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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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Gwen - Plus de supplice en prenant le médicament (terminé)

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Ven 22 Juil - 2:38





la maîtresse d’un trafic enterré

Les couloirs de l’hôpital sont gonflés d’une population ravagée par les fleurs incarnées dans la chair, dans les gorges et la trachée. Les urgences débordent, les cas affluent, les personnes s’enflamment pour des aimés, les cœurs s’affolent et Djill reste de marbre face à cette assemblée, elle se sent intouchable, ses sentiments pour une autre personne n’étant pas louables.

La femme a profité pour retrouver sa chère et tendre mère. Le visage toujours éteint, devant son minois sévère. Cette accalmie ne lui permet pas de trouver la paix. C’est qu’elle l’a mauvaise, depuis son marché, elle se sent en parti piégée entre les ronces d’un jeu qu’elle n’a pas su contrôlé. Alors, elle s’enfuit pour mettre un peu plus de lumière sur la vérité. Elle n’aurait sûrement pas du, mais elle s’enferme dans une rigueur : sa rigidité. L’ancienne militaire sait qu’elle regrettera mais il n’y a que du temps perdu.

Elle a promis de ne pas toucher à la petite protégée, Gwen, comme il l’appelle. Alors, elle ne touchera pas un cil, pas même un cheveux de la demoiselle : elle ne arrachera ni plume, ni aile. La policière est venue chercher ce qu’elle n’a pas pu récupérer : des idées, un cachet.

C’est entre midi et deux, à la cafétéria qu’elle cherche celle qui peut-être lui ouvrira un peu la voie. La tête dressée, elle cherche sur les écriteaux, sur les blouses, pendant la pause celle qui pourrait porter le pseudo sacré, la maîtresse d’un trafic enterré. Elle fait le tour des tables, la minois déjà bien éreinté.

Sans plateau, sans nourriture, elle vient se poser à côté de la personne visé. Le silence est de plomb jusqu’à ce que dans le plus grand des calmes, elle ouvre le bal : un peu de communication.

- Bonjour Gwen. C'est bien cela ?

Sa voix est posée, calme, fluette.
Elle se fait basse, grave, discrète.
Sa tête se redresse.
Djill déjà regrette.

-. Pourrais-je vous déranger pendant quelques minutes ? J’ai à parler affaire avec vous…

Elle aurait du prendre un café pour se sustenter…

c. 雲
Nolan Vinca
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Nolan Vinca
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Dim 31 Juil - 5:34




shadow and soul, my untold still waits ; find me in the dark

L’hôpital battait son plein
Le travail sans fin
Le souffle éreinté des infirmiers et infirmières
Des docteurs
Des secrétaires
Des patients.
Le souffle fatigué des travailleurs
De malades
Des camarades
Des visiteurs
Des morts.

Et tu souffles ; encore et encore.
Devant le distributeur automatique, le doigt qui appuie sur la touche du café.
Triple espresso.
Il est encore tôt – midi passée, sonne la pendule ; ce n’est que le début.
Et tu n’en peux déjà plus ; trop d’urgences, trop de visites, trop de tout.
Lasse ; le souffle lourd.
Et une voix devant toi alors que tu es installé (seule pause assise que tu t’autorises, toujours hors du bureau du Dr Goldwin) ; une voix qui lit ton petit écriteau que tu oublies – une signature invisible faite pour rassurer les patients.
Pas permettre aux inconnus de t’appeler.
Le visage qui se lève ; impassible, tu jauges la personne en face.
Elle a à parler affaire, qu’elle dit.
« Je suis désolée, je vous connais ? »
La réponse était tout de suite trouvée : non.
« Si vous ne faites pas parti du corps hospitalier et qu’il n’y aucune urgence médicale, je vous prierai de bien vouloir me laisser profiter de ma pause. »
L’une des seule ; peut-être même la seule de la journée.
(et de la soirée)
(car le travail ne s’arrête pas dès que le soleil se couche)

Un sourcil levé ; tu attends.
Que la personne fasse volte face ; que tu profites de ton café en toute sérénité (pas vraiment)
Au moins seule ; au moins avec toi-même.
Loin de tout ce blanc pâle qui parfois te rend aveugle ; loin de toutes ces odeurs médicamenteuses qui parfois te rendent malade.

c. 雲
Gwendoline L. Bowers
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Gwendoline L. Bowers
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Dim 31 Juil - 19:48





la maîtresse d’un trafic enterré

Réponse évidente, Djill s’en doutait. Elle retint un sourire mutin, silencieux, malin. Les yeux rivés sur la blonde, elle essaie de garder son calme ((pour ne pas s’énerver)). Les bras croisés, elle est enfoncée contre le dossier de la chaise. C’est donc elle, l’alliée du polonais… Elle n’a l’air de rien déguisée sous le masque parfait, elle porte sur ses vêtements la bienveillance et la santé. Alors, Djill   pousse un soupir, déjà fatiguée. Après combien de personne va t-elle courir après ?

- Je vous connais.

Il est vrai que le personnel médical, s’agite, ((lutte)), gesticule pour permettre aux patients. Peut-être lui fait-elle perdre un peu de son précieux temps, mais Malak est là : elle travaillera pour deux le temps qu’elle accepte de discuter de vive voix. Elle n’a pas le temps de se poser de questions, de savoir comment se porte l’autre femme qui doit aussi courir sous ce toit. Elle ne concentre que sur sa proie. Sur Gwen sur qui elle ne pourra rien, sur qui elle ne devra jamais lever l’ombre de sa main. Elle ne comptait pas même la blesser, mais toutes les menaces ne pourront jamais réellement être exécuter puisque Maksymilian est piège à loup à son pied.

- Peut-être seriez vous plus coopérative avec moi avec ceci.

De son sac, elle sort son insigne qu’elle dépose devant le champs de vision de l’infirmière. Elle attend une réponse, une réaction, quelque chose qui la fera changer d’avis où s’ouvrir un peu plus facilement.
Oh, ce n’est pas une urgence, elle n’a pas même le temps de s’inquiéter pour sa mère. Peu importe où elle est : elle ne peut plus faire marche arrière. C’est sa mission, simple soldat qui exécute les actions, vulgaire chaire à canon.

- Je ne veux que discuter, mais si vous n’avez pas le temps… ((Je resserrerai l’écrou)) Des tas d’autres civiles souffriront encore un moment… Vous savez que vous êtes en parti responsable de ces égarements.

Ferme, carrée.
Djill instaure le règlement.
Elle ne va pas la convoquer,
Elle ne peut pas l’atteindre,
Juste tenter de la convaincre.
((apprivoiser))

c. 雲
Nolan Vinca
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Nolan Vinca
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Dim 31 Juil - 23:13




shadow and soul, my untold still waits ; find me in the dark

Elle te connaît.
Elle te dit qu’elle te connaît.
Tu restes de marbre, le visage fixé sur elle alors que tu l’observes ; non.
Tu ne la connais pas ; tes neurones en ébullition alors que tu réfléchis à quand, comment et d’où elle pourrait te connaître ; autre qu’ici.
A part si elle est une patiente ; ou a de la famille, ici.
A part ça – tu ne vois pas. Tu ne sais pas ; tu ne comprends pas.
Et alors que tu allais lui dire qu’il fallait décliner l’identité de la personne qui restait ici, c’est tout autre chose qu’elle te montre - un badge de police.
Devant toi, un badge de police qu’elle affiche – ton sourcil se lève d’autant plus.
Intriguée – ni apeurée ni effrayée.
(tu n’en montres rien)
(que ton doigt sous la table a légèrement tressailli)

« Je ne vois pas ce que la police veut faire avec moi si vous me connaissez de l’hôpital. Je ne sais pas qui est votre famille ou ami, mais ça ne sert à rien de me montrer ça. »
Mais tu doutes ; elle n’est probablement plus là pour quelqu’un.
Une faible chance que ce soit pour toi ; tu ne comprends pas.
(est-ce qu’un incident aurait eu lieu)
(est-ce que quelqu’un aurait parlé)
(aurait vu)

Et ses paroles te glaceraient presque ; c’est une épreuve.
épreuve de rester droite et fière alors qu’elle t’accuse ; alors qu’elle semble savoir.
(et la connaissance est la plus fatale des armes)
« Je n’ai en effet pas le temps, et j’ignore de quoi vous parlez. »
Regard dur, sourcils froncés ; tu ne fais que les aider, tu ne fais que les soigner.
Les soulager de leur douleur – rien de plus, rien de moins.
Tu n’aimes pas ce qu’elle insinue ; tu as peur de ce qu’elle insinue.
« Je suis infirmière ici, de quoi m’accusez-vous exactement ? »
Que tu saches exactement de quoi il en retourne ; de ce qu’il se passe.
Que tu saches quelle situation est entre tes mains
(quelle situation t’échappe)
(un frisson parcourt ton échine ; ce n’est pas la porte de la cafétéria)

c. 雲
Gwendoline L. Bowers
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Lun 1 Aoû - 10:50





la maîtresse d’un trafic enterré

La femme lui met le doute. Peut-être s’est-elle trompée, peut-être qu’elles sont deux dans cette unité, mais dans le cas présent, elle ne l’a pas renvoyée vers une autre personne. Alors ce doit être elle bien bien qu’elle essaie désespérément de retirer cette écharde dans le pied : Djill. Alors la policière fronce légèrement les sourcils, affiche un visage de marbre ((fermé)). Ses lèvres se pincent doucement devant le rejet, devant les tentatives de l’infirmière qui tente de garder la tête sous l’eau, de se sortir sans encombre de cette affaire.

- Cela n’a rien à voir avec l’un de mes proches. Pourtant… Je suis sûre que vous pourriez (m’) aider. ((les autres, les malades))

Djill garde les lèvres pincées, reste trop droite, trop tendue. Aucune décontraction n’est permise quand l’autre femme ne lui accorde pas vraiment un accès clair à la communication. Alors, le soldat reste au front. Il ne baisse par les armes, fait avec ce qu’il a pour ne pas revenir bredouille, pour ne pas trop en donner : en un seul coup d’éclat, perdre le combat à bout de bras. La policière dépose ses coudes sur la table. Elle s’avance prudemment, se penche vers la femme aux cheveux dorés, et parle tout bas.

- Certains médecins, ou employés se servent d’un certain médicament… Pour soigner la maladie. J’aimerais en savoir plus.

Le regard rivé sur l’infirmière,
elle ne veut pas lâcher le nerf de la guerre.
Verrouille sur elle la cible,
La fusille, la crible.

- Je sais juste que vous y êtes mêlée…
((mais ce n’est pas vous que je veux attraper : sinon je vous aurai déjà convoqué))

Djill ne sait ni pourquoi, ni comment, elle pourrait réellement s’ouvrir maintenant. Elle a déposé ses cartes sur la table, le jeu n’est plus en sa possession. C’est la règle, elle doit attendre que la porte s’ouvre, une singulière réaction. Peut-être est-ce l’insigne qui risque de bloquer les mots, ce n’est jamais un objet de réconciliation.

c. 雲
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Mer 3 Aoû - 0:13




shadow and soul, my untold still waits ; find me in the dark

Aider ?
Sourcil levé ; à nouveau.
Tu ne vois pas en quoi tu pourrais aider la police ; en quoi la police, elle, pourrait aider.
Tu connais les bas-fonds de cette justice
De cette morale qu’ils disent avoir
(l’argent achète tout)
(même la justice, même la morale)

Alors tu restes ferme ; campée sur tes positions, tu la dévisages. Qu’elle continue donc son petit manège ; qu’elle essaie donc de
te faire parler
te faire avouer
quelque chose
quoi que ce soit
(jamais.)
Tu as été éduquée à l’armée ; aucune surprise ne se montre alors qu’elle évoque une chose
une chose impossible
une chose que tu ne voulais pas croire
une légende qui s’ébruitait
même ceux qui soignent peuvent tuer.
« je ne sais pas de quoi vous parlez. »
Ta voix ne bouge pas ; aussi forte et sûre d’elle qu’auparavant – tu n’as aucune idée de ce qu’elle te dit.
A part des rumeurs qui courent ; à part des bruits de couloirs.
« Rien de conséquent. Il n’y a que des rumeurs. »
L’hôpital est grand ; les couloirs font écho.
« Je n’y suis pas mêlée, en aucune façon. »
Tu pourrais presque t’énerver ; l’entraînement t’oblige à rester neutre, à n’en rien montrer – à part ton irritation qui était déjà présente, dès le départ.

Et tu dis vrai ; tu n’y es pas mêlée.
Tu ignorais qu’il y avait de telles choses au sein de l’établissement ; c’est impossible.
Tu ne peux y croire – que des collègues
(des gens que tu côtoies)
des médecins
(des gens qui sauvent)
puissent être à l’origine de complication.
De morts.

Et il y a des noms des arrivent ; des têtes qui s’illuminent dans ton esprit.
Les rumeurs qui courent ; qui t’étouffent.
Tu pourrais aider, qu’elle avait dit.
« Je peux vous donner des noms de rumeurs, mais rien de concret, madame la policière. »
C’est presque sarcastique ; c’est presque impoli.
Tu te demanderais presque si elle enquête vraiment ; si elle cherche vraiment.
Si elle ne veut pas avoir elle-même cette drogue ; ce médicament tueur entre les mains, à des fins personnelles.
Après tout, si les médecins étaient pourris ; la police l’était tout autant.
Jusqu’à l’os.

c. 雲
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Mer 3 Aoû - 22:53





la maîtresse d’un trafic enterré

La jeune femme dévisage son minois. Alors Djill est tentée de faire de même, de se renfermée, elle est tentée d’être elle même et de se faire respecter. Cependant, elle n’a pas le droit, elle n’est qu’un rôle, un pion sur un échiquier. Djill passe une main sous son menton, elle ne change pas de tonalité, monocorde avec laquelle elle joue les voix de la raison.

Les mots de Gwen viennent déambulés comme des remparts : elle ne va pas lâcher. Djill peut être la patience incarnée, mais elle ne peut pas prier le diable de bercer les anges. Alors, la policière se met à soupirer. Elle recule et regarde la machine à café sur le côté. Pendant quelques secondes, elle décroche un peu pour se reconcentrer sur la blonde (menteuse, tricheuse).
Ces histoires vont déjà trop loin, les « angelots » jouent avec les futurs défunts.

- Bien… Vous ne voulez pas parler. J’ai du probablement me tromper… Maksymilian m’aurait menti… Chuchote t-elle assez fort pour qu’elle puisse écouter : une fausse attitude de plus volontairement surjouée. Encore des mensonges, des jeux de rôles qu’elle doit supporter. Peut-être se réveillera t-elle cette fois ? Peut-être aura t-elle autre chose que son visage irrité, que des embâcles érigé comme murs du silence (grossiers).

Djill vient poser une de ses mains et jette un coup d’œil sur son téléphone pour vérifier l’heure avant de le ranger. Ses sourcils se froncent. Va t-elle la berner ? Peut-être que c’est ce que le polonais a fait depuis le début, depuis leur marché. Peut-être n’aurait t-elle jamais dû l’écouter… Si c’est le cas, elle ne devrait pas offrir de chance à Gwen, mais elle n’a pas le choix. Elle n’a pas d’autres indices, pas d’autres voix.

- Des noms de rumeurs ?…


La policière n’a pas d’autres solutions, elle n’a pas d’autres choix que de porter la possibilité de se tromper, d’échouer, de se faire balader. Les médecins, infirmiers, ne sont-ils des sauveurs uniquement quand ça tient à les arranger ? Si elle est celle qu’elle tend à rechercher, si elle est cette femme : elle ne doit pas oubliée qu’elle est probablement aussi pourrie que son autre allié. Alors, elle ouvre les bras à toutes les possibilités, lui laisse la possibilité de donner un nom comme il l’a fait.

c. 雲
Nolan Vinca
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Nolan Vinca
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Dim 7 Aoû - 22:53




shadow and soul, my untold still waits ; find me in the dark

Elle t’a eu.
Surprise ; tu ne retiens une fraction de seconde trop tard tes yeux qui s’écarquillent qu’un instant – un prénom.
C’est tout ce qui aura suffit ; un prénom.
Tu te détestes ; tu manques d’entrainement.
Beaucoup trop.

Tu ne réponds rien ; tu ne dis rien ; tu ne respires plus.
L’écho de son prénom en tête ; une dague en plein cœur – le doute.
La trahison qui plane au-dessus de ta tête comme un orage prêt à éclater ; et tu en saignerais presque.
Tu en pleurerais presque tant l’idée
la simple pensée
en est douloureuse.

Mais ta réfléxion sur les rumeurs semblent l’intéresser ; semblent la détourner un petit peu de Maks ; de ce qu’elle aurait voulu apprendre en te donnant ce prénom.
Elle l’avait fait exprès.
Evidemment.
Elle voulait une réaction ; quelque chose ; et elle en avait eu une.
Tu ne donnerais rien le concernant ; tu ne parleras pas de ça.
Pas de votre deal, de votre business ; de vos affaires personnelles.
Mais les rumeurs, elles, ne cessent de courir.
« Oui, c’est un bruit qui court de plus en plus… qui commence à se faire entendre. »
Un moment de silence ; une gorgée de café. L’heure qui tourne ; ta pause qui se termine.
« Il y a un des médecins qui serait… un peu étrange. On le voit rarement, qui plus est. Je ne le connais pas personnellement, mais je connais sa petite amie : Da Silva. Malak Da Silva. Elle est infirmière, comme moi, travaille un bloc plus loin. »
Ton index sur le rebord de la tasse ; tu t’amuses à former des ronds, le regard fixé sur elle.
« Je peux vous donner les directions, si vous voulez, mais c’est tout ce dont vous aurez de moi. »
Pour l’instant ; jusqu’à ce que tu traites cette affaire au clair ; jusqu’à ce que tu aies une petite discussion avec un certain proxénète.
Jusqu’à ce que tu en apprennes plus sur ces médicaments qui ne devraient pas trainer ici ; et qui pullulent, selon la policière.
« Je suis une bonne citoyenne, si vous me laissez votre numéro, peut-être que d’autres rumeurs pourront vous aider. On entend beaucoup de chose par ici. »
Ici à l’hôpital ; ici dans les bas fonds de la ville ; ici dans les rues fréquentés des gangs.
Là où tu te trouves ; là où les informations viennent à toi.

c. 雲
Gwendoline L. Bowers
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Lun 8 Aoû - 13:23





la maîtresse d’un trafic enterré

Bingo.
Djill a gagné une réaction. Elle se contente de continuer à ne rien montrer, mais elle est sûre d’une chose, c’est bien cette jeune femme que Maksymilian tente de protéger, tente d’évincer des affaires policières. Alors Djill revient la fixer, signe de victoire elle retient un sourire : elle a bien travaillé. Il aura fallu d’un seul prénom pour qu’elle taise ses milles et unes façons. La brune n’en sait pas plus, malheureusement : de leurs histoires, peu importe qu’il soit son complice, l’amant de ces affaires frauduleuses. La femme n’a pas de piste, n’a pas d’autres choix que d’écouter ce que la blonde peut lui offrir daigne lui donner. Alors, elle tend l’oreille, sans un mot, laisse couler les flots de mots.

Il n’y a qu’un nom qu’elle retient, c’est celui de son amie.
Djill commence à se pencher un peu plus sur la table, intéressée, déconcentrée. Après tout, elle n’a jamais vraiment apprécié son mari, elle n’a jamais su se faire une bonne idée de lui. Alors qu’il soit mêlé à tout cela, est ce que ça l’arrange finalement ? Elle est mauvaise d’y penser, mais cet homme ne l’a jamais méritée.

- Je vois… Et en quoi est-il étrange ? Si je puis me permettre ?


Djill ne va pas croire simplement la première phrase donnée, elle ne peut pas demander à ce qu’on fasse des recherches avec si peu d’informations. Ca ne fonctionne pas de cette façon, s’il est impliqué, elle ne pourra même plus vraiment s’en mêler, elle ne pourra même plus interférer (boulet à la cheville, handicapée).

- Et bien faites, puisque vous avez l’air si bien dans vos baskets. Si vous n’avez rien à cacher, je serai ravie d’en savoir plus vous savez.

Rentrer dans son jeu, parce qu’elle n’a pas le choix. Elle ne peut que suivre cette unique voix. Djill n’a pas le choix que de donner un numéro, celui de service cette fois. Pas le personnel, pas celui-là : c’est trop risqué, risque de la mettre dans l’embarras. Maksymilian a eu le droit, mais cette jeune femme : on ne sait pas ce qu’elle attend de ça.

- Je vous donne mon numéro professionnel si vous me le permettez.

Elle sort un papier : ceux sur lesquels on inscrit les amandes. L’arrache du cahier et note derrière l’intitulé du numéro où elle peut la joindre.

- Tenez.


c. 雲
Nolan Vinca
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Mar 16 Aoû - 23:03




shadow and soul, my untold still waits ; find me in the dark

Elle demande des info en plus ; comme pour se rassurer, comme pour ne pas s’accrocher simplement à une belle rumeur que tu lui offrais.
Elle était intelligente ; tu devais au moins admettre ça.
Et elle en voulait.
Encore et toujours plus.
Tu soupires ; Maks dans ton esprit, tu as envie d’en finir, de passer à autre chose et d’aller rendre visite à ton ami, qui t’a vendu ainsi.
Si facilement.
Trahison.
« Il serait plus ou moins présent… On le dit peut-être malade, ou peut-être qu’il a des relations plus haut placées. Je n’en sais hélas pas plus, mais c’est un fait : il manque assez souvent à l’appel. »
Et c’était vrai, tu n’en savais pas plus ; mais tu allais enquêter de ton côté également, surtout si cela concernant aussi les médicaments.
Ceux que tu pensais aidaient les gens ; tu te serais bien fourvoyée.
Mas te devait beaucoup d’explications.
Et il allait devoir répondre à tes questions ; ta furie ; ta colère ; ton amertume.
Et la policière qui te répond ; qui semble un brin sarcastique, qui pense que tu devrais en avoir, des choses, à te reprocher – tu n’aimes pas beaucoup ça.
Ce ton légèrement condescendant, comme si elle savait mieux ; mais c’était toujours ainsi, avec les poulets.
« Au moins j’apprends ce qu’il se passe dans mon hôpital, moi. »
Pas comme si la police avait probablement baigné dans ces histoires ; pas comme s’il y avait sûrement un lien avec tout ça.
« En ressortant de la cafet’, vous allez tout droit et prenez à droit. Ce sera la porte 16, c’est le bureau du médecin que vous cherchez. »
S’il est là, évidemment.
Ce qui était beaucoup moins sûr.

Et tu prends le numéro inscrit sur son carnet ; le plie entre tes doigts avant de le ranger – tu le garderas, peut-être, tu le jetteras, peut-être.
« Bonne journée madame la policière. »
A jamais, tu espérais ; mais au fond, tu savais.
Tu savais qu’il y avait plus que ce que Maks lui avait dit ; sûrement.
Tu savais que tu allais devoir fouiller ; creuser.
Tu n’étais pas sortie de là, et la pauvre policière non-plus, si elle s’immisçait dans de telles affaires.

c. 雲


Rp terminé.
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