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Forum définitivement fermé. Merci pour cette belle aventure. <3
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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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10.08.22nous soufflons nos bougies à plein poumons et souhaitons un bon anniversaire à bloom et qui dit anniversaire dit nouveautés (www)
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27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)
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27.10.21tou beau tout chaud, prêt à braver la chaleur de l'été, voici les nouvelles juste ici
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Leina >> Sous les lambris rococo (terminé)

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Ven 22 Juil - 16:51






lei-na



Les vagues s’étendent au loin. Elles roulent les unes sur les autres. Il y a cette odeur de sel, et l’air marin qui claque contre les peau à moitié dénudées. Toutes sont aléatoirement alignées, étendues sur des serviettes colorées, dans les maillots et autres fendus et légers paréos. Au dessus de leurs têtes, quelques oiseaux rapaces modernes cherchent à se sustenter avec quelques restes de salades et de sandwich arrachés, abandonnés, ou dérobés. Ils crient, jacassent quelques fois, mais la femme est comme absorbée, ne les entend pas.

Djill est allongée sur une transat, trop concentrée à lire pour faire attention à ce qu’il pourrait arriver. C’est sa journée de congé, et même ici elle reste trop protocolaire pour se laisser aller. Les mots qu’elle avale, à répétition la font errer ailleurs, loin de toute autre attraction, de tout boucan qui pourrait la sortir de sa concentration. Rigoureuse, son regard est fermé, sur les syllabes, les mots, et les pages dans sa tête accumulées. Elle essaie de se reposer, de tout oublier, pour quelques heures, quelques minutes, trouvant presque le sommeil ou la chaleur du soleil : mais sa détente est perturbée…

- Bonjour, c’est pour vous la pizza ?…


Sculptée dans le marbre Djill ne répond pas, ce n’est qu’après quelques secondes qu’elle sursaute et tend le bras, pour refuser l’offrande avant même que cette dernière ne lui soit confiée. Le livreur n’a pas le temps de chercher, n’a pas le temps de connaître la vérité qu’il s’enfuit à toute allure.

- Merci, bon appétit et bonne journée !


Ce n’est que maintenant qu’à moitié assoupie qu’enfin elle se redresse réellement et dit :

- Ce n’était pas à moi…

Maintenant, Djill se retrouve avec une pizza chaude dans les bras. Elle dépose son livre sur le siège et se redresse pour chercher à qui elle est dans la foule, l’assemblée de touristes que la plage a recruté. Son œil trouve un petit papier : elle a comme prénom Leina.

- Leina. Leina ???

Son visage cherche dans tous les sens quelqu’un. Une personne au loin.
Elle répète encore quelque fois, le personne de l’inconnue,
Au milieu de la foule, mais personne ne lui a encore répondu.

♥
Nolan Vinca
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Nolan Vinca
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Lun 25 Juil - 21:50


sous les lambris rococo

c'est un peu les vacances tous les jours, c'est ce que tu disais un jour à ton colocataire : au final, tu n'avais pas tellement à te plaindre de ton travail, d'une certaine manière, parce que tu pouvais bien faire ce que tu voulais de la journée entière.
c'est un peu les vacances tous les jours, oui, tout à fait et ça te rendait plus qu'heureuse. profiter du beau temps surtout en cette saison hivernale qui généralement faisait frissonner les corps. un rayon de soleil et voilà les plus courageux d'entre vous à faire bronzette sur le sable doré jusqu'à ce que la prochaine averse vous menace de ses gros nuages gris.
tu avais demandé à tes colocataires de te rejoindre pour aujourd'hui ; jour de repos pour toi, mais pour eux aussi, à vous regarder, une bande d'adolescent qui ne sera jamais grand. et s'ils n'avaient pas encore répondu présent tu savais que les hommes de ta vie ne te laisserait pas tomber alors tu avais pris soin de commander le repas - pizza à l'ananas. c'est que tu les entends déjà crier, d'horreur, de dégoût, tu vois le visage de naoki se déchirer d'une grimace (ou peut-être aimera-t-il ça ? il semble rester un mystère à tes yeux).

et quand sur ton téléphone apparaît la notification livrée, tu deviens livide, aussi blanche que les nuages. c'est que tu n'as pas de pizza entre les mains, à vrai dire, tu n'as absolument rien, rien qui te sustente, rien qui ne subvienne à tes besoins et ton estomac qui commençait à faire des siennes...
et c'est ton prénom qui résonne, soudainement, comme une hallucination,
tu as l'impression que l'on se joue de toi, que ce n'est pas vrai,
leina, leina mais ce n'était pas si faux quand tu vois une silhouette à chercher sur la plage comme si elle avait perdu un enfant (toi), l'enfant que l'on perd toujours. alors tu t'es levée de ta serviette, époussette les vêtements trop plein de froufrous, ange tombé du ciel quand tu arrives devant la jeune femme, toute sourire, les cheveux redressés en un chignon qui menace de tomber, « c'est moi ! c'est moi ! » et tu secoues la main, pour qu'elle te voit, comme si tu n'étais pas devant elle, « c'est ma pizza. vous êtes en retard. pourquoi vous l'avez marqué livré ? j'ai cru que j'allais mourir de faim ! je pensais vous donner un pourboire mais quand même... » et tu fais la moue, comme une enfant, tu boudes leina, tu ne sais faire que ça, « j'avais même écris une description pour que vous me reconnaissiez ! cheveux roses, tenue blanche ! » tu tournes sur toi-même, pour te montrer, à moitié, fier, « j'avais même précisé "super belle" ! je suis pas assez belle, c'est ça ? » et tu as l'intention de bouder à nouveau, quand, les yeux un peu écarquillés, peut-être que tu aurais du réfléchir - quand est-ce que le livreur serait vêtu d'un maillot...?
stupide leina, idiote. et tu t'excuses, alors, tête baissée en avant (tu avais vu naoki faire), « dééésoléééée ! j'ai cru que tu étais le livreur ! enfin la livreuse ! désolée, désolée ! » tu parles trop, leina, « tu veux un morceau de pizza, pour me faire pardonner ? » et à ces mots, tu ouvres la boîte pour en montrer le contenu (la fameuse hawaiienne), « tu peux te servir ! » et pourquoi pas même manger ensemble.
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Leina'ala Kalili
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Mar 26 Juil - 10:28






faute avouée à demi pardonnée



Au milieu de la foule, Djill entend s’élever une voix. Elle cherche la source de l’écho qui se rapproche d’elle : et c’est yeux ont du mal à saisir ce qu’ils découvrent. Trop d’informations, sans limitation, trop d’imitations. Elle est toute en rose dans son monde recouvert de gris. Rempli de froufrous, tout est éparpillé, sans sursis. Sa cascade de cheveux tient sur un fil, équilibriste et décalée. Alors qu’en face, la femme aux cheveux bruns est sévère, terne et délavée.

Un amas de mots sort de la bouche de la demoiselle, devant le regard des passants qui pour certains doivent trouver le spectacle amusant. Djill l’écoute calmement, essaie de prendre son temps, la patience comme simple armement. Pourtant, pourtant, les propos de la poupée s’entortillent et commence à embarrasser celle qui ne laisse jamais rien passer. Ses lèvres sont entrouvertes, elle ne peut pas l’empêcher de parler, elle ne peut pas la couper : la situation ne fait que dégringoler.

- Ecoutez, il y un malenten- Je suis navrée mais – Je n’ai pas eu cette descri – Je n’ai jamais prétendu ça !

Et la situation commence enfin à se désamorcer, on lui retire enfin l’épine du pied. Faute avouée à moitié pardonnée. Djill lui confit la pizza sans encombre, cette fois. Elle ne hausse pas même une seconde la voix, mais semble bien partante pour manger quelque chose, tout sauf la bouillie pourrie de l’armée, tout sauf les mêmes aliments en boucle, le même refrain : plutôt s’assommer du goût de l’alcool pour ensuite consoler les plaies, raccommoder les papilles et les nettoyer.

- Je ne vous en veux pas. Il est parti comme une flèche et me l’a confiée à moi. ((il n’avait pas toute sa tête je crois, pas bien terminé celui là))

Puis les changements s’opèrent doucement.
Les habitudes ne se perdent pas facilement.

- J’accepte volontiers.


Djill est face à un choix, devant le fiasco, le mauvais goût. Elle se gèle intérieurement, mais ne peut pas refuser par politesse devant tant de bonté, de gentillesse. Alors, elle passe l’une de ses mains devant, pioche une part et regarde la jeune femme en regrettant. Elle lui sourit, un peu stressée... ((ça ne peut pas être pire que la nourriture à l’armée, pas vrai ?))

- Merci. C’est gentil.

Elle ne peut pas complimenter pour de faux, alors elle préfère en manger un morceau. La bouche pleine l’empêchera de pêcher, de se tordre un peu plus dans son mensonge, parce que finalement, ce n’est pas si mauvais. C’est même plutôt goût ce petit goût fruité.

♥
Nolan Vinca
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Nolan Vinca
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Mer 27 Juil - 1:56


sous les lambris rococo

c'est qu'il était stupide ce pauvre homme à ne pas faire la différence entre les gens, à ne pas faire attention,
et c'est que tu es assez unique, toi,
pour que l'on te reconnaisse de loin, pour que l'on te remarque,
et tu le fais exprès, toi, d'être comme ça, pour que l'on te regarde, pour que les yeux se posent sur toi.

des grands yeux ronds souvent, un peu étonnés, par moment effarés par ton ridicule, mais ce n'est pas ce qui allait te tuer.
c'est que l'on te voit, toi, leina, de loin,
que l'on peut t'admirer, d'un grand sourire, d'un lourd rire, c'est que tu ne passes pas inaperçu et ça te plaît. c'est fait exprès.
alors tu es un peu blessée leina, un peu piquée, l'ego prend un coup, mais tu restes forte, tu regardes la femme, un peu grande, tu crois, dans les yeux, sourire sur les lèvres,
ce n'est pas de sa faute si le monde est bête,
ce n'est pas de sa faute si le monde tourne sans toi,
si les autres existent sans toi.

et t'es bien élevée, toi, leina, alors quand tu proposes un morceau de pizza tu le fais avec tout ton cœur,
volontiers qu'elle te dit, vas-y n'hésite pas que tu réponds enjouée, que tu dis presque en chantant.

« les garçons viendront probablement pas », comme si elle savait de qui tu parlais, « et je vais pas pouvoir manger ce truc seule, tu veux venir avec moi ? » là-bas sur la serviette que tu montres du doigt.
c'est que t'es pas farouche, toi, leina, c'est que tu ne fais pas attention aux inconnus, comme si le mal n'existait pas, comme si tu ne le comprenais pas.

« j'espère que tu aimes la pizza à l'ananas, je sais que certaine personne critique ça, mais j'comprends pas bien pourquoi. je veux dire, on mange bien du bœuf caramélisé. le caramel, c'est bien du sucre non ? alors pourquoi pas ça ! je veux dire, ils mettent bien des cornichons dans les hamburgers. et des tomates ! avec de la viande ! » et tu t'insurges seule devant la femme, elle, qui mange doucement, que tu forces presque à t'écouter, c'est vraiment n'importe quoi, hein ? et qu'elle dise qu'elle est d'accord,
pour avoir la paix.
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Leina'ala Kalili
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Mer 27 Juil - 16:53






l'appétit vient en mangeant



Djill est maintenant en train de manger : ogre qui se découvre un nouvel appétit. Certains diront que c’est le sport, d’autre sa morphologie. Peu importe, elle comblera sa buccale orgie, l’appétit vient en mangeant. Ell pourrait lui chanter qu’il ne faut pas inviter n’importe qui sur sa serviette, il faut rester méfiant, distant, pour ne pas s’attirer les foudres de cette époque : il y fait toujours mauvais temps. Pourtant, elle ne refuse pas, ignore ses cicatrices de guerre, les souvenirs qu’on enterre. L’appel du ventre fait tomber son menton pour signer sa réponse d’un oui.

- J’arrive, je reviens vite, je vais chercher mes affaires.

Les garçons, Djill n’y fait pas vraiment attention. Elle ne joue pas le héro, elle ne bravera la marée gelée par l’hiver ni les eaux. Et Leina, elle ne la craint pas, elle ne la voit pas comme une menace, mais plutôt comme un bonbon à la surface. Elle est colorée, acidulée, remplie d’une gaieté étrange qui lui rappelle ce qu’elle n’a jamais été. Marionnette sans ficelle s’est laissée guidée dans les entrailles d’un souvenir d’été : une main tendue l’a aveuglée pour qu’elle ne soit plus que jouet désarticulé de l’État Néo-Zélandais.

Djill ramasse, trie, plie et range dans un sac ses affaires. Elle dépose sur ses épaules une chemise blanche, épaisse. Quand elle avance jusqu’à la serviette de la moins âgée, elle s’envole légèrement, laissant apercevoir la décoloration d’une peau en noir et blanc. Elle reprend la conversation, le visage paisible devant le paysage reposant.

- Tu sais… Je t’avoue que j’avais un peu d’appréhension. Elle est si critiquée, que je n’ai jamais osé vraiment goûter, et peut-être que je suis biaisée parce que mon régime alimentaire a été le même pendant de nombreuses années, mais… J’ai trouvé ça bon.

Son sac est enfin déposé.

- Les goûts et les couleurs… Il y a des choses qui ne s’explique pas.

Elle prend son téléphone pour vérifier qu’il n’y a aucune alerte : rien à déclarer. Son regard s’attarde alors sur miss barba-papa, bubble gum, ou tout autre sucrerie de choix, de couleur rose à chaque fois.

-Tu ne manges pas ?…



♥
Nolan Vinca
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Mer 27 Juil - 21:27


sous les lambris rococo

elle te suit, presque sans rechigner,
elle accepte sans se battre l'invitation du démon,
plonge pieds liés dans le terrier d'un lapin étrange,
aux pays des merveilles.
elle fait ton bonheur, sans le savoir, vraiment,
et tes yeux s'égare sur la jeune femme, rien qu'un peu,
quand zéphire épouse ses formes, son corps, quand il l'entoure de ses bras,
taquin, coquin.

et c'est qu'elle te fait plaisir,
un peu plus,
et elle te fait rire, rire d'enfant, rire qui n'en fini jamais,
rire infini,
« les préjugés finiront par tuer les gens, de toute manière. » tu en étais persuadée,
plus que les fleurs, plus que la maladie,
plus que les autres ; ce n'est pas les bombes qui élimineront les vies, c'est bien les mots trop forts que l'on dit
(et tu ne sais rien). « tu peux tout manger ! » exagéré, comme toujours.

mais peut-être est-ce toi qui tire un trait trop vite, peut-être est-ce toi qui juge bien trop rapidement, plus adulte plus reposée,
elle a l'allure droite de la justice, l'air fier,
fermée,
renfermée.
et elle te tire de ta torpeur, de ton analyse,
des mots tous simples,
qui te font légèrement flancher, qui te font sourire parce que quand on sourit, c'est que tout va bien, c'est que le monde tourne rond,
« bien sûr ! ma pizza préféré ! » une part entre tes doigts, doucement pliée, menée à tes lèvres, attention à ne rien faire tombée, mâchouillée, mastiquée,
difficilement avalée.

« t'es belle. » sans retenue, parce que tu ne sais pas faire,
un peu de pizza grignotée, l'ananas piqué du dessus pour se perdre entre tes dents,
« t'es mannequin ? » sans savoir qui elle est, ce qu'elle fait, « tu dois être super popu, si tu l'es... » et ton ongle joliment manucuré montre ton propre corps (parce que c'est impoli de montrer du doigt, maman t'a bien élevée), « c'est super joli. ça fait mal ? » parce que tu n'en sais rien, toi, parc que tu ne sais pas grand chose.
parce que tu es trop curieuse.
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Leina'ala Kalili
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Mer 27 Juil - 22:36






méli-mélo praliné



Djill ne sait pas comment réagir. Elle est polie, bien dressée, habituée à ce qu’on l’invite, lui donne des ordres : elle ne fait que ce qu’on lui a demandé. Face à ce rire d’enfant, joyeux, elle sent un peu le vague à l’âme, elle se sent au fond un peu bleue. L’ancienne militaire envie presque ses jolis traits, ses mimiques et son visage joyeux. Elle est toute en finesse, s’envole et s’évapore facilement sans qu’elle ne daigne voir pas même l’ombre dans ses yeux.  

Leina est jolie, sans cesse elle te sourit,
mais la seule que tu renvoies c’est ta monotonie,
t’es sans éclat.

- Je ne sais pas.

Djill sait pourquoi les gens meurent, parce que certaines personne pensent avoir plus de pouvoir : leur vie est supérieure. Si les préjugés orientent les individus vers des comportements, ils ont toujours le choix. Cela fait longtemps que Djill a fait le sien, qu’elle n’entend plus rien, plus rien que les hommages en chantant ce même refrain.

Leina la sort de ses pensées, lui propose même de tout manger ! Alors la femme commence à secouer la tête. Trop étonnée par cette réaction à laquelle elle ne s’attendait.

- Tu ne peux pas me dire ça. Tu dois manger. C’était pour toi, c’est toi qui l’a payée. Et puis, tu n’as pas faim ?


En vérité, elle n’est pas réellement inquiète. Elle suit sa quête, tente d’être plus honnête, mais peut-être ne voudrait-elle pas brusquée la jolie poupée. Si cette dernière est décalée, Djill est peut-être trop maniérée, ordonnée. Elle aimerait bien faire, finit toujours par fauter, et culpabilise le soir, quand elle se remémore sans cérémonie sa journée. Citoyen modèle, elle ne fait que regarder avec curiosité ce qu’elle ne connaît. ((elle a encore changé d’avis finalement… elle finit par manger…)) Elle a du mal à suivre, à comprendre ce chaos imparfait, ce méli-mélo praliné. Alors quand elle lui dit qu’elle est belle, Djill entend sans réellement le considérer.

- Tu ne peux pas dire ç-. Non je ne suis pas mannequin... Je ne suis pas pop-. Oh. Ça.


La femme soulève la chemise pour dévoiler un corps sculpté, martelé par les cicatrices, tâchés par la pureté ((blanche)). Il n’est pas particulièrement joli, il sert seulement à ranger les gens, changer leurs vies. Puis la chemise retombe, ouverte, il n’y a aucun secret.

-  C’est indolore. D’autres ont des maladies auto-immunes… Mais tu n’as pas le droit de dire ça. C’est plutôt toi qui… A un corps propice au mannequinat, ou un métier plus esthétique je ne sais pas… Que fais-tu d’ailleurs ?

Question simple.
Casier judiciaire à fixer,
ou simple politesse à accorder.
♥
Nolan Vinca
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Mer 27 Juil - 23:06


sous les lambris rococo

c'est quelle essaye de trop bien faire, à vouloir répondre à chacun de tes mots,
qu'elle apprenne que l'on te laisse parler,
princesse que tu es, il faut simplement t'écouter.
c'est que tu les mets à genoux, langue bien pendue, langue donnée aux chats,
c'est que tu n'as de cesse de dire des choses qui s'égarent sans crier gare.

elle n'est pas mannequin, mine déçue, les lèvres boudeuse, l'air penseur, elle n'est pas mannequin et elle pourrait l'être. peut-être qu'elle n'a jamais essayé, tu ne sais pas. parce qu'elle te montre, tout, (elle est belle), témoin.
impressionnée, les doigts rangés qui mentalement ont tracé les cicatrices, fascinée par cette cher reconstruite, rendue, qui essaye tant bien que mal de raconter une part de son passé.
(elle est vraiment belle).

part terminée quand elle te dit que tu n'as pas le droit de dire ça,
mais personne ne t'interdit de dire quoi que ce soit,
libre, électron, électrique, et tes doigts viennent sur tes lèvres, comme une enfant qui mime le silence avant que tu ne te mette à rire. « moi j'ai rien dit, juste que tu étais belle. je mens jamais ! » parole de scout sans jamais avoir monté une tente.

dans le mille, l'inconnue,
et tu t'entends sur la serviette, comme une mannequin, appuyée sur ton coude, avant de t'ecrouler, regard posé sur la beauté. « Mon corps, c'est mon travail oui. Je fais... hmm... des vidéos ? des lives? cinéaste ? Vidéaste ! » tu t'amuses des alternatives que tu peux trouver à l'ingrat métier tout choisi, tout apprécié.
redressée maintenant, rapprochée un peu d'elle, pour souffler à son oreille, comme un secret, comme une star que l'on reconnaîtrait, « je peux pas le dire trop fort, mais, tu vois. je fais ce genre de choses, sur internet, avec mon corps... » sans détail, mais sans honte, ne sachant jamais vraiment comme le dire.
je couche avec moi-même pour des pervers transpirant?
pute moderne, peut-être que ça sonnerait mieux. « vends mon corps pour des vues et de l'argent...» marionette de l'internet,
sans que cela te déplaise vraiment, pour te venger de la mort,
sans jamais être discrète.
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Leina'ala Kalili
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Mer 27 Juil - 23:58






objet de luxure


Djill regarde la moue sans pour autant la comprendre. Elle n’arrive pas à suivre les pas de la plus jeune. L’aînée est perdue, perturbée par tant de réaction qu’elle n’arrive pas à envisager, à prévoir : trop imprévisible, trop divisible. Elle ne ferait jamais l’éloge d’un corps qui est le chantier d’un combat inachevé. Le sien est fin, maigre, peut-être plus féminin. Tout est plus féminin que la masculinité qu’elle a du porté pour ne pas se laisser écraser, comme une seconde chaire à porter : pour paraître plus neutre au milieu de la testostérone et des alliés.

Ses yeux sont rivés sur le doigt qui mime le silence, mais elle ne peux accepter… Alors qu’en réalité, elle est déjà assise, attablée à la table d’Alice, elle ne peut plus réellement s’échapper. Ses yeux se plissent alors que sa tête vient se secouer. Le propre de l’homme est de mentir, de fauter : mal-branlé, imparfait. Ses sourcils se froncent.

- J’ai du mal à l’envisager. C’est subjectif tu sais…

Et puis, Leina décrit son métier… Quelque chose en rapport avec le cinéma, les vidéos. Sûrement influenceur, you tube, instagram, ou ce genre de choses. Djill se sent trop déconnectée, trop éloignée des réseaux sociaux. Ils ne sont pas un centre d’intérêt. Alors, elle se sent un peu plus partir, regarde les vagues qui se sont peut-être un peu éloignées, ou rapprochées : elle n’a pas fait attention. Pourtant, la poupée s’approche un peu pour lui compter d’autres chansons. Son secret, est dans son oreille décortiquée. Djill a le visage fixe, continue de se noyer dans les vagues après la révélation… Elle n’ose plus déposer les yeux sur la jeune dame, peut-être est-ce pas peur d’être comparés à ces porcs, sales cochons, vilains garçons...

- Ah… Je vois…

Djill ne sait pas réellement quoi penser, ne sait pas quoi songer de ces actes. Après tout, elle ne se rend compte que maintenant des règles du jeu. Le règlement est tout bonnement absent. La jolie fille à ses côtés n’est qu’un objet de luxure pour un peuple affamé. Une version virtuelle de la maison close, c’est ce qu’elle offre à la majorité.

- C’est… Original.

Maladroit.
Mais Djill encore une fois ne s’y attendait pas.
Bien que dans son métier, elle ne doit pas juger,
Ils sont constamment obligés de le faire, de pratiquer.
Peut-être s’en veut-elle de s’être faite apprivoisée,
Par l’odeur acidulée, sucrée,
Par la douceur et la gaieté.
On ne pourrait lui en vouloir,
d’espérer un monde plus coloré,
plutôt que de toujours tout voir,
carrelé en blanc et en noir.

Ce n’est seulement qu’après un certain temps qu’elle s’autorise à tourner la tête pour observer le visage de Leina.
Pour ne pas culpabiliser, pour se prouver sa bonne foi. Elle tente une approche, ou plutôt un changement de sujet, peut-être cherche t-elle simplement une autre plage où s’égarer plutôt qu’une imagination déplacée.

- Je vais reprendre une part de pizza je crois.



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Nolan Vinca
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Jeu 28 Juil - 0:24


sous les lambris rococo

comme un monde qui s'écroule, ta langue bien pendue que l'on coupe.
et ils t'ont dit de te taire, un jour, que tout n'était pas bon à dire.
mais tu es née avant la honte, leina, et rien ne te fait peur, c'est ce que tu te plais à dire.
et elle aurait pu ne rien dire non plus, elle aurait pu se taire, mais elle décide de se laisser aller aux commentaires, ah qui résonne en orchestre, écho de l'originalité proclamé.
ça l'est, peut-être, si l'internet d'aujourd'hui ne comptait pas des millions de vidéos comme les siennes,
si les corps n'avaient été que des corps,
mais tu n'avais plus rien à perdre,
tout à donner, des cœurs à briser.
et c'est que tu veux les faire tousser, les hommes, c'est que tu veux qu'ils s'étouffent comme tu t'es étouffée. tu leur vends un rêve particulier, morphine onirique pour mieux les assassiner.
mais qui comprendrait !

elle semble courir, son esprit prend la fuite,
probablement bien élevée, elle n'a pas bougé, n'a rien dit de plus.
elle se ressert de la pizza, comme si c'était à elle, tu lui as dit mange-tout ; toi tu n'as plus vraiment faim,
tu crois,
les jambes à ton torse, les genoux repliés, à penser, l'horizon appuie tes réflexions.

« ça te dégoute ? » parce que tu n'apprends pas de tes erreurs, parce que tu devrais mieux te taire.
mais est-ce qu'elle sent l'envie de vomir à te regarder ? « ne te force pas, tu sais, tu peux...» partir, fuir, cesser de discuter,
(briser ton cœur). « désolée..» une moue sur ton visage, pour exprimer ton regret,
celui d'avoir encore trop partagé.
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Leina'ala Kalili
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Jeu 28 Juil - 12:11






ni génie, ni devin


La question de Leina vient la piquer. Son visage tourné vers elle pour constater que ce qu’elle pensait être de toute gaieté vient de s’éteindre, de se renfermer. Petit coquillage recroquevillé. Même si les froufrous dépassent, même si ses cheveux épais prennent de la place. Djill est lente à comprendre ce qu’il vient réellement de se passer, elle se sent juste à l’ouest, ou peut-être trop bien bernée.

- Non. ((je me dégoute)) Je ne m’y attendais juste… Pas.

Qu’est ce qu’attend Djill, si ce n’est rien de sa misérable vie.
Rien, pour aujourd’hui, ni pour demain.

Elle se s’en un peu coupable quand la poupée recroquevillée, un sentiment pénible, elle n’arrive pas à exactement le deviner. Djill n’est ni génie, ni devin. Toujours dure, voir mauvaise avec son propre destin. Alors quand elle l’est aussi avec les autres, elle a l’image de ses mains impures et salies. Ce n’est pas Leina qu’elle juge, là. C’est bien ce qu’elle pourrait penser, si elle dépose trop les yeux sur elle, en connaissance de ça. C’est bien l’image qu’elle qu’elle conserve d’elle : sale petit soldat.

- Pourquoi tu t’excuses ?… Ce n’est pas à toi de t’excuser.


Une main s’avance, se dépose dans son dos comme une caresse. Elle vient doucement le tapoter pour tenter de réconforter, de calmer, de redonner la couleur d'autrefois à ce joli minois. Elle ne se rend pas toujours compte, de ses mots, de ses regards, de sa dureté, alors qu’elle pourrait : elle devrait. Son métier à elle, elle n’en a pas même parlé. Elle ne compte pas aborder le sujet, parce qu’il prend trop de place, il fait changer les regards, les attitudes, le son de la voix : elle voudrait être au naturel pour une fois.

- Je ne voulais pas te blesser. Je ne veux pas faire de mal, tu sais.

Pourtant c’est tout ce qu’elle apprit, durant ces dernières années. ((c'est tout ce que je sais))

Ses lèvres sont pincées.
Son visage attend une réponse,
De quoi se pardonner.

♥
[/quote]
Nolan Vinca
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Dim 31 Juil - 14:47


sous les lambris rococo

tu ne la dégoûtes pas, c'est ce qu'elle te dit,
juste un peu surprenant, pas habituée peut-être,
tu ne sais pas vraiment.
comme une lueur d'espoir qui se dessine sur ton visage juvénile,
comme si on t'avait promis que le père noël existait, que les enfants à l'école étaient juste méchants, comme si on t'avait dit que oui un jour tu pourras être une fée.
elle n'était pas dégoûtée et tu n'avais pas tout ruiné en quelques instants, avec quelques mots.
c'est que toi, tu n'as pas honte, leina, tu n'as pas honte de ce que tu fais, pas honte de qui tu es ; alors tu dis les choses, tu les dis à voix haute, tu les dis le torse bombé,
et parfois c'est un mur que tu rencontres, parfois c'est un missile que tu ressois,
destruction massive, ton corps (coeur) en miette.

peut-être que ce n'est pas à toi, mais maman t'a toujours dit qu'il fallait dire pardon,
pardon de faire des choses,
pardon d'exister parce que maman aurait aimé que tu ne sois pas là,
pas comme ça.
et tu hausses les épaules - ce n'était à personne de s'excuser, tu le sais, ni a elle, ni à toi,
au monde peut-être,
de te faire croire que ce que tu fais est mal.

sa main dans ton dos, qui te fait redresser la tête un peu plus, qui te fait redresser les épaules, qui te fait même sourire,
comme un animal sauvage, elle te dit qu'elle ne te veut pas de mal,
c'est un peu comme un chat qu'elle essaye d'apprivoiser, dans la rue, comme ça,
c'est un peu comme quand on essaye de se faire pardonner auprès d'un chien à qui on écrase la queue.
mais toi, tu ne lui en veux pas ; « ça n'aurait pas été grave, tu sais ? et je t'aurais même offert la pizza, pour me faire pardonner d'avoir accaparé ton temps... » c'est qu'elle te tient compagnie,
l'inconnue, c'est qu'elle t'occupe,
c'est qu'elle t'amuse, te fait un peu rire,
parce que tu es comme une enfant.
vite pardonné, vite oublié.

« et toi, alors, si t'es pas mannequin, tu fais quoi ? » demande innocente accompagnée d'une part de pizza tiède, le flot de parole reprend, continu, le barrage est levé ;« t'as déjà essayé de prendre des photos ? tu veux qu'on essaye, là ? maintenant ? je te montre si tu veux ! » comment prendre la pose,
comme s'amuser,
se décoincer,
rire,

« tu as quelqu'un ? » indiscrète, sans vraiment penser au sens de la question,
l'amour qu'elle ne peut plus ressentir, « j'espère, parce que t'es vraiment trop belle... » que tu ne cesseras de dire.
gotta beat time, running out of time


Leina'ala Kalili
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Dim 31 Juil - 20:37






(f)rigide


Qui dégoûte Djill ? Elle ne saurait répondre uniquement par :
Ceux qui tuent, qui mutilent, qui frappent, qui blessent. ((les soldats))
Ce sont qui détiennent le bonheur des autres en laisse. Des fois, probablement, elle aurait peur que des hommes détiennent les corps des jolies filles, comme ça, comme celui de Leina.
Ceux qui laissent le mal opérer, qui laisse saigner devant eux les injustices sans lutter, ceux qui auraient la possibilité d’agir, mais qui préfèrent ne pas se mouiller, cachés derrière un écran, derrière les beaux discours trop intelligents.
Ceux qui font le mal : impunément.

Elle n’aime pas le vice, parce qu’elle a peur de le voir, de le croiser quand elle se regarde dans le miroir. Elle sait qu’il est pourtant là, caché sous le tapis, à attendre les heures tardives et que l’alcool dans son estomac tape la nuit ((ivrogne)). Elle sait qu’il est là quand son s’arrête sur un désir, une envie en particulier : alors elle s’empêche de vivre, bouffée par la culpabilité, par des années à devoir tout porter sur ses épaules : Atlas des temps modernes.

Si les filles dénudées dégoûtait Djill, elle devrait probablement s’inquiéter.
Des années dures à porter une sexualité qui ne serait plus sa réalité.

Quand elle entend la phrase de Leina… C’est en plissant les yeux qu’elle se penche un peu plus au dessus sur ses paroles, sur cette histoire de pizza.

- De toute façon, toutes ces choses sur internet… Me dépassent, je crois. C’est gentil, mais tu devrais la garder pour toi. Je ne la mérite peut-être pas. (peut-être)

Il est le moment de parler de son emploi. Djill a la voix qui déraille légèrement : le temps de trouver une excuse, un synonyme, mais il n’y a pas d’autres mots pour définir ça. Elle ne peut pas mentir, quitte à faire fuir. Cela aurait été de courte durée que d’avoir l’air lisse, sans clichés à porter.

- Je suis membre de la police. Ah… Euh… Non. ((drôle de questions)). Tu en as envie ? ((Je n’y vois pas l’intérêt)) D’accord.

Djill la laisse faire, espère ne pas à avoir à participer.
Elle n’est pas très photogénique, sourire forcé.
trop (f)rigide pour se laisser aller
trop tendue pour réellement se libérer.
Elle se souvient des portraits de famille, elle les déteste, préférait prendre la photo plutôt que d’afficher ce corps trop figé, cette tête d’animal empaillé. Des rires et des commentaires du style : bon, on la refait. De sa faute, il parait... Mais elle n'a jamais du avoir à venter son physique, ni à vraiment l'aimer.

- Euh… Non. Et toi ?


Plus facile d’écouter que de parler de soi.
Elle a arrêté de se battre contre les compliments,
Ça ne rime à rien : elle continuera.
♥
Nolan Vinca
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Lun 1 Aoû - 0:13


sous les lambris rococo

« membre de la police ? » avais-tu répété, sous le charme probablement d'une profession que tu imagines plein de rebondissement, un peu james bond sur les bords, la jeune femme, à éviter les rayons lasers cachés et à menotter les méchants qui veulent la fin du monde. tu ne sais pas trop ce que tu imagines, une totally spies sûrement dans ton univers d'enfant. parce qu'elle est impressionnante et parce que porter des combinaisons moulantes te semblait le top de la mode, surtout aujourd'hui, surtout maintenant. et si ta james bond féminine n'arrêtait probablement pas les malfrats que tu pensais, elle venait en quelques instants de s'ériger comme la plus grande étoile dans ton ciel assombri, comme une star au sommet.

elle accepte les photos, sûrement pour te faire plaisir, à te faire sourire, alors tu te redresses, tu te lèves, les pieds enfoncés dans le sable l'empêchant de s'envoler sous le vent qui venait de se lever. « personne ? dommage. si je pouvais tomber amoureuse, peut-être que je serais tombée amoureuse de toi. » dit sans penser, parce que c'est la vérité, parce que tu te connais, parce que ton corps a cessé de battre mais les goût amer de la séduction n'a jamais cessé de se faire sentir contre ta langue trop pendue pleine de malice. et un rire s'échappe, « non, du coup, ça serait un peu cruel, tu crois pas ? » mais tu aimerais bien peut-être un jour, un peu d'amour. « debout... eh. ton prénom ? déjà ? tu me l'as dit ? » si c'était le cas, il t'avait échappé. « debout ! » et tu tends la main pour la tirer, pour la redresser, armée de ton portable entre tes doigts, « tu vas te mettre là, face à la mer, et moi, je vais te dire quoi faire. tu vas voir ! » et tu piailles leina, comme souvent, « tu seras encore plus belle que belle ! » fière leina, toujours.
gotta beat time, running out of time


Leina'ala Kalili
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Lun 1 Aoû - 11:54






neutre, singulière


-Oui. Membre de la police.

Djill attend dans ses yeux le jugements, elle s’égare dans ce qu’on sous entend. Personne n’a tendance à trop les apprécier, si ce n’est les personnes issues des quartiers privilégiées, celles et celleux qui ne jurent que par la sécurité. Les autres les voient comme des bourreaux, de faux justiciers : et c’est ce qu’ils sont au fond, pourris, parfois en manque cruel de compassion. Après tout, ils ne font qu’obéir au patron. Alors, l’aînée garde les yeux mi-clos, presque fermé. Elle n’aime pas les grandes révélation, les grosses confessions : préfère le calme apparent, la monotonie sans passion, car elle a oublié toutes les bonnes raisons de mettre de la couleur dans le présent.

Djill secoue la tête de gauche à droite, un malentendu qu’elle entend. Elle n’en dira rien, ce n’est pas prudent. Cela fait longtemps qu’elle n’a pas aimé, puisque comme dirait sa mère : ce n’est plus la saison. La policière a le visage un peu attristé, puisque même si le soleil continue de briller, de rire, de sourire et d’égayer sa journée, il cache l’incapacité de retrouver la capacité d’aimer. Elle ne peut vraiment compatir, mais ses lèvres esquissent un sourire. En coin, un peu gênée, un peu le regard qui tend à fuir, parce qu’on ne choisit pas qui on aime, parce qu’elle est incapable de voir autre chose que ses quelques flatteries bohèmes, elle n’est pas habituée : elle avait oublié ce que cela faisait, les compliments, les éloges et les louanges.

- Non, personne… C’est mignon, mais tu ne me connais pas vraiment.

Djill n’a rien à raconter, si elle était une couleur, elle serait le gris.
Djill peut être oubliée, si elle était une journée, elle serait un mardi.
Djill n’a rien de particulier, si elle était un objet, elle serait une pierre.
((neutre, singulière))

- Ce serait pousser l’autre à tomber malade… Sauf si la personne est déjà au même stade que toi. Ce serait un peu étrange, je crois.

La policière ne sait pas quel temps il fait, quand on a plus la possibilité d’aimer. Elle a arrêté de chercher l’amour, trop concentrée sur sa mère pour s’y intéresser. Cela fait aussi des années, qu’elle n’a plus vu, tenter de séduire, ni même désirer autre chose que le repos, la paix ((bousillée par les années à l’armée)).

- Non, je n’ai rien dit. Je m’appelle Djill. Et toi, c’est Leina, c’est ça ?


Tout ce qu’elle se souvient de la note du livreur, probablement ce qu’il en restera. Elle saisit sa main, se redresse sans difficulté et regrette déjà d’avoir accepté. Elle ne s’attendait pas à un shooting pour commencer. Ses mains viennent épouser sa peau pour épouser le sable qui l’embrasser.

- Mh. D’accord. Tu sais, je ne suis pas très photogénique.

Probablement qu’elle aurait préféré prendre les photos à sa place,
probablement qu’elle aurait aimé devoir rester de glace.

Les ballants, elle attend les ordres de son nouveau commandant, qu’elle saura décevoir par des sourires grotesques, des grimaces ((encombrant)). Elle se tient droite, face à la mer, trouve qu’elle n’a l’air de rien : voudrait faire marche arrière.

- C’est bon ici ?...
♥
Nolan Vinca
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