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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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10.08.22nous soufflons nos bougies à plein poumons et souhaitons un bon anniversaire à bloom et qui dit anniversaire dit nouveautés (www)
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27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)
13.06.22nouvelle màj dit nouvelles informations à retrouver juste ici
14.02.22on profite de la joie, de l'amour et de la nourriture gratuite pour la saint valentin (www)
26.01.22tom cruise en sueur, le forum réouvre pour sa V3 avec son lot de news à retrouver ici.
27.10.21tou beau tout chaud, prêt à braver la chaleur de l'été, voici les nouvelles juste ici
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gigi » i got my red dress on tonight dancing in the dark in the pale moonlight

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Sam 6 Aoû - 22:54


i got my red dress on tonight dancing in the dark in the pale moonlight

OOTD — le froid de l'hiver n'est plus rien quand l'alcool coule dans les veines pour réchauffer le sang, les coeurs qui battent à l'unisson de basses trop fortes à en faire rougir les tympas.
la nuit se ferait presque matin, le temps n'existe plus tant que tes doigts peuvent agripper les verres de plastique rouge, tant que les rires résonnent. fête impromptue, le voisin qui te demande de venir, quelques minutes d'hésitation pour être polie et tu avais quitté la colocation pour faire le tour du pâté de maison. tu n'étais plus vraiment toi déjà, et la nuit avancée t'a laissé te transformer.

leina, bonbon acidulé, qui fait plier la langue et les corps sous le poids de ses charmes, peut-être qu'elle n'a plus vu les chambres de l'appartement que le salon, des rires et des sourires complices de personnes dont les prénoms te sont inconnus, l'air décoiffé de la folie adolescente, de la frénésie constante. l'alcool qui coule contre ta bouche, ton chemin fait entre des corps gesticulant, cascada dans le fond qui hurle everytime we touch..., tes pas qui se font sautillant, ton bras qui attrape la première personne qui vient, petite brune, peut-être qu'elle est grand, tu ne sais plus rien et les paroles que tu articules de bon coeur avec ta comparse, déchaînée, libérée, à éclater de rire, à ne plus pouvoir respirer quand tout se calme, quand le ton change, « un verre ? » proposé à ta nouvelle partenaire du crime dont tu ne connaissais rien, mais vous aviez le temps pour ça et c'est ton verre que tu lui tends, tâché de rouge à lèvres et de gloss à paillettes, tout autant que le sont tes lèvres.

difficile de s'entendre sous les stroboscopes.
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Leina'ala Kalili
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Dim 7 Aoû - 1:21





orage hilare



Les soirées ne sont jamais les mêmes : les habitués changent à chaque fois de tenue pour ne plus être communs, métamorphes d’une semaine à l’autre, ou peut-être les a t-elle déjà oubliés. Quand à ses proches, ses amis, ceux-ci sont trop éparpillés pour qu’elle ne puisse les retrouver. Mémoire lavée, brûlée à la liqueur qui noie sa langue et chacune de ses lourdes pensées. Gigi agite son corps, son verre, se rapproche des lèvres de certains pour leur souffler quelques étourderies : mais elle n’est que de passage (éphémère), un courant d’air sur les lippes mi-closes, remplie de folichonnerie. Elle est électricité dans un fleuve de gaieté, élément conducteur qui ne cesse de danser, de jouer à n’importe quel jeu proposé, éclairée par les danses en solo ou partagée. Papillon de nuit aguiché par la lumière, la dernière attraction, Gigi se laisse basculer, prête à presque tomber…

Et c’est qu’elle se met à rire, à sourire ses joues dans l’extase totalement déformées par les fossettes qui creusent son enchantement. Gigi découvre les rayons colorés, ses mèches de cheveux acidulées, un visage à croquer. La fête n’est pas terminée, alors elle continue de chanter, de crier, emporte ce qu’il y autour d’elle : orage hilare, il n’y a rien à faire pour cesser d’étirer un peu plus les muscles de sa mâchoire.

Quelque chose sort des lèvres brillantes, scintillantes de la nouvelle arrivée : mais Gigi n’arrive à lire sur les lèvres de la jolie poupée, le son est trop fort pour qu’elle ait entendue les paroles qu’elle lui a chanté. Elle se contente de lui sourire en apercevant le verre qu’elle lui adresse : la brune ne met plus très longtemps à capter. Un clin d’œil bien avisé et c’est sa descente qui vient faire couler l’élixir de jeunesse dans le fond de son gosier. Pas de grimace, seulement un peu de joie qu’elle déverse en tentant de la remercier. Alors, Gigi se rapproche pour lui parler, elle crie peut-être un peu fort (à s’égosiller), mais il est difficile de s’écouter, il est difficile de s’entendre au milieu de toute cette assemblée.

- HEY. Merci ! J’adore ton maquillage.

Le gobelet marqué par ce dernier. Elle lui tend pour le lui montrer, les paillettes, les marques rouges et passionnées : à côté il y a les siennes, un gloss rosâtre, est venu illustrer la forme de sa bouche, art moderne et décalé.

- Tu veux qu’on aille t’en chercher un autre ? Ou peut-être que tu préfères danser ?…

Gigi lui tend la main, folâtre sous les néons rouges, mauves et céruléens.

♥
Rhode Ang
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Rhode Ang
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Ven 12 Aoû - 10:48


i got my red dress on tonight dancing in the dark in the pale moonlight

OOTD — elle adore ton maquillage, tes yeux redessinés d'un eye-liner néon, tes lèvres pailletées, tes paupières fatiguées dévoilant un peu plus de paillettes. elles aime ton maquillage, boule à facette, ça t'amuse oui, ça te fait sourire, ça te fait rire, qu'elle boive dans ton verre, qu'elle ne pose pas de questions, qu'elle continue ses mouvements au son de la musique, au son des basses qui secouent les coeurs, qu'elle te propose de danser, alors tu oublies le verre pendant un instant, accepte la danse d'un geste de la moue, tes doigts qui viennent se mêler aux siens pour l'attirer.

le milieu de la piste ((du salon)) est à vous, parce que vous l'avez décidé, parce que tu es là à sautiller sur place, là à danser sans vraiment savoir si c'est une danse que tu fais, si tes pieds tiennent droits, si tu vois devant toi, ton avant-bras qui s'appuie sur l'épaule de l'inconnue, qui s'en sert de support pour ne pas tomber, trébucher, être bousculée, le rire de l'amusement qui ne quitte jamais tes lèvres discothèques. la danse pour se désinhiber,  pour oublier les choses auxquelles tu ne veux pas penser.

ton autre main ne semble pas avoir quitté celle de la jolie brune et quand le rythme redescend, quand les sons se réchauffent, quand on vous annonce que celle-là, elle est spéciale, tu as le nez qui se fronce, « maintenant » articulée à l'oreille de la rencontre, et tu t'échappes en la tirant par la main, fuite des couples qui s'enlacent soudainement au milieu de la maison, fuite jusqu'à la cuisine qui sent les verres renversés et le tabac froid, un rire pour les trois mètres parcourus sur tes talons, un rire pour tes bêtises. « qu'ils vont commencer à se frotter, là » dégoutée, grimacée, « un autre verre, alors ? » tu jettes le tien avec les millions de cadavre pour t'en procurer deux, pour les servir d'un alcool qui traînait là ((au choix)), pour lui tendre un verre sans même qu'elle te réponde parce qu'on ne peut pas dire non à ton sourire, et tu souris, là, maintenant. « moi c'est leina'ala » bonbon acidulé qui fait plisser le nez.
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Leina'ala Kalili
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Ven 12 Aoû - 23:06


Résolution en millions de couleurs,
Rayon de soleil et bonne humeur

Quand Gigi découvre le sourire de quelqu’un, c’est fabuleux. C’est contagieux. Ça creuse ses fossettes et dirige les coins de sa bouche vers les cieux. Elle est toujours à l’aise avec les gens qui semblent heureux, alors elle érige son enjouement : maléfice sur son visage en guise de seul continent. Gigi commence à se prendre à son propre jeu, dans leur petite danse à deux. La jeune fille se laisse guider. La pulpe de ses doigts redresse sa main pour la faire tourner, pour la faire briller sur la piste de danse : leur éponyme convalescence. Au rythme de la musique, elle s’agite comme une pile électrique, chante quand elle connaît le répertoire symphonique, plonge dans ses marrades quand elle arrive à se tromper, simple comique. Son autre main rejoint parfois sa taille, parfois sa hanche pour l’aider à tenir droit, pour maintenir une danse bancale, hasardeuse : une invention improvisée, qui ne cesse de faire rigoler l’hôte de ce ballet.

Le rythme soudainement commence à changer, comme les couleurs des néons qui sont un peu plus tamisées, délavées dans un rose orangée. Couché de soleil à l’horizon alors que la nuit du soleil a déjà bouffé les rayons : l’ambiance commence à se réchauffer et les lèvres de Gigi sont entrouvertes face à la nouveauté. Surprise. Alors que les malades du cœur commencent à se rassembler, elle n’a le temps de rien. L’inconnue se rapproche, l’emporte dans la marrée loin des cœurs maudits qui s’emballent à côté, en un souffle elle a tout emporté. La cuisine est le nouveau refuge de l’amour, à ce qu’il paraît. Gigi n’est pas choquée : elle se laisse faire, foudroyée par l’électron libre qu’elles viennent de former. Arrivée dans la pièce, se colle au rebord d'une table : c'est mouillé, il ne faudrait pas glisser.

- J’te jure ! Laisse leur les prochaines musiques, après ils iront faire ça dans les chambres, ou dehors, qui sait ? La piste sera à nous et les quelques survivants de leur « collé serré ». OH ! Je suis toujours partante moi. J'ai pas oublié !

C’est un sourire qui accompagne encore son élan de joie, alors qu’elle ne sait même plus ce qu’elle boit. Elle ne sait même plus ce qu’elle voit, si ce n'est la jolie fille éclairée par les tubes blancs et lumineux alignés au plafond. Gigi se contente d’écouter le prénom un peu original, un peu composé, ou peut-être pas, elle ne sait même pas ce que ça veut dire Leina'ala. Ça fait juste claquer le bout de la langue contre le palais, comme une drôle de chanson. Pas de question à poser, que des réponses et des actions : elle n’est qu’animée par ses propres impulsions, marionnette trop honnête pour
écouter les échos de sa raison.

- Et moi Gigi. Enchantée !

La brune prend le gobelet, vient le faire taper contre celui de sa nouvelle amie pour trinquer. Ses yeux bruns cherchent les siens pour ne pas se trahir, pour ne pas échouer : si on fait ça sans se fixer, c’est tricher. Il faut boire toute la quantité. Petits jeux, petits défis instaurés, elle entame le liquide pour qu’il puisse un peu lui mettre la misère, toujours la même saveur au goût brûlant et amer.

- Attention, si tu ne me regardes pas dans les yeux... C’est cul-sec !


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Sam 13 Aoû - 1:44


i got my red dress on tonight dancing in the dark in the pale moonlight

OOTD — si ce n'est pas sur le canapé, sur la table, dans la cuisine, et votre havre de paix sera vite transformée en une orgie phénoménale, bacchanales à éviter, à fuir, pour ne pas être sacrifiée entre les cris et les gémissements, pour ne pas être témoin des effluves amoureux autant que l'alcool pouvait le laisser croire, la senteur des fleurs qui donne la nausée plus que les verres bus trop rapidement. c'est qu'ils ne savent pas s'amuser sans y mêler les sentiments, qu'ils ne savent pas plaire sans tomber, sans se faire avoir, c'est qu'ils sont idiots et toi avec, mais ça, tu ne le diras pas - tu ne l'accepteras pas, alors tu le tais, te tais, tu ne dis rien, tu ris aux mots de celle que tu as emporté avec toi comme un raz de marrée, qui n'a pas oublié, partante, comme un coup de folie.

les boucles en vrac que tu tentes désespérément de coiffer à nouveau, de tenir en arrière, qu'elles ne glissent pas dans les verres qui tremblent, l'alcool déjà imbibé dans les pores, l'alcool qui suinte dans les gouttelette à la naissance de ton cou, la chaleur prise soudainement des pourcentages qui montent jusqu'au nez, qui font rougir les joues, qui font rire plus que de raison. leina enivrée, leina désinhibée, leina anesthésiée. elle est enchantée gigi de te rencontrer, elle a le prénom presque familier, elle est enchantée et pour la remercier, tu voudrais la noyer dans le verre que tu lui serres, que tu lui offres, tu voudrais la voir un peu plus folle, un peu plus ailleurs, un peu plus délavée, un peu plus amusée.

tu ne connais pas le jeu leina, un peu surprise, et ton regard amande s'est incrusté dans celui de ton interlocutrice, tu l'as fixée, alors que le feu te prenait la gorge, alors que tu te mettais à brûler, alors que parfois du verre s'échappait quelques vagues, qui coulaient le long de ton menton, qui s'échouait sur le sol sale de la cuisine, le feu dans la gorge, sur la langue, le verre n'est pas terminé, le verre qui te fait grimacer, la tête qui tourne légèrement, le rire qui te prend, la folie qui te sourit, bonne nuit. « il est drôle ton jeu, je ne connaissais pas » mais tu ne perds qu'à moitié leina, parce que ton regard ne quitte pas le sien, parce que tu la dévisage, observes chacun de ses traits, des cheveux ténèbres au nez légèrement recourber sur lequel il était tentant de laisser glisser un doigt, pour s'amuser, que tu l'observes de haut en bas, du front au menton, doucement, pour ne pas perdre, les amandes incrustées dans les siennes. « on fait quoi, si on perd ? » main pour soulever la frange transpirante, souffle pour en faire voler quelques mèches, sourire léger sur tes lèvres alors que tu finis ((enfin)) le verre, « pas pu le boire en entier, il est pas bon, cet alcool... » un peu trop fort pour la princesse que tu es, « c'est ton jeu, c'est toi qui décide. » comme un chat avec une souris.
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Sam 13 Aoû - 2:59


Résolution en millions de couleurs,
Rayon de soleil et bonne humeur

Les iris dorés de Gigi disparaissent un peu sous les presque éclipses que forment ses paupières qui se plissent. Ses yeux mi-clos dans les siens, abordent aussi le visage de l’autre jeune fille. La masse rose que modèle ses cheveux ressemble à de la barba-papa. Elle reflète aussi la couleur, les reflets roses violacées des colchiques : fleur maudite au poignet, amour que l’on gaspille. Il y aussi ces lèvres colorées, ce maquillage pailleté, cette lueur qu’elle émet : dernier signal qui fait tomber la goûte de trop sur son haut. Il est probablement tâché, mais des longs cils de la jeune fille elle ne doit pas s’arracher. Pendant, ce temps, les gorgées dégoupillent chacune de ses papilles. C’est la guerre dans la gorge frappée par une fiévreuse frénésie. Le liquide est dégueulasse (goût de chaussure usée, godasse forte enfumée) mais la brune termine son verre, le nez plissé, d’une étrange grimace elle a la gueule encore maculée.

- C’était pas très bon. Et tu t’en ai mis partout…

Sourire taquin gravé sur les lèvres, fresque éternelle de son amusement divin. Elle serait Dionysos, la nudité en moins. Gigi rigole encore plus fort, sans que l’alcool ni soit pour quelque chose, alors que les musiques continuent de vrombir au loin, alors qu’un autre monde continue de s’exalter plus loin entre caresses et jeux de mains. Gigi les ignore, concentrée sur son nouveau jeu, qui n’a pas été compris, qui n’a pas été interprété de la bonne manière : pas grave, c’est le moment d’improviser.

- Tu n’as même pas perdu… Mais si en as envie, on peut partager encore un verre. Le but de ce genre de jeux, c’est de toujours boire plus, et vite.

Il faut que l’amertume devienne un succès. Il faut que ses entrailles soient souillées, nettoyées par la jouvence liquide. Il faut se noyer, couler ensemble main dans la main dans le grand bain de vodka, de rhum, et de mauvais vin. Gigi se mord la lèvre inférieure, dans le brouillard de ses pensées, elle songe à des questions, à des vérités, à des idées, mais rien n’est assez grand pour ses folies passagères. La brune a déjà l’estomac bien à l’envers, qu’elle se met à s’appuyer un peu plus en arrière.

- Ou… Il y a pleins d’autres choses à faire. Mais avant… T’inquiètes, moi non plus je sais pas boire des fois.

Gigi s’approche doucement et se sert d’un coin de sa manche pour essuyer le liquide au bord de ses lippes délicatement. Elle rit, à peu près à sa hauteur, assez proche pour pouvoir un peu plus détailler dans la lumière les éclats de ses paillettes, la joliesse de son minois.

Et Qu’aurait-elles fait si elles étaient restée là bas ?


Idée saugrenue qui pollue ses pensées, mais Gigi recule les joues un peu colorées avant de s’écrier.

- Si tu as envie d’un gage, je peux t’en donner un tu sais ! Mais ça serait pas fair' de ma part… A quoi tu as envie de jouer ? J’sais pas si ça se voit mais… J’ai envie de m’éclater. Chuchote t-elle un peu plus bas, aveux d'un démon de minuit qui ne dort pas alors qu'il est au moins deux heures déjà.

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Sam 13 Aoû - 10:32


i got my red dress on tonight dancing in the dark in the pale moonlight

OOTD — l'alcool qui coule, que tu essuis, mal, du bout des doigts manucurés, trop bien apprêtée pour te tâcher, trop jolie pour être malpolie. l'alcool te court dans les veines, fourmille dans tout ton corps et doucement tu te laisses emporter par la la joie et la folie du moment. tu la fixes, l'inconnue, gigi de tout ton regard noisette, tu la fixes entre tes cils trop courbés et ton sourire niais. quelque chose en elle qui ne te laisse pas la lâcher, attrapée, capturée, et il semblerait presque qu'elle se moque de toi, se joue de tes mots ; elle funambule entre tes doigts et tu n'as qu'à fermer les mains pour empêcher la chute.

tu n'as pas compris leina, comment souvent, les règles t'échappent, la liberté de faire ce que tu veux, comme tu le veux, parce que c'est toi qui décide.
tu n'as compris leina et le jeu que tu semblais avoir inventé te semblait bien plus intéressant que celui dont elle t'avait parlé.
tu n'as pas compris leina, et t n'as jamais envie de comprendre ce que l'on t'impose, bien trop facile d'escalader les murs que de se heurter au béton dur.

le nez qui se fronce, légèrement, et le regard détourné une seconde sur la bouteille d'alcool presque vide, c'est que l'on pourrait terminer au goulot, c'est que l'idée te donne envie de vomir. tu as la tête qui se secoue, les boucles qui fouettent tes joues, non catégorique sur lequel tu ne reviendras pas, jamais parce que l'estomac se joue de toi - parce que tu voudrais te souvenir de cette soirée, que tu puisses retracer ses traits. l'idée d'oublie gigi au nom qui ressemble à une danse soudaine, emportée par le vent, qui ressemble à l'exotisme de la nouveauté, à l'étrangeté de l'inconnu, gigi au prénom plein de défis que tu voudrais garder sur le bout de la langue pour le faire rouler encore quelques instants.

le danger ((gigi)) se rapproche doucement, un pas en arrière pour ton corps enivré, et les lèvres entrouvertes laissent échapper un rire perdu au milieu des basses et des jeux de main. l'air étrange quand elle laisse ton visage, les joues peut-être rougies par l'alcool ((par l'envie)), tes doigts à tracer le lieu qu'elle avait touché, pas vraiment, arrangé.
« qui a envie d'avoir un gage ? c'est étrange, gigi, les gages, c'est fait pour rire. si je le choisis moi-même, alors, c'est moins drôle... » parce que tu ferais ce que tu voudrais et les désirs se battent avec les envies, un peu mélangés, comme une fumée, à t'étouffer.

et elle te demande à quoi tu veux jouer comme si tu ne jouais pas déjà avec elle, qui te fait rire doucement, qui t'amuse avec plaisir, qui éclate tes lèvres et ta langue, que les réactions sont démesurées autant que les verres bus. tu les lances, balances, oublies sur le coin de la table, « allons mettre le feu, alors... » soufflé contre son oreille en retour, et ta main dans la sienne pour la tirer, leina qui sens cesse fait n'importe quoi comme une enfant que l'on ne tient pas, leina qui tire, tire, tire gigi sur ses doigts, qui les tiens comme si elle allait les casser, comme si tu allais briser chacune des phalanges pour ne jamais la lâcher. gigi qui te suit, derrière, et toi, qui crie soudainement, « mettez enfin quelque chose de bien » que tu cognes les corps qui s'enlacent et se pavanent, que tu cognes les langues qui s'apprivoisent, que tu tires gig contre toi, que tu mets le bordel à tourner, et virevolter, à rire, à les chahuter et qu'ils râlent de te sentir folie parce que tu en as marre de l'amour, « gigi, tu sais, les gens qui s'aiment... » balancé sans réfléchir, « ils ne connaissent pas vraiment l'amour » - et tu ne fais plus sens leina, perdue dans tes pensées, « toi » gigi, que tu as dans tes doigts, que tu serres toujours doucement, que tu attrapes par les reins, que tu fais tourner avec toi de temps en temps, que tu bouscules et fait bousculer, « tu ressembles à l'amour » - la joie, la folie, une lubie.
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Leina'ala Kalili
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Sam 13 Aoû - 13:39


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Qui a envie d’avoir un gage ? Ça la fait rire Gigi, parce que Leina’ala ne la connaît pas encore, parce qu’elle ne sait pas ce qui fait battre son cœur et qui anime son corps. Bien que les ordres, les règlements la mettent en cage, les défis font battre en elle excitation et orage. Gigi c’est un bourdonnement irrégulier. Elle est électricité, elle aime les décharges pour l'animer.  Alors, les épaules de Gigi se détachent, se redressent doucement pour marquer une détente assurée. Ses lèvres viennent se piéger dans une autre mimique, amusée, titillée par sa propre personnalité qui tente de s’électrocuter. Elle donne des indices pour mieux se faire emporter, pour mieux partir en éclats, comme les rire dans les échos de sa voix.

- Bah… Moi. J’adore les gages. Tu le dis toi même, c’est fait pour rire…

Gigi admire encore son visage, se perd sur le bout de ses doigts, collés sur ses lèvres. Il érige des désirs de pillage, ça menace le visage de la brune d’un rosâtre coloriage. Pourtant, encore une fois, elle n’a le temps de rien, parce qu’en face, Leina’ala chasse toutes ses idées comme des essuies glaces. Ses envies, ses désirs, elle n’a le temps d’en voir que la préface. Et c’est reparti, un souffle encore avant que le vent ne l’emmène courir, avant que leurs corps sur le dancefloor ne se mettent de nouveau à bouillir. Ce n’est plus un ballet, maintenant que la fille couleur colchique a récupéré le contrôle. Gigi sourit, rigole, devant leur union, les brimades de mouvements en farandole. Elles se moquent bien du brouhaha qu’elles sont en train de causer, des potentiels couples qui cherchent à nouer leurs langues, leurs lèvres et autre profondes cavités. Et Gigi se moque bien de savoir qui s’aime : l’amour prend toutes ses libertés, ça ne choisit pas à ce qu’il paraît. L’amour ça arrive soudainement : ça prend à la gorge, ça fou le feu, c’est enivrant, fougueux, haletant.

Et dans le brouhaha, Gigi n’est pas sûre d’avoir bien compris ce que veut dire l’autre jeune fille, elle n’est pas sûre d’avoir compris ce qu’elle veut dire par là : parce que Gigi ne se pose pas de question, parce que Gigi n’est que chorégraphie et cabriole sous les cliquetis de son propre carillon. Simplement, elle sent ses joues cramoisies, elle sent les picotements dans sa gorge, elle sent une flamme qui s’allume pour s’éteindre : un incendie qui n’a le temps que d’empourprer son visage, de l’embraser. Les doigts dans les siens se referment un peu plus fort, les doigts dans les siens fournissent un peu plus d’effort, les doigts dans les siens riment avec encore.

- Quoi ?…  Mais s’ils aiment… J'-j'ai pas tout compris je crois.


Peut-être que t’as trop bu déjà.
Peut-être que tu ne veux pas voir ce qu’il se cache là.

Simplement, les mains parlent pour toi. Elles agrippent un bout de taille, pour la garder un peu plus proche de soi : tu te sens aimantée, tu te sens attirée par la lumière comme un papillon de nuit, victime de plus d’une affection pour les embrasements maudits. Au milieu des corps inertes, vidés par la danse, s’immiscent sur dans les coins de ta bouche l’innocence de ton errance. Un seul sourire comme forme de délivrance alors que tu te laisses guidée, alors que tu ne peux pas gâcher de chance. C’est à ton tour de répondre aux exigences de votre drôle de danse, alors tu la ramènes un peu plus contre toi, pour ne pas perdre la cadence.

- Et si je ressemble l’amour, est ce que tu as envie de mieux le connaître ?...

Malice et taquinerie borde ses lèvres, alors elle dirige la contredanse. Elle fait aussi tourner la rose pour voir ses longues boucles tourbillonner, pour étendre son sourire à chaque fois qu’elle retrouve son minois le tour terminé. Gigi commence à bouillonner, c’est sûrement l’alcool qui fait cet effet, qui fait perdre ses moyens devant la jolie fille à qui elle tient la main. Son corps s’éloigne et puis revient.

Son corps est à la dérive vers ce nouveau continent et Gigi à l’âme d’un marin attiré par les courant d’air, par les souffles dans ses oreilles qui la mettent un peu à l’envers. Si bien que le bout de ses doigts affrontent les contre courants pour se loger contre ses lombaires.
Un peu plus dépaysée, pas de retour en arrière.

Cette peau douce absolument parfaite
Cette odeur fruitée et sucrée m'entête


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Dim 14 Aoû - 16:41


i got my red dress on tonight dancing in the dark in the pale moonlight

OOTD — à tourner en rond comme dans une boîte à musiquer, à faire abstraction des murmures et des soupires, à ne suivre que du regard celle que tu avais renommé amour sans vraiment réfléchir aux mots prononcés.
les lèvres au goût de rhum, séchées par les rires et les paroles que tu n'as de cesse de baragouiner, par le silence, par l'envie de danser, par la chaleur des mains posées sur ton corps, par l'attention que tu donnes à chacun des mouvements, aux doigts sous la peau, aux regards qui brûlent l'épiderme, à gigi devant toi, derrière toi, à gigi et son odeur enivrante, à gigi que tu voudrais ramasser au creux de ta main, qui ne comprend pas tout ce que tu racontes, qui a du mal à suivre ta folie passagère.
la langue déliée à chercher fontaine de jouvence, à oublier qu'ils te diraient d'être une adulte, une vraie, la langue délier à chercher des excuses pour te coller un peu plus à elle, pour être un peu plus proche encore, symbiose étrange que tu cherches, tes gestes ressemblant aux siens, un miroir de bonheur, à te faire rire, à te faire pleurer, les larmes aux coins du regard pour le plaisir qu'elle te fait ressentir.

elle prend les devants, gigi pour satisfaire la princesse que tu es, à tes ordres qu'elle ne dit pas réellement mais que tu voudrais comprendre, que tu t'imagines, comme la reine d'un nouveau pays qu'il faut gouverner, comme la reine d'un nouveau coeur à écraser. leina que tu es horrible quand tu y penses, alors tu ne réfléchis pas vraiment, jamais, les pensées qui se bousculent dans le creux de tes tempes, qui dégoulinent de tes lèvres souvent, que tu vomis pour le plaisir des idioties, à en oublier que tu es plus intelligente que ça, à en oublier que tu peux faire mieux ((c'est ce que disait maman)).
mains qui glissent, tes doigts dans la nuque que tu découvres, doucement, la pointe des ongles contre la jugulaire battante accélérée par les gestes, par la danse, la main dans la chevelure brune comme un filet pour t'attraper, sirène qui chante aux creux de l'oreille, qui dessine le destin sur le bout de sa langue, qui mène se noyer par simple plaisir les marins qui s'écrasent contre leurs contrées.

« gigi, l'amour ne te fait pas peur ? » coeur battant, le sang dans les joues, sur le nez, au sommet des oreilles, les lèvres qui se collent contre les lobes pour vaincre la musique trop forte, « gigi, comme si l'amour s'apprenait... » répété alors, collée, serrée, doucement, à découvrir son corps avant son coeur, « ça se vit, l'amour, gigi, ça se ressent l'amour, gigi » nom que tu ne cesse de répéter comme si tu allais l'oublier comme s'il allait disparaître, s'effacer, « mieux te sentir gigi, je veux mieux te sentir » à l'odeur des efforts et de la jeunesse, des folies que l'on oublie. tes paroles accompagnées de gestes, tes doigts qui quittent la peau de son cou, son dos, pour son visage, pour tracer le train de son nez, l'arc de cupidon que tu effleures, le doigt de l'ange posé contre sa peau, les lèvres doucement dessinée, l'alcool en folie qui te dit de ne plus réfléchir, doucement, à te rapprocher d'elle,
l'odeur enivrante de la folie et de l'excès,
de l'interdit qui fait frémir,
gigi en litanie que tu veux embrasser doucement - à coup d'alcool et de folie, dans l'oubli ((interdit)).
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Leina'ala Kalili
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Lun 15 Aoû - 2:06


Résolution en millions de couleurs,
Rayon de soleil et bonne humeur

Ses mains sont comme ses mots, raisonnent dans son corps, sur son épiderme en écho. Les souffles qui frappent ses oreilles, provoquent dans son échine, dans sa nuque électricité pour qu’explosent quelques frissons. Contre ses omoplates, ils viennent papillonner, ils parcourent les collines de ses épaules jusqu’à sa nuque. Elle se sent un peu plus droite, comme redressée : addict aux ((nouvelles)) sensation.

La sirène l’enchante dans ses textes inavouables qui la feraient presque tout arrêter. Et à chaque paroles, à chaque mots, Gigi s’en va, tombe un peu plus à l’eau. C’est que les chants de la sirène sont beaux, c’est qu’on ne lui a jamais autant donné d’un coup, c’est que c’est addictif. Alors, mauvais marin, fidèle à ses courageuses mains, elle affronte un peu plus ses désirs pour naviguer sur sa peau, contre son corps comme des récifs.

- Non. Je n’ai pas peur de l’amour.


Qui rime avec toujours.
Qui fait jouer quelques tours.
Qui fera mourir un jour.
On y pense pas, alors qu’attendent dans son cœur les boutures.
Mais elle verra demain, dévorer le présent et négliger le futur.

Gigi est collée, assiégée par sa reine, ses doigts qui peuvent déjà tout posséder. Gigi, de la vie, elle oublie déjà ce qu’elle a apprit. Dans cette situation, elle n’écoute que son cœur, son corps, chacune de ses pulsations, son souffle de moins en moins long. Gigi s’est laissée parasitée, la jeune fille se laisse découvrir, envahir : elle est nouveau territoire, et quand s’approchent de plus en plus ses lèvres, comme ses douces paroles, elle l’envie de les boire (alcoolique notoire). Dans la bouche de Gigi, il n’y plus de mots. Il n’y a que la chaleur qui vient légèrement brûler sa gorge, sa langue. Il y a désir, envie, interdit, en fusion. Un volcan qui fait fondre la brune sous les provocations, dans chacune de leurs mutuelles actions.

Gigi, ne peut pas attendre plus longtemps. Ses mains viennent attraper la mâchoire de sa nouvelle amie, coupe qu’elle glorifie. Coupe qu’elle a envie de remplir de baiser, de ses lèvres mouillées, de quelques tendresses insoupçonnées. Alors, elle s’approche aussi doucement, ne veut pas la faire attendre plus longtemps. La ressentir, elle aussi s’en languit.
En un battement de cil, ses lèvres se mélangent au siennes : promesse de leur affection effervescente et amabile. Les mains et les doigts de Gigi se sentent un peu plus bohèmes, dévorent ses longueurs églantines, et ses lippes dans les siennes chantent de doucereux et brûlants poèmes, pétales roulant pyrogènes.


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Rhode Ang
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Mer 17 Aoû - 11:51


i got my red dress on tonight dancing in the dark in the pale moonlight

OOTD — gigi a les mains chaudes, gigi a les mains douces, gigi sent bon comme les moments rassurants. elle a l'odeur des souvenirs qui font sourire, des souvenirs qui font rire. elle a l'odeur des choses qui vont bien se passer, des sentiments qui serrent le coeur - mais le tien a cessé de battre la chamade.
gigi a les mains qui te rendent triste parce que le myocarde s'étouffe, cesse de battre, parce qu'il ne battra plus jamais.

les doigts qui s'égarent sur un corps que tu ne vois plus, aveugle contre les lèvres en ecchymose d'une folie qui vous emporte. valse sans rythme, désordonnée, à contre sens. tempête contre la roche, touchée par l'érosion, sa peau qui te ronge doucement, qui te découvre petit à petit, tes doigts plantés dans le creux de sa nuque, l'envie de la presser un peu plus contre toi, de l'aspirer entière, à manger ses lèvres et son visage.
l'envie que le coeur batte fort à en sortir de ta poitrine, l'envie que le feu te prenne, te consume, que tes reins brûlent de l'envie d'aimer - et la vide qui te répond en écho, impossible.
les larmes qui voudraient couler, cachées dans la chevelure brune d'une inconnue aux lèvres ecchymosées. « tu sens bon gigi » comme les jours ensoleillés, comme la pluie qui vient de cesser, comme les fleurs du printemps. les lèvres qui découvrent un peu plus de l'odeur, aventurières, à dessiner la jugulaire, à vouloir mordre dans son coeur, à le prendre entre les dents et le dévorer ; le faire tien, à vouloir torturer doucement, tendrement, caresser le plus profond de ses sentiments.

le rire qui se brise proche de son oreille, les bras en étreinte mortelle sur ses épaules frêles, la folie passagère qui t'amuse doucement, et les doigts qui découvrent le front doucement de celle que tu pourrais renommer folie, là, devant toi. à ne plus savoir quoi faire, aux joues rougies par l'étreinte soudaine, par les lèvres contre les tiennes.
((vide en écho qui secoue les os)).
« on va ailleurs ? » près de ses lèvres, à vouloir goûter de nouveau le goût amer de ses lèvres alcoolisées, parce que tu voudrais apprendre à connaître l'amour ((le reconnaître)), parce qu'elle te l'a proposée ((convaincue)), parce que tu pourrais te laisser aller, comme si de rien était.
((le vide en écho de ton coeur qui a cessé de battre)),
criminelle suspendue à ses lèvres.
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Leina'ala Kalili
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Mer 17 Aoû - 23:40


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Rayon de soleil et bonne humeur

La poitrine s’emballe, cœur qui crie la fringale, alors que ses lèvres des siennes deviennent cannibales. Gigi découvre à chaque seconde les coins de sa peau, labyrinthe de douceur, chaleur en dédale. La brune n’est qu’animale, son corps ondule contre le sien, la chaleur coule dans ses joues comme un canal. De toute cette affection, Gigi risque de devenir vénale, de toute cette folie, elle est déjà l’amalgame. Leina’ala est une découverte dont elle se ravie d’ouvrir les sésames.

Gigi les fossettes creusées n’est plus que l’œuvre d’une reine qui vient la posséder. Elle s’offre à ses lippes, laisse les longueurs de son cou pour sentir les vibrations de ses baisers. Ses joues sont plus roses, enivrées par les liasses de frissons qui dégoulinent contre son corps : victime de ses mouvantes pulsations. La respiration s’est emballée, Gigi n’est plus que l’âme ridicule d’une jolie poupée : cœur intacte mais secoué.

Ses mains rejoignent doucement les longueurs de ses bras, caressent tendrement la surface jusqu’à ses omoplates. Son minois s’enfonce dans son cou pour cacher un visage écarlate. Dans sa poitrine, il y a ce cœur tout pantelant, les battements en tempête, s’oppressent dans la hâte. Gigi ne ressent pas la gêne, à l’envie de découvrir un peu plus loin la jeune fille que sur cette étrange scène. Leina’ala ordonne, Gigi diligente raisonne.

- Suis moi.

Il ne faut pas le lui dire deux fois. les bouts de doigts se mélangent aux siens, verrouillées, entremêlés. C’est Gigi qui l’attire dans le couloir, dans le noir, dans l’inconnu de cette soirée dérisoire. Sur le carrelage, elle oublie les corps inertes, les cadavres des breuvages, les têtes déglinguées par la danse malgré leurs ages. Ses lèvres se languissent encore (déjà), d’elle, du souffle langoureux de sa voix, des ongles dans son épiderme, de la douceur chaude et sulfureuse de ses doigts : les coins des lippes sont redressées alors que ses rires fustigent les escaliers. La guide l’emporte dans n’importe quelle pièce, pour ne pas rester sur la faim, pour fondre encore sous leurs tendres caresses.

C’est la salle de bain qui est maintenant entrouverte, poussée par le dos de Gigi qui l’entraîne, qui juste avec son même sourire se déchaîne. Les reflets de la fenêtre se reflètent contre le large miroir, les lueurs du soir, les lueurs d’espoir ((l’envie de la boire)). Sa main la libère enfin. La brune vient se reposer contre le bord de la baignoire, fait signe à sa nouvelle amie de la rejoindre : complices de leurs déboires.

- Il n’y a plus que toi, et moi… Encore une fois…


Gigi rigole, la malice dominant son élocution, addict ayant perdu la raison.

- Tu vas me rendre folle, si tu continues comme ça...

((plaisanterie à moitié vide de sens, qu'elle continue à la même cadence))


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Rhode Ang
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Mer 24 Aoû - 21:43


i got my red dress on tonight dancing in the dark in the pale moonlight

OOTD — c'est dans la folie des derniers coups de minuit que tu suis la belle gigi. aucune idée de là où elle te traîne, alice tombant dans le trou du lapin, un peu naïve, un peu bête. les doigts qui se mêlent aux siens comme le désir de ne jamais être séparées, de ne plus jamais la lâcher, les lèvres effacées déposant des baisers le long de ses phalanges dans des rires qui brisent les stroboscopes. leina dans l'insouciance du danger, l'inconstance des sentiments. les talons tapent en rythme des cœurs battants, se font rapides et incessants, les rires envahissent les langues, le désir se noie sans l'épiderme, dans l'ennui de l'attente, l'envie de recommencer.

la porte se ferme et les murs tremblent sous la musique que vous n'entendez plus, à l'unisson des cœurs étouffés dans la poitrine, les basses constantes d'une musique muette font trembler les corps.
gigi ouvre la bouche, ton regard perdu dans l'univers reviens se poser sur elle là, offerte à toi. plus qu'elle et toi, isolée, à nouveau. à chacun de ses mots, tes talons claquent contre le sol, ils te font mal aux pieds, les retire pour les envoyer tu ne sais où, parce que plus rien n'a d'importance vraiment, parce que l'alcool parle avant que tu ne le fasses réellement.

petite leina à découvert, qui rend folle les femmes et les fait sourire à en perdre les joues, petite leina, qui rend folle les femmes et qui fait tourner la tête de gigi à l'odeur de miel. entre ses jambes, à la regarder, à poser tes bras sur ses épaules, "la folie, gigi... c'est toi, aujourd'hui" que tu souffles, doucement, que tu reviens prendre ses lèvres, doucement, que tu n'écoutes plus rien que le battement constant d'un cœur qui pleure, qui demande un peu plus qu'un rythme endiablé, qui cherche, tend les bras sans jamais rien attraper. la folie, c'est toi, qui essaye sans jamais y parvenir, à atteindre quelque chose que tu n'auras plus.

tu ris contre les lippes de gigi, tu ris contre sa gorge à en faire vibrer sa cage thoracique, tu ris et tu la serres contre toi, gigi, pour te prouver qu'elle existe. tu la fais tourner gigi, comme un manège qui ne finira jamais, un pas puis deux, à la faire tourner sur elle-même. tu danses contre le carrelage nuit et la lumière de lune, dans la salle de bain d'un inconnu, tu danses au plaisir ((à l'amour)). "tu sais que la salle de bain, c'est comme..." tu cherches les mots qui glissent sur tes dents, les idées embrouillées par les breuvages, "l'intimité. les salles de bain, c'est comme découvrir quelqu'un intimement..." et tu tires gigi, à nouveau, intime que tu dis, à découvrir une part d'elle cachée peut-être, à vous laisser aller sans le secret des miroirs éclairés. tu tires gigi à la baignoire, amusée, de chaussée, les chaussettes que tu fais glisser le long de tes cuisses pâles, le long de tes chevilles fatiguées, les pieds nus pour t'asseoir au milieu du réceptacle, de la porcelaine froide. assise dans le bain fictif de votre folie, tu tends les bras à gigi, l'invite à venir, te rejoindre. "je suis déjà folle gigi", folle de toi, sans le dire, à rire.
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Leina'ala Kalili
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Jeu 25 Aoû - 15:37


Résolution en millions de couleurs,
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Assise sur le bord de la baignoire, la brune regarde l’entrée, le chaos dans la pénombre de la salle de bain. Elle a l’envie d’embrasser le bouts de ses doigts, l’entièreté de ses phalanges et de ses mains. Elle a l’envie de consommer Leina’ala comme une cigarette, son corps en fumée l’entête, elle deviendrait accro à la fumette. Elle étoufferait son souffle dans ses baisers, elle se cramerait les poumons à la consumer. Leina devient une addiction, pour ce soir elle est à la  passion le seul moyen de locomotion.

Dans les yeux de Gigi, Leina devient ballerine et sur le bout de ses doigts elle a l’envie de la voir danser. Contre l’émail de ses dents, elle a l’envie de la savourer. Contre la pulpe de ses lèvres elle aimerait la sentir brûler. Elle envoie tout valdinguer, comme son cœur qui dans l’effervescence commence à s’emmêler, s’emballe toujours plus fort contre la cage thoracique : il se met à trembler. Qu’elle est belle, qu’elle est jolie à se heurter aux ailes fragiles du papillon de nuit. Encore un peu plus fort, encore un peu plus proche, si ce n’est pas Cupidon, qu’est ce qui à ses lèvres les accrochent ? L’alcool est accommodant, assure les fondations de leur compagnonnage caressant.

Et quand elle s’approche encore une fois, les deux mains s’entichent de ses côtes. Les murmures de sa voix sont avalés, alcooliques des douceurs qu’elle vient lui susurrer, qui coulent pour que leur ivresse ne s’éteigne jamais. Gigi sourit, comme à son habitude, ancrée dans chacune de leurs nouvelles habitudes. - La folie, c’est quand une étincelle fait flamber le carburant de mes nuits… Finit-elle par chuchoter tout bas, parce qu’il n’y a plus besoin de crier, il n’y a plus besoin de hurler : dans cette bulle que le savon liquide de la salle de bain est en train de couver. Gigi est inflammable. Leina’ala est étincelante, Gigi est flaque d’essence, elles forment ensemble l’incandescence. Ses lèvres dans les siennes sont coupées, s’embrasent d’un feu nouveau. Elles dansent encore, leurs rires toujours plus fort. Et la brune admire à quel point le visage de sa tendre amie est beau.

Les salles de bain ? L’intimité ? Gigi ne réfléchit pas trop. Elle aurait dit que c’est la chambre, elle aurait dit que c’est la fraîcheur des draps, elle aurait dit que c’est qu’on s’empare de cette parie de soi… - Ce n’est pas la chambre… J’aurai pensé… Peu importe. Tu sais. Si c’est avec toi, j’ai envie de tout découvrir. Ce soir, je me sens exploratrice… Tête barbouillée, gueule sans pensées. Elle continue de rigoler, se laisse gouverner, tirer dans les entrailles de la baignoire. Retire ses chaussures d’un coup d’un seul alors que ses chaussettes finissent par la faire légèrement basculer. Toujours plus hilare, elle a besoin de se rassasier de cette jolie folie, de cet incendie, de leur insomnie.

Dans les bras tendus, elle se rend. Gigi vient savourer le fruit défendu, alléchant. Assise à côté du colchique, quelques gloussements alors qu’elle s’offre à son cou, elle sent les effluves de parfum qui rendent fou, elle sent la chaleur qui rend le cœur un peu plus mou. Enflammée, ses lippes grimpent jusqu’à son oreille – Je crois que je suis déjà folle… Depuis un moment déjà. Son corps épouse totalement le sien. Ce sont maintenant ses lèvres dont elle désire la possession : elles deviennent son bien. - Dis… Ses mains viennent saisir doucement son bassin, au dessus de ses reins, dans ce fulgural bain. - J’adore ton parfum. Son souffle revient sous son menton, pour que sa gorge soit recouverte de torrents de bécots, pour que Leina’ala puisse se noyer dans ses vagues d’affection. Gigi la recouvre comme l'eau du bain, Gigi réconforte avec sa chaleur, quitte à s'enivrer d'elle jusqu'au petit matin.
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