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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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21.07.23réouvertue du forum, recensement, et petit évent (www)
04.01.23fermeture temporaire du forum, ceci dit, on revient vite !
10.08.22nous soufflons nos bougies à plein poumons et souhaitons un bon anniversaire à bloom et qui dit anniversaire dit nouveautés (www)
01.08.22tous des stars grâce à insta(r)gram (www)
27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)
13.06.22nouvelle màj dit nouvelles informations à retrouver juste ici
14.02.22on profite de la joie, de l'amour et de la nourriture gratuite pour la saint valentin (www)
26.01.22tom cruise en sueur, le forum réouvre pour sa V3 avec son lot de news à retrouver ici.
27.10.21tou beau tout chaud, prêt à braver la chaleur de l'été, voici les nouvelles juste ici
10.08.21bloom ouvre ses portes ❤
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Merci Gigi et Miquel — Miquel

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Dim 7 Aoû - 16:13

C'est que la griserie vient des heures passées ensemble, de la folie de cette vie qu'on mène tambour battant, du temps volé au temps. Je me souviens de ça. Dès que nous sommes deux, la magie opère. —  Pauline Delabroy-AllardC’est la dernière tournée, le dernier moment avant de pouvoir tout lâcher. Alors Gigi force sur ses mollets, fonce dans les allée les cheveux aux vents et toujours la même tête abîmée par ce grand sourire constant. Parce que c’est agréable d’avoir enfin terminé, parce que c’est génial de pouvoir finalement enfin s’amuser, parce qu’elle va pouvoir encore rigoler, se tordre de rire comme une folle à lier : et retrouver son cher ami Miquel pour la soirée. Alors dans les rues encore noircies par la nuit, elle continue de rouler sur le goudron noir, à toute allure, en évitant de se prendre la chaussée, en évitant les accidents, en évitant tous les malheurs du monde qui pourraient tomber : il n’y a plus rien qui compte si ce n’est que d’enfin arriver.

Son vélo vient de freiner une dernière fois. Elle descend, pose les pieds sur le sol et retire son casque qu’elle dépose sur la partie arrière de son bicycle. Puis Gigi saisit son cellulaire pour appeler son hôte, aussi la personne qu’elle doit livrer. Elle attend que le téléphone réponde pour lui crier : je suis arrivée ! Avec un élan de joie qu’elle seule connaît.

L’application est préparée pour qu’elle puisse saisir la dernière tournée, la dernière livraison : avant une super soirée. Le temps de chargement est bien trop long, elle se sent un peu pressée : joie, fougue de retrouver une personne qu’elle apprécie, avec qui elle peut tout vivre sans se soucier de demain matin. Elle prend aussi le sac qui contient le carton de la pizza, les quelques boissons commandées et dépose le tout sur le guidon qu’elle maintient pour ne pas tout faire tomber. En équilibre, elle tire la langue en restant concentrée, fait traîner le vélo jusqu’à l’entrée de la petite boutique de jeux de société.

- Dépêche toi ! Je suis chargée !

Crie-t-elle au travers de la porte d’entrée. Elle n’oserait pas avec tous les clients, mais elle peut bien le charrier : c’est affectueux.

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Dim 7 Aoû - 17:31
Tu suis l’eau presque à la bouche la petite icone sur la carte. La graille. La bouffe. Les pizzas. Divines et rondes pizzas sur le dos d’une pauvre âme sous payée mais salvatrice en ce début de soirée. Et de tous les livreurs Uber Eats possibles et imaginables de Auckland, c’était Gigi qui venait.

Gigi et sa photo stupide.
Gigi qui n’a surtout pas intérêt à secouer les canettes de Tui.
Mais surtout Gigi la Messie.

Gigi qui arrive, qui t’appelle, et t’as décroché le combiné loin de ton oreille pour la préserver. Tu ne lui as même pas répondu. Faim. Beaucoup trop faim pour répondre. C’est une perte d’énergie que d’articuler. Alors t’as trottiné pour la retrouver. A l’entrée-là, au milieu des figurines et des boites colorées.

La voilà Gigi. Reine de la pizza et du Coca.

Elle est chargée qu’elle dit. T’y crois pas un seul instant.
La porte entrouverte, à peine pour laisser passer la moitié de ton visage.

Tu la toises, yeux plissés et suspicieux. Ta petite coursinette n’était qu’une ruse pour lui faire croire que tu ne la laisserais pas poireauter.

« Le mot de passe. »

La faim pouvait attendre le temps d’une blague.
T’es gentil ce soir, qu’importe la connerie qu’elle te sortira, tu la laisserais entrer. Tu ne lui laisserais que trois tentatives infructueuses répondues à coup de « c’était la semaine dernière celui-là », « quoi pardon ? j’ai pas entendu ». Mais zéro patience, quand tu ouvres la porte, dans ton plus beau t-shirt de nerd en informatique (a.k.a t-shirt moche à l’humour perché), t’as juste chipé les boites et les boissons.

« T’es chargée de rien du tout, menteuse ! »

De toute façon, les clients sont au fond de la boutique. Il y avait draft MtG ce soir, et ce n’était que des habitués. Tu as simplement demandé si elle pouvait rester le temps de manger. Puis t’as filé sa pizza à la gérante, sa boisson aussi. T’en a gardées deux, le reste, c’était pour la clientèle.

Tu l’as emmenée à l’arrière-boutique. Au milieu des boîtes et des cartons.
T’as bien soufflé-grogné en t’asseyant. Les débuts de weekend sont toujours animés.

« Hop hop hop ! On mange, je me change et on sort ! »

Non pas le temps d’une douche ou de repasser à la coloc. T’avais pris une chemise avec des petits diplodocus multicolores, ça irait bien avec ta veste. Et puis c’est pas comme si tu avais transpiré.
En revanche…

« T’as d’autres fringues ? Tu vas pas sortir en tenue de sport tout crado quand même. » Ou alors tu t’en fous aussi, mais tu veux juste la taquiner.
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Lun 8 Aoû - 11:01

C'est que la griserie vient des heures passées ensemble, de la folie de cette vie qu'on mène tambour battant, du temps volé au temps. Je me souviens de ça. Dès que nous sommes deux, la magie opère. —  Pauline Delabroy-AllardGigi arrive dépose le vélo à l’entrée. Elle l’attache au premier morceau de fer assez solide pour qu’il ne puisse pas s’envoler, pour qu’on ne puisse pas l’emmener : le temps de finir la livraison, le temps de déposer les portions. Une fois le bolide attachée, elle ne s’attarde pas et s’approche de la porte d’entrée qu’elle se retrouve face à un premier ennemi : un mot de passe lui ait demandé… Et elle ne peut s’empêcher de le charrier, de rentrer dans le jeu, insouciante et décalée. Elle s’approche de son aîné, sur la pointe des pieds et dépose un baiser contre sa joue pour le saluer (le peu qu’il laisse à sa visibilité).

- Ça va aller princesse, laisse moi entrer dans ta demeure. Quoi que... J'entends déjà ton ventre gronder. C'est plutôt à un ogre que tu me fais penser.

Petites taquineries infantiles et ça continue : Gigi joue les petites ingénues. Dramatique, et surjouée, elle se prend à un nouveau jeu, se penche un peu et plisse les yeux. Elle est pressée de terminer, elle n’a que sept minutes pour déposer la commande sinon cette dernière sera considérée comme – retardée.

- Siiii je t’assuuure. Allez laisse moi rentrer ! Dépêche toi !

Gigi finit par rentrer avec son casque et son sac maintenant bien léger. Elle le suit, le rejoint à l’arrière de la boutique, puis s’exclame à son tour. Elle aussi avait faim et elle ne comptait pas garder ces fringues jusqu’à demain. Forcément qu’elle lui emprunterait, forcément qu’elle trouverait bien quelque chose à se mettre au lieu de se trimbaler le logo de l’entreprise toute la soirée : en mauvaise pub elle a déjà donné.

- Je comptais pas encore partir tu sais. Je n'ai pas encore mangé !

Face à la remarque, Gigi sourit et vient gratter l’arrière de sa tête.

- Justement… J’allai te demander si t’as pas un change à me prêter.

Elle ne savait pas à quoi s’attendre, mais la vie est faite de petit hasard : autant toute tenter, autant essayer, ne pas se poser de question pour plus de légèreté. La sueur collé dans les tissus aérés ne donnent pas envie, ou peut-être l'hygiène qui la formatte ainsi.

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Lun 8 Aoû - 12:42
Taquinerie sur taquinerie. Le tirage de langue est monnaie courante, le « gna gna gna » en louchant aussi. Si vous continuiez, vous n’alliez plus savoir quoi inventer
Quoique.

Ouverture du carton de ta pizza végétarienne, tu en humes l’odeur avant d’en prendre une part. Ah douce pizza. T’en avais rêvé pendant les 35 min d’attente.

« T’as cru que j’en avais commandé deux pour quoi ? » Tu roules des yeux. Gigi, vraiment, t’as cru qu’il n’avait pas pensé à toi ? « Allez mange, Lance Armstrong, t’as besoin de forces pour ce soir, je vais t’épuiser. » Clin d’œil coquin.
C’est plutôt elle qui allait t’épuiser.

Ouverture de la cannette de bière, trois gorgées salvatrices. Elle est vraiment pas bonne mais ça ferait l’affaire en attendant tes quatre cocktails. Quant à l’affaire du change.

« Hm… Je te dirai que j’ai rien à part le t-shirt que je porte ou ma chemise de rechange. » Tu pourrais lui proposer de passer chez elle, mais flemme. Et puis à pied, c’est loin. « Je te prête pas ma chemise dino, c’est un peu ma marque de fabrique tu vois. »

Tu tentes un hairflip à la Beyoncé, mais avec tes cheveux court, tu flip pas grand-chose.
T’arrivais à draguer avec en vrai, au grand étonnement de beaucoup. Ou alors c’était ton humour nul, va savoir.

« Mais attends ! »

Eclair de lumière entre deux triangles, génie en puissance. Levé d’un bond dans un raclement de chaise, tu pars à la recherche d’un t-shirt ou une chemise que tu aurais pu laisser ici au cas où tu aurais une soirée imprévue ou un retour de soirée sans passer par ton appartement. Ça arrive. Souvent.

Fouille fouille petit Miquel, tu es certain d’avoir laissé quelque chose dans un coin.

« AH ! » ce ah ! kuszcoesque accompagne la sortie d’une chemise turquoise à grosses pastèques rouges. « Une merveille pour la plus belle ! »

Goûts douteux 100% acrylique, tu lui jettes ta trouvaille à la figure.

« Ça va t’aller… » Avec le petit baiser sur tes doigts, à l’italienne. Mamma mia. « Pastèques ou pas, une vraie top model. »
Toi ? Légèrement moqueur ? Jamais.
En vrai, elle t'éclipserait.

Vous seriez les roi et reine des soirées, les kaléidoscopes des bars et des boîtes.
Les plus bellaux.
Perfection.
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Lun 8 Aoû - 16:00

C'est que la griserie vient des heures passées ensemble, de la folie de cette vie qu'on mène tambour battant, du temps volé au temps. Je me souviens de ça. Dès que nous sommes deux, la magie opère. —  Pauline Delabroy-AllardDevant le refus du garçon, Gigi commence à plisser les yeux vers ce dernier. L’appel du ventre est plus important que ce qu’elle pensait et elle se prépare à l’offensive jusqu’à ce que ce dernier lui cède une part ou deux : assez pour que son estomac devienne assez spongieux, qu’il puisse essuyer les rivières d’un alcool sporadique et chaleureux. Elle vient se servir des parts et commence à le fixer : défi accordé.

- J’ai toujours eu plus d’endurance, tu sais…

Sourire taquin.
Elle se met à croquer dans une première part de pizza. Elle y avait bien le droit, après tout elle était mal payée, avait roulé partout dans la ville toute la journée tout cela pour se faire aussi parfois maltraitée, insultée : car des clients ingrats, il n’y en a jamais assez. Cependant, globalement, elle évite de s’en plaindre, se satisfait. Elle a choisi d’être heureuse et d’assumer. Elle a choisi de faire semblant de tout aimer.

- Mh. Je t’avoue que j’ai rien contre toi, mais si je pouvais éviter de mettre ton t-shirt… Avec lequel t’as passé la journée.

Alors Gigi attend, elle se contente de manger patiemment. De la pointe vers les croûtes gentiment. C’est sûrement le seul moment où le calme dépeint sur son tempérament. Elle a fait, terriblement faim qu’à la fin de ses parts elle parvient. Ou peut-être qu’elle est seulement un peu pressée, pressée de se préparer pour leur soirée.

- Vraiment… Combien t’en as ? Ça me fascinera toujours tu sais… Est-ce que tu les as compté ? Je vais finir par t’en voler.
((comme si ça n’avait jamais été fait))

Un large sourire, elle est amusée Gigi de voir autant originalité. Elle a toujours pensé que s’il avait aimé les femmes, elle aurait probablement voulu un peu plus que leur chère et tendre amitié. Il est toujours aussi amusant que les motifs colorés et délirants qu’il porte sur ses vêtements. Alors Gigi se lève d’une traite et commence à chiper la chemise pour aller l’enfiler. Sourire collé sur les lèvres, sourire comme une unique maladie : sa constante fièvre.

- Merciiiii. Tu permets ?

Sans gêne.
Animal.
Elle se change à côté, c’est rapide,
Avant de partir, il faudra simplement qu’elle parte se recoiffer.



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Lun 8 Aoû - 23:05
De l’endurance. Tu veux bien la croire. C’est toi qui te traines souvent, intérieurement. Le sourire toujours là, quand tu n’as qu’une envie, c’est d’aller te coucher. Mais c’est qu’il s’agissait de ne rien montrer.
C’est pesant, mais tellement rassurant.

Tu fais le choqué. La main sur ta poitrine, la bouche ouverte en grand et les yeux ahuris.

« Comment oses-tu. Je sens le savon et la rose de Damas 24/7. Je te permets pas ! »

Taquinerie. Tu sais que ton petit manège ne passera pas. Tu joues tellement mal, exprès.
Tu hausses les épaules.

« Je sais pas. Une vingtaine ? On a jamais assez de chemises rigolotes. C’est comme les chaussettes. » Tu lèves le bas de ton pantalon. « Regarde ! Y’a des bananes à gauche et des cupcakes à droite ! »

Tu aimes décidément beaucoup trop les choses kitch et t’en es trop fier.

Gna gna gna. Tu caches tes chausettes trop belles pour les âmes mortelles.

« Tu crois que j’ai pas remarqué que tu m’en as piquées ? » Tu as une trop bonne mémoire pour ca. « A chaque fois que je veux les mettre, je me rappelle cette douleur a-troce qu’elles sont chez toi. » Las, le dos de la main sur le front, sur le point de t’évanouir, tu ajoutes. « Et c’est une vraie tragédie je te jure, comme s’il me manquait une part de mon être. »

Drama. A moitié faux, à moitié vrai. Elle ne saura pas.
Tragédie comique stupide. Te voilà à retourner vers les pizzas. Parce que c’est pas une part qui allait te rassasier. T’as les yeux qui tombent vers les cartons, car après ta fouille archéologique, tu avais enfin le droit de manger.

Oh horreur ! oh drame ! (encore, oui)
Ta boite ouverte, amputée de deux morceaux de ta nécessaire pitance.
T’as attrapé le carton, ton enfant, ton précieux, ton trésor. Une vraie mère poule.

« Gigi, sérieusement !? Je te permets tout, Friponne que j’adore, même te changer devant moi, mais mange ta propre pizza au lieu de taper dans la mienne ! »

Tu lui tires la langue. Tu plisses le nez.
T’en profite pour te changer toi aussi. Avec ta belle chemise dinosaures que tu vas essayer de ne pas crader. Puis tu finis par te rassoir et manger. Boire ta mauvaise bière dans cette canette secouée.

« Pour ce soir, je te propose qu’on y va à l’arrache et on avise. » Grande question pour cette grande soirée que celle de l’endroit. « Sauf si tu me fais un éclair de génie et qu’on va à 88 miles/h dans un endroit que tu veux ab-so-lu-ment. »

Toi tu t’en tapes en tout cas.
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Mar 9 Aoû - 17:02

C'est que la griserie vient des heures passées ensemble, de la folie de cette vie qu'on mène tambour battant, du temps volé au temps. Je me souviens de ça. Dès que nous sommes deux, la magie opère. —  Pauline Delabroy-AllardGigi fait semblant, fait part d’un doute qui l’habite : elle le fixe, de haut en bas, détourne le regard, comme si toutes ces paroles étaient étonnées, comme si elle ne pouvait pas le croire, après tant de journées et soirées gaspillées dans leur jeunesse ivre et débordante.

- Est-ce que tu es vraiment sûr de ça ?…

Lui-dit elle sans le penser, faux jugement pour s’en amuser.
Faut pas juger, seulement arrêter de penser,
Vivre par procuration dans la drogue et la boisson,
Ensemble, vos propres modèles
Et pour tout le monde pareil.

Qu’ils sont mauvais comédiens, surtout Gigi, touche à tout, bonne à rien. Mauvais exemple, dernier exemple d’une fratrie dans laquelle on met trop d’espoir, dans laquelle il n’y plus d’histoire. Gigi n’a jamais voulu être comédienne, ni même autre chose, elle n’a jamais su quoi faire de sa vie, parce qu’il y a trop de choix et sa vie est indivisible. Forme d’abandon risible. Illustration d’un être qui ne sert à rien, vulgaire nuisible.

- Il y a que toi pour faire ça… Mais ça te va bien tu sais. T'es beau comme tu es.

Lui dit-elle en souriant, en rigolant. Parce que c’était vrai, parce que c’était aussi pour ça qu’elle l’aimait, parce que cette originalité faisait son charme, lui donnait de la profondeur, tant de jolies couleurs. Il était hors-norme, décalé. Miquel était comme un arc-en-ciel, coloré, entre la pluie et le beau temps, toujours agréable à regarder, presque envoûtant.

- Je ne vois pas de tu parles…


Lui dit-elle en se pinçant les lèvres pour ne pas rigoler. Elle mentait, il le savait. Bien sûr, elles étaient bien entreposées, avec leur flow délirant.

- Tu les retrouveras t’en fais pas. Un jour peut-être... Qui sait ? (pas si sûr de ça)

Gigi retire son haut, sans pudeur : elle sait bien qu’il ne regardera pas avec ces yeux là, les yeux qui dévorent chaque morceau de peau, les yeux qui cherchent le bon plus que le beau. Ces regards frivoles et dérisoires, qui frôlent l’épiderme comme des rasoirs. Elle se moque bien de ce qu’il dira, de ce qu’il voit. Il n’aime pas les fille comme ça, il n’aime pas les filles tout court.

- Quoi… C’était la tienne ? Ah merde. Bon c'est pas grave ! On achètera à manger si besoin !
(mais à partir d'une certaine heure c'est tricher)

Involontaire, elle n’a pas fait exprès. Elle ne fait pas attention.
Jamais digne d’une excellente concentration,
Sauf quand il s’agit de faire tourner les boissons,
Quand il s’agit d’organiser le calendrier des soirées ou autres réunions
Quand il faut viser dans le verre des autres dipsomanes.

Gigi ne s’en veut, la chemise enfilée, elle attache au dessus de sa tête ses longs cheveux. Regarde un peu son ami, et rigole toujours pour le mieux.

- Ouais ça marche ! T’en fais pas pour ça… On improvisera. (comme d’habitude avec toi)

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Mer 10 Aoû - 21:42
Quel.le idiot.e croirait que tu récupérerais tes chemises chez cette jolie voleuse.

Gigi, l’ombre dans un œil de chat ;
vive panthère qui en un éclair sait rebondir sans un bruit ;
tant de malice que la police jamais de la découvrira.

Cat’s Eyes qui a réussi son casse du siècle, de la pizza à la chemisette. Cat’s Eyes qui se change quand tu manges. Qui s’excuse de son vol, comme si c’était important pour toi.

« Je m’en fous Gigi, je plaisantais. No biggie. »

Tête en l’air qu’elle était, tu le savais. C’est pas grave, tu es le plus responsable des deux. La tête de votre duo, celle que tu caches bien sous ta bêtise et tes grands sourires ;
quand t’as pas 3 grammes
La prochaine fois, tu en prendras deux végétariennes.

Légère pointe de jalousie, elle porte ta chemise encore mieux que toi. Les motifs rigolos, eux aussi lui vont bien, comme ce chignon à l’arrache.

« Jolies pastèques. » Clin d’œil coquin, grand sourire mutin.
Elle savait que ce n’était jamais méchant. T’étais jamais lourdingue.

« Non sérieux, ça te va bien je suis jaloux. Et ton bun là. Mamma mia »
Gigi, le monde ne la méritait pas.

Canette écrasée, carton plié. Ce qui n’est pas mangé finira certainement dans l’estomac des derniers guerriers de la boutique.

Allez, on se casse.

T’enfiles ta veste, vérifies la présence de ton portefeuille, clés et téléphone.
Plus que Gigi. Tu l’attrapes par les épaules, l’entraines avec toi vers la sortie. « Allez allez on y va on va être en retard bonne soirée tout le monde à lundi » Que tu enchaines à l’attention de ta patronne et des clients en plein deck building.

Tu l’attrapes par le bras. Vous avez l’air d’un joli couple. Un couple de démons en chemise débile surtout.
Auckland n’était juste pas prête.

« T’en penses quoi de celui-là ? » Tu pointes du doigt un bar déjà animé en ce début de soirée. « Mais on l’a peut-être déjà fait ? Je sais plus. » Tu t’en souvenais. Vous l’aviez déjà fait, mais peut-être que Gigi en avait envie.
Tu jettes un coup d’œil à l’intérieur.

mon-dieu-seigneur-tout-puissant

« O.M.G ! Ils servent des cocktails flambés ! » Il n’y avait pas ça avant. « Je veux trop ça ! Viens on rentre ! »

Gigi ? Elle n’a pas le choix, tu la tires avec toi.
T’es déjà en train de pointer du doigt le pauvre couple qui vient de se faire servir et devant la barmaid, tu lances.

« bonsoir-je-veux-la-même-chose-svp »

D’une traite.
Tu veux tellement tester. Tant pis si ça coute un bras, tu voulais avoir les flammes bleues devant toi.

Tu te tournes vers ton amie. T’as les étoiles dans les yeux sous les lumières tamisées.

« Viens Gigi, t’en prends un autre et on goûte les deux ! »

Trépigne trépigne petit Miquel. Patience, tu vas l’avoir ton cocktail.
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Ven 12 Aoû - 23:26

C'est que la griserie vient des heures passées ensemble, de la folie de cette vie qu'on mène tambour battant, du temps volé au temps. Je me souviens de ça. Dès que nous sommes deux, la magie opère. —  Pauline Delabroy-AllardTant mieux, parce que Gigi ne s’en veut pas. Gigi se moque bien de tout cela. Gigi n’a que faire de la bienséance quand son ami est du même genre. Ils n’ont que faire toutes les subtilités sociales : Gigi veut seulement s’amuser, vivre de rien sans penser au lendemain, des joies de la vie elle est le cannibale. Et quand il vente les fruits rougis par le soleil, elle se met à rire un peu plus fort, encore et encore. La brune cède aux compliments, se met à rougir légèrement. Les sous-entendus lubriques la font toujours céder : mais elle ne sait pas si les éloges sur ses seins sont vraies. A vrai dire, ils ne sont pas trop gros, ni trop assez petits pour les oublier. Ils sont comme ils sont, et elle s’en satisfait. Il lui en faut peu pour vraiment s’aimer.

- T’es jaloux hein ? Avoue que t’aimerais en avoir des aussi belles.

Et elle joue le jeu, avec ses haussements de sourcils victorieux.

- Merciiii. Tu dis ça, mais t’es toujours beau toi aussi. Tu le sais en plus… Je sais d’ailleurs pas pourquoi t’es célibataire. Peut-être que ça changera ce soir…

Clin d’œil affirmé, elle prépare ses quelques affaires, se rince le visage, se lave les mains et s’admire dans un petit miroir de poche. Ça ira, elle aurait bien aimé se remaquiller, elle aurait bien aimé se faire encore plus belle, mais les distances sont trop grandes pour qu’elle puisse permettre à son visage de se redécorer. Tant pis. Elle sera presque au naturel Gigi. Sa doudoune sur le dos, elle suit Miquel en pensant qu’il est beau.

- Merci ! Bonne soirée à vous ! Amusez-vous bien tous le monde !
Qu’elle crie, comme si elle les connaissait tous, comme si le public jamais ne lui provoquait frisson ou secousse. Elle est comme ça, n’a peur de s’ouvrir à personne, puis se contente de suivre des soirées son binôme. Les bras l’un dans l’autre, il scintille et elle rayonne.

- Je t’avoue qu’on en a tellement fait, moi tout me va tu sais !… Puis le garçon s’emballe et elle finit par le suivre : aussitôt ravie.

Elle rigole quand il veut prendre la même chose que le couple un peu plus éloigné, mais elle, elle veut tester un truc avec un nom particulier. La petite brune découvre quelque chose qu’on appelle la chambre à gaz, noté sur le panneau géant et ça à l’air d’être vraiment dangereux. Il est hors de question de ne pas goûter la boisson interdite, le liquide belliqueux. Le bout de ses doigts passe sous son menton : il n’y a pas marqué ce que c’est. Ce sera la surprise. Elle rêve d'une sensation forte : exquise. Opposé à ce nom peu élogieux, opposé à ce futur moment passé ensemble, c’est pas glorieux.

- Bonsoir ! Moi j’vais vous prendre une chambre à gaz !

Excitée, elle sourit à la personne au comptoir, puis se tourne vers Miquel, totalement exaltée, euphorique et animée.

- Je sais pas ce que j’ai pris, j’ai pris n’importe quoi.

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Dim 14 Aoû - 11:09
Ah si seulement Gigi savait pourquoi tu étais encore célibataire.
T’es difficile. Plus difficile qu’ouvrir un bocal de cornichons ou de beurre de cacahuètes tellement vieux que le sucre a fini par coller. Chiant aussi, t’es tellement chiant.
Simplement parce que l’amour et le reste, c’est terrifiant.

Mais la tête n’est pas là. Les yeux ne sont pas sur toi, ou peut-être un peu avec ta chemise, mais tu es certain que Gigi te vole la vedette. Là tout de suite maintenant dans le présent, c’est ce trépignement de l’inconnu qui t’attend, ce rire avec lequel tu accompagnes la commande de Gigi. Tu regardes le grand panneau derrière le comptoir. Pas moyen de savoir ce que c’est. Tant pis. Ça sera la surprise.

« Moi non plus je sais pas ce que j’ai pris mais on s’en fout ! »

Vous étiez là pour vous amuser.
Et c’est les grands yeux ouverts d’un enfant qui se cachent derrière les flammes de ton verre. L’odeur de l’alcool (du rhum tu crois) arrive à tes narines, la chaleur, légère sur ton visage ne laisse présager que le reste de la soirée. T’allais finir avec les joues en feu de trop rire et d’avoir beaucoup trop bu.
Quoique tu essayerais peut-être de te modérer. Échec cuisant à chaque fois, mais c’est toujours sympa d’espérer.

Tu regardes la flamme danser dans le verre de Gigi, t’as l’impression qu’il flambe mieux.
C’est pas juste.

Alors quand les flammes sont éteintes, tu approches ton nez pour sentir. Tu le sens celui-là, qu’il va taper sévère.
Autant le boire en début de soirée. GG Gigi.

Tu te permets, sans prévenir. Parce qu’en vrai, il t’intrigue beaucoup trop. Et t’as bu une petite gorgée à ce verre aux bords encore chauds. Tout de suite, tes épaules remontent vers tes joues dans un crispement. Tu fais la grimace.

« Oh bon sang. Girl, tu vas rouler sous la table. »
Toi aussi si tu avais pris une plus grosse gorgée que ça. C’est alcoolisé. AF.

Wouh !
T’as déjà chaud à la gorge, mais ça passera peut-être avec le tien. Après l’avoir entamé, il est plus doux, plus sucré aussi. Rien à voir avec celui de ta copine aux pastèques.

« 100% je garde le mien. T’en auras pas ! »

Celui-là même que tu protèges te toute ton âme (ton précieux, ton trésor ; tu plaisantes, elle en aura) alors que tu la quittes pour vous trouver une table après avoir payé. Vous bloquiez quand même la caisse, avec tes bêtises.
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Dim 14 Aoû - 22:50

C'est que la griserie vient des heures passées ensemble, de la folie de cette vie qu'on mène tambour battant, du temps volé au temps. Je me souviens de ça. Dès que nous sommes deux, la magie opère. —  Pauline Delabroy-Allard

Gigi aime ça , quand ils ne pensent pas, quand ils ne réfléchissent pas. Ses parents, s’ils la voyaient ainsi, s’en mordraient les doigts, de savoir ce qu’elle est devenue : la traînée des bars, celle qui ne tient plus debout, celle qui a trop bu. Tout cela, Gigi n’y pense pas, elle ne veut pas y penser, elle ne veut pas qu’ils sachent alors qu’à ses dépenses, ses comptes bancaires ils ont l’accès. En vérité, ils savent probablement tout, les petits excès qui la mettent dans la boue.

- C’est ça que j’aime chez toi… Arrête de me séduire comme ça !

Qu’elle taquine, qu’elle démarre. Elle plaisante toujours, sans crier gare.
Sur le plan de travail, elle voit au loin l’absinthe, qui brûle qui flambe. Elle est belle, elle est verte, elle a l’air excellente. La fumée se sépare du liquide, elle sent déjà si fort de là où elle se situe, elle a hâte se noyer dans les effluves de l’alcool sans renouveau.

- Tu triches. Il faut d’abord mettre sa tête dans la fumée avant de le boire ! Parfait… C’est ce que je voulais. T’as intérêt à me suivre.


Qu’elle dit en plaisantant, sans vraiment plaisanter. Elle ne peut être la seule à s’amuser, elle ne veut pas être la seule à s’éclater. Alors Gigi lui donne un petit coup de hanche, de quoi le secouer.

- Mais quel radin… Je sais que tu m’en donneras. Ou quand tu iras aux toilettes, je t’en piquerai. Comme à chaque fois. Une gorgée ça se verra pas !


Gigi sort une porte monnaie de sa doudoune : elle sort de la monnaie qu’elle tend et s’envole vers une table précipitamment. Elle est dehors, parce qu’il fait frais, mais l’alcool ça réchauffe et elle veut fumer. Elle sort son paquet de cigarette, se penche au dessus de son verre : et se met à tousser.

- Oh putain c’est fort. Ca donne déjà envie de gerber !

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Rhode Ang
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