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Mille couronnes • ft. Alfie

B L O O M into me :: RP abandonnés & terminés


Jeu 11 Aoû - 0:51
Mille couronnes @Alfie Lewis Vidéo ClubAoût 2022 Le générique commence, les gros plans sur les acteurs, les docteurs, leurs sourires charmeurs et leurs mains de dictateurs. Les noms s’affichent dans le montage, lettres blanches, transitions fluides, fondu en noir. L’épisode commence. Et alors que toute l’attention est braquée sur eux, toi, tu es là. Au fond, profil en hors champ, la silhouette floue, surnommée Infirmière numéro 3 dans les crédits de fin. Car ta vie aura beau être tout aussi trépidante et angoissante que les protagonistes, tu resteras a jamais une simple figurante. Boulot. Métro. Dodo. Dodo ? Depuis combien d’heures fixes-tu ton plafond sans trouver la force de fermer les yeux, Malak ? Depuis combien d’heures repenses-tu à ces mots chuchotés derrière ton dos, à ces regards suspicieux lancés dans ta direction, Malak ? Depuis combien d’heures tournes-tu, à droite puis à gauche, cachée sous ta couette, le nez croisant un bref instant cette marque sur ton poignet, Malak ? Depuis combien d’heures te noies-tu dans le déni d’un sommeil qui ne viendra jamais, Malak ? Mais comme toujours, tu préfères t’ignorer, tu préfères te mentir, tu préfères tromper tes pensées et t’enfuir. Et comme à chaque fois, tu finis là. Allées froides et réconfortantes, les lumières des néons du vidéo club ont ce petit quelque chose qui t’apaise et te rassure sans que tu ne saches trouver de raisons à cela. Ici, tu peux être n’importe qui, mettre n’importe quoi, au milieu de ses allées, tu te sens comme une vraie héroïne de série télé. Les bras noyés dans les manches trop larges de ton sweat-shirt ((~~Celui de Khalid, non ?~~)), tu glisses délicatement tes coudes sur le comptoir, la mine fatiguée et pourtant rayonnante de satisfaction, tu regardes le jeune homme au visage familier, ta voix enrouée s’est glissé entre tes mèches d’ébène. « Bonsoir, Al. » Oh, ce ton là, il veut tout dire pour toi, pour lui. Grand seigneur des dvds, maître de tes soirées sans étoiles, dompteur de tes insomnies qu’il connaît probablement trop bien puisqu’elles sont les principales raisons de tes visites. « Tu sais pourquoi je suis là … » Après tout, il aurait été surprenant de venir ici pour autre chose qu’un film. « Je suis à court d’idées pour ce soir … Il me faut quelque chose de bien niais et bien mielleux. Tu as quelque chose pour moi ? » Le timbre de ta voix est doux, chaud, fatigué, cela s’entend bien. Mais devant Alfie, tu n’es pas gênée. Après tout, il a l’habitude, maintenant. — Recap. — impossible de dormir, Malak va donc au vidéo club pour louer un film histoire de trouver le sommeil VAC	Cosmos Oak vendeur Messages : 72



Ven 12 Aoû - 13:57
ghost town We're still the kids we used to be I put my hand on the stove to see if I still bleed Yeah, and nothing hurts anymore, I feel kinda free L'ennui palpable, l'ennui acerbe, l'ennui qui mord la chair jusqu'à redresser le duvet de l'échine, faire frémir le corps entièrement. Les lombaires claquent lorsqu'elles redressent l'entièrement d'Alfie pour permettre de saluer correctement les clients. Les ampoules grisonnent, la lumière menace de vriller à tout moment et les boîtes correctement entretenues viennent cogner contre le comptoir, Alfie tient les comptes, annote le numéro de série et les noms de famille ainsi que les numéros de téléphone dans le grand agenda. Ils finissent par s'évader dans les rires et les joies, tandis que lui dans la peine et la solitude, fait tourner le stylo au milieu des phalanges, à essayé de ne pas le faire tomber. Les cloches sonnent encore, les yeux ne se lèvent pas parce que les clients le soir, ne prennent pas la peine de s'investir des mondanités mais Alfie lui, balance le Bonsoir, bienvenue au vidéo-club... las et soufflé entre les mots, les linéaments serrés sous la pression de réussir ses tours digne d'un magicien. Pourtant, la voix et les coudes qui frappent le bois lustré le font sourire, la nuque qui s'étend et le rire qui casse les bronches. Salut Malak. Évidemment que je le sais... Mais en ce moment je suis très pris tu sais, peut-être une autre fois pour un bubble tea. Un clin d'œil et un gloussement bête, Alfie lui tourne le dos et cherche dans le placard, là où les collègues laissent les posters qu'ils veulent garder, les cassettes aux jaquettes bien trop jolies pour être affichés et les piles de dvd qu'ils veulent regarder. Parmi le bordel qu'il doit casser, il tire une pile, se redresse et pose cette dernière devant Malak. Les lèvres s'étirent, dessinent les fossettes et la joie d'avoir un peu de compagnie. Pourquoi t'as besoin d'un truc hyper cul-cul ? J'sais pas si je t'ai mis ça dans la liste...Mh. Alfie fait glisser les boîtes devant elle une par une, vérifie les titres, majoritairement des films qu'il aime mais dont il n'avouera pas l'évidence, préfère murmurer que c'est des films très populaires, super bien, tu peux pas les rater. Puis il y en a un qui fait tâche, un auquel il n'a pas fait attention, qu'il a pourtant détesté. Alors il soulève le boîter, le pose à côté de sa propre tête et grimace. Lui il est bien je crois. C'est un film sur un amour impossible, truc à la Roméo et Juliette. a little kiwi	Alfie Lewis animateur & vendeur Messages : 141



Dim 14 Aoû - 20:30
Mille couronnes @Alfie Lewis Vidéo ClubAoût 2022 La voix apaisante du jeune homme semble calmer le grésillement des néons qui planent au dessus de vos têtes et lorsque son regard rencontre le tien, c’est comme des retrouvailles après des années sans s’être vu. Alors tu l’admires encore un peu, dans sa nonchalance charmante et le soubresaut de ses épaules suite à son rire candide. Les paupières qui retombent sur tes cils inférieurs, ton sourire ne s’en est pas allé, tu rentres dans son jeu. « Mince, j’avais tellement hâte … » Quand bien même tu n’aimais pas les boissons sucrées —et quitte à boire du thé, autant que ce soit celui de ta mère— tu préfères préserver la chaleur de ce moment innocent en t’abstenant de faire la moindre remarque à ce sujet. Et voilà qu’il te dévoile une surprise, une tour sans fin de DVDs empilés les uns sur les autres, tu en aurais presque des étincelles dans les yeux. « Tout ça, rien que pour moi ? Vraiment, c’est trop, je suis touchée … ». Ton rire résonne discrètement entre tes lèvres, avant que ton visage n’affiche une mine faussement outrée. « Serais-tu en train de juger mes somptueux goûts en matière de divertissement cinématographique, mon cher et tendre Al ? » Tu laisses tes doigts planer entre les différentes boites, tes yeux papillonnent vaguement d’une couverture à une autre, admirant les couleurs, les visages, les noms inscrits en tout petit, tu diriges de nouveau ton attention sur le le garçon. Un amour impossible. Tu pinces les lèvres, l’air soucieux, l’air rêveur. Un amour impossible, tout est dans l’appellation, et cette gêne dans ta gorge t’étouffe un peu plus alors que tu tentes l’humour pour rejeter les idées noires. « Roméo et Juliette, hum ? C’est vrai que les suicides mutuelles, c’est sacrément cul-cul. » Tu ricanes, un peu taquine sur les bords, tu te contentes de hausser les épaules. Peut être que voir une histoire d’amour, ça allait plus te déprimer qu’autre chose. « On oublie le niais et le romantique. Montre moi plutôt ce que toi, tu avais en tête. Tu m’as rendu curieuse avec cette pile, haha ! » Tu veux juste fuir les problèmes, au final. VAC	Cosmos Oak vendeur Messages : 72



Lun 15 Aoû - 16:00
ghost town We're still the kids we used to be I put my hand on the stove to see if I still bleed Yeah, and nothing hurts anymore, I feel kinda free Le jeu partagé, les sourires esquissés et les orbiculaires qui se plissent sous les rondeurs des joues. Alfie n'attend personne, Alfie n'attend que l'heure de pouvoir longer les rues éclairées à la lueur du briquet et de la lune, les semelles qui claquent contre le goudron mal façonné sur les bitumes. Alors il peut bien prendre de son temps, pour les heures sup' jamais payées, pour les heures à rester derrière le comptoir à enfiler les bières avec les collègues. Le bassin qui fléchit légèrement, la moue théâtrale des gamins à qui on refuse tout et il râle un brin, à peine. Moi aussi, t'as pas idée. M'enfin, tant pis. Que veux tu.. Les index font couler les illusions de larmes sur la chair du visage, le rire étreint le silence des musiques qui se sont finalement tues. Malak semble heureuse de la pile spécialement préparée pour elle, les lèvres qui s'enroulent l'une contre l'autre avant de laisser les yeux loucher vers le plafond un instant jusqu'à revenir vers la jeune femme qui à son tour, passe les doigts sur les jaquettes colorées et plastifiées. Évidemment. Je la mérite, ma sortie café. Puis le blasphème qui se hisse hors du gosier, la mine dévastée et presque fendue par l'horreur, Alfie à son tour hausse les sourcils, appuie la paume contre la bouche tout en secouant doucement la nuque. Non.. J'oserais pas, enfin.. Malak. Tu délires.. Les rires comme la symbiose des étoiles au plus-haut, Alfie baisse alors le regard vers le boîtier qu'il ouvre, il en extirpe la cassette et mord ses lèvres. ..C'est pas mutuel s'il n'y en a qu'un qui meurt. Alfie dont la définition du romantisme n'est peut-être pas la plus à jour, peut déjà s'estimer heureux de ne pas avoir de pétales à cracher et eux, peuvent s'estimer chanceux de ne pas avoir à vivre avec les bronches comme des brasiers ardents, à vomir et à pleurer. Peut-être bien. Alors il réfléchit un instant à ce qu'elle lui demande, de lui faire une pile selon ce que lui avait d'abord imaginé. La bobine emballée retrouve son coffret et Alfie se décide à passer de l'autre côté, lui fait signe de le suivre à travers les rayons et les genres. Lui, il aime les thrillers psychologies, les films d'horreur et les navets. Mh... Il y a celui-là. Cult of the Lamb. Assez vieux mais c'est sympa. L'histoire d'un type qui organise un culte autour de satan un truc du genre. Comme ça, ça a l'air nul mais en réalité, ça te lobotomise grave. À ce moment là j'me disais que je pourrais grave rejoindre une secte et en sortir comme je voudrais. Les bras croisés sous le poitrail, Alfie se marre un instant avant de reprendre son sérieux lorsque les yeux rencontrent ceux de Malak. Pas du tout. J'ai regardé des documentaires après et je crois que j'aurais terminé comme sacrifice. a little kiwi	Alfie Lewis animateur & vendeur Messages : 141



Mer 17 Aoû - 20:16
Mille couronnes @Alfie Lewis Vidéo ClubAoût 2022 A force de contempler ce petit théâtre que représente Alfie, tu en oublies presque les raisons de ta venue. Il te fait rire, t’amuse, te divertie et sa compagnie est plus réconfortante qu’un café trop cher dans un salon de thé populaire. Peut être qu’un jour, vous vous retrouverez hors de ce royaume de fictions télévisées pour discuter un peu plus longtemps, un peu plus longuement. Mais pour le moment, tu préfères chérir ces petits moments qui semblent durer des heures. Une petite bulle que tu ne voudrais pas éclater. Un rire t’échappe alors qu’il feins son jugement. Oh, tu le savais bien, que tes gouts en matière de films n’étaient plus de ce temps. Mais ton quotidien ne te permettait plus de savourer la qualité des cinéastes qui existent et existaient dans ce monde. Tu n’as assez d’énergie que pour la contemplation bête et méchante, le visionnage sans réflexion, le pure divertissement qui apaise tes pensées et fatigue un peu plus tes yeux. Pourtant, aujourd’hui, tu es d’humeur aventureuse. Tu lui laisses carte blanche, tu le suis dans son périple, zig-zag entre les rayons, tu t’accroches à ses talons comme un enfant perdu et quand il s’arrête, tu manques presque de te cogner à l’arrière de sa silhouette. Puis tu le regardes avec de grands yeux intéressés. Jusqu’à ce qu’il commence son résumé. A mesure qu’il continue ses explications, ton visage semble perdre ses couleurs, air livide qui dissimule les conséquences d’une imagination un peu trop lugubre. Tes lèvres se plissent l’une contre l’autre dans un sourire figé, tes sourcils se froncent en une moue curieuse. Tu tentes de garder une expression aussi neutre que possible, mais ton murmure trahit tes à priori sur le film que te présente le jeune homme. « … أستغفر الله (Astaghfirallah). » Tu te racles la gorge, ton rire accompagne le sien dans un rythme un peu décalé, tu viens déposer ta main sur son épaule, amicalement. « Oh, hum. Je suis sûre que tu aurais pu tenir jusqu’à l’arrivé du FBI, au moins. Il se fait arrêté au moins, hein ? Non parce que le gars sur l’affiche ressemble à un mec de mon service, je vais pas réussir à le regarder en face demain, haha. » Ce dont tu pouvais être sûre, c’est que ça s’éloignait bien de ton envie d’origine, toute sucrée guimauve. Tu tires légèrement sur le col de ton sweat-shirt avant d’enchaîner. « T’aurais pas quelque chose de moins … lobotomisant ? Un truc du même genre pourquoi pas, mais en un peu plus édulcoré ? » Tu lui adresses un sourire timide. Tu voulais un film pour dormir mais si ça continuait, tu risquais de ne plus pouvoir fermer l’œil du tout. VAC	Cosmos Oak vendeur Messages : 72



Sam 20 Aoû - 15:44
ghost town We're still the kids we used to be I put my hand on the stove to see if I still bleed Yeah, and nothing hurts anymore, I feel kinda free Le bassin qui s'affaisse légèrement, les reins qui cambrent vers l'avant et le reste du corps qui suit, Alfie s'empare des diverses cassettes, entrepose les trésors des décennies précédentes tout en continuant un petit moment ton speech. Les rituels, les Dieux, les croyances, ça n'a jamais été son truc, il n'y a jamais cru. Peut-être parfois il y croyait pourtant fort, à serrer les phalanges les unes dans les autres, la tête pleine de rêves, d'envies, celles d'un peu plus de vermeil autour de la grisaille permanente, de l'oubli et de la solitude. Pourtant ça ne l'empêche pas d'écouter les tirages des cartes de ses amis, les mises en garde pour la semaine, caresser les chats noirs puis passer sous les échafaudages. Non, il voudrait y croire, Alfie, pouvoir écouter les psaumes religieux et se dire que peut-être à son tour, il trouvera sa voie. Pourtant la voix derrière lui l'interrompt dans son récit, les lèvres qui s'entrouvrent et les cils comme les hélices. Il n'a rien saisi et c'est le sourire qui s'élargit, le rire qui s'incommode de la situation puis les boîtes qui reviennent se déposer sur les étagères. La main sur l'épaule lui arrache encore un rire, plus encore lorsqu'elle lui parle du FBI, du collègue, comme s'ils avaient encore douze ans, à discuter des théories farfelues. Aaah j'suis pas sûr. Je pense vraiment que j'aurais été roulé sur le bûcher. Les yeux reviennent lorgner sur la jaquette foncée, sur les lettres rondes et de travers, presque chaotiques. Peut-être que c'est les mêmes, peut-être que dans deux jours on va plus jamais te voir parce que t'auras intégrer une secte. Cependant le garçon hoche la tête, lui tend une autre cassette parmi celle qu'il possède, un truc dans le même genre mais bien plus amusant, complètement loufoque. Y a celui-là, c'est le même genre mais moins dégueulasse, moins sérieux, super drôle. Les gosses en colo' adorent le voir, j'te jure. Certain, Alfie tape le doigt dessus puis retourne vers le comptoir, fouille dans son tiroir pour en sortir le carnet sur lequel on tient les comptes, on note les prix, les titres, les prénoms et les noms. Après si t'aimes pas celui-là non plus, y a le côté comédie juste là. Mais je t'assure que lui vaut le détour. Le stylo contre les lèvres, Alfie le mordille, tape contre le menton puis gribouille sur son carnet. a little kiwi	Alfie Lewis animateur & vendeur Messages : 141




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