruit étrange de la résistance que tu n'as jamais réparée. l'odeur qui se repend doucement et tes pas qui tourne en rond sur le plancher craquant de la vieille bâtisse. peut-être que ça aussi tu devrais le réparer. tu connais le salon par cœur et a fait chacun des coins une dizaine de fois, l'heure affichée au mur au dessus d'un bureau bordélique indique qu'il devrait bientôt être là et tu ne peux t'empêcher de penser : et s'il ne venait pas ? mais c'est le bruit alarmant de la sonnette qui te tire de tes pensées lugubres. il était là. la porte s'ouvre et pendant un quart de secondes, tes mirettes se perdent dans les siennes et sur le visage que tu pensais avoir imaginé et sur le pull trop grand qu'il a décidé de porter et sur ses cheveux bruns qui embrassent son front et tu n'as pas le temps de réfléchir plus que tu l'invites à entrer. « tu peux retirer tes chaussures si tu le veux » et tu roules tes orteils recouverts de chaussettes duveteuses pour t'épargner le froid de l'hiver. tu en avais d'autres si tu voulais mais tu n'oserais pas lui proposer alors tu te te tais. « ah tu peux te débarrasser de tes vêtements... euh, ton sac. et ce que tu as dans la main. juste là. » en montrant du doigt les tabourets de la cuisine ouverte ((et le four qui tourne toujours)). « Ça n'a pas été trop long ? » de venir jusqu'ici, d'accepter, ((le temps de regretter)), à te tenir debout comme un adolescent, à ne pas savoir quoi faire quand l'amour frappe à la porte pour la première fois. Tu avoues et je veux finir amoureux de toi, je te suis à ce jeu maladroit stardust	Kenzie Webb coach sportif Messages : 41



Mer 17 Aoû - 16:17
comme un premier amour ft. kenzie webb l’impression de vivre à travers un écran, d’être spectateur de ta propre vie, l’odeur familière de la pizza dans le nez, les nuages qui posent un filtre aux couleurs froides sur l’appartement. la lumière filtrée éclairent à peine la scène, propice à votre après-midi tranquille et ça suffit presque à te détendre. tout semble trop beau, aujourd’hui. le trajet, l’arrivée. l’accueil poli de kenzie qui t’invite à rentrer, à te déchausser, qui te laisse la liberté de choisir, d’exister comme tu l’entends. merci pour les indications, le rendez-vous. la tête pleine de non-dits, parce que tu sais pas ce que tu peux, ne peux pas dire, où est-ce que tu te situes par rapport à lui. tes affaires posées là où il te l’indique, tu restes debout toi aussi. tes mains qui se serrent sur les manches trop longues de ton pull (le hoodie plutôt que la laine), non, c’était rapide et très agréable la route, le temps passé à penser à lui, à vous, à cette après-midi ensemble, à votre relation naissance, bourgeon à peine éclos. tu retournes fouiller ton sac rapidement, histoire de sortir ton paquet de carte un peu trop abîmé, on peut faire quelques parties de ce que tu veux, en attendant les pizzas? avant de regarder le film ? pour passer le temps, faire la conversation. vous occuper, rendre le silence confortable entre vous.	Jasmin Lefebvre écrivain Messages : 121



Mer 24 Aoû - 22:18
comme un premier amour le chemin était rapide et agréable. tant mieux. tu n'aurais pas pu espérer mieux. imaginer que ce soit un calcaire te faisait faire quelques cheveux blancs. ce n'était pas vraiment grave parce que rien ne l'est mais ce n'était pas non plus agréable alors te voilà soulagé. l'envie de rire quand tu le vois sortir le jeu de carte, la gêne qui semble s'effacer soudainement et tu l'invites à s'asseoir sur le canapé, "c'est une bonne idée, ça" et le paquet de carte finit entre tes doigts, "il a l'air d'avoir vécu..." quand même alors que tu l'observes, jeu qui semble bien plus vieux que son possesseur, "tu sais jouer au rami ?" de quoi créer des occasions de se revoir ne serait-ce que pour une revanche à prendre. Tu avoues et je veux finir amoureux de toi, je te suis à ce jeu maladroit stardust	Kenzie Webb coach sportif Messages : 41



Jeu 25 Aoû - 4:28
comme un premier amour ft. kenzie webb le canapé qui s’affaisse sous vos poids respectifs, la proximité qui t'enflamme, l’air ambiant qui se fait électrique autour de toi, pour toi, peut-être que c’est différent, pour lui, mais tu lui diras pas, lui demanderas pas, tu préfères pas. c’était dans un tiroir, chez mes parents la révélation pas très grandiose, le passé du paquet révélé et t’aurais aimé que l’anecdote soit un peu plus fascinante, jamais, mais je connais le nom pas tout à fait ignare, la dignité d’en savoir au moins un peu plus que pas du tout, mais tu peux m’apprendre ? en attendant cette pizza, toujours, que ça te dérangerait pas, de prolonger l’instant. je joue au président, en général souvenirs de l’adolescence, des moments simples passés entre copain, à vous faire la guerre pour pas grand chose, vos égos en bataille autour de la table, à savoir qui serait le meilleur.	Jasmin Lefebvre écrivain Messages : 121



Jeu 25 Aoû - 7:13
comme un premier amour « tu vis encore chez eux ? » les parents, simple question, parce que tu admirerais la chose, parce que les tiens t'ont vite ouvert la porte. et tu te rends compte que du jasmin, là, assis sur ton canapé, tu ne sais rien si ce n'est qu'il semble apprécier mcdo et les jeux de carte, que son visage hanté tes paupières fermées et que l'étrange situation vous tend tous les deux un peu. proche sans l'être vraiment sûr les coussins du canapé, tu fais de ton mieux pour rester concentré, ne pas bouger, ne pas le toucher. « oh, il suffit de former des suites...? et celui qui réussi à vider sa main en ayant fait que des suites gagne en.. l'autre, additionne les cartes qui lui reste. le premier arrivé à 121 perd.. » rire, c'est un peu compliqué peut-être mais tu sais que le jeu durerait assez pour le garder un peu, égoïste, ici, que son odeur emplisse tes narines, que tu profites de lui. « qu'est-ce que c'est ? » le président que tu ne connais pas, seulement jasmin qui semble présider du haut des coussins. Tu avoues et je veux finir amoureux de toi, je te suis à ce jeu maladroit stardust	Kenzie Webb coach sportif Messages : 41



Ven 26 Aoû - 2:05
comme un premier amour ft. kenzie webb non, dans un studio le souvenir de ta chambre d’enfance qui te reviens, les murs pleins de croquis, des découpes de magazines attachés par des punaises, le tapis décoloré que t’avais récupéré lors d’un marché, les tiroirs remplis d’objets délaissés avec le temps. ça fait quelques années, j’ai voulu prendre mon indépendance le sourire au coin des lèvres alors que tu te remémores les conversations enfantines que tu avais eu avec tes parents, celles où tu disais être prêt, celles où tu te prétendais assez mature pour voler de tes propres ailes, mensonges que tu continues d’entretenir alors que tu peines un peu à lier les deux bouts. je te pose pas la question parce que tu vois bien qu’il vit seul, l’appart trop petit pour une famille, les murs dénués de portraits révélateurs. confus, les règles que tu as un peu de mal à comprendre, on peut faire une partie, je comprendrais peut-être en jouant comprendre le jeu, comprendre kenzie, en apprendre plus sur lui, satisfaire ta curiosité grandissante, remplir la distance qui vous sépare, c’est plutôt simple, la carte la plus forte c’est le deux, puis tu descends, as, roi, ainsi de suite jusqu'au trois, le but c’est de se débarrasser de ses cartes aussi, je te montrerais après, si tu veux s’il veut bien de ta compagnie, si à la fin de cette journée, il ne se fatigue pas de ta présence. je distribue les cartes ? première initiative, pour le rami, la pizza bientôt cuite qui te limite.	Jasmin Lefebvre écrivain Messages : 121




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