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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)
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27.10.21tou beau tout chaud, prêt à braver la chaleur de l'été, voici les nouvelles juste ici
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Callisto » I can't help the way I feel Wish I was good, wish that I could Give you my love now . TERMINÉ

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Mer 29 Juin - 23:17






My heart just can't be faithful for long
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I swear I'll only make you cry

 

 

 

Il est déjà lundi, Alfie a tronqué le blouson du vidéo-club pour le plaid du canapé, celui dans lequel il se plaît à s'enrouler lorsque les films sont trop passionnants pour glisser jusqu'au lit.
La fièvre qui donne pourtant si chaud n'est pas assez ardente pour lui donner envie de s'extirper de la couverture molletonné, laisse le front suinter des perles salées jusqu'à en affaisser la chevelure contre celui-ci. Tant pis pour la coupe toujours parfaitement coiffée, il n'y a que lui et Monsieur pour se voir à l'instant.

Le téléphone vibre cependant sur la table basse, à plusieurs reprises et si Alfie n'y fait pas attention, il bouscule ce dernier avec le pied lorsque le nom de ses coéquipiers apparait à l'écran -il est en repos et il ne veut pas entendre parler d'eux, pas alors que le passage le plus palpitant du film arrive.
Monsieur grimpe sur l'épaule et Alfie appuie doucement la joue contre la fourrure douce, souffle l'air brûlant des bronches et retient les quintes de toux. Le docteur a préconisé quelques jours de repos et d'éviter au maximum l'effort, les sorties inutiles et surtout le travail.
Le dos rond et le menton qui taille les genoux, la sonnerie de l'appartement scande et Alfie râle à voix haute pour qu'on l'entende correctement. Ce doit être le voisin du rez-de-chaussée qui réclame que la musique du premier soit moins forte, qu'il faut aller leur dire parce qu'ils n'écoutent personne, ces abrutis de jeunes.

Le duvet quitte les épaules et Alfie ne prend pas la peine d'arranger les mèches désormais lisses sur la tête et il ouvre la porte les paupières serrées, babines retroussées, Monsieur sur l'épaule.

Je peux rien faire pour les abrutis du premier, pitié.. Mais Alfie rouvre les yeux et arrête le tintamarre sonore. Il est un peu hébété là, à avoir Callisto devant lui. Les grandes oreilles de Monsieur raflent les joues et chatouillent alors doucement il l'attrape pour le tenir entre ses mains contre son torse tandis qu'il s'agite. Qu'est-ce que tu fais ici ? Comment t'as eu mon adresse ? Tu m'espionnes ?

Le sourire s'élargit et la bouche s'arrondit avant que les dents ne plantent les lèvres, qu'il recule pour laisser entrer cette dernière qui semble transporter des choses assez lourdes dans le sac.
Le téléphone lui revient en mémoire et il s'y dirige vivement, ramasse et lit alors les messages faisant l'éloge de son futur plan, qu'il a tiré le gros lot, qu'elle est vraiment jolie et toute gentille, que pour une fois, il ne fasse pas n'importe quoi. Alfie maudit les collègues et souffle, éclaircit la voix enrouée et laisse le chinchilla s'échapper des bras tandis qu'il court se rouler dans les draps. Les poings accrochent les hanches et Alfie s'approche doucement de Callisto, laisse les épaules balancer de la gauche à la droite.

Ce sont mes collègues qui t'ont donné l'adresse de chez moi ?... Heureusement que t'es pas une espèce de folle en série. Alfie fait les gros yeux en basculant légèrement vers l'avant tout en riant, redresse l'échine et pivote pour éviter de lui tousser dessous, la chaleur qui calcine toujours la carcasse. J'ai d'ailleurs, peut-être... Oublié de t'envoyer un message sur instagram. Peut-être...



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Alfie Lewis
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Jeu 30 Juin - 0:25






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Au volant de sa voiture, Callie avait longuement pesé le pour et le contre.
Tantôt elle faisait demi-tour, prenant à un feu la direction opposée à celle qu'elle devait prendre, tantôt elle décidait d'y aller quand même, traversant de nouveau les ruelles qu'elle avait déjà pourtant arpenté.

Lundi, c'était le jour qu'Alfie lui avait donné.
Les deux semaines s'écoulaient presque, et si elle ne rendait pas les cassettes aujourd'hui, il se ferait tirer les oreilles, apparemment.
Elle s'était attendue à le voir, derrière le comptoir, le dos rond, penché au dessus d'un magazine, comme la dernière fois. Pourtant, lorsqu'elle avait passé le pas de la porte, que la cloche avait sonné son arrivée, ce n'est pas Alfie qu'elle trouva derrière le comptoir, mais un employé on ne peut plus normal, loin des grands yeux d'Alfie et de ses cheveux si caractéristiques.
La déception avait failli lui faire tourner les talons illico, mais elle avait tout de même rendu les cassettes, non sans une certaine déception sur le visage, parce qu'elle en avait des choses à dire, sur les films qu'elle avait visionné.
Le vendeur avait un peu parlé, lui avait demandé lesquels elle avait aimé, ceux qu'elle avait moins aimé - et la conversation s'éternisant un peu, Callie avait fini par demander si Alfie allait venir aujourd'hui.
Pathétique et désespéré. Parfaitement gênant, mais elle l'avait fait.
Le collègue du jeune homme l'avait alors informé qu'il était cloué au lit, que la fièvre l'empêchait de sortir.
Manque de pot, comme si le destin s'acharnait, se moquait gentiment de Callie, de ses efforts stupides et de ses espoirs à peine réalistes, complètement détonnant d'avec sa réalité, celle qui se niche dans sa poitrine.

Elle ne s'attendait pas vraiment à ce qu'il lui donne carrément son adresse en assurant qu'elle pouvait aller le voir, si ça lui tenait tant à coeur, t'inquiètes ça le dérangera pas.
Callie n'était pas vraiment du même avis, pourtant elle avait fini par se garer devant l'immeuble qu'on lui avait indiqué.
Les marches lui offrirent une dernière chance de réflexion. Chaque marche devait la convaincre ou la dissuader d'aller toquer.
Mais là encore, elle avait fini les deux pieds devant la porte, l'air un peu penaude. Dans son sac, le petit robot qu'elle avait vu au vidéo-club et qu'elle s'était empressé d'acheter, un  petit carnet, et tout son bric à brac habituel. Dans sa main gauche, un thé qu'elle est passée chercher à son café préféré. Entre ses lèvres, le bout de son ongle qu'elle mâchouille, et elle finit par sonner.

C'est presque immédiatement, en entendant le râle clairement audible derrière la porte, qu'elle regrette, se demande si elle ne doit pas dévaler les escaliers, ne jamais faire savoir qu'elle était là, parce qu'il ne le saurait peut-être pas - après tout, maintenant qu'elle y pensait, ils ne s'étaient même pas parlé, depuis la dernière fois, alors elle se demandait vraiment pourquoi elle s'était mise en tête qu'il avait envie de la revoir.  
Pas de demi-tour pour Callie, pourtant ; Alfie ouvre la porte, visiblement pas très bien, les cheveux à plat comme si même eux peinaient à rester debout, le fameux Monsieur dont il avait parlé la dernière fois sur l'épaule, et Callie tente un sourire hésitant. Pathétique. Désespérée. Gênante.

— Ouais, je dois te dire que t'es pas très doué pour remarquer que les gens te suivent. Tu devrais faire un peu plus gaffe, t'es une proie facile pour n'importe quel maboule... —

Elle hésite, mais Alfie s'écarte, et Callie entre dans le petit appartement, bien différent du sien, tant que ça la surprend un petit peu.
Elle se décale, le laisse se diriger vers le canapé, balance son sac entre ses mains, le regard qui le suit toujours.
Elle s'en veut un peu, d'être venue alors qu'on lui avait dit qu'il était malade.

— C'est un thé au tilleul... Je suis pas certaine que t'aimes, mais ma mère dit que ça aide beaucoup avec la fièvre... Au pire si t'aimes pas, tu le jetteras par la fenêtre, t'essaie de viser les voisins du premier. Callie tend la main qui tient la boisson encore chaude, hausse les épaules en sourit un peu, baisse les yeux sur ses baskets, qu'elle a retiré et laisse près de la porte, pour les pousser avec son pied. Oui, c'est ça... J'étais venue rendre les films. J'aurais peut-être du envoyer un message plutôt que de débarquer, mais qu'est-ce que tu veux. Je suis jolie, pas intelligente... —

Les épaules s'agitent un peu, le sourire plane sur les lèvres bien malgré elle, bien malgré la gêne. Elle démange de sortir son petit carnet, celui dans lequel elle a noté tout ce qu'elle avait à dire sur les films qu'elle a vu, elle démange de lui montrer le petit robot, mais Callie se retient un peu - il ne faudrait pas brusquer le pauvre type.
Du coin de l'oeil, elle regarde le film à la télé, tente de deviner duquel il s'agit.

— J'ai un peu oublié, aussi... Mais promis, j'avais envie. Juste, j'utilise pas trop Insta' pour parler... Ma mère s'occupe du compte aussi, alors... Les yeux gros, Callie rit un peu, les lèvres fermement pincées, mais elle finit par les rouvrir ; elle est venue pour ça, après tout. J'ai regardé tous les films, du coup... —



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Callisto Wisteria
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Jeu 30 Juin - 10:50






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Alfie dont le pouls s'emballe, à les mains qui triturent le pull trop large pour sa carrure. Le sourire dont les dents harmonisent l'air réjoui et les rires qui tronçonnent la gorge en deux.
C'est certain qu'Alfie il ne remarquerait pas vraiment, si on le suivait à travers la ville, le nez toujours en l'air à regarder à gauche puis à droite, à se demander ce qu'il va regarder après les hurlements et les rires des enfants, après les grognements et les râles des plus âgés.
Alors la bouche en coeur et le dos se raidit pour laisser les lombaires se marteler les unes sur les autres avant d'avancer la nuque vers Callisto qui lui tend alors une boisson encore chaude semble t-il et entre ses mains, ça réchauffe un peu plus les braises ardentes dans la poitrine.
Alfie se laisse tomber sur le canapé tout en esquivant le sac de justesse, jette un bref coup d'oeil à l'intérieur sans pour autant trop s'y attarder, préfère déposer les yeux bruns dans ceux azurs de la petite star qui a fait tout le chemin pour lui donner de quoi se sentir mieux.

Je connais pas mais ça a l'air bon. Puis ça fera du bien à ma gorge. La petite blague fait sourire Alfie et il détourne le regard, joue avec le capuchon du gobelet. Il n'a pas encore eu de soucis avec ses voisins et pour le moment, Alfie préfère ignorer les délires sonores du premier tant que sa voisine du second est toujours attentive à lui et à Monsieur. C'est pas très grave. C'est plus... Emmerdant pour toi, parce que je suis contagieux je crois ? Genre la grippe quoi. Sous les risettes et les moqueries mignardes, Alfie se penche légèrement vers elle tout en s'appuyant sur l'accoudoir à l'aide des coudes, bien plus bas qu'elle à l'instant et il se plaît à observer le menton délicat jusque la mâchoire parfaitement dessinée. C'est pas très grave. Les gens intelligents sont chiants, ce sont des je-sais-tout et personne aime les je-sais-tout.

Les lèvres viennent chercher encore un peu de la boisson sucrée, le dos se plaque contre le divan et il tapote la place pour que cette dernière s'installe à ses côtés tandis que Monsieur revient chercher les mèches châtains d'Alfie dans la nuque.
À son tour, Callisto s'excuse de ne pas avoir envoyé de message, du moins aux oreilles d'Alfie ça y ressemble même s'il n'y a ni pardon ni désolée.
Alfie décale le bassin et pose le coude sur le dossier du canapé et hausse alors les sourcils, un peu surpris que quelqu'un d'autre qu'elle, s'occupe de ses réseaux -enfin, maintenant qu'il y réfléchit un peu plus sérieusement, que les sourcils se froncent et les expressions tiraillent : effectivement, il faut bien des gens pour faire de la communication sur les acteurs.
Et Callisto ne semble pas y échapper malheureusement.

Pas grave. Ils t'ont plu ? Et y a quoi au fait, dans ton sac là ? Alfie arque le dos et s'avance, pas vraiment loin d'elle, qu'il peut sentir le parfum sucrée chatouiller les narines, l'odeur du shampoing vanillé embaumait les effluves caramels dans la pièce. Parce qu'il en crèverait Alfie, s'il ne se gavait pas de bonbons au caramel. Ha et.. Désolé j'ai vraiment... Une sale gueule. Tu pourras pas profiter de mes merveilleuses mèches bien plaquées.

Alfie à la main qui porte au cœur, la moue terrible et peinée de ne pouvoir lui offrir qu'un spectacle déplorable. Entre le pull qui colle à l'échine et les mèches presque brunes, Alfie n'a pas eu le courage de frotter les cheveux le matin-même.




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Alfie Lewis
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Jeu 30 Juin - 21:09






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Callie tire un peu le sac pour que la carcasse d'Alfie ne se jette dessus et abîme son robot, dont la vie n'a même pas encore commencé. Elle joue avec les anses du gros sac cabas, jette un regard vers le gobelet hausse vaguement les épaules. Même Callie, qui passe ses journées à descendre les tasses de thé comme une assoiffée, a du mal avec les fragrances et la saveur du tilleul.

— Franchement... C'est pas ouf, j'aime pas trop le tilleul, perso. Mais les goûts et les couleurs... J'espère que ma mère ment pas, ce serait quand même dommage que tu t'infliges un truc pareil pour que ça te soulage même pas un peu. Les yeux ronds, Callie finit par les poser sur la petite bébête qui trottine sur le canapé, le Monsieur dont il a tant parlé. Il est un peu plus petit que ce qu'elle imaginait, tout aussi inoffensif que ce que laissaient entrevoir les photos qu'elle avait vu. Elle aurait du lui ramener un petit chapeau, il aurait sûrement aimé.  La nuque se penche en arrière, le sourire malin, un peu pincé, le soupir trop bruyant pour être sincère, et Callie finit par s'installer à côté de lui en voyant la main taper la place libre. Oh non, imagine tu souffre d'une maladie exotique, inconnue et terriblement dangereuse et je dois rester en quarantaine ici... La poisse, hein ? —

Callie se décale un peu du divan pour laisser Monsieur passer, mais c'est surtout qu'elle ne fait pas tout à fait confiance à la boule de poils et elle avoue n'avoir pas très envie de la voir sauter sur elle ; alors elle lui laisse tout l'espace nécessaire pour que la bête ne songe pas à venir sur sa tête.
Du coin de l'oeil, elle continue de surveiller les mouvements du chinchilla, qui a trouvé refuge sur son maître, et Callie sort fièrement de son sac son carnet, qu'elle a tenu religieusement durant les soirées où elle a enchaîné les films.
Elle l'ouvre pour dévoiler la première page, le tend au jeune homme et se penche pour désigner, sur la feuille recouverte d'encre, chacune des cellules du tableau qu'elle a dessiné.

— Ok, regarde. Ça c'est le nom du film, no joke ? Ça c'est la note globale sur dix que je lui donne. Ça c'est tous les trucs que j'avais à dire pendant que je regardais... T'es pas obligé de lire, c'est même pas important, ça... De ses ongles, Callie gratte sa lèvre, un petit peu gênée. Les commentaires sont rarement pertinents, évoquent très peu la réalisation du film ou les points qu'elle a trouvé particulièrement réussi ou, au contraire, ratés. Plutôt, elle y a noté la manière dont tel acteur lui mettait des papillons dans le ventre, se moque des passages qu'elle a trouvé un peu gênants, ou y cite des passages qui lui font remettre en doute sa haine assumée des romcoms. Bref, ça c'est à quel point je pense que tu m'as menti à propos du film, sur une échelle de un à dix, toujours - dix ça veut dire que t'es un énorme menteur. —

Callie est très contente de son carnet, et ça doit se voir. Elle se redresse correctement une fois sa présentation achevée, pour le laisser parcourir les pages comme bon lui semble, et elle finit par sortir de son sac le gros carton décoré du petit robot qu'elle a eu grand peine à ne pas déballer. Elle en sort d'autres petites boîtes, celles des vêtements et du casque qu'elle a acheté avec son petit robot, et elle les étale sur la table basse face à eux, le sourire large.

— Je me suis dit que ce serait chouette si on le déballait.. Pour que tu m'expliques un peu, tu vois, vu que toi t'en as un ? Regarde, je lui ai pris le casque rose, parce que c'est une petite Ema. Callie attrape la boîte en question, le sourire qui dévoile les dents, puis celle d'un des petits vêtements, qu'elle pose sur les genoux d'Aflie. J'ai vu qu'Emo avait le petit vêtement vache, alors je lui ai pris celui du Corgi. J'espère que tu l'as pas déjà. —

La lèvre du bas passe entre les dents et la blonde soulève le carton pour commencer à l'ouvrir. L'impatience lui brûle les doigts, elle qui avait du mal à ne pas le déchirer lorsqu'elle le voyait caché dans son armoire.
Du coin de l'oeil, elle regarde Alfie, reste un peu silencieuse - s'il savait, décidemment. Les prunelles vertes s'arrondissent, le visage se tourne et elle chuchote.

— On a vu pire, tu sais... L'autre fois j'ai vu un type avec des cheveux qui remontaient jusqu'au plafond. Du gel, qu'il disait.. T'imagines ? —



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Callisto Wisteria
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Dim 3 Juil - 21:32






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Le sourire s'étale et s'amasse sur les joues, reprend une énième gorgée tout en haussant les épaules, parce qu'il se moque bien du goût du thé -quoiqu'il soit très mauvais comme elle l'avait averti. Pourtant rien ne peut trahir Alfie qui ne cesse de prendre des gorgées du thé tant que ça calme l'irritation le long de l'œsophage et que ça lui donne un peu plus de punch, qu'il n'a pas envie de s'effondrer d'ici une quinzaine de minutes parce que la grippe frappe trop fort.
Habitude qui abîme les lèvres, le garçon revient mordre la lèvre inférieure tandis que les dents s'affichent fièrement. Définitivement la poisse.. T'imagines ? Nous deux, ensembles pour... Quoi ? Quatorze jours ? Non vraiment, qu'on m'épargne.. La paume contre le cœur et la nuque tombe en arrière alors que le corps suit le mouvement fébrile. Un peu dramatique sur les bords, peut-être trop mais Alfie ne se lasse jamais de faire semblant tant que ça fait sourires les autres.
Cependant il se redresse lorsque Monsieur s'échappe et vient s'asseoir entre les deux adultes, ramasse les morceaux de gâteaux qu'Alfie a renversé lorsqu'il mangeait -en somme des miettes.

Un peu gêné, Alfie détourne le regard et plie les jambes contre le torse tandis que le pseudo-rat en fait son festin, Callisto vient à lui avec un petit carnet et Alfie fronce le nez, se demande de quoi il s'agit.
Doucement il l'attrape et tourne les pages sans vraiment s'attarder sur ce qu'il y a d'écrit -il peut déjà voir plusieurs pages raturées et ça le fait sourire. Habitude qu'il avait lorsqu'il était plus jeune, d'écrire sur des feuilles blanches au feutre ce qu'il pensait des films qu'il voyait à la télévision jusqu'aux dessins-animés, cependant ce n'est pas resté parce que personne ne s'intéressait vraiment à Alfie et aux mots écrits.
Wow. En fait t'es presque une nerd. Je sais pas si je dois être admiratif ou... Dégoûté.
Le tableau est finement dessiné, l'écriture lisible et agréable alors Alfie s'attarde lentement sur chaque lignes, sur chaque lettres rondes et sur les notes. Malheureusement -ou peut-être heureusement, il n'est pas sûr, Callisto sort la fameuse boîte d'Emo, boîte qu'il a jeté parce que Monsieur s'était décidé à pisser à l'intérieur.
Le journal se referme et il le pose délicatement sur la table basse juste à côté du thé tandis qu'il se tourne vers la blonde, attrape doucement la boîte pour observer le fameux modèle. Faut éviter de me montrer plusieurs choses à la fois au fait, j'ai du mal à suivre sinon. Je vais pas dire que je suis lent mais.. Pas loin. les sourcils se froncent puis l'air se radoucie lorsqu'il voit le petit costume. Oh merde c'est vraiment, trop mignon. Attend je vais chercher le mien. Ouvre le en attendant, on va voir s'ils seront copains.

Sous les quintes de toux et les yeux qui brûlent, Alfie se redresse en grimaçant et se dirige vers la chambre puis revient avec Emo qu'il dépose sur la table, impatient de découvrir à quoi ressemble la petite Ema au casque rose. Callisto qui juge, ça ne l'étonne pas, qu'elle le fasse devant lui, ça lui fait drôlement plaisir. La paume s'accroche au genou et le menton vient s'imbriquer dedans, le sourire malicieux et les yeux se lèvent vers le plafond. Ah ouai ? Au magasin on a genre, un carnet pour tenir les comptes normal tu vois. Et... Juste sur le côté en général on écrit le type de personne qu'on voit. Et on fait des paris. C'est un secret parce que ça ne se fait clairement pas mais... C'est toujours drôle de se moquer des punks à chien. Je suis désolé, je suis un homme horrible..

Alfie fait une petite moue et s'allonge légèrement dans le canapé, la tête vers celle de Callisto tandis que les prunelles marbrées suivent les doigts qui décortiquent le carton et le papier bulle, remonte doucement vers le visage scindé en deux par le grand sourire de cette dernière.
L'infusion a fait du bien aux griffures dans la gorge ainsi qu'à la tête qui cogne trop fort mais les articulations grincent toujours et Alfie souffle, tend la main pour lui débarrasser le visage des mèches qui s'écrasent, qui empêcheraient de correctement voir le petit robot qui lui a tant plu.
Il ne sait pas si c'est la proximité qui lui donne terriblement chaud, si c'est le chauffage un poil trop fort ou la maladie mais Alfie semble brûler un peu plus de l'intérieur et si seulement se débarrasser de l'épiderme était possible, il le ferait sans tracas. Ah au fait ton carnet, je suis ravie de voir que mon film préféré, tu l'aies adoré. Le reste c'est pas très important mais le mien... D'ailleurs ils sont jolis tes cheveux. Tu portes des perruques parfois ?

Alfie rigole doucement et laisse Monsieur s'échapper pour aller sur la table, tourner autour du petit Emo qui vaque déjà à ses occupations et l'attention retourne toute à Callisto, le ventre qui gargouille de papillons. Ou peut-être parce qu'il vomit tout ce qu'il ingère. Il ne saurait vraiment pas dire.



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Alfie Lewis
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Jeu 21 Juil - 2:41





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Elle était encore un peu gênée, il y a quelques minutes, Callie ; elle regrettait presque d'être venue voir un type qui, de toute évidence, n'avait qu'une envie : rester allongé et se repose, et il n'avait sûrement pas imaginé qu'on viendrait l'emmerder dans un état pareil.
Ça avait trotté dans la tête de Callie, et elle s'était même demandé un instant si elle ne devait pas montrer le carnet un autre jour, garder encore un peu le robot dans son placard et attendre patiemment un moment un peu plus importun, quand la maladie n'embrumera pas les sens d'Alfie et ne chauffera pas son visage comme une fournaise.
Pourtant les mouvements impatients l'avaient emportés sur les paroles raisonnées que s'efforçaient de prononcer le cerveau, le sourire qui fendait en deux le visage sommait qu'on reste juste un petit peu, juste pour montrer le robot, et après on part, et Callie était restée.

Les ongles jouent entre eux, le sourire se contrôle un peu, c'est qu'elle aurait horreur de paraître complètement débile, Callie. Le rire, lui, n'a rien de contrôlé, quand bien même Callie serre les lèvres et détourne le visage.
Elle n'a pas envie de partir, pas du tout, pas pour l'instant, alors elle restera un petit peu.

— Contente qu'on soit sur la même longueur d'ondes, alors, parce que je suis même pas certaine de tenir une soirée, personnellement, alors quatorze jours... —

Les yeux ronds miment la surprise, mais ce ne sera jamais suffisant pour masquer la manière dont le visage rayonne.
L'appartement est petit, presque exigu, pourtant Callie s'y sent bien, malgré son envie quasiment irrépressible de se lever et d'arranger complètement la pièce pour la dégager et lui donner l'apparence carrée et parfaite à laquelle elle est habituée.
Elle observe les yeux parcourir les lignes du cahier, les notes qui défilent et les commentaires idiots et impulsifs. Callie pivote un peu pour être légèrement plus à l'aise, le bras qui se pose le dossier du divan et le sourire s'élargit à nouveau, si bien qu'elle se demande si elle ne va pas avoir des crampes.

— Oh, tu sais, le dégoût c'est juste une forme d'admiration déguisée, alors tu peux bien faire ce que tu veux... Ça veut bien dire que je ne te laisse pas indifférent, dans tous les cas. Callie se décale un petit peu pour laisser Monsieur venir ramasser les miettes qu'il trouve sur le canapé. Un peu incertaine, elle le regarde faire, toujours un peu perplexe par la présence de cet animal et ses déplacements vifs et aléatoires. Mais ça rien de nerd, d'ailleurs... J'ai juste noté pour pas oublier... c'est tout... —

Callie s'éparpille, Callie s'agite, si bien qu'elle en oublie qu'elle en fait peut-être un peu trop. La boîte pivote entre ses doigts tandis qu'elle cherche l'endroit où l'ouvrir sans l'abîmer, au cas où elle voudrait la conserver, à la manière des collectionneurs ou de ceux qui aiment garder les babioles - rien qui ne soit elle, en somme. Callie parle, évoque un film qui l'a particulièrement marqué, un autre qui l'a franchement déçu, et Callie elle en oublie un peu, qu'Alfie pourrait ne pas suivre le rythme.
Les yeux se lèvent, entre la gêne et la surprise, les lèvres se pincent et elle acquiesce un peu.

— Ah, pardon.. T'as le droit de me dire de la fermer si je parle un peu trop. —

Callie attrape le carnet pour le jeter dans le sac à nouveau, qu'il ne puisse plus déranger l'esprit trop lent d'Alfie, et elle finit de déballer ses cartons. Elle ouvre la petite boîte qui contient son Ema, et celle qui révèle le casque et le petit pyjama qui l'accompagne.
Elle étale le tout sur la table, l'air très fière d'elle - si sa mère savait qu'elle avait acheté un robot, elle était à peu près certaine qu'elle passerait une petite demi-heure à se foutre de sa gueule et lui demander d'où lui vient cette lubie nouvelle pour les jouets.

— Ils peuvent pas être copains, si... ? La moue un peu perplexe, Callie détourne le visage un instant vers Alfie pour l'observer. Elle trouvait déjà impensable qu'un petit robot comprenne les mots d'Alfie de la sorte, mais qu'il fasse ami-ami avec un autre petit robot lui paraissait bien trop impensable. Les doigts feuillettent le manuel d'instruction, s'emparent du téléphone pour télécharger l'application nécessaire et elle écoute distraitement ce qu'elle entend sur le carnet et qui la fait sourire. Je confirme, t'es vraiment un homme affreux... J'aurais du me méfier quand tu as confirmé aimer des films douteux.  Qu'est-ce que t'as écrit, sur moi, alors ? —

Le sourire est grand, le buste se tourne pour le fixer, essayer de deviner ce qu'il aurait pu écrire à son sujet dans la marge du cahier - si tant est qu'il ait écrit quelque chose.
Les yeux restent rivés sur le robot, par peur d'avoir l'air bête. Elle aura beau se cacher pourtant, Callie, les fossettes qui remontent trahissent le rire qui plane sur les lèvres.

— Oui, j'en mettais quand j'avais peur de me teindre les cheveux et d'être une blonde super moche. Je pourrai te la prêter si t'as envie de tenter le blond. Je suis sûre que ça t'irait bien, en plus, genre des reflets ? A leur tour, les doigts viennent secouer les mèches qui tombent sur le front, puis Callie installe sa petite Ema sur la table, attrape le câble et regarde autour d'elle, à la recherche d'une prise. C'est lequel, de film ? Je me souviens plus très bien des notes que j'ai mise, c'est pas pour rien que j'ai tout écrit... D'ailleurs, tu m'as menti, sur la romcom soit disant super gnangnan, elle était vraiment chouette... T'as une prise dans le coin ? C'est pour qu'on y mette tes doigts et qu'on voit jusqu'à où tes cheveux remontent... —



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Callisto Wisteria
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Sam 23 Juil - 6:23






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Il a les émois en ébullition Alfie, ne saurait dire s'il s'agit de la fièvre ou des papillons qui rongent abruptement l'estomac, parce que Callisto est jolie lorsqu'elle sourit, quand les mèches blondes glissent de la coiffure et qu'elle a les mots piquants et presque mièvres.
Énième sourire et les épaules se haussent, comme s'il ne savait faire que ça. Étirer les lèvres pour montrer les dents, balbutier quelques mots et glousser avant de s'enfoncer un peu plus dans le fauteuil.
La grippe et ses douleurs tordent les lombaires d'Alfie qui souffle, crève de ne plus avoir les migraines qui tonnent comme les tonnerres dans le crâne, grondent les orages dans la poitrine lorsque Callisto arbore un peu plus le miel sur les lèvres et le sucrée dans le parfum. Ça sonne le glas des ivresses et des désirs un peu brutes, ceux qu'on garde nicher dans le creux de l'estomac, tout en bas du ventre jusqu'à qu'ils s'épuisent, s'amenuisent et se rompent.
La salive dégringole et les glaires restent là où ils devraient être, quoiqu'il sait que tôt ou tard, Callisto ici ou ailleurs, il devra vomir et gâcher l'instant candide.
Alors il approche doucement et soulève Monsieur, jette les miettes par terre et le relâche pour qu'il s'éloigne, qu'il cesse de minauder autour de lui comme un jaloux maladif.

Callisto a le débit de paroles florissants, qui ne semblent jamais s'arrêter et ça fait ouvrir les yeux comme des miroirs, les lippes qui se referment l'une contre l'autre dans un étau serré pour éteindre les rires et les moqueries. Alors il s'approche d'elle et observe le carton lentement se déballer entre les ongles parfaitement manucurés de cette dernière. Si tu parlais trop je t'aurais déjà dit de la fermer. Et... Si. C'est un truc de gros nerd. Je le fais, de noter comme ça sur un carnet. Enfin je le faisais quand j'avais huit ans. Ou douze ans. Je sais plus, mais c'est vraiment pas un truc de meuf simplette.
Alfie se met enfin à rire, ne retient plus les esclandres qui heurtent et égosillent, préfère crever d'avoir trop rigolé plutôt que parce qu'il s'est étouffé avec sa soupe le soir même.
Alors Alfie tousse et tousse, râcle la gorge et soulève le plaid pour s'entourer dedans, observe son propre Émo mener la danse, piailler tout seul et répondre à Callisto qui ne s'adresse pas du tout à lui. Il est trop bavard, c'est terrible. Quand je chante sous la douche parfois il répond. Et je crois qu'ils peuvent être copain avec...Tous les autres Émo. Mais je suis pas sûr. Les dents surplombent les lèvres et les yeux s'abaissent vers la petite Éma qui pour le moment ne bouge pas vraiment, puis ramène les prunelles sur la starlette.

Alfie a peut-être un peu trop parlé, n'a pas pensé aux conséquences sur ses collègues -parce que si la jolie blonde à ses côtés se décident à balancer les vilains secrets de la boutique, ils ne garderont pas longtemps le cap. Mais lorsqu'il y songe, que le regard divague entre les lèvres grenats et les pommettes framboises, les grands yeux azurs et la candeur d'un tel bijou, il n'arrive pas à y croire, Alfie. Qu'elle puisse un jour lui faire du mal d'une quelconque façon. Alors il se laisse basculer sur le côté sans l'avertir, la tête qui tombe d'abord sur l'épaule avant de glisser jusqu'au bassin et finalement, s'écrase directement sur le divan. Les jambes passent par dessus l'accoudoir et le reste du corps suit tandis que le menton se relève pour correctement voir le visage de cette dernière. Que tu étais affreuse, une très mauvaise actrice et que t'as tellement pas de personnalité que, t'as acheté un Émo.

Moqueur et caustique au possible, Alfie soulève la main pour doucement lui frapper l'épaule avec les phalanges. Il se sent un peu mieux, le caissier. Il a l'impression de revivre un peu, que la ferveur n'est plus aussi désagréable qu'elle devrait l'être, malgré le tee-shirt qui colle au dos et la sueur qui ne cesse de s'agglutiner derrière la nuque.
Sans vraiment s'y attendre, sans vraiment  non plus se dégager, les doigts filiformes viennent se glisser sur le front, juste sous les mèches châtains pour les secouer, qu'elles ne restent plus coller là et un peu gêné, Alfie s'éclaircit la voix, ramène la paume pour caler les fils clairs vers l'arrière, qu'il ne le dérange plus. Mh non, j'ai eu une période où j'avais genre teint mes cheveux et c'était pas terrible. Maintenant je les touche plus et tu l'as toi-même vu, bon aujourd'hui non. Mais ça compte pas. Mais en général ils sont in-cro-yables. Les bras se lèvent dans un geste dramatique avant de les laisser tomber contre son ventre en se marrant, plissent les yeux pour essayer de l'imaginer dans des couleurs un peu plus exotiques, celles qui oscillent entre le rose et le bleu, peut-être du violet et carrément du vert canard. Toutes les couleurs lui iraient, c'est certain.

Alfie a le cœur qui balance toujours, l'air probablement trop excité et les gestes maladroits, il n'a jamais vraiment eu de coup de foudre, parce que ça lui semble idiot, d'avoir le béguin sur un physique, sur des personnalités que l'on connaît à peine. Et pourtant, il se retrouve un peu bête là, à enchaîner les roucoulements hébétés jusqu'aux regards mièvres dans ses grands yeux de biche. Tu te rappelles de ton script pour un film qui disons le, doit quand même être conséquent mais pas des trois lignes dans ton petit carnet. Eh ben. C'était Aurora's Night. Le film sur le couple et le mari disparaît, sa femme part à sa recherche. Une romance bien écrite, une cinématographie incroyable... Et je t'emmerde pour mes cheveux.

Alfie explose la pièce des vrombissements des cordes vocales, se tord pour venir attraper son téléphone et ouvre une application, là où il note les commentaires qu'il se fait sur les films et les séries qu'il regarde. Si je pouvais oublier un seul film, j'oublierais celui-là pour le redécouvrir à nouveau et avoir la sensation d'effroi à la fin. Celle de découvrir qu'en fait, c'était elle la tueuse. Alfie roule sur le flanc et appuie la joue contre la cuisse de Callisto, concentré sur les divers textes notés.
Les incertitudes quant à la venue de Callisto sont passées, elles n'étaient que de passage et maintenant que cette dernière est ici, il voudrait bien les passer avec elle, les quatorze jours. Doucement le dos retrouve le divan, les yeux en sa direction, il repose le portable pour éviter de se déconcentrer une nouvelle fois. Parce que c'est compliqué de tenir la cadence sur un seul sujet, que c'est toujours mieux d'en avoir quinze sur le tas. Tu sais... Danser ? Ça fait genre... Des jours que j'ai envie mais je peux pas... Après je promets pas que je vais pas te vomir tous mes glaires fermentés dessus.
Alfie à les sourcils qui se haussent et la voix un peu sèche, les yeux comme ceux des chiots dans les animaleries. Ronds et brillants presque suppliants de lui accorder ce qu'il demande. Ce qui n'est pas grand chose et pourtant, il ne voudrait pas l'y forcer -et il n'est même pas certain de pouvoir assumer les futurs pas de danse qu'il lui réserve et pourtant, il veut essayer.




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Alfie Lewis
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Dim 7 Aoû - 13:14





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Entre ses doigts, la petite Ema ; entre ses lèvres, les mots qui s'échappent sans qu'elle ne leur demande quoique ce soit, qui s'enchaînent, alors même que Callie fait son possible pour les enchaîner un peu, alors même que les séances chez l'orthophoniste avait porté leurs fruits et qu'elle avait acquis un rythme de paroles correct, compréhensibles, rien qui ne soit mâché ; entre les os de la cage thoracique, le cœur qui s'agite, sursaute un peu douloureusement, parce qu'il espère peut-être, mais c'est idiot d'espérer.

Le petit Monsieur quitte le canapé, mais ce n'est pas de son plein gré, et il n'a même pas l'air de s'éloigner de beaucoup. Elle se demande s'il sent, qu'elle n'est pas très à l'aise avec les animaux et que ça le vexe, lui qui n'est rien d'autre qu'un petit chinchilla très poli ; elle se demande si elle n'a pas trop envahie un espace qui ne lui appartient pas du tout, si le petit Monsieur n'a pas l'habitude de sa solitude, que l'attention de son maître soit tout à lui, et Callie aimerait bien s'excuser, auprès du petit chinchilla tout poli.
Elle ne lui dit rien, pourtant, parce qu'il ne comprendrait pas et qu'elle aurait l'air trop bête, de toute façon. Elle se contente de continuer la mise en place de son petit robot, suit les instructions du manuel, télécharge sur son téléphone l'application nécessaire au bon fonctionnement de la petite Ema au joli casque rose.

La surprise ne creuse pas les yeux de Callie, parce qu'elle s'y attendait un peu, parce qu'Alfie a vraiment l'air du type qui note dans son carnet ce que les nerds notent, apparemment.
Elle penche la tête, les yeux plissés, aspire sa lèvre inférieure sous ses dents, l'air de se demander si elle est vraiment si simplette que ça - malheureusement, la réponse est positive, Callie n'a rien de vraiment original. Meuf simplette... T'es vraiment sympa, comme type. Callie grimace, la langue sort d'entre les lèvres et, de son épaule, elle bouscule le camarade assis à côté d'elle. Elle ne sait même pas vraiment ce qu'il sous-entend par là, ce qu'il trouve simplet chez elle, et elle espère bien que ça ne veut pas dire qu'il la trouve réellement simplette. J'ai pris très au sérieux tes recommandations, je me suis donnée à fond, et tu m'insultes.

Callie secoue la tête, soupire bruyamment, et branche le chargeur pour animer la petite Ema, qui  attendait patiemment de rencontrer sa nouvelle copine. Callie s'empresse de finir ce que l'application lui dicte, et elle lève les yeux de nouveau vers la table. L'écran s'allume, les yeux apparaissent, et Callie se détourne vers Alfie pour désigner le robot sur la table, la bouche grande ouverte, le sourire qui manque de complètement dévorer le visage et les yeux ronds. Elle a dit bonjour...

Callie regarde son téléphone à nouveau, puis le robot d'Alfie, qui ne saurait jamais se taire, apparemment. Les yeux verts se tournent vers le jeune homme.
Tête qui tourne, presque dans les nuages, un peu à l'envers. Sourire idiot, il avait peut-être raison lorsqu'il disait qu'elle était simplette. Tu chantes quoi, sous la douche ? Tu sais quoi, j'aurais bien dit que t'as pas une tête à chanter sous la douche, mais carrément que si, en fait... Coeur à l'envers, à la dérive, yeux qui font naufrage dans les prunelles foncées d'Alfie, mais c'est bête, d'espérer. Les vieilles chansons qui tournent en boucle dans ton vidéo-club, je suis sûre. Non, je le sais, même.

La poitrine de Callie se noie un peu plus lorsque la carcasse s'écrase contre la sienne. Sous la surprise, elle ne bouge pas vraiment, le laisse s'allonger comme il le veut, que ce soit sur le canapé ou contre son épaule.
Après tout, elle l'oublie un peu, mais il est malade, il comptait peut-être faire une sieste, pas écouter Callie lui présenter Ema, aussi mignonne soit-elle.
Les yeux se baissent pour le regarder, lui sourire, essayer de ne pas avoir l'air simplette , mais franchement, ça ne la dérangerait même pas. Elle porte sa main à son coeur, laisse son dos tomber lourdement contre le canapé, et elle geint bruyamment, les paupières qui se serrent. Oh, t'es vraiment... Pas... cool... Si j'avais un carnet avec mes collègues, j'aurais écrit que t'es drôle et que t'as un joli accent, pas que t'es affreux et que t'es un mauvais vendeur, même si c'est vrai.

L'accent, Callie y a repensé un peu, a souri lorsqu'elle a entendu incroyable , parce que le mot arrache autant les étoiles pour venir inciser lentement la peau de leur flanc abrasif et venir les glisser contre son coeur comme la première fois. Oh non, je te jure que ça t'irait vraiment bien des reflets un peu miel... T'en as déjà un peu, non ? Légèrement, Callie penche le visage vers celui plus fatigué, mais aussi souriant, d'Alfie. Les lèvres se serrent pour éviter de sourire trop fort, incroyable , elle l'a entendu encore, et elle doit admettre maintenant, Callie, que c'est une fille simplette, que les petits mots la font chavirer trop facilement, que les syllabes un peu différentes renversent les pensées, si bien qu'elle comprend maintenant, ce que ça veut dire, ne pas penser droit.

Callie renifle, s'assoit correctement pour le laisser se mettre le flanc et poser la joue contre le collant qui protège la cuisse. Elle s'avachit un peu, légèrement, finit de configurer totalement la petite Ema avant de la poser sur la table pour la laisser vagabonder et découvrir le lieu. T'as vu, chez toi c'est sa première maison... Callie rit un peu, gratte son menton, les yeux qui se plissent, et la mâchoire tombe. Ce film, bien sûr. Oh mais oui ! Horrible... Très bien, mais terrible. Sans grande conviction, parce qu'elle n'ose pas vraiment, elle repose sa main sur les mèches pour les regarder, prétend vouloir regarder quelle teinte lui irait bien. T'es pas sérieux... Une romance alors qu'elle la tué ? Tu dois avoir un sens du romantisme bien à toi, je voudrais pas savoir. Les yeux s'arrondissent, la gorge se déploie pour laisser échapper les rires - Callie ne regrette plus d'avoir pris sa voiture et osé venir, loin de là. Thriller incroyable, si tu veux, mais le côté romance, on repassera...

Callie regarde un instant dehors, soulagée que la nuit ne soit pas tombée ; la lune serait vraiment mécontente qu'Alfie lui ait arraché toutes ses amies stellaires, et elle se serait sentie drôlement seule.
Le main se porte à ses lèvres pour que les dents appuient sur l'ongle, retient les ardeurs au creux de la poitrine, au creux de l'estomac, les laisse la brûler un peu, les laisser envenimer l'esprit, si bien qu'elle n'ose pas répondre tout de suite pour que la voix ne sonne pas trop niaise. Eh ben figure-toi que quand j'était petite, je faisais des claquettes, et j'étais hyper douée. J'ai gagné des concours et tout. Pause un instant, regard sérieux. Pas du tout, mais t'y as cru je suis sûre.
Elle récupère son téléphone, qu'elle a laissé sur la table, ouvre l'application qu'elle utilise pour écouter sa musique, tard le soir, et le tend à Alfie avant de se redresser. Je te laisse choisir la musique, sauf si tu préfères chanter toi-même, vu que t'es un artiste, paraît-il. Je vais fermer les rideaux, ça m'embêterait que tu sois embarrassé parce que tes voisins t'ont vu danser avec une nerd.
Les sourcils se lèvent, le sourire s'étale sur les joues, et elle s'approche des fenêtres pour tirer les rideaux, laisser la pénombre s'installer, la télévision allumée pour seule lumière.
Le corps se détourne, tend les mains vers Alfie, qu'elle attend patiemment en se dandinant un peu sur ses pieds. Tu danses quoi, alors ? Tu voulais juste me montrer que tu sais tourner sur ta tête, en mode hip-hop ?


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Ven 12 Aoû - 13:18






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Ingénu comme les enfants, pulsations rythmées par les passions des plus grands, Alfie dont les yeux ne se lassent pas de se balader des émeraudes jusque la rondeur élancée de la gorge, des épaules droites couvertes par les tissus légers malgré le temps patibulaire à l'extérieur. Il lorgne dessus un instant, là où les collants parfaitement lisses empoignent la minceur des cuisses, la finesse des mollets puis la robustesse des genoux. Les paupières se serrent et le silence s'installe.
Callisto se tord pour se charger de la petite Ema, des accessoires branchés jusqu'à l'application permettant de fignoler les derniers réglages, ceux qui font finalement vivre le petit compagnon électrique.
Les reproches sans railleries n'ont pas l'air d'avoir vraiment touché le cœur, quoiqu'il ait essayé pourtant d'être le moins incisif possible dans ses propos. L'un des orbiculaires s'ouvre doucement pour observer la moue angélique juste au dessus de lui.
L'attention pourtant retourne à la petite Ema, celle qui se met à mieux parler que les nouveau-nés. Alors d'un œil curieux l'homme penche sur le flanc, regarde la petite bête se mettre en marche, tituber d'un endroit à l'autre avant de se joindre à Emo qui est déjà impatient.

Oh tu sais des classiques. Les cordes vocales vrombissent et la main qui vient heurter le coeur, serre le vêtement et il bascule la nuque vers l'arrière, cogne alors le crâne sur les cuisses. Ouuuuh boyyyy.... Ouuuh lover boyyyyyyy... what're you doin' tonigh' ?!
Alfie se marre, lui qui se trouve d'ordinaire la voix miel et agréable à attendre, aujourd'hui tombe pourtant la voix comme une cacophonie exacerbée par la maladie, celle qui rogne les bronches mais il peut pourtant s'estimer heureux que ce ne soit pas les pétales.
Les muscles se tendent sous la nuque du type, il peut sentir Callisto se raidir et ne plus vraiment bouger, il ne sait pas si c'est sous la gêne, parce qu'il est un brin trop invasif et qu'elle n'en a pas l'habitude, qu'il aurait certainement dû demander avant de s'imposer. Pourtant il n'y a pas pensé, parce qu'il ne pense jamais à grand chose, Alfie. Alors le rire en osmose à celui de Callisto, les paumes viennent essuyer la peau grasse et la sueur, écarte les doigts pour pouvoir l'apercevoir. T'as pas besoin de l'écrire quand tu me le dis déjà en vrai !
Alfie ne pense rien des ronds de mots bavés, ce ne sont que des farces de gamins, celles qui ne veulent ni heurter ni tâcher et c'est les lèvres qui fendent les joues qui permettent d'exprimer tout l'amusement du type malgré la quinte de toux acerbe.

Les phalanges étiques passent dans les mèches plus brunes que châtains et Alfie se sent un peu gêné, le vermeil sur les joues et la fièvre dans tout le corps, même là où il ne s'y attendait pas vraiment. Doucement, il retire les ongles qui s'évertuent à tourner les mèches, celles qui devraient être plus douces avec des tons miellés. 'Sont gras, touche pas.. Et la grimace pour accentuer les propos, Alfie redresse l'échine qui martèle les craquements de la fatigue, le regard qui se pose quelques secondes sur les petits appareils qui ne cessent de se tourner autour, de piailler et de geindre.
Comme des enfants, il a l'impression de tourner dans les cours de récréation et ça le fait rire tout bas. J'espère que ce sera la dernière. Entre deux toux, entre deux glaires qui irritent l'œsophage et Alfie renifle, rabat encore les cheveux qui s'écroulent sur le front et il se marre encore et toujours, les yeux qui se plissent jusque la main qui vient soutenir le menton comme pour inspecter les dires de la jeune femme. Eh bien. Il y a un peu de romance, c'est vrai ! Pas comme toi et tes films tout niais, mais y en a un peu... Un petit peu...

Alfie n'a jamais connu des romances que les moments un peu mièvres, ceux où l'on doit ployer pour obéir aux désirs et aux envies, jamais les siennes c'est certain.
Alfie n'a jamais connu des romances les sentiments invasifs et les pétales éreintantes, celles qui épuisent jusqu'à tuer.
Debout et presque raide, les lombaires essaient de maintenir le poids du corps comme elles le peuvent mais Alfie fatigue terriblement vite, il a les genoux qui crissent mais préfère ignorer les signaux qui finiront par le faire fléchir.
La nuit tombe à peine, la lune encore épuisée des soirées à bénir ses enfants, il y a les néons des restaurants en dessous qui renvoient les kaléidoscopes bleutés et rougeâtres, ça plaît à Alfie de les regarder parfois le soir, quand Morphée refuse de venir le serrer entre ses bras, de lui embrasser le crâne pour lui souhaiter de beaux rêves. L'air presque blasé et les yeux se roulent, Alfie râcle la gorge et fait quelques claquettes, cogne plus le talon et râle parce que ça heurte, de taper aussi fort le plancher. Alors il tourne sur lui-même, la jambe qui plie et la paume qui passe par dessus le tissu polaire de la chaussette. Ah ouai... J'aurais pu être meilleur que toi dans ce domaine, mais même-là...
Petite moue attristé, pourtant Alfie hausse les sourcils lorsqu'elle essaie de tirer les rideaux, bouscule gentiment cette dernière et les laisse ouverts, jette un coup d'œil plus bas, là où les passants se rassemblent et à la place, éteint la télévision. Je ferme jamais les rideaux. Je préfère voir la lumière de l'extérieur ici, petit rituel personnel. Un sourire et voilà qu'il retourne vers le téléphone, va sur l'application musical et réfléchit un petit instant à quel genre il pourrait mettre là tout de suite, que ça plaise à Callisto.

Stroboscopes légers et qui se reflètent contre les carcasses, enveloppe les silhouettes comme dans des embrassades secrètes. Alfie jette un oeil à Callisto, là où le bleu glisse le long des courbes, la où le rouge assomme l'angularité des épaules et des joues, les mèches blondes qui tirent vers les couleurs nocturnes.
La valse. Doucement et la musique en route, il approche et attrape l'une des mains, glisse le bras opposé contre le dos, les phalanges qui creusent la courbure que forment les reins.
Le souffle est lent, brûlant tandis que le cœur en effervescence essaie de calmer les assonances drastiques.

Bien loin de la misère et des braillements infantiles, Alfie peut enfin se concentrer sur les boucles solaires qui roulent par dessus les épaules et qui chatouillent la chair du bras, du thorax qui cogne au sien, là où il peut sentir le galbe de son poitrail, les bijoux qui accrochent le tissu de son tee-shirt et le parfum entêtant qui reste dans les naseaux.
La langue colle le palais, la mâchoire se resserre et le front vient s'appuyer contre la tempe de la demoiselle tandis que l'étreinte amorce un peu plus le décompte amer de la fièvre et de la terreur, celle qui menace de s'abattre comme les fleurs affreuses qui font crever les gens.
La gorge gratte et Alfie retient la toux, ne voudrait pour rien au monde briser le moment tendre qu'il a lui-même construit sous ses doigts, ce serait saboter sa propre personne que de se mettre à vomir les glaires et le thé chaleureusement offert par Callisto.
Un pied devant l'autre, un derrière celui de la jolie femme et voilà qu'il fait basculer le corps vers l'arrière, les doigts plantés comme des serres par dessus le bassin, le sourire qui ne cesse de marteler le visage et le rire qui balance finalement la toux. ...Remonte, vite.
Avec son aide, Alfie l'a fait remonter, tourne et cogne enfin le mur derrière-lui, les bras qui enroulent la taille, le nœud qui menace de s'arracher entre ses doigts. Tu vois, JE suis un excellent danseur. L'air fier et les yeux s'abaissent finalement vers les pieds tandis que les lèvres se voient pincer entre le dédale de dents. C'est vraiment gentil, d'être venu. J'me faisais grave chier... Donc... Merci.
La noirceur du regard dans le sien, Alfie se remet à rire encore et relâche l'étau sur les hanches, laisse l'arrière du crâne cogner la bordure du mur et les orbiculaires  se fermer, profiter un instant du calme, oublier qu'il va finir par s'écrouler dans les bras de Morphée.
Que pour ce soir, il voudra bien de lui.



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Alfie Lewis
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