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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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10.08.22nous soufflons nos bougies à plein poumons et souhaitons un bon anniversaire à bloom et qui dit anniversaire dit nouveautés (www)
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27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)
13.06.22nouvelle màj dit nouvelles informations à retrouver juste ici
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26.01.22tom cruise en sueur, le forum réouvre pour sa V3 avec son lot de news à retrouver ici.
27.10.21tou beau tout chaud, prêt à braver la chaleur de l'été, voici les nouvelles juste ici
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ça met un peu de chaleur au fond de mon coeur - Leina + Malak

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Lun 8 Aoû - 0:09

Il était minuit, minuit passé, c'était pas de l'ennui : j'étais un peu fatiguée
J'ai pris un dernier verre et puis une cigarette
Les lumières dansaient, elles éclairaient ses yeux
C'était les reflets d'une femme à la peau bleue
Il est tard, il fait froid dehors, dans les allées colorées par les lumières roses appelant à la débauche : Djill dévisage à l’entrée le lieu dans lequel elle doit aller : un stripclub au nom vulgaire. C’est pour le travail il paraît, ou peut-être parce que certains de ces collègues masculins ont insisté. Traînée de force dans les mauvais quartiers, elle n’espère croiser personne, elle n’est pas du genre à pratiquer, ni même à vouloir évincer les formes des danseurs et danseuses dans ses yeux fatigués. Alors quand les hommes entrent afin de se trouver les meilleures places pour laver leurs yeux vitreux, la femme s’éloigne, fait bande à part : tente de se bousiller la mémoire.

Djill s’installe au comptoir, loin des corps qui dansent dans les couloirs lumineux, dans les allées dépeintes dans un brouillard langoureux. Elle demande un premier verre qu’elle avale comme si rien n’était, pour se mettre dans l’ambiance d’une soirée qui risque bien de durer une éternité. La policière commence ses habituels déboires et la musique raisonne, frappe dans les tympans : elle aurait pu faire ça chez elle, elle aurait pu être plus honnête avec ses propres désirs au lieu de faire semblant.

Il est trop tard pour faire marche arrière. Djill commande un troisième verre. Puis un troisième pour se libérer de ses pensées, de toutes les galères : des histoires de médicaments, de sa mère. Elle oubliera peut-être un moment, elle oubliera peut-être tous ces pseudos accidents. Une fois les consommations terminées, elle hésite, attendra un peu avant de continuer, la tête observant les alentours sans oser fixer les corps qui commencent à peine à se dénuder, ces vêtements que l’on remplit de billets.

Elle n’est pas venue ici pour ça,
Elle fait plaisir, mais regrette déjà.
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Nolan Vinca
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Nolan Vinca
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Mar 9 Aoû - 15:21

Démons de Minuit
 @Djill Calmell  @Leina'ala Kalili
Strip-Club.DATE



Tes pas résonnent dans les couloirs mais ne parviennent pas à faire taire les bruits de fond qui s’éveillent à chacun de tes passages. Tu les entends à peine, comme un bourdonnement discret mais persistant, une gêne au creux de ton oreille qui ne cesse de démanger tes tympans. Mais dès lors que tu te retournes, les silhouettes s’évaporent et le silence se fait pesant, si pesant qu’il t’étouffe presque. Et le bourdonnement continue d’anesthésier ta tête.

Le claquement de ton casier accompagne ton soupir, tu jettes un dernier coup d’œil à ton téléphone. Rappel : EVJF, 21h. Les lettres clignotent sur ton écran, tu le verrouilles en levant les yeux au ciel. Tu ne pouvais pas annuler, tu avais confirmer ta présence il y a déjà des semaines de cela. Ce n’était qu’une soirée, au pire des cas, tu partirais plus tôt, quand elles seraient toutes à leur deuxième verre d’alcool, à peine pompette, mais suffisamment pour que leurs cris d’excitation te donnent la migraine.

((Ce n’était qu’un mauvais moment à passer))


« Allô ? »

Ton regard s’égare dans la foule, s’aveugle en se confrontant aux neons lumineux, tu bouches une oreille pour tenter de mieux entendre les paroles étouffés d’une des invités. « O-On-….rriv-….P-…de réseau ! T’as r-reçu l’ad-…. ? C’est au 3- … Str- … Road, à côté du- … Club. ». Tu décryptes tant bien que mal la localisation, t’aidant d’un vieux screen de la devanture. Intérieurement, tu es déjà excédée. alors, sans vraiment regarder, sans vraiment chercher plus loin, tu penses reconnaître l’endroit, un groupe de femmes te précède, ça doit être ici.

Alors que le fond de l’air était frais, l’intérieur défie les degrés, la chaleur pourrait presque te saisir par le cou. Tu tires sur ton col roulé un premier temps, puis sur les rebords de ta robe pour cacher un peu tes cuisses. Il fallait dire que tu n’avais pas vraiment l’habitude de t’habiller pour ce genre de sortie. Tu avais passé des heures à retourner le contenu de ton armoire pour d’arrêter sur une robe sans prétention, au-dessus des genoux pour marquer le coup, col roulé pour protéger le cou.

Mais ici, l’ambiance semble en décalage. Les chairs se dévoilent, les tissus se cachent, tu sens ton coeur battre de gêne alors que, dans ta petite tenue de sainte, tu fais tâche. La musique est forte, elle fait vibrer ton corps, jusqu’à tes os. Et l’espace d’un instant, tu as l’impression que tu pourrais fermer les yeux et disparaître dans cette boite noire, chaude et assourdissante.

Et tes pieds continuent d’avancer sans que tu ne fasses vraiment attention. Les ombres te bousculent, t’oublient, et le comptoir accueille ton cadavre comme un bateau à la dérive. Si tu restes là, peut être qu’on viendra te chercher. Et alors que tu lèves enfin les yeux, tu crois rêver.

« D-Djill ? »

Au fond de toi, tu espères, sans trop l’avouer,
Qu’elle est venue pour te récupérer.

Recap. — Malak a été invitée par une collègue à un enterrement de vie de jeune fille et s’est retrouvée dans un strip-club, face à Djill, lol.  
Cosmos Oak
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Ven 12 Aoû - 11:07


ça met un peu de chaleur au fond de mon coeur

OOTD — c'est un message de ton meilleur ami que tu as reçu, l'écran s'est illuminé dans la nuit noire de ta chambre, il ne disait pas grand chose, viens probablement tout ce qu'il avait réussi à taper et une localisation qui indiquait une boîte non loin de là. tu remerciais tous les jours les forces grandes qui t'avaient fait rencontrer jupiter et ni une ni deux tu avais sauté de tes draps satinés pour enfiler une tenue digne de ce nom. ajustée sur tes hanches, les cheveux que tu as lâché, qui te tombent sur les reins, la frange coiffée, collée à ton front, les mèches de devant tressée, il ne t'avait pas fallu longtemps pour être fière de ton vêtement. la bouche rose, le regard poudreux, et les talons enfilés, tu étais prête.

le manteau que tu était retournée chercher avait fini sa course en consigne et espérait que tu ne l'oublies pas ((tu n'avais rien promis)). il était difficile de se voir à l'intérieur, le monde se bousculait, entier, comme s'il avait arrêté de tourner. tu n'en croyais pas tes yeux quand les corps se faisaient presque nus sur les pistes plus haut, quand les billets pleuvaient à leurs pieds, rembourraient leurs sous-vêtements ((admirative)). la sortie n'était pas ordinaire mais rien ne t'empêchait de t'amuser, de danser, rien ne t'empêchait de vivre puisque tu étais déjà morte.

pilote automatique, le bar comme lieu d'atterrissage, pour un autre verre, et un prénom que tu entends, que tu sembles reconnaître, ton regard qui cherche la silhouette croisée il n'y a pas si longtemps, le sourire qui pend à tes lèvres quand tu la reconnais, sans savoir qui avait prononcé le mot. un peu alcoolisée, un peu oubliée, tu t'es précipitée à coup de pardon pour pousser le monde, pour qu'on te fasse de la pleine, la reine passe, « hé djill ! j'y crois pas ! c'est bien toi ! j'ai entendu ton prénom, j'me suis dit, y'en a pas miiiiille des djill ! c'est fou, qu'est-ce que tu fais là ? » question idiote pour une femme idiote ((toi)) et tu agites des billets, « regarde c'est conso' illimitée, les mecs arrêtent pas de m'en donner, 'doivent penser que je travaille là, moi aussi, bientôt je monte sur scène » à plaisanter, à rire, à plaire, « tu n'es pas venue seule ? » drôle d'endroit pour un sombre rendez-vous quand ton regard se pose sur la jeune femme dont le prénom avait résonné, mais tu n'en as que faire de l'inconnu ((tu n'as peur de rien)) que tu tends les doigts pour saluer, « leina'ala ! » balancé à la volée, qu'elle l'attrape si elle le souhaite, si elle voulait se rappeler.
Ils m'entraînent au bout de la nuit les démons de minuit, m'entraînent jusqu'à l'insomnie les fantômes de l'ennui


Leina'ala Kalili
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Sam 13 Aoû - 21:09

Il était minuit, minuit passé, c'était pas de l'ennui : j'étais un peu fatiguée
J'ai pris un dernier verre et puis une cigarette
Les lumières dansaient, elles éclairaient ses yeux
C'était les reflets d'une femme à la peau bleue
Alors que la soirée passe, alors que les minutes ont commencé à défiler, une voix sort Djill de ses songes… Quand son visage se tourne vers la direction de son prénom, elle n’arrive pas à croire qui elle est en train de voir venir. L’infirmière de sa mère pratique des activité dans l’antre de la nudité. Dans sa tête, Djill est un peu étonnée, tombe des nues. Malak était tout de même avec un homme, mais peut-être que cela ne lui suffisait pas, peut-être que les gigolos... Elle aimait ça : Djill ne trouvait pas ça vraiment beau, séduisant. Elle, elle aime les courbes féminines, elle aime plonger ses lèvres dans leur échine, elle aime leurs allures félines : les femmes. Alors elle entrouvre ses lèvres en bégayant, cherchant une maigre excuse, un lot de consolation. Pittoresque.

- Je... Je suis venue parce que… - J’a-


Mais une autre voix coupe la sienne. Une voix plus aiguë, au milieu de la foule, se répand. Étrangement, la femme n’est pas sûre de se souvenir de sa propriétaire, mais elle la voit arriver toute en rose venue de loin : vers les deux autres femme, Leina se créé un chemin. C’est la jeune fille de la plage, celle qui rigole souvent, celle au joli sourire pétillant, celle qui ne peut plus aimer, celle qui vit de ses journées devant des écran à s’offrir un amour dont elle seule connaît le secret. Djill ne s’attendait pas à voir ces deux personnes au même endroit. Elle ne s’attendait à rien de tout cela. Alors elle secoue le visage, ce n’est pas l’alcool ni même la lueur d’un mirage. Une main vient rejoindre sa chevelure derrière laquelle elle aimerait se cacher, l’alcool ne fait que renforcer ses doutes, sa gêne, et ses multiples pensées.

- Ah bah… Oui, c’est moi. Bonsoir Malak, Leina…

L’heure de la justification a sonné. Elle se racle la gorge, prend un air plus sérieux et affirme sur un ton peu élogieux.

- Je suis venue. J'accompagne des collègues. Ils sont… Par là bas. Je crois.

Sa main se redresse, sillonne dans l’espace sans avoir la certitude de son discours faramineux. Elle est déjà un peu alcoolisée, elle se moque un peu plus de l’échec, elle se moque un peu de tromper ((pour une fois)).

- Mais bon… Je ne sais pas ce que je fais là. Ah ça…

Pas de commentaire quand elle regarde la tenue, elle se demande si elle n’a pas froid, habillée comme cela, elle se demande si elle n’aura pas mal à la gorge demain, à crier de toute sa voix. Djill regarde le vert des billets de mélanger au joli rose pour le souiller et son visage est fendue par une moue mal dissimilée.

- C’est Malak. Elle s’occupe de ma mère, elle est aussi mon amie. Mais je ne savais pas que tu traînais dans ce genre d’endroit… Ça ne le gêne pas ?... Ah et on est pas venue ensemble du coup.

Potentiel menteur.
Potentiel tricheur.
Celui qui joue avec les médicaments,
Avec les cœurs,
Avec son cœur.
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Nolan Vinca
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Sam 13 Aoû - 22:30

Démons de Minuit
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TW/CW : Descriptions graphiques (Noyade, nudité)

Tu te sens couler. Les mains gourmandes de la gêne qui te tirent vers le fond, qui t’agrippent et te griffent. Alors que dans le reflet des vagues humaines, le visage de Djill ressort comme l’ancre rouillée d’un bateau, tu sens que tu perds le souffle.
Tu voudrais disparaître.

Sa voix transperce le mur du son, mots en pointillé, tu as senti ton coeur bondir d’angoisse en te rapprochant d’un pas, l’élan du courage, l’envie de remonter à la surface.

Mais tu ne sais pas nager et le courant est trop fort.
Une nouvelle vague t’emporte.
Une vague toute rose.

Tes yeux se posent sur cette silhouette, chair laiteuse qui se frotte aux billets vers coincés dans le tissu, tes yeux s’y posent des fractions de secondes qui semblent durer des heures. Petit bouton de fleur luminescent, tu mets fin à ta contemplation une fois arrivée à son visage.

Et là, c’est le drame.

La vague est en fait un ouragan, le courant est un typhon destructeur qui te broie les os et dans ces eaux troubles, tes joues se gorgent de sang, pommettes rosées qui font bouillir l’océan de ton embarras.

Les souvenirs reviennent en gouttes d’eau, la forme de son buste, l’intérieur de ses cuisses, l’euphorie qui déforme ses lèvres, qui fait chauffer sa voix, gémissements aigües qui résonnent encore très clairement entre tes oreilles. Et les voilà qu’elles bourdonnent de nouveau.

« E-Euh … Je-E-Enchanté. »

Le petit bonbon rose, aussi pétillant soit-il, tu ne le regardes plus. Tu te contentes d’un sourire courtois, un raclement de gorge discret, tu te fais violence pour ne pas éclater en sanglot, tellement la gêne te consume toute entière. A la place, tu t’accroches au regard de Djill.

Oh, Djill.
A quoi tu penses ?
Me trouves-tu décevante ?
Me trouves-tu répugnante ?
((Parce que moi, oui))


Ses explications sont brouillées dans tes oreilles, tu n’entends plus que le silence assourdissant du regard lourd que tu perçois dans les iris de ton amie. Et le coup de grâce finit par tomber.

ça ne le gêne pas ?
ça ne le gêne pas ?
ça ne LE gêne pas ?
((Respire, Malak))

Tu places délicatement une mèche derrière ton oreille, l’intérieur de ta joue baigne dans le sang de tes morsures nerveuses, tu réponds sur un ton doux, assuré. ((Tout pour ne pas craquer))

« En effet, c’est comme ça qu’on s’est connues, d’ailleurs. » ajoutes-tu, à l’attention de la petite poupée que tu n’oses plus regarder. « J’ai été invitée par d’autres infirmières pour un enterrement de vie de jeune fille et … il semblerait que je me sois perdue. »

Tu tires sur ton rire, juste assez pour qu’on l’entende mais pourtant presque inaudible.

« Et si tu parles de mon copain, je ne pense pas avoir besoin de son autorisation, sa validation, ou que sais-je, pour sortir. Quel que soit l’endroit où je me rend. »

Oh, Malak. La rigidité de tes mots rafraichit le bout de ta langue, si bien que tu pourrais la mordre pour te faire violence. Oh, ça t’agace que l’on te pense dépendante, que l’on te pense accroc à Khalid. Mais ce qui t’agace le plus, c’est que toutes ces hypothèses, elles viennent de Djill.
Oh, ça, tu ne peux pas le supporter.
((Alors tu fuis))

« Et vous deux ? ». Cette fois, tu ne regardes plus Djill —tu en es incapable— mais juste Leina’ala. « Comment vous vous êtes connues ? »

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Dim 14 Aoû - 12:41


ça met un peu de chaleur au fond de mon coeur

OOTD — toutes des bonnes raisons pour venir, comme des excuses que l'on se cherche, comme s'il était honteux d'être ici, comme si toi, tu devais aussi avoir une bonne excuse. mais toi, tu voulais juste voir, venir faire la fête, rigoler, t'amuser. parce que tu es de l'insouciance inquiétante, qui fait front les sourcils, que l'on dirait irresponsable à ton âge, que l'on dirait plutôt que tu n'agies pas comme une vraie adulte, que tu devrais te reprendre.

la jeune femme ((malak)) aux côtés de djill ((étrange)) ne veut pas serrer tes doigts, détourne le regard, une grimace qui se dessine sur ton nez froncé, les doigts rangés, frottés contre le peu de tissu qui couvre ton corps, à faire semblant de prendre un billet, de commander un bloody mary sans que tu ne saches réellement ce que c'est. tu as entendu ça un jour dans un film, ça te semblait plaisant, un peu cool alors pourquoi ne pas essayer.

les mots se tendent comme des arcs, les flèches prêtes à être tirées, comme un match que tu observes, à détailler les lèvres qui se battent sans jamais se toucher, les bras que tu croises sur ton torse, l'ambiance qui se détériore. malak ne semble pas vraiment heureuse de ce que raconte djill, la mention d'un copain qui te fait grimacer, parce que si on te demande, à toi, de toute manière, les hommes puent et elle a bien raison, la jolie, de faire ce qu'elle veut, de ne pas lui demander la permission.

le liquide entre tes doigts, un peu trop rouge, à l'odeur d'épice te fait regretter presque les billets que tu as utilisé, malak qui maintenant boude djill décide enfin de poser le regard sur ta silhouette, un sourire qui l'accueille alors que tes doigts gesticulent pour lui faire comprendre que attend je bois, j'arrive et la langue que tu tires parce que ça pique beaucoup trop cette chose, ce n'est pas très bon, ou pas fait pour toi, et tu dis sans vraiment qu'elle n'ait le choix, « djill goûte, c'est pas bon du tout » le verre glissé sur le bar, la bouche que tu essuies de tes doigts.

« avec une pizza à l'ananas » histoire irréelle, « sur la plage. j'avais commandé et le livreur un peu idiot s'est trompé, il a donné la pizza à djill, a lieu de moi, donc on l'a partagée. et après on a papoté. on a fait un compte instagram à djill » main que tu lui poses sur l'épaule pour pour la secouer un peu, pour la réveiller, « d'ailleurs tu devrais poster cette soirée ! » adressé à la policière, puis l'infirmière que tu reprends du regard, « et on a fait des photos. et voilà. mais c'était pas prévu non plus de se voir. c'est fou, non ? les coïncidences. » et que le monde est bien fait quand il tourne rond.

et ta main qui attrape celle de malak ((colère)), qui rit, « dit, t'as raison, parce que ça pue, les copains, tu veux danser ? » sans explication, pour la détendre ((tendre)), djill que tu prends par le biceps pour la faire lever ((avec difficulté)), « toi aussi. profitez, vous allez avoir des rides. » avant l'âge ((la nuit est jeune)).
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Dim 14 Aoû - 22:12

Il était minuit, minuit passé, c'était pas de l'ennui : j'étais un peu fatiguée
J'ai pris un dernier verre et puis une cigarette
Les lumières dansaient, elles éclairaient ses yeux
C'était les reflets d'une femme à la peau bleue
Djill se sent un peu angoissée. La réponse de son amie, elle a du mal à la digérer. Ses sourcils se froncent, elle est prête à mordre, prête à frapper. Ce n’est pas ce qu’elle a dit, elle n’aime pas qu’on la détourne de sa vérité : surtout quand le petit ami en question a mauvaise réputation. Ses bras contre sa poitrine viennent se croiser, ses lèvres sont sèches alors que la gorge boue comme un brasier. Leina est là pour l’éteindre avec les couleurs de la plage, de l’eau qu’elle ramène comme un souvenir d’un été avant l’été. Et puis il y a se verre qu’elle n’a pas aimé, Djill trempe ses lèvres sans hésitation. Ce n’est qu’un Bloody Mary, ce n’est qu’une boisson comme une autre : elle l’aime les boire, les consommer, sans modération, quand ça ne va plus, seul moyen de vraiment lâcher la pression.

- Merci.

Djill n’aurait pas fait un long récit, mais elle semble un peu amusée de voir que Leina se met à tout décrire, à tout raconter, à tout détailler : livre ouvert que Malak peut feuilleter, livre ouvert qu’elle ne peut s’empêcher de découvrir page par page, bien illustré.

Quand Leina dit que les copains, ça pue, Djill ne peut que s’empêcher d’aiguiser un léger sourire. Un peu caché, un peu discret. Sa main dans celle de Malak contribue aussi à l’amuser. C’est son biceps aussi qu’elle vient chercher, qu’elle cherche à convaincre en geste pour la l’attirer. Alors la policière finit par se lever, se redresser. Debout, elle surplombe miss chewing-gum pour passer quelques doigts bienveillants dans la frange trop courte.

- C’est vrai que le temps passe vite. Je ne suis pas très danse, mais je vais quand même vous accompagner. ((je n’ai pas envie que l’on croit que je viens pour les jolies filles, comme toi et toi))

Et Djill a l’impression de n’avoir rien vécu.
Elle n’a l’impression de n’avoir rien vu.
Elle n’a l’impression de n’avoir rien voulu.
Elle n’est que résultat provisoire, un peu perdu.
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Nolan Vinca
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Lun 15 Aoû - 12:19

Démons de Minuit



Pourquoi tu as ouvert la bouche, Malak ?

La fraîcheur meurtrière s’est répandu entre vous, elle t’a gelé sur place et tu n’as plus qu’une envie, te briser en mille morceaux et fondre en silence. Dans sa posture intimidante, Djill te brise un peu le coeur. Mais tu es la seule à blâmer pour ta soudaine agressivité. Tu ne t’es pas controlé, tu as laissé la pression de toutes ces vérités inavouées, de toutes ces pensées inconsidérées, te bouffer jusqu’au l’os et te faire disparaître. Car entre ses lèvres, tu n’aurais voulu entendre que ton nom, qu’elle ne garde en tête que votre amitié. Et te rattacher à Khalid, qu’il soit ton partenaire ou non, sans comprendre pourquoi ça te dérange. Peut être parce qu’aux yeux des gens, tu n’as toujours été que ça. « La copine du Dr. Saidi ». Mais à ses yeux, tu étais juste Malak Da Silva. C’est ce que tu pensais, en tous cas.

Tu n’étais déjà pas très à l’aise et voilà que tu avais carrément envie de partir. Tu avais l’impression de faire tâche, l’impression de déranger, l’impression d’avoir tout gâché. Alors tu te contentes d’écouter poliment l’histoire de Leina, t’efforçais d’afficher un sourire face à ce récit étonnant et innocent. Et progressivement, tu sens que la voix candide de la rose te détend un peu, tu te surprends même à rire —muet, un simple souffle du nez—.

« Une pizza à l’ananas et un compte instagram. C’est original, comme rencontre. »

Tu adresses un premier sourire à Leina, sa candeur arrive à te faire momentanément oublié ta gêne, tu arrives à la regarder dans les yeux sans trop penser aux images qui sont gravées dans ta tête. Tu réponds à nouveau.

« En effet, sacrée coincidence … »

Cette fois, tu te risques à renouer un contact visuel avec Djill, à lui sourire même. En espérant qu’elle ne soit pas trop froissée, qu’elle ne soit pas trop fermée. Mais tu n’as pas le temps de prolonger l’échange de regard, Leina te saisit la main et t’entraîne sur la piste avec la policière. Tes joues reprennent des couleurs, tes prunelles se confondent entre la panique et l’embarras.

« Oh-Euh-Ok. »

Tu n’étais pas spécialement fan de danse mais il t’arrivait d’apprécier ces moments de festivité, lorsque la musique résonnait et que les silhouettes se confondaient dans des mouvements aléatoires. Alors tu décides de fermer les yeux, et de te laisser entraînée.

((Tu veux t’oublier))

Cosmos Oak
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Mer 17 Aoû - 11:51


ça met un peu de chaleur au fond de mon coeur

OOTD — des doigts dans ta frange qui te font rire et djill qui sans cesse te surplombe - impressionnante, imposante. tu l'admires, djill, peut-être que tu ne lui diras pas vraiment, peut-être qu'elle ne veut pas l'entendre, qu'elle ne le comprendrait pas mais tu l'admires. elle a bu ton alcool assez vite, comme si de rien était ((et tu sens encore ta langue qui brûle)), c'est ton corps entier qui a chaud sous les coups de la vodka, sous les rires et les stroboscopes, les corps qui s'agitent pour vous faire plaisir. toi tu n'as que faire des hommes et des femmes qui se dandinent sur scène pour quelques billets ((de cent)) parce que ton esprit vide d'air ne pense qu'à s'amuser, se déhancher, se dandiner, à tirer tes acolytes un peu plus loin, là où le monde transpire, s'emporte, s'oublie.

tu ris leina, parce que tu ne sais faire que ça - rire aux éclats. tu ris en tirant les jeunes femmes, tu tiens leurs mains sur la piste de danse, vous prenez de la place, les talons claquent contre le sol en lamé trop sale pour lui donner une couleur, « je suis sûre que je fais mieux qu'eux, regardez ! » déhanchés exagérés pour imiter les hommes sur les scènes plus hautes, les bras qui se lèvent pour laisser couler les cheveux le long de tes bras, et le rire sur ton visage, le sourire sur tes lèvres rosées, parce que tu ne sais que t'amuser, parce que rien n'est vraiment sérieux, parce que quelques sifflements derrière te font dresser le pouce pour assurer que oui tu es la meilleure, parce que tu ne vois le mal nulle part, leina, un peu idiote, un peu naïve, un peu innocente, à t'amuser de ton corps comme s'il était facile, mais tu n'en as cure de ces histoires et tu fais comme bon te semble. il pourrait te pleuvoir des billets dessus que tu les remercierais - et en ça réside une force certaine à ton idiotie.

« à vous ! » exclamé, soudain, un peu brusque, alors que tu tires djill et malak à tes côtés pour qu'elles t'imitent, que tes pas sautillent sur tes talons trop hauts, perchée comme un oiseau. à vous de rire et de se moquer, de s'amuser.
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Jeu 18 Aoû - 23:38

Il était minuit, minuit passé, c'était pas de l'ennui : j'étais un peu fatiguée
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Les lumières dansaient, elles éclairaient ses yeux
C'était les reflets d'une femme à la peau bleue
Djill ne sait pas quoi vraiment penser, quand elle regarde le monde tourner à mille à l’heure, quand Leina qui n’a plus de coeur arrive encore à rire pour le pire comme le meilleur. La brune est éteinte depuis longtemps, et l’autre femme (Mala) arrive à se détendre gaiement, de légers sourires : son état est-il inquiétant ? Pourtant, elle est allée se faire soigner, mais les blessures d’antan sont peut-être encore trop grosses pour être ressoudées. Elle aimerait savoir se vider la tête, se vider l’esprit : comme Leina qui oublie la gêne sous les néons de minuit (petite créature de minuit), comme Malak qui avec ses amies sort tard la nuit. Elle ne veut pas voir, que tout est déjà là, elle ne veut pas voir que la porte de sortie de ses malheurs n’est qu’à un pas.

Et Djill regarde le spectacle qu’offre Leina. Elle laisse ses yeux sur les hanches, sur les longueurs rosées, sur les bras fins qui se redressent pour imiter les mâles sur les scènes élevées. Ce corps a l’air si pur, mais il ne l’est, il n’est que mensonge sur internet popularisé. Puis ses yeux, gênés, finissent par se délester, c’est qu’elle préfère regarder les autres, éviter de trop en voir, se rassurer dans un autre regard (Malak). Les personnes autour sont en extases, rient, s’amuse de la scène alors que l’alcool fait soupirer, alors que la musique trop forte froncent les sourcils sous son front ((dressés)). Trop sérieuse pour s’amuser, trop sérieuse pour jouer à la nudité.

((il faut plus d’alcool pour la faire s’oublier, il faut la mise à mort pour l’achever))

C’est à son tour de les amuser, de divertir, mais elle n’a jamais su : elle balance sa balle comme sur un stand de tir.

- Je ne suis pas douée pour danser… C’est comme les photos Leina, souviens toi. Malak, ne me juge pas…

Djill retire son pull, il n’y a plus qu’une chemise bien boutonnée, volontairement : il fait déjà trop chaud avec autant d’alcool dans le sang. S’il faut bouger, elle doit être à son aise pour gesticuler, faire semblant d’être à l’aise. La brune écoute la musique, elle commence à danser : un peu banale, un peu sordide, reste cordiale. Elle bouge les jambes, les bras, les pieds en rythme. C’est un peu classique, commun, elle a l’air un peu coincée comme s’il tournait en boucle le même refrain. Elle ne sait pas si elle s’amuse, regarde les filles avec un sourire forcé : c’est bientôt terminé ?

- C’est pas fameux.

Autour les gens ne font pas attention, sûrement que ça l’arrange, sûrement que du strip tease elle n’est même pas une contrefaçon.
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Nolan Vinca
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Nolan Vinca
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Dim 21 Aoû - 23:39

Démons de Minuit




L’embarras finit par mourir sous les sourires solaires de la rose perchée sur ses talons hauts. Tu la regardes sous les lumières nébuleuses de la foule dansante, son corps aux formes fluides —tu essaies de ne pas le regarder trop longtemps, tu ne feras pas la même erreur qu’avant— tu observes ses mouvements en essayant de les mémoriser comme une chorégraphie à reproduire, une danse pour s’inspirer. Très vite, elle vous invite à la suivre, à l’imiter. Alors, sans trop te poser de questions, tu le fais.

Ton corps et toi, c’était une histoire compliqué. Les remarques d’adolescentes sur ta taille, sur l’épaisseur de tes bras, la teinte de ta peau, sur tout un tas de détails qui aujourd’hui n’ont plus d’importance mais qui semblaient insurmontables à l’époque. On te trouvais coincée, disgracieuse, incapable. Et pendant longtemps, que ce soit vrai ou non, tu les as cru. Si bien que des activités telles que danser en public, au milieu de personne que tu ne connais pas, il y a encore quelques temps, ça te terrifiait.

Tu ne sais pas si c’est la légèreté du tempérament de Leina ou simplement la fatigue qui désinhibe tes pensées, mais tu décides de te lancer. Tu commences par des gestes timides, les hanches qui suivent le rythme de la musique sans trop de difficulté. Bientôt, tes bras suivent, déjà plus tendus, les mouvements plus automatiques que tu ne l’aurais voulu, mais c’est un début.

Et dans cette tentative de lâcher prise, ton rire résonne devant les prières de Djill, tu la regardes presque attendrie. « Oh, je suis très mal placée pour te juger, ne t’en fais pas. ». Pourtant, c’est une certaine confiance qui semble te pousser à te rapprocher d’elle. Tes mains te positionnent délicatement sur ses hanches, juste un instant ((l’espace d’un battement de cil)). « Essaie peut être de détendre un peu ton bassin comme ça … ».

Attention, Malak, tu t’autorises bien des familiarités … Tu retires tes mains presque immédiatement.

« E-Enfin, c’est ce que semblait faire Leina’ala quand elle dansait. Tu peux nous guider, peut être ? » que tu dis en te détournant de la policière pour la plus jeune vers qui tu te rapproches pour qu’elle t’entende au milieu du bruit ambiant. Tu lui murmures presque à l’oreille, innocemment. « Tu nous montres ? »

((C’est qu’il fait chaud))

Cosmos Oak
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Cosmos Oak
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Mer 24 Aoû - 21:33


ça met un peu de chaleur au fond de mon coeur

OOTD — elles dansent avec toi, à te faire rire. tout semble bancal, autant que leur relation, c'est qu'elles sont étranges sous ton regard alcoolisé à se parler sans réellement se regarder. Peut-être qu'elles font semblant de s'aimer rien que pour toi ? Peut-être que tu les forces à rester ensemble ? Peut-être que comme souvent tour est de ta faute ? ((non)) mais tu ne peux réellement déchiffrer ce qu'il se passe sous tes yeux, tu préfères oublier faire comme si ça n'existait pas. tu es forte pour ce genre de choses, prétendre que tout va bien. c'est ce que tu fais sans cesse, n'est-ce pas, leina ? prétendre derrière un sourire que la vie est facile, que tu l'acceptes comme elle est, que tu n'es qu'une spectatrice des amours et déboires des autres. c'est si simple de regarder que de participer ((et l'envie ne te manque jamais)).

tu applaudis djill de toute tes forces, hilare, parce que tu n'as que ça pour sauver les apparences, parce que tu prétends sans cesse t'amuser sans que ça ne soit la réalité, mais tu préfères boire pour oublier, accompagner les corps que tu trouveras au détour de la boîte quand malak et djill décideront que c'est fini, peut-être même que tu prétendras au plaisir dans des bras trop musclés, peut-être que tu prétendras exister rien que quelques instants dans la petite port fulgurante avant de regretter, à nouveau, que le battant ne s'amuse pas plus des sentiments.

malak n'est pas plus douée que djill et ça te fait éclater de rire, c'est qu'elle sent bon quand elle s'approche de toi, qu'elle souffle à l'oreille des mots que tu n'entends pas vraiment, pas concentrée, peu attentive, à te donner en spectacle. et tu tires les filles de part et d'autre de toi, "comme ça" as-tu dit et pas par pas, tu guides le brunes, le bassin qui se déhanche, le corps qui suit. c'est que tout cela vient naturellement, c'est que tu ne réfléchis pas vraiment, c'est que tu ris quand à nouveau des billets glissent un peu trop près de ta peau aux passages d'une personne ou deux, à gagner de l'argent pour rien, en t'amusant et tu continues d'applaudir tes partenaires qui font l'effort de suivre tes bêtises adolescentes, d'adulte qui n'a jamais terminé de grandir. "je vais finir riche avant la fin de la soirée, moi" as-tu alors dit et les billets gagnes sont déjà entre tes doigts. "ma tournée. qui veut quoi ?" toi, en tout cas, plus de bloody mary.
Ils m'entraînent au bout de la nuit les démons de minuit, m'entraînent jusqu'à l'insomnie les fantômes de l'ennui


Leina'ala Kalili
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Lun 29 Aoû - 15:41

Il était minuit, minuit passé, c'était pas de l'ennui : j'étais un peu fatiguée
J'ai pris un dernier verre et puis une cigarette
Les lumières dansaient, elles éclairaient ses yeux
C'était les reflets d'une femme à la peau bleue
Applaudie, elle n’a pas vraiment de réaction, parce que l’élixir de jeunesse est passé à l’action. Les minutes transforment le moment en cours de danse improvisé et c’est qu’elle commence doucement bien se moquer de ne pas savoir bien danser. Elle n’a pas l’envie effarante de faire bouillir sur elle les regards et les cœurs usés. L’alcool dans le sang réchauffe ses batterie, si bien qu’elle se moque ou non de réussir : pour une fois. L’alcool désinhibe, l’alcool est chaud dans les veines comme les Caraïbes. Quand Malak est à proximité, c’est qu’elle ne cherche pas à s’améliorer, c’est qu’elle se laisse aller dans ses délires sans s’excuser. Plus rien ne commence à vraiment compter, si ce n’est les minutes qui défilent, si ce n’est le temps qui continue de filer. La policière si stricte, si sévère, perd en retenu devant les corps à l’opposé des ingénues. - Ça va aller. Pourtant, elle n’a pas d’autre choix de se faire attirée par les ardeurs du fille chewing-gum aux saveurs acidulées, elle n’a pas d’autre choix que de devoir se rapprocher. Les hanches continuent de bouger, mais elle n’entend plus les rires de Leina : seul l’appel de l’alcool raisonne tout bas.

Djill se sent peut-être un peu seule au fond, et quand Leina propose de boire c’est qu’elle appuie là où ça fait mal : mauvais exutoire. La benjamine du groupe aime les saveurs fortes, ambrées, les mauvaises addictions que l’armée lui a fait goûter. Peut-être va t-elle prendre un cocktail a base de rhum, peut-être qu’un whisky serait tout aussi parfumé… En vérité, peu importe tant qu’elle arrive à faire taire les jugements internes, l’idée foireuse que tout sera gâché. - Prends moi un long island. C’est gentil. T'es mignonne, Leina.

Ses yeux sont posés sur les billets, sur la peau avec la gêne qui commence à s’évaporer. C’est que dans son crâne, ça commence à frapper : demain le levé sera dur et probablement que tous les gardiens de la paix regretteront cette soirée. Pour l’instant, son regard est brouillé dans les épaisses couches de brouillard des verres enfilés. Il n’y a plus de gêne à ce que les mains épousent les omoplates de la nuitée. Puis ses yeux s’adressent à Malak. - Tu ne bois pas, toi. Prends un cocktail sans alcool. Tu voudras quand même gouter ?


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Nolan Vinca
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Nolan Vinca
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