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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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(terminé) djill » tes serments sont des parjures

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Mar 19 Juil - 19:13


tes serments sont des parjures

Vautours se nourrissant de tes cadavres,
Lady MacBeth jalouse tes mains pâles que tu n'as de cesse de voir couverte de sang. Et ça ne part jamais, bien que tu frottes,
encore,
toujours,
fort,
à t'en arracher les doigts.

Les ecchymoses ont à peine disparu sur tes phalanges et ton visage reste abîmé des coups que tu as reçu,
tout ça pour rien,
tout ça pour quoi ?.
Un appel de la jeune infirmière, à l'aide fier, vous deux contre le monde. Tu te sentais bien quand tes doigts écrasaient la jugulaire de celui qui pensait être roi,
son corps gisant,
respirant avec difficulté,
avoir le droit de choisir - mort ou vivant ?

Les cheveux attachés pour qu'ils ne te gênent pas quand tu rédiges ton courrier,
un coup contre la porte qui n'annonce rien qui vaille,
les comptes que tu as laissé de côté,
les porcs à satisfaire,
un rire quand ton regard se relève,
quand tu reconnais la silhouette,
vautour .

« Mademoiselle Calmell... » si tu pouvais te permettre, c'est que vous commenciez à vous connaître, c'est qu'elle venait un peu trop souvent ces derniers temps, c'est qu'elle cherchait sans avoir,
les problèmes,
les réponses,
les questions.

« Je peux vous aider ? Vous trouvez votre bonheur ? Je peux appeler l'un de nos meilleurs éléments, si vous le souhaitez. » le sourire narquois, car elle n'est probablement pas là pour ça,
elle.

« que ce soit homme ou femme...  » pour la faire sortir de ses gonds.
un vrai modèle de droiture, une force de la nature, ou bien n'es-tu qu'une raclure, un animal de luxure ?


Maksymilian Kaminski
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Maksymilian Kaminski
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Mar 19 Juil - 21:59






jeux de chair



Que fait-on face aux lumières colorées quand tout semble perdu, quand les couleurs ne sont plus que superstition ? Il n’y a pas l’ombre d’une pulsion, il n’y pas l’éclair d’un désir, ou même d’une passion. Djill s’aventure dans l’antre de la débauche sans cueillir liaison. Elle dépose sur tout ce qui passe devant ses yeux rudesse, dureté, et raison. Il n’y a pas de place pour ces petits jeux de porcs, de vulgaires cochons.

Le polonais est vu d’un mauvais œil par la brune. Elle s’avance, fait claquer le cuir de ses souliers contre le parquet, jusqu’à se tenir à une distance respectable de l’hôte de l’immoral chantier. Ses yeux viennent juger le porteur des coucheries de fortune, pendant quelques secondes, laisse couler sur ses lèvres un implacable silence. La débauche n’est autorisée que dans les lectures nocturnes, elle n’en dira rien, toujours morose et taciturne.

- Bonsoir.


Sourire forcé, déguisé, de trop sur ce visage glacé.
Elle ne peut pas tromper, elle ne peut pas tricher.
Aussi rigide que frigide, elle se met à tousser.

- Je suis en service, je ne viens pas pour prendre part à vos… Jeux de chair.

Elle commence à être habituée, sort de sous son uniforme une carte. Une photo tirée de ces dernières années, son nom, sa profession… Et quelques inutiles informations compose ce document qu’elle range rapidement, mécaniquement, automatiquement. Petit soldat est programmé, petit soldat doit se tenir droit, toujours tout ranger. Si bien que le visage de l’homme commence à faire fondre la glace. Si elle est venue sans questions, ces dernières commencent à fleurir dans son esprit éprit soudainement d’une curieuse consultation.

- Vous avez eu des soucis dernièrement ?


♥
Nolan Vinca
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Nolan Vinca
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Mar 19 Juil - 22:14


tes serments sont des parjures

elle te fait rire, à se coincer,
et elle t'amuse, à se tendre,
sans jamais se détendre, les épaules droites,
bien carrées,
pleines de promesse - qui ne pourront pas être tenues, que tu risques de décevoir.

elle ne répond qu'à peine à ta plaisanterie, tu ponctues ces mots d'un coincée et d'un jamais marrant, vous, vous,
son espèce,
ceux qui font régner l'ordre,
comme si les lois interdisaient de rire,
de sourire,
ou peut-être est-ce face à toi qui coince le rictus , qui empêche ses joues de se fendre,
pourtant que tu voudrais la voir sourire,
rien qu'une fois,
pour ton simple plaisir - curiosité mal placée qu'il faudrait soigner.

et elle te donne des frissons,
la policière, elle est bien trop réelle,
à montrer ses papiers,
qu'elle fasse attention aux mains qui trainent, ici,
à ceux qui débouillent les autres,
qui se font un malin plaisir à casser les pattes aux canards.
mais pas toi, oh non, toi, tu es bien trop grand.

« des problèmes ? » rire sourd, tes doigts qui l'invitent à s'asseoir, « vous allez en avoir pour toute la nuit, peut-être devriez-vous plutôt aller vous amuser... vous savez... » sourcil légèrement haussé, appuyé sur le dossier de ta chaise trop grande, dans le cuir trop moelleux,
l'envie de l'embêter, la policière, de lui en faire voir de toutes les couleurs, à ce regard terne. «  on a tous des problèmes, récemment, non ? » pour jouer, tes doigts qui servent deux verre d'alcool brun, peut-être qu'elle ne boit pas,
en service,
vous savez,
alors il sera aussi pour toi.

« des fleurs poussent dans les poumons des gens, certaines personnes semblent mourir, ne plus jamais aimer, c'est terrible, non ? Vous vivez dans une grotte, pour ne pas être au courant ? » comme souvent, la marque à ton poignet gratte,
celle que tu as souvent mutilée,
que sans cesse tu essayes de dissimuler. « je trouve que c'est un assez gros problème, c'est pas très bon pour le business non plus. » tu tournes autour de pot, funambule,
tu sais qu'elle parle des bleus maintenant jaunâtres qui parsèment ta peau entière,
le diaphane violet, douloureux,

« vous n'êtes pas venue au bon endroit, pour une séance de thérapie, m'enfin, je veux bien écouter quelques uns de vos problèmes, si vous le souhaitez. » insolent,
comme souvent ;
insolent, à en faire claquer les dents.
un vrai modèle de droiture, une force de la nature, ou bien n'es-tu qu'une raclure, un animal de luxure ?


Maksymilian Kaminski
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Maksymilian Kaminski
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Mar 19 Juil - 23:08






jeux de chair


Si Djill ne sourit pas, c’est que les mimiques de la hyène ne font que la tendre. Ses petites mimiques ne forment que démangeaisons et piques. Il est aussi pourri que la maladie qui se propage, ne laisse sa chance à la femme qui l’observe comme un mauvais présage. Dans ses pensées se fourvoient frustrations et orages. Elle sait que l’exercice est difficile, que sa fonction la pousse à contre-courant, entre les cuisses de pitres et autres génie de la dépravation.
Alors les sourcils froncés,
le visage sinistre,
elle ose faire gronder le sérieux avec lequel on l’a
éduquée,
dressée,
domptée.

- Encore une fois, je ne suis pas là pour ça.

Djill n’est pas là pour s’amuser, s’égosiller d’une hypocrite tendresse.
Elle est ici seulement pour enquêter, chercher des réponses ou des idées.
L’ordre est confus, l’ordre est paumée, elle n’est que l’employée envoyée sur le terrain,
Le soldat parti en guerre pour changer le destin, sans n’avoir connu la couleur d’une trace à côté de sa main.

Pourtant, elle s’assoie, elle joue le jeu. Elle placarde sur son visage toujours le même froid, devant les propositions de ces services impudiques et vicieux.

- C’est un fait. Et nous sommes au courant. Je ne faisais pas référence à cela… Mais si vous avez des réponses, j’écouterai.


Elle marque une pause.
Dépose un soupir.
Elle se sent déjà fatiguée,
Epuisée

- Je faisais référence à votre visage.

Ici, les filles de joies, les vicelards, ne l’intéresse pas. Ce qu’elle veut, c’est ce qu’il pourrait savoir, malgré les mensongeries et bobards. Les lèvres pincées, elle laisse défiler le verre. Elle aurait bien bu, ce soir, mais elle attendra de fouler le palier de son appartement. Triste mine, elle serre les points et les dents.

- Je ne suis pas venue pour une thérapie, ni pour faire de quelconques sermons sur ma vie. Je vais très bien, je vous remercie. Contrairement aux bleus sur votre visage.

Elle ne doit donner aucun intérêt, puisque sa vie est déjà ignorée, tomber dans le fossé.
Elle l’a jetée aux oubliettes, et n’a de temps à accorder à ces maigres sornettes.

Djill démonte,
têtue, s’accroche,
ricoche.  
Elle ne va pour l’instant lâcher le morceau face à ces pirouettes, et continue de fixer l’effronté. Les bras contre sa poitrine croisés, la mine terne et fermée.

- Vous êtes bien placés, au cœur de l’information… Et ce quartier est l’antre de nombreuses interrogations... Ne me dites pas que c'est la seule source de vos complications.

Djill est seule, mais est-il vraiment sûr de ne pas vouloir s’ouvrir à la communication ? A t-elle besoin de déposer une convocation ? La femme n’abusera pas, mais sa frimousse l’énerve un peu plus à chaque seconde, à chaque fois.

♥
Nolan Vinca
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Nolan Vinca
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Mer 20 Juil - 0:16


tes serments sont des parjures

Qu’il est facile de s’amuser d’elle, qu’il est facile de la tendre,
comme un arc prêt à t’attaquer,
une flèche en plein coeur pour t’assassiner ; peut-être qu’elle voudrait te voir mort, maintenant, peut-être qu’elle voudrait te voir assassiné, ayant arrêté de respirer. Tout serait plus simple pour elle ; tout serait plus facile si elle ne t’avait pas dans les pattes, si tu n’étais pas insupportable, si tu ne te jouais pas de son sérieux un peu trop coincé.

une gorgée du liquide brûlant la trachée, pour le plaisir simplement de l’écouter parler ; de l’écouter se fâcher,
rien qu’un peu ; seule émotion que tu sembles pouvoir en tirer, agacée.

ton visage aux traces de coups, aux fleurs violine, et tu le montres du doigts, oh non, voilà qu'elle te lance, voilà qu'elle tend le bâton pour se faire battre, voilà qu'elle cherche les ennuis.
et voilà qu'elle répète,
ton visage,
abîmé,
sermonnés, oui.

« C'est que vous le regardez beaucoup, mon visage. Il vous intéressant ? C'est dommage oui, ces bleus… je ne vous plais plus, ainsi ? » sans vouloir lui plaire, un peu à s'en foutre, un peu pour rire,
pour la tendre, comme toujours,
la faire sourire, peut-être un jour,
« Mais ce n'est pas de quoi s'inquiéter… », comme si elle avait l'air de se préoccuper de ton cas -oui, mais pas pour la raison que tu inventes, « Quoi que plaisante, que l'on s'inquiète pour moi, vous allez en rendre jaloux… » à jouer avec le sujet, à éviter le sérieux,
à sentir, rien qu'un peu, si c'est risqué, si ça va exploser.

tu sembles réfléchir, pas longtemps, « les ivrognes qui partent sans payer. c'est un vrai problème, aussi, vous savez ? il faudrait faire quelque chose pour eux… Les clients violents, pas faciles non plus, et alors ceux qui foutent le nez dans les affaires des autres… vous savez… »  accoudé à ton bureau, comme un grand Sir, tu tournes le whisky contre le cristal, méditation intense, un peu pour prétendre, un peu pour jouer,
( pour la tendre ).

« Vous savez, vous venez, comme ça, vos grands airs, votre carte. J'ai quoi, en échange, si je vous dis… des choses. certaines choses. Pas tout, c'est trop cher. J'y gagne quoi ? Ce que je fais ici, c'est légal, ce qu'il se passe ailleurs… ah, peut-être un peu moins. » mais l'argent,
la corruption,
ça pue là-haut,
c'est bien trop facile de s'en sortir, lorsqu'on est méchant.

« Alors, j'y gagne quoi, Djill ? » prénom qui était sur la carte,
les choses sérieuses commencent,
pour toi, un peu tendu aussi.
un vrai modèle de droiture, une force de la nature, ou bien n'es-tu qu'une raclure, un animal de luxure ?


Maksymilian Kaminski
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Maksymilian Kaminski
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Mer 20 Juil - 14:52






c'est le nerf de la guerre, ainsi que des amours



C’est qu’il cherche les soucis, c’est qu’il essaie d’attirer la colère et les ennuis. Elle ne doit pas répondre à ces provocations, elle ne doit pas tomber dans la toile qu’il tisse doucement sous ses pieds. Alors Djill s’accroche, sans pour autant reculer. Il est trop tard maintenant que le jeu a commencé. Les filets de ronces accrochés à son front ne font que couler les doutes de ses responsabilités.

La violence n’a jamais rien résolu : petit soldat tu en as déjà trop vu, tu as porté les armes de ton pays pour « régler » malheurs et conflits. Retirer la vie n’est que culpabilité que vous vous permettez, force de l’ordre ou barbares, tu le savais… Ces images dans ton esprit ne peuvent que te pousser à prendre parti. Tu te moques bien de son joli minois, tu cherches le calme morbide pour enfin faire taire ces hautes voix.

- La violence n’a jamais rien résolu. Je ne prends pas plaisir à voir les gens souffrir, que cela soit vous, ou un autre civil.

Un autre soupir alors que la femme détourne les yeux quelques secondes pour fixer un pan du mur. Déroutants sont ses jeux de mauvaise foi. Ses lèvres froides ne font que suggérer, se défendre pour afficher la neutralité. Il la fatigue, à fuir, puis revenir, jamais afficher un quelconque sérieux : il n’est que feu follet qui tente de la faire sombrer dans les abysses d’un crime presque parfait.

- Les jalousies et autres mutineries ne font pas parties du sujet. ((Les dépendants affectifs n’ont qu’à appeler les urgences))

Les références aux problèmes communs de ce genre de lieu ne tendent pas vraiment à l’intéresser, elle les écoute et les laisse filer. Ce n’est pas ce qu’elle est venue chercher, ce n’est pas ce qu’elle voudrait avaler. Tout cela n’est que bon sens et pourrait se régler s’ils savaient ouvrir les bras aux forces de l’ordre, au lieu d’imposer cette cordiale rivalité. L’homme qui est en face commence cependant à s’emporter, à demander des compensations en échange des quelques ragots de trottoirs, de sa communication.

Songeuse, elle cherche une idée.
L’argent de l’État, elle n’oserait donner.
Cependant, si l’établissement manque de sécurité,
Elle peut chercher un moyen d’aider…
A voir comment le polonais jonglera avec son avarice,
Toujours plus vile et tentatrice.

L’Argent : C'est le nerf de la guerre, ainsi que des amours.

- Laissez moi vous aider… A régler ces quelques soucis de sécurité. Si cela vous tient tant à cœur que votre maison ait ces quelques soucis, cela ne doit pas aider à maintenir la réputation… Cependant, nous pourrions faire un marché, Maksymilian.

Rien n’est encore fait.
Rien n’est offert.
La situation peut se figer,
Pour une longue nouvelle ère.

Djill n’est pas amusée, mais doit prendre des risques, se mettre à son tour à lancer les dés.

♥
Nolan Vinca
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Jeu 21 Juil - 13:23


tes serments sont des parjures

le dos qui prend appuie sur le dossier, les mains qui se croisent devant toi,
un soupir que tu laisses échapper ;
c'est qu'elle est difficile, djill, c'est qu'elle ne se laisse pas avoir par tes beaux mots ;
c'est qu'elle est habituée, djill, à t'entendre charmer les serpents, c'est qu'elle n'en peut plus,
c'est qu'elle ne veut plus t'écouter, djill, parce que tout n'est que mirage, tout n'est que mensonge dans ce que tu articules, parce que tu les embobines, ceux qui ne veulent pas voir la vérité, parce que tu ris un peu de la voir se débattre dans tes filets ; ceux que tu as tendrement tendu,
pour qu'elle tombe,
tombe,
sans s'en rendre compte.

« Maintenant, c'est intéressant... » parce qu'avant, ce n'était qu'un jeu, qu'une plaisanterie, des mots en l'air, qui t'amusaient, qui te faisaient plaisir ;
rien d'intéressant,
vulgaire discussion (vulgaire lieu). « un marché, dis-tu ? »

croix de bois,
croix de fer,
si je mens...

« en discrétion, la sécurité. si l'on voit que la police fouille dans nos affaires... vous risquerez d'avoir des problèmes. » les problèmes, c'est toi, c'es gwen, ce sont les coups, la m o r t ; « c'est ce qu'on fait, aux fouines, les problèmes. » les fouines comme djill, qui veulent des réponses à leurs questions, des questions, qu'ils posent,
discrètement, ou peut-être pas assez. « alors, un marché ? » promesse (peu tenue) « et qu'est-ce que me propose la police, hm... ? » narquois, le sourire en biais, « qu'est-ce que tu me proposes, djill ? » un peu trop personnelle, un peu trop investie,
à faire semblant.
un vrai modèle de droiture, une force de la nature, ou bien n'es-tu qu'une raclure, un animal de luxure ?


Maksymilian Kaminski
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Jeu 21 Juil - 15:28






jeux de mains, jeux de vilains



Maintenant que le sérieux a clôturé le jeu, maintenant que les politesses se sont teintes par d’autres couleurs que celles des belles manières et de la tendresse, ils peuvent enfin discuter. Djill observe ses petites manières, ne change pas les siennes, toujours le même air gravé sur le minois, un air stricte et sévère. Elle n’a pas changé sa manière de faire, ne doit pas se laisser influer, ne doit pas une seule seconde trembler. Elle ne doit pas faillir à la mission : pénétrer plus facilement dans le réseaux d’informations, revenir avec le commencement et ne céder à aucune tentation.

- Un marché, est un marché.

Djill n’est pas étonnée de la méfiance à son égard. Elle doit aussi tricher, pour la sécurité de ses frères d’armes. Ses doigts sortent du tabac, une feuille qu’elle extirpe de son étui, elle l’allonge et la remplie. Puis sa langue vient glisser contre le papier venant d’être roulé, elle colle ce dernier. Elle la fumera quand elle sera sûre de se sortir du bordel dans lequel elle est en train de s’engouffrer.

- Je sais bien… J’aimerais aussi m’éviter de me salir les mains.

Jeux de mains, jeux de vilains.
Djill aimerait éviter que le sang circule aussi de son côté, comme du leur. Elle n’a jamais aimé se tâcher, elle n’a jamais aimé les séances d’EMDR pour tout mettre de côté, elle n’arrive pas à se détendre, à tout lâcher, agrippée à des mémoires qui ne sont que part du passé.

- S’il y a un problème, tu m’appelles. Je me chargerai de le régler.


Ses doigts attrapent le tube de tabac, le fait claquer sur la table pour tasser ce qui dépasse. Pour ne laisser aucune disgrâce, elle essuie chaque trace.


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Nolan Vinca
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Jeu 21 Juil - 19:28


tes serments sont des parjures

C'est que le masque tombe, doucement,
c'est qu'elle devient elle-même, djill, c'est qu'elle se permet des choses,
là, ses doigts contre la cigarette, dextérité certaine, le tabac qui se roule entre ses mains,
et toi qui l'écoute,
respirer,
penser ; elle fait les choses un peu trop fort, djill, elle a les pensées en tourbillon,
rien qu'un peu,
rien que pour ton amusement.

un marché est un marché. et pour une fois, peut-être que tu peux accepter qu'elle ait raison ;
et le rire se fait gras, « comme si elles ne l'étaient pas déjà, sales, djill, voyons... » parce que personne n'a les mains propres ;
parce que le sang coule sur les tiennes ;
parce que personne n'est assez propre ;
parce que tout le monde à quelque chose à se reprocher.

djill aux mains propres t'amuse, c'est qu'elle y croit à ses mots ; un flic propre, l'idée même te rendrait hilare si tu n'avais aucune retenue -et il faudrait que tu ailles la raconter celle-là, parce qu'aucun n'est vraiment propre,
« tu es déjà sale, à être ici. » djill, ô djill, à la face voilée,
à l'espoir bisé.

« Toi, personnellement, je suppose ? » elle viendra ; et c'est comme l'avoir un peu dans ta poche,
c'est elle qui a mis les pieds dans le plat la première - elle qui s'est faite dévorée.
tu cherches quelques instants dans le tiroir, là, à tes doigts, un petit paquet - des photos, des vraies. et tu les poses sur le bureau,
rien de très beau,
des sacs remplis de médicaments.

« cette chose circule. c'est censé soigner la maladie. » léger haussement d'épaules. « c'est probablement faux. mais certains... s'en servent comme quelque chose d'officiel. les médecins, certains médecins. » et toi,
ça te fout en rogne ; rien qu'un peu ;
et tu te dis que gwen te pardonnera de vouloir sauver les autres,
ou peut-être pas. « le vrai souci, c'est que certains malintentionnés font de la merde, avec, et du coup, c'est à nous de régler ça. » enfin ; tu pourrais ne pas t'en mêler, n'est-ce pas ? c'est ton choix, maks.  
et tu ne fais pas les bons ;

« Maintenant, un marché est un marché, n'est-ce pas ? Tu rappliques si j'ai besoin de ton aide... peu importe pour quoi, et moi... Je te donnerais les infos dont tu as besoin. » parce que c'est la loi du plus fort, n'est-ce pas ? « A une condition. » et tu étais sérieux, et tu ne jouais plus, et tu la regardais droit dans les yeux, djill, « tu la laisses tranquille, elle, et les autres. je dois encore leur parler. » gwen que tu viens de trahir d'une certaine manière,
pour qui tu t'es vendu ; gwen,
sur les radars maintenant, « on ne la touche pas, ou ce ne sont pas que tes mains qui seront sales. » et elle était prévenue, djill, que le chien mordait.
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Maksymilian Kaminski
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Jeu 21 Juil - 21:41






fameux bonbons



Pas de commentaires à ce sujet. Elle le sait, elle est déjà sale, tâchée par le sang de ses congénères, par le sang des perdants des petits exploits, des grandes guerres. Djill n’en parlera pas, elle ne répondra pas, elle effacera le sujet d’un regard quelque peu distant et effacé. Elle dissocie ses souvenirs de la réalité pendant quelques secondes, le temps que les souvenirs reviennent la noyer dans les couleurs rosées, noires et cramées.

Encore une fois, elle ne répond pas. Elle n’offre son corps comme ces porcs. La brune n’est pas concernée par le sort d’une trop grande fragilité, que d’offrir à n’importe qui son intimité contre l’argent d’un travail acharné. Ce qu’elle pourrait regretté est le fait qu’échanger avec le polonais, de devoir négocier indéfiniment, de livrer trop sur elle contre une histoire frauduleuse : après tout, il respire comme il ment.

- Moi, personnellement. Je ne ramènerai personne d’autre, si ça peut vous rassurer.

Djill égorgera les porcs, poursuivra ceux qui ne paient pas. Djill espère simplement qu’il n’abusera pas de leurs jolis contrat, qu’il épousera pas la moindre et futile occasion pour qu’elle quitte ses occupations, pour détourner son attention.

Puis elle ausculte les preuves.
Elle observe les ragots et les secrets.
Elle ne peut pas prendre de photos, de notes.
Elle ne peut pas voler, emporter ces petits secrets.

- Je vois… Un réseau d’arnaques en plus à gérer.

C’est la grimace qu’elle tire alors qu’elle fixe les photos sans s’arrêter, mais elle n’a pas la possibilité de tout photographier, ni même d’avoir un quelconque échantillon : sauf en trouvant pigeon pour obtenir un peu de ce fameux bonbon.

- Je tiendrai parole.

Elle sort un papier, un stylo et note de quoi l’appeler. Elle dépose le numéro sur le côté, un numéro personnel qu’elle fait doucement glisser jusqu’à Maksymilian.

- Tu peux m’envoyer un message là. Je viendrai. Cependant... Je ne tolérerai ni pièges, ni entourloupes de mon côté.


La première menace est glissée, placée sous son nez. Elle confronte son regard au sien, sans une seule seconde esquiver. Elle ne doit pas douter, si tout dérape, elle devra à son tour payer. C’est le prix à jouer. Les armes sont aussi de son côté.

- Je ne lui ferai aucun mal, si ça peut te rassurer. Je ne suis pas venue pour blesser. ((pas maintenant, jadis il fut un temps…)) En attendant, tu sais maintenant où me joindre.

♥
Nolan Vinca
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Jeu 21 Juil - 23:59


tes serments sont des parjures

Tu ne sais guère si c'est une arnaque, si c'est une vérité, si c'est toi qui va tout gâcher ; tu ne fais que dire ce que l'on t'a rapporté, peut-être que pour une fois, c'est une bonne action, peut-être que pour une fois, tu fais les choses bien, peut-être que pour une fois, papa serait fier.
Tu aimerais le croire, l'espérer - tu n'oserais en être certain, parce que maks, tu ne fais jamais les choses bien.

croix de bois,
croix de fer,
si je mens...

et elle tiendra parole, djill, tu le sais, elle l'a dit. Étrange confiance qui s'installe entre vis partis, sans vraiment comprendre ce qu'il se passe,
ou peut-être en comprenant trop bien.
et elle tiendra parole, djill, parce qu'elle le dit, parce qu'elle écrit, parce qu'elle s'investit. Djill, un peu moins froide, qui se réchauffe, djill comme un animal sauvage à apprivoiser.

« Une promesse est une promesse. Ce ne sera que pour des choses sérieuses. » et peut-être qu'elle te sauvera des ecchymoses sur le visage,
peut-être que les choses sérieuses ne sont pas ce à quoi elle s'attend,
peut-être que tu vas tout foutre en l'air,
tout risquer,
tout perdre.

« Toi, peut-être...  » mais les autres pourris, c'est eux que tu crois,
mais djill a promis,
djill l'a dit,

j'irai en enfer...


« Et bien, je t'appellerai quand j'en aurais besoin. Je ne te raccompagne pas, tu connais la maison. Attention de ne pas te perdre...  » et te voilà à rire alors que de tes doigts,
tu lui dis au revoir.
un vrai modèle de droiture, une force de la nature, ou bien n'es-tu qu'une raclure, un animal de luxure ?


Maksymilian Kaminski
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