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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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djill » ils s'assoient au dessus des lois, normal qu'on trouve qu'elles puent la merde

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Jeu 11 Aoû - 22:45


ils s'assoient au dessus des lois, normal qu'on trouve qu'elles puent la merde

le matin est toujours difficile à affronter, les doigts qui te protègent du soleil levant, le nez qui se fronce, qui se plonge dans l'écharpe tricotée par maman. tu sors du travail, tu as laissé ta place, et tu aimerais peut-être retrouver ton lit - tu n'en sais rien, en fait. peut-être que tu as envie de flâner, de te distraire, de penser à autre chose.
peut-être que tu as envie de voir les fleurs, et tu voudrais leur demander, à ces jolies dames qui dansent au gré du vent, pourquoi ont-elles décidé de faire du mal comme ça, de remplir les poumons, rien qu'un peu, parfois trop de leurs pétales, de leurs bourgeons. tu ne sais pas vraiment toi, ce que ça fait, tout ça, peut-être que tu as craché des fleurs toi aussi, quelques instants - mais c'est comme si tu avais oublié.
et tu voudrais leur demander à ces jolies dames fringantes pourquoi est-ce qu'elles plongent leurs racines dans vos coeurs, elles qui sont si belles, elles qui sont si fragiles. mais tu sais bien que chacun de tes mots resteront sans réponses et dans le silence elles continueront à se battre contre le vent.

le parc comme un remède à ta curiosité, la pluie qui menace de tomber et le pétrichor, ton nez qui s'enfonce un peu plus dans la laine mal nouée, tu voudrais bien oublier. ne plus penser. te dire que c'est normal. que tout va bien. ((et ce message en boucle dans tes oreilles)), tu n'avais aucun contrôle sur ce qui était affiché, sur ce que vous entendiez - terrifiant contrôle et tes doigts qui en tremblent encore.
tu t'accroupis, là, devant les quelques pétales qui survivent à l'hiver, « pourquoi, hein ? » tes doigts contre les couleurs fades d'un pétale prêt à tomber, « qu'est-ce qu'on a fait de mal ? » si ce n'est d'oublier d'aimer ((correctement)).
en plus de ça elles puent d'l'haleine, elles cachent en elles des trucs amers


Leslie Hawkins
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Leslie Hawkins
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Sam 13 Aoû - 19:00


Même si j'ai tort, j'ai mes raisons, oh oui
Sur les bobos, y a du né-son, oh oui
N'hésite pas à poser la question, oh oui


Dans les allées verdoyantes se sont éteintes certaines fleurs, certaines plantes, parce que l’hiver est à la végétation, ce que la phase terminale de la maladie d’amour est aux jolis cœurs. Les arbres ont perdu leur feuilles, les pétales sont tombées depuis longtemps, mais il suffit d’attendre le printemps : il n’y a que dans le cœurs de certaines personne que c’est l’hiver éternel puisque cet amour ne renaîtra pas. ((leina)) Ça sonne comme un requiem, comme la musique dans ses oreilles. Airpods qui chantent et résonnent, airpods pour motiver, pour faire cracher l’eau de son corps, pour faire suer, pour s’entraîner, pour se convaincre qu’on est assez endurant pour tout supporter. C’est peut-être sa manière la plus saine pour oublier la colère, la rage et ses peines. C’est peut-être le seul moyen pour ne pas se plomber la tête avec les balles perdues. Djill se sent déjà vaincue.

Puis son pouce passe sur le chrono. C’est le moment d’aller jusqu’à la fontaine pour boire de l’eau. L’objectif est réalisé, sa gorge est essoufflée, mais ce n’est pas la maladie, c’est seulement la violence, l’effort infligé au corps qui ne cesse de faire monter son cardio. Il seulement elle arrêtait de fumer, qu'elle ne buvait que de l'eau...

Alors elle prend entre ses deux mains de l’eau, elle glisse le liquide dans sa nuque, ses cheveux, son cou, sa peau. Mouillée de sueur, mouillée humidifiée, ce sont ses lèvres qui viennent finalement  boire, avaler, tout goupiller.

La femme redresse la tête, elle soupire et fait tranquillement un tour pour reprendre son souffle. Elle marche tranquillement, regardant parfois le paysage, d’autre fois les chiens ou les passants. Son minois reste toujours froid, glacé comme l’hiver. Quand elle le voit, pendant quelques secondes, elle ne réalise pas… Il lui suffit de quelques secondes pour faire marche arrière. Tiens, c’est le colocataire de Malak : Leslie, c’est ça ?…

Djill aurait pu continuer, sans le saluer, sans prétendre réellement le voir, mais elle a cru que ce dernier l’avait déjà vu. Elle ne se sent pas de paraître impolie, elle ne sent pas de faire mine de rien et de continuer sa vie. Alors qu’elle s’approche, elle constate qu’il est en train de discutailler avec les fleurs hivernales et colorées… Elle plisse les yeux et lâche.

- Elles ne sont pas très bavardes… Il paraît.

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Nolan Vinca
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Nolan Vinca
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Dim 14 Aoû - 15:56


ils s'assoient au dessus des lois, normal qu'on trouve qu'elles puent la merde

un peu surpris par les mots qui provoquent un sursaut, les fesses qui s'écrasent sur le sol humide d'un matin plein de gelé, trop froid pour toi, et la grimace qui déforme tes traits quelques instants avant de te relever, avant de te mettre à rire, avant de t'excuser de ta réaction, les épaules et la tête qui s'abaissent légèrement, les restes d'une culture que tu as fui pendant des années. désolé de ta réaction démesurée, de la peur qu'elle a provoqué, tu aurais probablement du faire attention.

la buée formée par le souffle, tes doigts qui essuient l'arrière d'un pantalon humide, dérangeant, mais que tu ne sens plus vraiment, et ton regard sur les fleurs, les couleurs dans les mirettes pour en profiter quelques instants avant qu'elles ne fanent, ne renaissent qu'au printemps. « tu crois ? elles semblent avoir le sens de l'humour, pourtant » à faire mourir les battants. « je ne t'avais pas vu, djill » amie ((proche ?)) de malak que parfois tu croises dans l'appartement, amie avec qui un café partagé a délié les langues rapidement ((pas vraiment)), vous deux un peu sur la réserve, un peu réculé. « il n'y a normalement pas grand monde le matin, quand je sors du travail... » petit soupir, léger, doux, qui laisse s'échapper un nuage vite disparu. « je leur demandais juste... si elles savaient pourquoi elles faisaient ça... » tu montres du doigt ton coeur, et hausse les épaules ((enfantin)), « tu veux leur demander toi aussi ? peut-être qu'elles préfèrent les femmes... » moins timides, qui sait ?
en plus de ça elles puent d'l'haleine, elles cachent en elles des trucs amers


Leslie Hawkins
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Dim 14 Aoû - 20:43


Même si j'ai tort, j'ai mes raisons, oh oui
Sur les bobos, y a du né-son, oh oui
N'hésite pas à poser la question, oh oui


Djill observe ce qu’elle ne comprend pas. Elle voit cette fragilité, une innocence qu’elle pourrait briser en une seule balle. Il a l’air en porcelaine, si pâle au milieu de la rosée à moitié mouillée, à moitié glacée. Elle a l’air animale, la poitrine bombée par un souffle qu’elle a besoin de récupérer. La brune ne croit pas en la véracité des plantes, elle ne croit pas en ce qu’il appelle, aux joliesses qu’il chante. Peut-être a t-elle oublier comment l’on imagine ? Peut-être a t-elle oublier les rêveries ? Peut-être qu’elle n’en a jamais eu l’envie ? Il y a que les livres qui peuvent l’aider, les mots joliment alignés, la prose un peu désarticulée, celle qui lui fait vivre d’autres vies, celle qui avec ses nombreuses pages nettoient les plaies les moins jolies.

- Je le crains. Elles sont jolies, mais elles sont devenues pour certains le prix de beaucoup de douleurs dans nos vies.

Djill, comment oses-tu parler ainsi ?
Alors que cela fait bien des années que tu n’as rien senti de tel, alors que pour toi la lumière d’un amour te semble irréel ? Ancrée, enracinée, les pieds sur terre, toujours à voir les malheurs et la misère, toujours dans une négativité qui te pousse à plat, en arrière.

- Ce n’est pas grave.

Ca l’arrange, de ne pas se faire voir, de se faire oublier. C’est la doctrine de sa mère, être humble et bien travailler. Elle a fait ce qu’elle lui a demandé, bon soldat, flic sur qui parier. Toujours dans l’ombre d’un uniforme, elle est sans réelle identité, elle ne cherche jamais à se démarquer, Djill aime être son propre secret. Alors, elle le lorgne un peu, les bras croisés, un peu dubitative quand à sa manière de communiquer. Cependant, elle ne peut pas vouloir à un grand enfant, de croire qu’il peut se confondre dans une autre réalité plutôt que d’accepter le monde des géants.

- N-Non. Je suis convaincue qu’elles ne me répondront pas. Ce ne sont que des plantes. Elles n’ont pas de conscience. Elles se contentent de se nourrir de ce qu’elles peuvent j’imagine. Et là, c’est de l’amour…

Les racines se mettent à pomper, elles n’ont pas le choix pour survivre au froid.

- Ce n'est pas les plantes qui blessent, mais bien les sentiments des Hommes, je crois.

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Dim 14 Aoû - 21:42


ils s'assoient au dessus des lois, normal qu'on trouve qu'elles puent la merde

elle refuse catégoriquement ((avec hésitation)), probablement de la surprise de s'adresser aux fleurs comme toi et l'idée te fait faire la moue. tu as toujours entendu dire que pour aller mieux, les plantes devaient être chouchoutées, que l'on devait leurs parler. l'appartement partagé avec ta colocataire se fait alors pleine de monstera et autres à qui tu parles le matin, les salue quand tu rentres du travail, leur dit au revoir quand tu y vas ; quand les feuilles cherchent le soleil, ont besoin d'eau.
peut-être que djill, elle, ne parlait pas à ses plantes, peut-être qu'elle n'avait pas de plantes, même, qu'est-ce que tu en savais réellement ?

tu te redresses difficilement, les mains que tu époussettes sur ton jean propre, un bâillement arraché à la va-vite, la nuit a été courte, la journée sera longue, et djill qui papote à la fumée du froid, à la buée. une cigarette que tu sors de l'arrière de ta poche, vogues souvent moquées qui maintenant t'amuses, que tu allumes contre le vent, que tu machouilles presque entre tes dents.

« je le sais tout ça » un rire, la cancéreuse entre les doigts, « c'était un peu plus spirituel que ça, tu vois ? » tu ne parlais pas vraiment aux fleurs, peut-être à toi-même, à ta conscience, peut-être au reste du monde, peut-être au passant, peut-être à djill, tu ne sais pas vraiment. « les sentiments des hommes ? » interrogation, les sourcils qui se lèvent, « qu'est-ce que tu veux dire par-là ? même si c'est ça, la maladie, c'est bien les fleurs, qui font mourir, non ? c'est ce qu'ils disent à la télé... » mais toi tu ne peux pas comprendre, leslie, les fleurs, tu ne les as pas crachées longtemps, ce n'était qu'une erreur, ce n'était qu'une bêtise, tu ne t'en souviens pas vraiment non plus, « l'amour nous tue ? » c'est ce qu'elle voulait dire, djill ? et toi, ton coeur bat si fort que la nausée te prend.
la cigarette qui fait des ronds de fumée, tes lèvres amères en sourire niais.
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Leslie Hawkins
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Lun 15 Aoû - 20:44


Même si j'ai tort, j'ai mes raisons, oh oui
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La spiritualité, c’est dépassé. Chez les Calmell, il n’y a que le père qui est spirituel. Il n’y a que le croyant dont la vie a été déjà arrachée. Il n’y a plus que les femmes sévères, trop terre à terre pour comprendre ce que ça pourrait leur faire. La spiritualité, c’est trop éloigné de ce qu’elle pourrait s’imaginer, ce sont des choses dont Djill n’a pas l’accès. Cela ne l’a jamais gênée, elle s’en satisfait, ne ressent pas le besoin de pouvoir y compter.

- Non. Je ne crois pas en tout cela.

Djill ne croit en rien. Elle est peut-être trop réaliste, fracasse ses pensées, l’idée même qu’un Dieu peut gouverner. Elle a vu trop d’horreur pour s’élever, enracinée dans un monde où la mort ne fait que s’abattre sur la plèbe : la vie n’est qu’un abattoir. Ses journées brèves et sombres ne sont que familiarité où l’on broie du noir.

- Oui, mais ce n’est pas qu’une conséquence de l’amour ? Pour régler le problème, il faudrait cesser de s’aimer. Les fleurs, elles ne naissent que d’un amour non réciproques, il parait. C’est donc l’origine du problème.

Pour Djill, l’amour aura un goût douloureux, il aura le goût du sang. Il sera épineux, dangereux, violacée et flamboyant. Il ornera les épines du travail, des supplices, quand la fleur se déplacera, monte et glisse. La brune parle de ces douleurs, de ces tracas, mais elle ne voit que les autres périr sans avoir le choix : ou qu’elle les rencontre il est déjà trop tard. Elle n’est pas héro, que soldat. Porte un grand casque pour se préparer au combat, tête la première la première pour se confondre entre les âmes qui partent pour un tour, pour ne plus aimer aujourd’hui, ni même un autre jour.

- Mais… On ne peut pas empêcher les gens d’aimer. Oui, c’est ça.
Djill ramène un peu plus les bras contre sa poitrine. Elle ne change pas.

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Mer 17 Aoû - 11:44


ils s'assoient au dessus des lois, normal qu'on trouve qu'elles puent la merde

elle doit te prendre pour un idiot, djill, parce que tu sais comment elle marche la maladie, comme tout le monde, tu as lu les informations. mais tu ne sais pas vraiment comment exprimer tes idées, tu sembles réfléchir un peu trop fort à la chose, les sourcils qui se froncent, qui se rejoignent au milieu de ton front parce que tu le sais ça aussi, que l'amour non réciproque fait mourir à petit feu et que les gens qui s'aiment, on ne peut pas leur dire d'arrêter. « alors, peut-être, c'est ce qu'ils essayent de soigner... » soudainement la tête redressé, en invitant djill à marcher, dérangée dans sa course par ton esprit égaré, « peut-être qu'ils distribuent les cachets pour réparer les amours à sens unique... » tu ne sais pas, toi, l'amour, tu l'embrasses à pleine dent, tu le prends dans tes bras tous les jours. « et s'ils empêchaient ces gens d'aimer ? » demandé soudainement à djill comme si elle était l'instigatrice des comprimés. « si... si ces cachets faisaient qu'on n'aimait plus ? » comme une réalisation sodaine, le nez qui se fronce, « tu les prends, toi, djill ? » curiosité mal placée.
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Leslie Hawkins
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Jeu 18 Aoû - 23:09


Même si j'ai tort, j'ai mes raisons, oh oui
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- Peut-être… Je n’en sais rien. J’aimerais te dire que les médicaments sont bien.

Même s’il y a des doutes, il y a des peurs. Même s’il y a des peurs, elles ne sont que rumeurs. Djill ne peut pas vraiment se prononcer, elle est loin, égarée dans un désert et la vérité n’est que mirage, floutée. Elle aimerait croire quelque chose, donner un indice, mais le silence sur ses lèvres est insipide : la maladie garde dans ses songes le goût acide. Elle aimerait avoir la réponse, pouvoir aider, mais si elle bouge trop brutalement, tout au dessus d’elle finira par s’écrouler. Pensive, une main glisse contre son menton, s’écoule dans les longueurs de son cou. La policière fasse à la complexité du réel est à genoux.

- Peut-être que ça marchera. Tout le monde aimerait y croire.

Djill aimerait croire que c’est la solution, Djill aimerait croire qu’est bonne la médication. Elle aimerait lui dire que tout va aller, que tous les malheurs seront bientôt réglé, que les cœurs morts finiront consolés. Cependant, même ces derniers ne peuvent même plus espérer un jour aimé, seulement les malades commencent probablement à regretter les sentiments qu’ils ne peuvent qu’alimenter. Le visage de Djill est sérieux, une boule dans la gorge, les sourcils froncés : elle n’a pas les épaules ni le cœur assez lourd pour les sauver. Elle fait parti de l’État, ses actions sont déjà calibrées (elle obéira, petit soldat).

- Si c’est le cas, les gens ne souffriraient peut-être juste plus. Je ne sais pas si c’est mieux comme ça.

Faudrait-il laisser les gens mourir, ne plus rien ressentir, plus aimer ? C’est une solution radicale que certains politiques choisiraient. Sacrifier les aimants à sens unique, créer un univers de l’amour dystopique. Tout s’effondrerait, peut-être que les habitants du monde finiraient pas se rebeller : mais il n’y a probablement pas de solution, il n’y a probablement que des problématique, des corrélations. Djill ne sait pas, elle se sent un peu perdue, elle cherche dans les yeux de Leslie une réponse, une idée : mais elle n’est ni scientifique, ni concernée.

- Je ne suis pas amoureuse tu sais. Je ne les prends pas, je ne suis pas malade. Ça va. Tu les prends, toi ?

Lui demande t-elle, par curiosité.
Sait-on jamais, pourrait-il savoir ce que cela fait ?

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Nolan Vinca
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Nolan Vinca
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Mer 24 Aoû - 22:07


ils s'assoient au dessus des lois, normal qu'on trouve qu'elles puent la merde

elle aimerait te dire des choses qu'elle ne sait probablement pas. comme toi. comme tout le monde. force a ingurgité des pillule dont vous ne savez rien sous prétexte que cela va vous soigner. que vous irez mieux. mais toi, tu n'as pas besoin d'aller mieux. tu n'as pas besoin de te soigner. parce que tu n'es pas malade - tu aimes. tu aimes plus que de raison, à la folie, à en mourir peut-être. tu n'en sais rien, à vrai dire tout te semble étrange aujourd'hui, un peu plus qu'hier.

"on aimerait croire en beaucoup de choses je crois..." le destin, la force des choses, une énergie supérieure, tu n'en sais rien. tu ne sais plus qui croire, quoi croire. peut-être que tu devrais arrêter de te poser des questions. ne plus réfléchir à ton avenir. vivre au jour le jour. le temps fait du bruit sans des oreilles, l'horloge qui ne se tait jamais, qui te fait comprendre qu'à tout moment il te rattrape ((le bonheur ne dure pas)).

un haussement d'épaule pour accompagner ses paroles, "peut-être que c'est leur but. que l'on ne souffre plus. que la maladie cesse parce qu'on aime plus..." et ce serait triste à en crever et des cœurs se brideraient probablement. geste de la main qui secoue l'air glacée du mois d'août, "de temps en temps. quand j'ai l'argent. je suis avec quelqu'un, on s'aime, alors je le dis que ce n'est pas trol grave... ils ont dit que les personnes pas amoureuses étaient les plus à risques et qu'elles devraient prendre les comprimés tout de même." à regarder djill, curieux, "tu ne te sens pas menacée ? par l'amour pas réciproque, je veux dire..." et tu mords les lèvres, torture ta bouche doucement. "enfin ça me regarde peut-être pas... moi je pense que j'aurais super peur...." de tomber malade encore une fois.
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Leslie Hawkins
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Ven 26 Aoû - 11:36


Même si j'ai tort, j'ai mes raisons, oh oui
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Djill aimerait croire que tout ira bien, que tout va bien se passer, que la maladie fanera, que tout ira, comme si rien ne s’était passé. Cependant, il n’y a pas de solution, il paraît. Elle est trop pessimiste pour vraiment avoir de l’espoir pour ceux dont le cœur s’est écrasé, suicidé. Les malades d’amour vont encore augmenter, les malades d’amour ne sont pas mauvais. Impuissants, ils ont le malheur de les regarder s’éteindre sans pouvoir bouger, alors que les amoureux malhabiles ont le malheur de ressentir quelque chose d’aussi beau en se laissant crever. L’amour est devenue plante carnivore, portée en éloge dans les médias comme une canéphore.

Et Djill soupire, de marbre, de glace, toujours sans espoir, toujours sans sourire. - Ca serait tordu de se priver de l’amour, de priver tout le monde des sentiments. Dis comme ça, on dirait un dessin animé pour les enfants…. Si c'était sérieux, ça serait illustré comme dans 1984 où l’amour est prohibé par le parti. Faiblesse avouée, c’est que l’ancienne guerrière finit par prendre l’exemple de la littérature, ces seules dernières justes aventures.

Il est bohème au cœur en rêves et poèmes. Elle est golem, dans la poussière et les pierres homogènes. - On ne peut pas empêcher définitivement d’aimer, c’est le propre de l’humanité. Puis, on peut toujours aimer des amis, sa famille. Personne n'est vraiment seul. Si ? C'est ce qu'elle tente de croire, pour ne pas broyer du noire. Puisque quand sa mère partira, il n'y aura plus qu'elle, il n'y a que dans sa tête sa seule voix et la mémoire de ses aïeuls en contre-bas.

Les sourcils se froncent sur le visage, ils viennent gronder. Elle ne peut pas dévoiler le contenu de son coffre, elle ne peut pas lui offrir les théories frauduleuses des potentiels ennemis. Elle ne peut pas se défendre et doit accepter de porter les idées reçues, les jugements valables qu'il pourrait posséder. Après tout, elle même n’est sûre de rien, ne sait pas de quoi sera fait demain. - Je sais. Je ne me sens pas menacée. Je n’ai pas vraiment le temps de m’intéresser à l’amour. Dure réalité, l’amour ne l’intéresse pas, il n’y a que l’amour d’une mère, sa seule et dernière guerre. - Bien sûr que ça ne te regarde pas. On a tous peur.

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