B L O O M into me
Forum définitivement fermé. Merci pour cette belle aventure. <3
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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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staffeux
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21.07.23réouvertue du forum, recensement, et petit évent (www)
04.01.23fermeture temporaire du forum, ceci dit, on revient vite !
10.08.22nous soufflons nos bougies à plein poumons et souhaitons un bon anniversaire à bloom et qui dit anniversaire dit nouveautés (www)
01.08.22tous des stars grâce à insta(r)gram (www)
27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)
13.06.22nouvelle màj dit nouvelles informations à retrouver juste ici
14.02.22on profite de la joie, de l'amour et de la nourriture gratuite pour la saint valentin (www)
26.01.22tom cruise en sueur, le forum réouvre pour sa V3 avec son lot de news à retrouver ici.
27.10.21tou beau tout chaud, prêt à braver la chaleur de l'été, voici les nouvelles juste ici
10.08.21bloom ouvre ses portes ❤
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Le forum a été créé le 10.08.21. La page d'accueil a été designée et codée par Artemis, pour Epicode. Le reste des crédits ici..

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max » à cette heure de spleen et d'ennui, à cette heure dense, moi j'irais faire saigner la nuit

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Mer 30 Aoû - 17:32
Hey there little lonely
But I would like to dance with you
awkwardly in haze
to this little tune
Pas de drame, pas de larmes; avec Jude, il ne s’étonne pas de retrouver petit à petit la témérité de son enfance, de se détacher de cette peur héritée de ses proches, à l’autre bout du monde. Comme un modèle, une bonne mauvaise influence qui le conforte dans sa certitude qu’un peu de peur ne tuera personne, même quand on en ressort avec quelque bobo.  “Si on y passe chacun son tour, on y arrivera peut-être en un morceau.” Ils avaient bien parlé de bras cassés, après tout; et même si la jambe devait y passer, tant que l’autre ne boitait pas, ils y arriveraient bien un jour.

Enfin, pour le lever du soleil, pas sûr. Max rit, mais ses muscles geignent lorsqu’il s’appuie sur ses genoux pour se relever. “Ça va ça va…” réitère-t-il en oxymore avec son corps, mille petites piqûres demandant l’attention de son système nerveux à travers les égratignures. C’est bien que les dommages sont superficiels, à fleur de peau, là où les terminaisons nerveuses sont au plus sensible, où le cerveau n’ordonne pas d’ouvrir les écoutilles pour baigner le corps d’endorphine. L’idée que sa pauvre planche se voit volatilisée pour de bon fait un peu plus mal: même achetée en seconde main, même bien entamée, même dans un sport où l’on a mieux fait de ne pas trop s’y attacher, c’était SA planche.

Bah. Deuil se fera si elle ne réapparaît pas, la planche de Schrödinger. “La nuit l’a prise.” Le pincement bien réel au creux de sa poitrine aide la dimension dramatique du trémolo dans sa voix, s'alignant sur la performance de son aîné le temps d’un salut solennel aux victimes des ténèbres.
La proposition le prend déjà par la main, le tire loin de ce chagrin infantile mais bien réel. “Hein ?” Ce n’est pas la faute à la compréhension verbale, cette fois, mais à l’idée. “Elle fait brancard en plus la tienne ?” Le mouchoir cramoisi qui le salue lorsqu’il tente d’arrêter de presser sur l’éraflure lui intime que pour des empotés comme eux, ce ne serait certainement pas de trop. “Pratique.” Il cherche un coin pas trop imbibé pour le presser à nouveau sur son front avant de monter sur la planche de son secouriste à deux balles, la bouche torve, réfléchissant à la proposition. “Heeeeu… La dernière fois que je suis monté sur un vélo, je suis tombé dans un talus couvert de-” Les claquements de doigt n’aident pas à magiquement traduire le mot qui fait défaut à son anglais. “La plante qui pique là.” You know the one. “Je préfère le goût du bitume perso.”
A dire des conneries, la douleur prend un second plan, emportée par le rire infectieux du blond, un temps en retard; pas les prémisses d’une commotion, mais une pensée, qui s’est faufilée, profite de l’insouciance pour filer hors de sa bouche. “J’pourrais jamais t’oublier dude.” La déclaration tue l’hilarité, sa sincérité ne laissant que quelque gloussement gêné. C’est pourtant la vérité, la vraie. Même s’ils devaient ne plus jamais se voir après cette soirée, ces conneries nocturnes resteraient gravés dans sa mémoire sans avoir besoin de l’être sur son visage.

Mais le dire tout haut, c’est autre chose. Ça a un petit goût de faiblesse qui lui-même laisse un arrière-goût amer sur sa langue. Une pointe d’affection étouffante, celle qu’il a décidé de fuir sans y mettre de mot: il préfère laisser la nuit emporter cette confession, se concentrer sur l’irrégularité du béton sous les roues et profiter de son traitement privilégié de grand blessé, comme s’il n’en avait pas déjà bien assez abusé. “Au pire j’en trouverais une sur Trade Me, ou dans un vide-grenier.” Récupérer ce dont les gens ne veulent plus, ça lui convient bien assez, surtout quand ça peut lui empêcher d’importuner quelqu’un d’autre. “Puis faut pas baisser les bras, elle réapparaîtra peut-être sur le retour.”

L’espoir fait vivre; il se le dit souvent mais n’en a plus autant besoin depuis son arrivée à Auckland. Même s’il tire souvent sur la corde, même si beaucoup de ses ‘amitiés’ sont superficielles, même s’il sent encore l’écart invisible entre lui et les autres, quel changement monumental sortir de son cercle étouffant a eu sur lui; et les gens comme Jude finissent de tuer la solitude.
Ça va en s’améliorant, enfin. La certitude vient tirer sur sa lèvre fendue mais ni le picotement, ni le goût métallique du sang n'arrivent à venir à bout de son sourire. Même la gêne encore cramponnée à ses joues irrégulières se laisse pacifier par l’air cru de la matinée, reviendra sans doute lui faire grincer des dents plus tard. Maintenant qu’il n’a plus le contrôle de son moyen de locomotion, puni par les aléas de l’asphaltes, ils progressent bien plus vite, mais ce n’est pas comme un fardeau qu’il se sent lorsqu’il voit enfin la mer pointer le bout de son nez, levant le sien pour mieux la voir.

Le ciel s’est éclairci, la lumière des lampadaires pas encore tout à fait rendue superflue. Ce n’est qu’en traversant la route pour rejoindre le port qu’il peut l’apercevoir, enfin, flottant tout juste au-dessus de la surface de l’eau. Ils ont raté son émersion de la mer et pourtant Maxence saute presque en bas du skate, manque de s’emmêler les pieds en accourant au bord de l’eau si proche que ses semelles touchent les pneus bordant le port. Le phénomène se répète tous les jours, mais les relents d’adrénalines saupoudré sur le dessus, ou peut-être le parcours du combattant qu’à été ce qui ne devait être qu’une bête excursion vers le bord de mer vivifient les nuances fébriles pourtant bien connu du soleil levant. “Oh wow.” Il s’en détourne pour sourire au blond, oublie même, pour une fois, son visage découvert -et pas parce que son vis-à-vis est une taupe, non. Il n’y accorde pas une seule pensée. “J’avoue, c’est pas mal du tout mister Romance.” Il rit, se détourne enfin avant que la conscience de soi ne le rattrape, et s’accroupit, comme pour se mettre à hauteur d’yeux du soleil. “Mais est-ce que ça a fait ses preuves ?”

Lui, il ne peut pas se prononcer: il est certain, il ne lui faudrait pas plus que d’être aimé pour sentir son cœur battre à la chamade, même par la dernière personne qui devrait l’intéresser. La barre est basse, et pourtant elle paraît hors de portée, alors son jugement ne vaut pas grand-chose. “Je voudrais pas me prendre un râteau en te copiant.” Ça rigole parce que ça n’a pas d’attente, que ça paraît absurde de donner la faute au cadre et pas aux acteurs.

Des enfantillages, parce que la nuit, ils n’ont pas tout à fait besoin d’être adulte.


Maxence-Horace Zwyssig
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Maxence-Horace Zwyssig
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