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Forum définitivement fermé. Merci pour cette belle aventure. <3
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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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04.01.23fermeture temporaire du forum, ceci dit, on revient vite !
10.08.22nous soufflons nos bougies à plein poumons et souhaitons un bon anniversaire à bloom et qui dit anniversaire dit nouveautés (www)
01.08.22tous des stars grâce à insta(r)gram (www)
27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)
13.06.22nouvelle màj dit nouvelles informations à retrouver juste ici
14.02.22on profite de la joie, de l'amour et de la nourriture gratuite pour la saint valentin (www)
26.01.22tom cruise en sueur, le forum réouvre pour sa V3 avec son lot de news à retrouver ici.
27.10.21tou beau tout chaud, prêt à braver la chaleur de l'été, voici les nouvelles juste ici
10.08.21bloom ouvre ses portes ❤
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Does it hurt ? » Lily-Rose Meyer ft. Slam Goldwin

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Jeu 30 Juin - 19:59

lily
slam
street
juin 2022
Does it hurt ?
ask yourself now : does it ?
Embrasé. Enflammé. Le ciel, orange, est une bataille tout en douceur, tout en silence. Le jour, déjà, s'apprête à laisser la place à la nuit. Les nuits ici sont animées, folles, mais la ligne de ce temps au suivant est si calme. Tout se suspend, l'espace de quelques poignées de minutes. Je lève le nez en l'air, et admire ce paysage à moitié mangé par les immeubles tout autour. Byron Bay me manque, parfois. La jolie vue depuis la jetée, les vagues s'écrasent en contre-bas, la tranquillité. Là-bas, toutes les maisons étaient plus ou moins éloignées les unes des autres. Je voyais le ciel. Le vrai ciel. Celui qui s'étend à perte de vue, celui qui couvre ma tête d'un voile de nuages et d'étoiles. Un soupir, et je retourne mon regard sur l'écran de mon téléphone portable. Comme tant d'autres personnes. Ne rien dire à personne, ne pas interagir les uns avec les autres. Seulement se frôler, s'accompagner sans le savoir. Des robots aveugles, muets, incapables de trouver la vie même quand elle se pose juste devant notre nez. Tellement peu de considération. J'ai hâte d'être à ce soir, pour pouvoir sortir et me mêler à la foule éveillée. Celle qui danse en sautant, celle qui hurle comme d'une seule voix.

Mais avant, le rituel habituel. Ma tasse de thé. Ce petit café que j'aime bien, un peu caché dans l'angle d'une rue. Comme une cabane secrète, comme un secret. Le gentil serveur qui a retenu mon prénom, qui me sourit à l'occasion quand nos regards se croisent. Un peu de chaleur humaine, à respectable distance.

La distance que d'autres ne connaissent pas. Encore moins quand ils se ruent, les foulées s'enchaînant comme un cheval au grand galop voulant échapper à des coups de feu. J'entends les heurts de pas sur l'asphalte salé, tantôt réguliers tantôt brouillons. Une course effrénée, à n'en pas douter. Ils se rapprochent et, perplexe, je me tourne. Alors, tout se déroule au ralenti. Un premier adolescent me passe juste à côté, l'agitation du vent et de son passage poussant mes cheveux comme s'il avait été une balle lui-même. Mes yeux s'arrondissent, et le temps accélère.

Un heurt.
Une vive douleur dans l'épaule.
Une vive douleur pire encore dans la poitrine.

J'écarquille les yeux et, par réflexe, me recroqueville un peu.
L'adolescent s'excuse, d'une voix aux notes cassées, et reprend sa course.

Je devine sans trop de mal qu'il doit encore jeter des œillades derrière lui pour tenter de m'apercevoir. A moins qu'il ne s'en moque complètement ? J'essaie de me redresser, pour lui crier de ralentir. Mais la douleur perce entre mes côtes. Comme une lance, adroitement glissée entre les barreaux de cette cage, qui picorerait à l'intérieur. J'inspire, dans l'égarement. Et la douleur empire. Un essaim de dards, et je me recroqueville de nouveau, sentant mes genoux céder sous mon propre poids. Ils s'écrasent sur le sol, le choc disperse de l'électricité jusqu'à mon bassin. Même ma jupe, s'arrêtant au-dessus de mes genoux, ne me protège pas. J'entends simplement les plissures se froisser. Mes collants essaient. Mais ne font qu'essayer. Drôle de détail. Je n'y pense pas trop, cela dit. Je ne pense pas non plus à mon téléphone, qui a chuté à la collision. Ou à mon sac, qui a subit le même sort.

J'essaie, tant bien que mal, de reprendre mon souffle. Après les profondes inspirations, mon cœur ayant raté quelques battements très probablement, c'est le moment d'haleter. Et c'est minable, vraiment. Ma tête vibre, petit à petit ma vision se brouille et les sons s'éloignent. Non ! Je refuse de tomber dans les pommes. Je refuse de me souvenir de ce jour-là, au supermarché, et de finir par revenir à la même case. Que ce soit pour des conditions différentes ne changerait rien à mes yeux.

« Holy cow... »

Est tout ce qui me vient.


Invité
Invité
Anonymous
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Sam 2 Juil - 21:54
Slam & Lily
clonazépam
accident
Un retour, douloureux, d'une journée commençait bien trop tôt, pour ne pas dire trop tard d'hier. Une nécessité de quémander un taxis et pourtant, un besoin de s'aérer. Alors, Slam a préférait marcher. Faire résonner le sol de sa canne, sans que nul ne s'en rende vraiment compte. S'appuyer, pour mieux avancer. Quelques minutes seulement. Le temps, normalement, d'un instant.

Mais les instants sont denrées rares. Il est de ceux qui le sait fort bien. Alors, il les transforme en temps, et il le prend. Il traîne la patte lentement. L'envie de rentrer n'est pas présente, elle n'est l'est jamais. Il chercherait presque une excuse pour tourner les talons et retourner travailler. Cela ne changerait pas grands choses. Ici ou là-bas, son esprit est noyé sous un flot de pensées. Les choses pourraient être pires. Il pourrait s'étouffer, sous un flot de pensées. Littéralement. Mais ce n'est pas le cas. Il ne sait pas quelle fleur peuple sa cage. Il ne le saura probablement jamais. Après tout, il est censé être déjà décédé. Une bonne fois pour toute.

Et les choses, jamais, ne vont comme elles le devraient. Sur sa route, quelques pas seulement, un petit accident. On est sensé se relever de ce genre de choses. Elle ne le fait pas. Une inconnue, que beaucoup ignorent. Et Slam pourrait faire de même; il ne travaille guère. Pour une fois, il ne réfléchit pas. Bruit sec et dur. Si la foule ne comprend pas où il va, il le fera comprendre. Il se fraie un chemin, se moque bien de ce qu'on pense de cela. Si certains trouvent  qu'il y a du semblant. Ce n'est peut-être pas le cas.

Vous allez bien, mademoiselle ?

Il se penche vers elle, sans pour autant s'abaisser. Il ne peut pas vraiment l'aider à se relever, mais peu au moins ramasser son sac à l'aide de sa canne. Soulever la hanse et la récupérer facilement, afin que rien ne soit manquant. Un geste presque instinctif, car déjà sa concentration revient vers ce corps qui semble en cet instant si fragile. Peut-être encore plus que le sien.

Est-ce que vous m'entendez ?
Pouvez-vous vous lever ?


Un ton doux, qu'il ne souhaite pas changer. Une habitude de médecin, probablement plus de ceux qui sont sur le terrain. Les questions habituelles pour être sûre qu'elle est bien consciente. Qu'elle est toujours là, qu'elle ne fera pas de malaise en pleine rue. Alors il essaie de se montrer rassurant, reste là, patient, à attendre une réponse ou un signe. Prêt à tendre une main peu utile.

Slam Goldwin
anesthésiste
Slam Goldwin
Messages : 69
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Sam 2 Juil - 23:39

lily
slam
street
juin 2022
Does it hurt ?
ask yourself now : does it ?
Depuis quand est-ce que je suis aussi faible ?, la question tourbillonne dans mon esprit. Entre les volutes. Entre les comètes d'or et d'argent qui défilent sur la toile de mes paupières closes. Est-ce que c'est à cause de la maladie ? Est-ce que mon corps s'affaiblit ? La question est stupide ; je connais déjà la réponse, je refuse simplement de me l'avouer et d'agir en conséquence. Peut-être prendre la vie plus doucement, plus lentement. Peut-être me poser, faire plus attention à moi. Me ménager, comme on dit. A mon âge, c'est ridicule. Absurde. J'ai tout le temps du monde, ou en tout cas je devrais encore l'avoir. Et je maudis les cieux, en vain. Je peine à reprendre mon souffle, une main jetée sur ma poitrine comme en supplique silencieuse. A peine à quelques pas de moi, une voix. J'entends vaguement les syllabes, les notes. Je crois que c'est une voix d'homme. Et je crois que cette personne s'adresse à moi. Je rouvre les yeux, bien qu'il m'en coûte un peu d'énergie.

« ... -ien, mademoiselle ? »

Ien ? Rien ? Tiens ? Bien ? Impossible de deviner. Je n'ai pas vraiment la tête à ça non plus. Je me contente de redresser la tête vers la provenance de ce ton interrogatif. Une silhouette. Fine, élancée. Plus grande que moi, aussi. Quoi que ce ne soit pas bien difficile actuellement. Un mouvement, souple et habile, m'intrigue. Je vois vaguement une ligne, une barre, donner un crochet vers le sol. Petit à petit, ma vision s'éclaircit. Les contours redeviennent plus nets, et les sons sortent de l'eau. Je crois que mon cœur se calme aussi, mais c'est assez difficile à deviner quand on a l'impression de constamment manquer d'air de toutes façons. Une seconde, la pensée fuse : Un miracle que je n'ai pas distribué de clochettes ensanglantées sur le trottoir. Presque naïvement, je décide de ne pas plus y penser, peut-être dans la peur que cette simple constatation ne se change en prophétie.

« Est-ce que vous m'entendez ? Pouvez-vous vous lever ? »

Très bonne question. J'aimerais répondre oui d'emblée. Ne pas chercher. Me relever et puis possiblement aussi m'enfuir à toutes jambes. Mais je n'ai pas l'impression que mon état puisse me permettre ce genre de folie. Alors je me contente d'hocher lentement la tête, pour m'éviter que tout tourne, et de poser les mains au sol. C'est tellement froid. J'arrive à sentir la neige fondue, salée, humidifier mes moufles. Le froid mord ma peau la seconde suivante. Une sensation. L'espèce d'un instant : un bon présage. Je suis toujours là. Tout va bien. Je vais bien. Je répète mentalement mon mantra. Mes jambes tremblent encore un peu, alors que j'essaie des bras de soulever mon propre poids. Certainement le choc de cette chute mémorable. Pourtant, au bout de quelques secondes, je parviens à me relever. Maladroitement. Pas très stablement. Je me sens encore secouée, et j'ai l'impression qu'un coup de vent pourrait me coucher. Mais, malgré ça, je tourne la tête vers l'inconnu et m'efforce de sourire avec tout l'embarras du monde.

« Visiblement, oui. J-je suis vraiment désolée, je ne m'attendais pas à me retrouver au tapis pour ça... »

Arrête, Lily-Rose. C'est une trop longue phrase ça. Et je le sens, avec le souffle encore difficile. Avec cette impression que si je continue à parler un peu trop, les clochettes vont remonter. Et avec elles probablement tout mes repas de la journée. Ce serait abominable. Maintenant que je vois de nouveau le monde autour de moi, j'observe à la volée l'homme qui me fait face. Plus âgé que moi, sans nul doute. Des cheveux foncés, un visage anguleux aux joues creusées. Et c'est quelqu'un dans cet état, que je ne jugerai pas bien évidemment mais tout de même, qui me vient en aide ? C'est méchant, je le sais. Mais comment m'empêcher de le penser, en même temps ? Cet homme paraît lui-même si léger. Et la canne dans l'une de ses mains, que je remarque finalement, m'achève. Il a mon sac, mais ça je préfère encore ne pas y penser, et ne rien dire.

« Rha c'est pas vrai... Merci beaucoup de votre inquiétude. »

C'est tout ce que je suis capable de dire. C'est tout ce qui me vient. C'est surréel comme situation. Je ne sais pas comment récupérer mes affaires. Ni même si, en faon, je suis capable de marcher en l'état actuel. Alors je reste là ; debout, au beau milieu du trottoir, sur des jambes spaghettis. La douleur dans ma poitrine n'est pas encore totalement partie, me lançant encore à chaque fois que j'inhale. Je ne sais pas à quelle vitesse le temps s'écoule. Tout me paraît tellement lent, désagréablement lent.

« ... Jeee... Je pense que je ne vais pas plus vous embêter, je vais aller m'asseoir ?  »

Une interrogation. Je me demande pourquoi. Je demande une approbation ? Je questionne si c'est la meilleure idée, la bonne chose à faire ? Quel âge est-ce que j'ai, au juste ?


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