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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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(terminé) alfie » let's make a wish, an easy one

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Mar 28 Juin - 17:00


let's make a wish, an easy one

OOTD — comme un adulte responsable,
un verre après le travail,
quelque chose de calme,
de tranquille,
quelque chose qui ne t'agresse pas,
qui ne résonne pas,
une bière, là,
posée sur le bar,
qui t'attend.

tes doigts salis de vernis,
poncés jusqu'à la moelle,
fatigué d'avoir resserré des cordes,
fatigué de ne pas jouer.

les fleurs amères qui t'empêchent de respirer correctement,
un rhume que tu prétextes par fierté,
c'est bien plus simple comme ça.

un bar sympa,
décoré de pop culture, de vieux vinyles qui ne doivent plus fonctionner,
un jukebox qui joue un titre rock que tu ne connais pas
(toute une culture à revoir).
toi,
avec toi même,
seul avec tes pensées.
ton pied qui glisse sur la planche qui t'a menée jusqu'ici,
doucement,
en rythme avec la musique.

tu as accepté parce que le vieux disait que ça allait te faire du bien,
sors de là,
ne te laisse pas mourir,
si facile à dire.

tu as accepté parce que tu n'as plus le droit de boire à outrance,
plus le droit à la musique forte,
plus droit de ne plus entendre.
le brouhaha est agréable, presque berçant,
tu te laisses porter,
à attendre,
t'ennuyer,
à être seul.

« Al ! » un geste du bras,
crié un peu trop fort peut-être,
« un coca ? » tu ne lui laisses pas le temps d'arriver,
« jus de pomme ? d'orange ? » tu te moques légèrement de lui,
c'est gentil,
c'est normal, n'est-ce pas ?
et tu es fatigué,
tu crois,
peut-être que tu devrais rentrer,

(aller oublier)

rien ne fait sens,
rien ne te ressemble ici,
et pourtant te voilà,
à faire semblant d'être sage,
certains se moqueraient.

« c'était siii dure sans toi » et tu plaisantes,
tu ris,
pour ne pas t'étouffer.
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Judicaël Winiger
luthier
Judicaël Winiger
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Jeu 30 Juin - 11:45
youth
we arethe reckless
we are the wild youth
Chasing visions of our futures


Les cris des chérubins dans les oreilles, le souffle lancinant sur les joues et les plaintes exacerbées, Alfie avait cru devenir complètement fou. Entre les gamins qui refusent de goûter, ceux qui ne veulent ni jouer ni rester seuls jusqu'aux plus turbulents, Alfie avait accepté avec plaisir la sortie au bar du coin en compagnie de Jude qu'il n'avait pas vu depuis un petit moment déjà.

Les pas s'enfoncent dans les restes blancs fondus sur le trottoir, les épaules esquivent les carcasses fébriles de la nuit et les luminaires colorés attirent l'œil vers la petite bâtisse où Alfie se précipite en soufflant, le bonnet qui quitte le crâne et il entend dans un grand râle son prénom qui tonne à travers la pièce.
Ça résonne dans les oreilles d'Alfie qui retrouve vite le sourire, les éclanches se débarrasse du blouson en jean et il s'approche de la table, s'assoit sur le tabouret tout en pinçant les lèvres, réflexe amer qu'il n'a jamais su éradiquer.

T'es déjà torché ? La chance. Alfie lève la paume lorsque le serveur passe, demande un mojito à la fraise. Pour ce soir il peut bien boire un peu, essayer de se noyer les pensées terrifiantes du quotidien pour quelques heures seulement. Le rictus peaufine les fossettes jusqu'aux rondeurs des joues et les prunelles roulent. T'es trop mignon. Tu racontes quoi ? C'était cool, ta journée ? La mienne était pourrie. Et il faut que je te raconte.. J'ai.. Faillis avoir un coup. Mais.. Alfie porte le doigt à la tempe, tape dessus comme pour signifier qu'elle était un peu cinglée, la nana en question. Mais d'abord je veux tout entendre de toi. Avant que t'oublies toute... Ta journée à force de picoler.

Le verre et ses glaçons tintent contre le bois de la table et Alfie attrape ce dernier, ramène le goût amer et sucrée contre les lèvres, amarre les mirettes dans celles de Jude.

a little kiwi


Alfie Lewis
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Alfie Lewis
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Jeu 30 Juin - 14:50


let's make a wish, an easy one

OOTD — si seulement, tout serait bien plus simple. mais non, toujours pas, c'est à peine si tu avais goûté au verre entre tes doigts. comme un soudain dégoût, l'amertume qui te fait plisser le nez. boire ou parler, ce soir, peut-être que tu avais fait un choix (vite oublié). la bière bien vite descendue, tu commandais la même chose que ton acolyte. ça avait l'air pas mal, ça. un peu sucré, un peu heureux,
un peu à son image,
sucré, heureux (mensonge).

réflexion profonde sur ta journée, le travail seulement, rien d'intéressant, les violons qui couinent, l'oreille qui souffre, l'envie de tout arrêter.
tu as peut-être joué, un peu, comme ça, pour que tes doigts n'oublient pas.
douloureux.

la sienne avait l'air plus intéressante, de vie,
la tienne, elle part un peu dans tous les sens,
tu ne comprends pas trop,
alors tu ris à ses gestes, tu ris de l'imaginer. toi ? exprime ton visage rieur, lui ? mais pourquoi pas après tout. mille possibilités dans ce monde ; celle-là, tu ne l'avais pas vu venir.
tu n'étais plus intéressé par ton malheur, tu allais finir par l'oublier,
comme il le dit,
ta journée,
ton passé,
noyés comme toujours, c'est si facile.

« hm, 'suis allé voir alion jouer, ça a mal fini (comme d'hab', tu vas me dire), j'crache mes poumons, j'crois les fleurs sont entières. » haussement d'épaules, parce que tu n'en as plus que faire de ces histoires. « rencontré un mec en boîte aussi, c'était cool, si tu vois ce que je veux dire. » t'as le rire un peu gras, un peu amer, que tu rafraîchis avec une gorgée.

« comme d'hab, quoi. » la routine, qui te fatigue,
tu n'as pas vu adam non plus, elle ne t'a pas laissé le gosse depuis un moment, peut-être devrais-tu la contacter ? « mais mon petit al, va falloir que tu m'en dises plus, en fait. comment ça t'a failli avoir un coup ? elle était comment ? t'as fait quoi pour la séduire ? » ton doigt sur sa joue, « avoue c'est les fossettes. » parce que ça, ça faisait toujours craquer.  
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Judicaël Winiger
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Lun 4 Juil - 20:45
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Chasing visions of our futures


Les gouttes glissent sur les phalanges et Alfie laisse la fraîcheur frapper l'épiderme, vient siroter l'ambroisie au goût cinabre. Il n'a jamais eu l'occasion de vraiment s'intéresser à Jude, dans le plus profond de l'âme, sur ce qui peut bien le tracasser la nuit et le tenir éveillé, sur les cauchemars qui l'animent jusqu'à ses rêves bien cachés.
La musique tonne dans le crâne, fait se mouvoir les épaules au rythme doucereux des mélodies et des tintements.

Les fleurs sont coriaces ces jours-ci et Alfie n'a jamais vraiment compris comment tomber amoureux -il n'a jamais réellement aimé ses copines et ça c'est majoritairement terminé parce que les je t'aime n'avaient pas de sens, qu'ils effleuraient les bronches avec leurs épines et les pétales rongeaient un peu plus les faux-espoirs.
Alors c'est vrai qu'Alfie ne comprend pas vraiment la sensation de brûlure lorsqu'on régurgite les douceurs florales à travers l'œsophage, il aimerait, c'est juré. Il s'est passé quoi ? Avec Alion, je parle. Je me doute qu'avec le mec.. Alfie sourit et se met à rire, abaisse les yeux sur les mains de Jude puis sur la gorge avant de remonter vers le visage, les dents qui pincent encore les lèvres, qu'il ne serait pas complètement lui s'il ne le faisait pas. Tu crois que... Si on te met du désherbant dans les poumons t'es débarrassé des fleurs ? Je dis ça comme ça.

Les mains se lèvent comme non coupable, mais c'est une idée qui fait sens dans la tête d'Alfie. Peut-être moins dans celle de Jude, c'est certain. Il aimerait apprendre des subtilités de l'amour sans le poids terrible de la maladie sur les épaules. Alors pour le moment Alfie s'en passe, parce que ce n'est pas vraiment important à son âge, qu'il a bien le temps.
Le doigt qui suit la continuité de la joue jusque la fossette, ça renforce les rides et les paupières qui se plissent sous les rires, les pommettes qui remontent et la nuque qui se tord sur le côté. Aaah.. Alors. Contrairement à bien des hommes, je ne suis pas une bête. Coup d'œil à peine discret vers son ami, Alfie reprend une gorgée à travers la paille et abaisse la voix. Belle femme, baby-sitting normal tu vois. Genre elle rentre super tard, robe ultra-sexy et j'étais genre... Tu travailles où pour te fringuer comme ça ? Enfin bref. Et là, elle me saute dessus.

L'air ahuri presque hébété, Alfie ravale la salive parce qu'il parle trop vite, qu'il enchaîne et les paumes à plat sur la table, il soulève un sourcil. J'ai dit non, évidemment. Prêt à en dévoiler un peu plus, le cœur s'emballe et les lippes se serrent, se refuse à dévoiler les pleurs et les épaules affaissées, le dos rond et les plaintes. Et voilà. J'ai eu ma petite paie et en plus le gamin est trop mignon, j'espère quand même qu'elle me rappellera. Il s'appelle Adam il a genre trois ans je crois ? C'est une petite crème.

a little kiwi


Alfie Lewis
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Lun 11 Juil - 18:48


let's make a wish, an easy one

OOTD — Tu voudrais bien savoir ce qu'il s'est passé avec alion, toi aussi. tu ne comprends pas réellement ; un peu perdu dans ce qu'il se passe entre vos coeurs, entre vos corps. ce sont souvent des cris, peu agréables, parfois des coups qui vous secouent, parce que vous ne savez pas discuter. violence sans fin, voilà ce que vous partagez réellement, un amour en haine, qui vous mange, qui vous ronge, qui vous tue. « alion... il jouait, j'suis allé le voir, et j'sais pas trop. » comme d'habitude,
comme d'habitude,
comme d'habitude.

« je crois qu'on s'est disputé. » tu n'en es même pas certain,
tu t'en fiches,
tu n'es pas là pour une séance de thérapie, alors tu hausses les épaules, tu fais signe que l'on s'en fout,
jusqu'à ce que l'alcool te consume, jusqu'à ce que les larmes te montent, jusqu'à ce que tu te plaignes,
mais là,
maintenant,
tu n'en as rien faire d'alion,
il n'existe pas,
il n'est pas intéressant,
il te tue.

ou peut-être est-ce alfie qui veut ta mort, peut-être qu'il te fait froncer les sourcils, rien qu'un peu, par ses inepties, par ses idioties ; quelle idée, quelle idée;
quelle bonne idée.  « peut-être qu'on devrait essayer ? Un peu d'antigel, ça fera peut-être mourir les fleurs... » ou peut-être que ça te ferait mourir toi,
ça ne serait pas plus mal,
ça ferait peut-être moins mal.

le verre entre les doigts, qui rafraîchit les phalanges serrées, bien plus intéressé par l'histoire qu'il est prêt à te raconter. tu as le rire gras, c'est vrai que tu étais idiot, toi, c'est vrai que tu te laissais facilement séduire, toi, c'est vrai que tu n'en avais rien à faire, toi, mais pas alfie, et peut-être qu'il était admirable pour cela ; peut-être que tu voudrais être comme lui, rien qu'un peu,
insouciant,
innocent,
d'une certaine manière, à sa manière.

alors tu écoutes attentivement ce qu'il peut te dire, lui, belle femme, robe sexy, ah non pardon, ultra sexy, tes sourcils qui se froncent, il t'en aurait fallu probablement moins, la question qui t'amuse (innocent)(insouciant), et tu secoues la tête face à ces mots, presque désespéré. « Evidemment ! » as-tu dit en écho, gorgée de ta boisson, elle pique un peu le fond de la trachée,
(peut-être que les fleurs faneront).

« tu as dit quoi ? » pour le faire répéter, t'es pas très sûr d'avoir compris, peut-être que c'est le bourdonnement qui te rend fou, peut-être que tu es un peu plus sourd maintenant, comme si tu n'avais pas compris, « Adam ? Trois ans ? » comme une coïncidence qui te fait rire, qui t'amuse, qui te fait vider ton verre,
parce que tu détestes vivre,
parce que tu détestes la réalité,
parce que tu ferais mieux d'oublier.

« elle ressemblait à quoi, elle ? » robe ultra sexy, belle femme, qui rentre tard le soir, coïncidence qui ne te fait pas rire, ou peut-être que si, hystérie que tu tais, pour le moment,
que le monde est petit,
si petit,
et il tourne,
autour de toi,
autour des autres,
qui existent, sans toi,
qui vivent,
sans toi,
toi.

« j'espère au moins qu'elle t'a bien payé, pour se faire pardonner. j'aurais porté plainte, tiens.  » pour te venger, simplement.
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Judicaël Winiger
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Sam 23 Juil - 7:28
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Alfie n'a jamais vraiment bien cerné les supposés émois amoureux entre Jude et Alion. Il n'a jamais réussi à mettre un mot dessus tout comme son ami, relation semblant tendue, amère, Alfie a toujours eu du mal à trouver les mots justes, ceux qui se veulent rassurant sincèrement, pas ceux qu'on crache comme les comptines d'enfants, qu'on récite sans même en savoir le sens.
Alors il écoute simplement, promène les yeux entre les silhouettes qui se faufilent entre les chaises puis revient sur Jude et son air désinvolte.
Parce que s'il s'en fout, alors Alfie n'a pas vraiment de quoi s'inquiéter, parce qu'il ne peut pas le forcer à en avoir quelque chose à foutre, même s'il le voudrait, même s'il voudrait lui murmurer qu'on peut en parler, trouver une solution, faire semblant au moins.
Mais ça ne servirait à rien si Jude ne veut pas, parce qu'il ne veut jamais. Alors à son tour Alfie hausse les épaules l'air désinvolte, le verre qui se soulève comme ode aux amours tordus puis il avale les gorgées doucement, laisse un des glaçons se glisser entre les lèvres jusqu'aux molaires et croque. Ouai mais, ça veut dire que ça va aussi te crever. Je suis pas un meurtrier. On va forcément remonter la piste jusque moi, je suis le plus malin de nous deux.

Alfie lui balance un clin d'œil, laisse le sourire s'étendre tandis qu'il continu de mordre le glaçon jusqu'à qu'il ne reste plus que la fraîcheur dans la gorge.
L'histoire de ce dernier semble passionner Jude et ça encourage Alfie dans ses travers, ceux de parler un peu trop fort, d'y mettre un peu trop d'émotions lorsque les sourcils tressautent, que la bouche s'agrandit dans un large sourire et que les yeux brillent d'artifices. Exactement !
Et si Alfie se marre, Jude lui, s'emboucane encore plus fort et lui scande de se répéter et à son tour, rembobine les mots qu'il vient d'étaler comme des histoires sucrées d'un soir. C'est çaa..

Curieux, il n'en faut pas vraiment long pour que les ficelles rouges se connectent dans l'esprit du baby-sitter, qu'il arque un sourcil, le rictus malicieux. T'as couché avec elle ? Fripon. Elle avait... Des longs cheveux roses et des grands yeux de biche. Puis bah.. Le reste suit quoi.
Alfie repose le verre et mime sur son propre corps la protubérance de la poitrine et des hanches, retient un rire idiot puis hausse les épaules à son tour.
Il n'est pas certain qu'il méritait vraiment un supplément Alfie, lui qui n'a pas été tendre, lui qui n'a pas été compréhensif, n'a pourtant pas aimé la saveur du miel contre les lèvres, celle incombée comme un cadeau qui pesait plutôt comme un fardeau sur ses épaules.
Le verre se termine et l'alcool roule dans la gorge, avale et revient attraper les glaçons entre les dents jusqu'à qu'ils explosent sous la force abrupte de la mâchoire. Pourquoit'es amer comme ça ? C'est un mauvais coup ? Elle t'a mordu ?

Petite grimace et Alfie s'enfonce dans le siège et laisse les mèches tomber sur le front avec la chaleur du bar, avec les corps qui s'amenuisent un peu plus les uns contre les autres, ceux qui se plaisent à s'émoustiller des plaisirs et de l'ivresse.  
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Alfie Lewis
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Lun 25 Juil - 21:52


let's make a wish, an easy one

OOTD — souvent dans la brume, sans jamais te souvenir de ce qu'il se passe,
et alfie qui pose la question qui fâche,
et tu ne devrais plus être surpris maintenant, peut-être oui que tu as couché avec elle, fripon dit-il et l'idée même qu'alfie vienne jouer les babysitter chez elle te fait rire, te ferait presque vomir (ou ce sont les fleurs dans les poumons). l'alcool a un goût amer, désagréable, le goût du verre de trop mais ce n'est que le premier.
et il continue alfie, heureux, il a failli le faire, elle lui a sauté dessus, avec son regard de biche, avec ses cheveux roses,
et plus les mots roulent sur sa langue,
plus tu sens l'envie de vomir venir,
la tête qui te tourne un peu - quelle étrange sensation, celle d'être mal comme si tu ne l'avais jamais connue, et l'idée même d'alfie te fait rire.
alfie ; alfie ici, alfie qui rit, alfie qui sourit.

et les insultes cognerait ta gorge si tu ne les retenais pas, et tu voudrais plus de réponses aux questions que tu ne poses pas, alors tu finis ton verre,
tu en demandes un autre,
secret bien gardé qui risque d'exploser - et tu pourrais faire le choix de te taire, de rien dire, de le garder pour toi,
mais si alfie sait, comme ça, si alfie le voit, comme ça, qui d'autre pourrait le rencontrer ? et tu ne veux pas que ça sorte,
alors il faut choisir,
dilemme
(être ou ne pas être ?)
qui t'échappe. alfie n'a pas besoin de savoir,
mais il risque de poser des questions,
de demander - et elle ne se taira pas,
ça sonne dans ta tête, oreille qui siffle, le nouveau verre que tu vides à moitié, peut-être entier. et la question d'alfie te fait rire, « si tu savais ce que je lui ai fait... je te passerai les détails... » et t'as le rire facile, t'es méchant jude quand tu t'y mets, « plutôt un bon coup, 'fin, c'est son job donc je suppose qu'elle peut qu'être un bon coup, hm ? ça serait dommage sinon. » et tu craches, tu craches jude,
sur tes erreurs,
sur ton passé,
et tu soupires jude,
parce qu'alfie, tu voudrais qu'il n'existe pas, « je vais te dire un truc. » sérieux,
presque, un peu alcoolisé, aux mots un peu lourds, « mais ça reste entre toi et moi, al. » rien que vous deux, en silence, rien que vous deux, promesse, « c'est une sorcière ! » comme si elles existaient, comme s'il allait te croire. « elle m'a... » piégé ? bien eu ? tu n'avais qu'à faire attention,
on récolte ce que l'on sème, et ça n'a jamais au autant de sens que maintenant - et tu sors ton portable, pour une photo ou deux, que tu tends à alfie,
et tu ne sais pas comment les mots sortent,
alors tu bois,
encore,
le fond du verre, l'air,
le vide,
pour un semblant de courage, « mon fils. » que tu dis,
sans y croire,
parce que le dire rend les choses réelles et tu ne le veux pas.
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Judicaël Winiger
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Mer 3 Aoû - 4:45
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Les lucarnes se déposent dans celles amochées de Judicaël. Garçon tyrannisé par la vie, abattu par les émois. Alfie peut s'estimer chanceux de ne pas avoir le cœur qui flanche trop facilement, de ne pas avoir les paumes qui aiment s'imbriquer dans le creux des reins et les lèvres sous les haies que forme les clavicules.
La boisson s'échauffe entre les mains, les cristaux pleuvent par dessus les phalanges et Alfie ravale une gorgée, là où l'amertume passe toujours mieux que dans le poitrail.
Lilith, il ne l'a plus revu depuis cette altercation. Lilith, elle a le minois de celles qui sont atterrées par le quotidien et l'environnement, elles s'engouffrent dans les habitudes néfastes et si les secondes chances sont accordées comme des offrandes, parfois, personne ne veut les accepter, parce qu'on est pas assez bien, qu'on ne mérite pas mieux que la vie de merde dans laquelle on se traîne.
Dans le siège désagréable pour le coccyx, Alfie repose le verre et laisse les ongles crissés sur le bois collant de la table. Ouai, tu me passeras les détails, queutard..

Alfie à le sourire léger et baisse les yeux, laisse Judicaël qui cherche les mots, qui gigote et dont les cernes creusent un peu plus le visage sous les binocles. Du coup... Tu l'as payé ? Ou c'était gratuit ? Sincèrement, c'est sans le jugement qu'il demande, peut-être un peu sceptique. Parce que la jeune femme ne chercherait probablement pas les types comme Jude, que ça lui semble un peu mystique. Comme un mythe.
Jude veut souder les secrets sans les auriculaires qui se serrent pour jurer que ça ne se répétera jamais et Alfie, dans les serments qu'il a entendu des milliers de fois de la part des gamins, ceux qui lui marmonnent les sérénades dans les oreilles et qui font promettre de garder ça dans le cœur. Une sorcière... ? Genre elle a coupé une mèche de tes cheveux et elle en a fait un élixir ? Alfie maintient les rires dans la gorge, là où mijotent les secrets qu'il ne répètera jamais si Jude ne le veut pas. Puis il prononce les mots de trop, ça fait hausser les sourcils, froncer les linéaments et les babines se tirent. Ton.. Fils ?

Alors il songe, Alfie. Il essaie de comprendre comment il a pu faire aussi vite le rapprochement entre Lilith et la fille qu'il a vu cette nuit, puis l'évocation du gamin a probablement aidé Jude à faire le cheminement entre le possible coup d'un soir et Adam.
Alfie il ne sait pas quoi dire ni quoi faire, il a les phalanges qui resserrent l'étau autour du calice diaphane et si d'ordinaire il aurait peut-être ri jusqu'à amarrer les blagues sur le bas-côté, il n'est pas certain pourtant que là, ce soit le bon moment. Alors avec une inspiration un peu lancinante, il laisse l'air s'échapper des naseaux et il approche le visage, les rangées de poils par dessus les paupières vers le bas. Adam c'est ton mioche ?
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Alfie Lewis
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Jeu 4 Aoû - 22:06


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OOTD — rire gras, et si tu devais un jour sortir de l'argent pour une femme c'est qu'alors tu serais vraiment désespéré. signe de la tête pour lui dire que non, toi, tu n'avais pas payé. parce que tu aurais refusé, parce que tu ne croyais qu'en tes charmes et ton pouvoir de séduction ((imbus de ta personne)), à boire la tasse des parfums qui t'emplissent le nez. trop charmeur pour que l'on te demande de l'argent sur le maman, trop idiot pour réaliser que l'on se joue de toi, un peu comme elle finalement. ce n'est que toi qui dit ça, qui pense que t'es ruiné, achevé. tu n'as pas la force de te battre, pas le force de jouer, pas la force d'affronter l'enfant qui te hante depuis quelques années maintenant ((depuis quelques mois seulement)).

alors c'est dur de le dire à alfie, de l'avouer, de lui expliquer. c'est un peu honteux, parce que ce n'est pas l'image que tu donnes, parce que t'es un joueur, un charmeur, parce que personne ne te fera jamais confiance. est-ce qu'alfie te fait confiance, lui ? peut-être pas. peut-être qu'il ne voit que ce que tu veux lui montrer, peut-être que tout est une illusion, peut-être que tout est prêt à s'effondrer,
comme si tout glissait entre tes doigts,
comme si tu perdais le contrôle.
véritable crash, ta vie qui part en fumée.
dramatique au rythme de l'alcool qui coule dans la gorge ((tu ne comptes plus)), le geste répétitif qui fait couler tes idées.
et tu aurais aimé que ce qu'il dise soit vrai, n'avait-elle pas un prénom de sorcière ? femme manipulatrice, femme déchue,
femme des enfers ((femme des démons)).
tu en avais déjà pas beaucoup des cheveux - à quoi bon.

tu as retiré les lunettes, posées sur le bar, pour ne plus voir, cacher la vérité, que la photo que tu as montré soit trouble, un peu plus, et ce ne sont pas les larmes.
tu ne pleures pas, plus, jamais.
la toux légère sans explication quand il prononce les mots, quand l'idée devient réelle : ton fils, et tu acquiesces, indolent, mouvement de tête pour lui dire qu'il avait bien entendu, que la musique du bar n'avait pas obstrué ses tympans ((comme les tiens qui sifflent sans cesse)), et tu n'avais pas envie de le répéter, jamais. parce que c'était trop vrai, parce qu'il existait si tu en parlais. tu t'es frotté les yeux, doucement, durement, tu ne sais pas,
tu aurais presque espéré qu'ils tombent sous les faux coups assénés.

il n'a pas l'air de te croire alfie, il soupire en secret comme tu l'as demandé, et tu le fixes sans vraiment le voir, l'alcool et le manque de verres sur tes yeux, un hochement de la tête, tu cherches tes mots. « c'est de lui que tu parlais, hein ? » toi ça te rend fou, « le monde est trop petit, j'vais me casser d'ici si ça continue » partir en voyage, prendre la fuite comme dirait alion, parce que tu n'es bon que pour ça. « ouais. en tout cas, c'est ce qu'elle m'a dit, y a... trois ans ? quatre ans ? j'sais même pas quel âge il a. j'suis sûr que tu vas le voir plus que moi. » soupirs, tu ne sais même pas si t'as envie de le voir. « adam. c'est ridicule pour une meuf qui s'appelle lilith non ? j'sais pas, 'faut réfléchir des fois. » c'était quoi au juste, ici ? l'église ? « pas fais de tests, mais j'veux bien le croire. tu crois que je devrais en faire un ? peut-être. » sourcils froncés. « imagine on dit, c'est vraiment le mien, elle me demande des trucs. j'ai rien moi » ((encore moins pour une prostituée)), grimace. « tu trouves qu'il me ressemble ? » téléphone porté à côté de ton visage, expression imitée, presque. « un peu ? peut-être c'est pas le mien... » et des années que tu l'espères.
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Judicaël Winiger
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Ven 12 Aoû - 14:53
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Chasing visions of our futures


Les prémisses sur le visage de Jude annoncent les regrets d'avoir pour un soir échangé les baisers et cogner les flancs. Alfie pince les lèvres, l'ongle parfaitement limé pour permettre de gratter convenablement les cordes de sa guitare vient cette fois-ci pourtant, frapper le bois lustré, là où on dépose en plus des cocktails et des rires les amertumes et les arcanes.
Jamais confronté à une telle annonce, celle d'être un père, il ne sait pas vraiment comment réagir, les collègues qui pourtant ont des marmots, n'ont jamais évoqué la surprise de découvrir des années plus tard l'évidence.

Alors tandis que le silence s'installe, Alfie bouscule le verre sur le côté pour que le serveur puisse le récupérer lorsqu'il sera libre de s'éparpiller hors du bar bondé.
Les prunelles brunes cherchent le contact de celle de Jude, lui qui a les yeux qui regardent partout et nulle part, dont les mouvements sont aléatoires et la parole se libère.
Écouter et essayer d'assimiler la situation, faire le scénario mille fois dans la tête, s'entendre appeler papa et traîner au milieu des cours de récréation. Il n'y avait jamais songé, auparavant, parmi les centaines de têtes de toutes les couleurs qu'il avait vu, malgré les erreurs des mômes à prononcer papa dans l'incertitude au lieu du prénom, il ne s'était jamais un seul instant fouler le même sentier que Judicaël parcourt à l'instant. Ouai, c'était lui. Adam.

Gamin à la bouille adorable, chérubin tombé du ciel qui n'a jamais donné du fil à retordre à Alfie. Pas une seule fois, les doigts potelés autour des siens et les rires en cascade, décidemment, il se demande Alfie comment ça a pu se produire et comment les langues n'ont jamais cherché à se délier sur ce secret.
J'en sais rien. Je l'ai pas revu depuis tu sais... Mais c'est un chouette môme, il a trois ans il me semble. J'sais plus. Alfie observe alors les épaules fléchir, le dos rondir et l'air dévasté qui creuse un peu plus les traits pourtant si joviales du type devant lui.
N'a jamais su plaindre les autres, parce que pour lui, ce n'est pas mort d'homme que d'apprendre qu'on a un gosse, parce qu'il n'y a rien qui l'oblige à en prendre la responsabilité, lui semble t-il. Alors il songe, Alfie.  

J'en sais rien, Jude. Tu devrais juste faire un test de paternité et t'assurer que c'est le tien, au lieu de te torturer pour rien. En plus c'est pas obligatoire, de reconnaître l'enfant. Vous-êtes pas mariés. Les yeux s'abaissent un instant puis se relèvent instantanément, l'air sérieux et les sourcils froncés. Vous-êtes pas mariés, hein ?
Le téléphone se redresse et les demandes percutent, Alfie observe, Alfie essaie de se souvenir du chérubin en vrai, de sa petite voix fluette et des pas légers sur le carrelage. Il y a un peu d'elle et de lui, peut-être plus d'elle que lui finalement. Ouai, vous avez le même air un peu bête tu sais. Comme pour se moquer, Alfie fronce les sourcils et afin d'accentuer la grimace, appuie les index sur les deux rangées de poils, les pointe vers le bas avec le sourire à l'envers. Moi grognon.

Rire léger, à peine et Afie arrête le cinéma, tend les lèvres avant de les pincer pour les humidifier. T'as parlé avec elle de ce que tu voulais faire ? T'es pas obligé de t'investir c'est sûr mais...
Un peu égoïste, rappelle le paternel, alors Alfie cherche les mots pour ne pas paraître sec, pour ne pas paraître mauvais, loin d'être un con. J'trouve ça un peu égoïste de pas vouloir s'investir dans la vie de son gosse, surtout maintenant que tu le sais.
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Sam 13 Aoû - 1:39


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OOTD — une chouette môme que tu ignores parce que tu es un égoïste, parce que tu ne penses qu'à toi, parce que tu ne penses qu'aux fleurs que tu craches, que tu ne penses qu'à alion, qu'à camille, parce que tu ne penses qu'à ton cul, parce que tu as peur d'avoir des responsabilités, peur qu'elles t'écrasent, peur de changer, peur de vivre autrement, peur d'être finalement un adulte et alfie l'est un peu plus que toi ce soir, et alfie est un peu plus responsable, et alfie se fait voix de la raison alors que tu tentes tant bien que mal de comprendre ce qu'il te dit, comme si c'était inconcevable, comme s'il avait tort, comme si tu voulais lui donner tort. mais alfie ne raconte pas toujours des bêtises, mais alfie a les pieds qui sont bien accrochés au sol, lui, il ne rêve pas du passé, il n'oublie pas son présent ((pas tout le temps)), c'est étrange, alfie qui te résonne, alfie qui te secoue, qui te fait comprendre allez debout. il n'a pas tort alfie, qu'il t'agace parfois.

pas obligatoire de reconnaître l'enfant mais les mots de la femme qui résonne dans tes oreilles, qui bourdonnent sans cesse, le tien, et l'envie, déchiré, d'être là - la peur de ne pas savoir le faire et les années qui tu laisses passer. mais alfie, il te fait toujours un peur rire, « plutôt mourir, hein, non. jamais de la vie. je me rappelais même pas de son prénom quand je l'ai revu, al... » et peut-être que tu devrais faire ce test, mais peut-être que c'était aussi les ennuis, peut-être que tu avais envie de le récupérer, le petit adam, peut-être que tu avais envie de t'en occuper, peut-être que tu pourrais faire d'alfie l'oncle cool, l'oncle que tout le monde veut, peut-être qu'il pourrait s'en occuper un peu, avec toi, de temps en temps.

« t'es super con, tu sais » que tu dis alors que tu baisses le téléphone, alors que tu zoomes sur le visage de l'enfant un peu plus, alors que tu commandes un nouveau verre - le dernier, tu l'as juré, rapidement, à demi mot, les mots d'alfie qui fusent dans l'oreille où tu n'entends pas bien, alors, tu tournes un peu la tête pour mieux le comprendre - tu n'aurais peut-être pas dû. « tu crois ? peut-être. » tu acquiesces les propres de l'autre, tu réfléchis un peu, « c'est un peu compliqué, avec elle, la discussion... » pour ne pas dire qu'elle est absente, pour ne pas dire que tu l'ignores, pour ne pas dire que tu es trop occupé à faire la fête, trop occupé à boire ((les lèvres qui trempent dans le verre)), « je pense que je suis pas prêt, surtout, al, si tu réfléchis bien. » à assumer, à jouer aux adultes, « le voir de temps en temps, c'est ok, plus... ça risque d'être compliqué, je pense, je crois. » tu ne sais pas, tu sembles un peu perdu jude, un peu égaré, à appeler à l'aide, « tu ferais quoi, toi, si tu découvrais maintenant que tu as un gosse ? là, comme ça, tu penses que tu serais capable de t'en occuper ? » ((de prendre des responsabilités)).
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Judicaël Winiger
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Jeu 18 Aoû - 23:07
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Les responsabilités qui effraient le plus couard des courageux, Alfie qui ne le lâche pas du regard, il n'aurait eu aucune pitié à abattre les mots comme des flèches, juste là, par dessus l'amas de vêtements qu'il a enfilé, perforer la chair, lui faire sentir le poids d'avoir voulu embrasser pendant les nuits fauves.
Cependant il reste silencieux Alfie, les ongles qui grattent l'alcool séché, les ongles qui s'amarrent ailleurs que la peau. Maintenant tu le sais, au moins.
Alfie sourit, Alfie toujours chaleureux, il se penche et lui attrape le poignet, remue doucement la main jusqu'à la lui faire tomber sur le crâne, récupère les lunettes qu'il a délaissé pour les poser sur l'arête du nez.
Ses propres lunettes dans sa chambre, il n'en a besoin que pour lire, pour faire des trucs un peu emmerdants, qui épuisent les yeux lorsqu'il s'attarde trop longtemps dessus.
La sensation fébrile sur la peau, ça le fait frémir et il retire finalement l'étau autour du crâne, lui rend son trésor et pense un peu à lui. Ouai mais va bien falloir discuter de toute manière. Au pied du mur, Judicaël n'a plus le choix, les obligations sont là, lui aurait été heureux de ne jamais rencontré son père, type pourtant aimant au départ, alors il y pense à Judicaël, s'il serait prêt à être celui qui veille sur le chérubin.
Les doigts glissent sous la table, s'arrêtent sur le jean ample et en arrache les coutures. Personne ne peut vraiment prévoir ce que ça fait d'être parent, parce qu'on peut s'y préparer mais jamais tout imaginer, jamais tout empêcher.
Les rides entre les sourcils se tordent un peu plus, s'enroulent et Alfie détourne le regard, souffle. Si t'es pas prêt, j'te dirais de pas le faire alors. Mais tu peux pas te pointer quinze ans plus tard parce que là maintenant tu te sens prêt.

L'avis tranché, peut-être pas le meilleur, peut-être pas le plus sain mais les pères qui se tirent, reviennent des années plus tard avec des enfants d'une autre concubine, parce que maintenant ils sont prêts à s'occuper des gamins trop grands pour un jour s'être rappelé qui ils étaient dans leur vie. Je crois, ouai. Mais on parle pas de moi, on parle de toi. Personne est prêt à être parent, même Lilith l'était pas pourtant elle se débrouille. Mais, te sens pas forcé, n'y va pas si c'est pour être un connard avec ton gosse, parce que si tu finis frustré et dépité, c'est sur lui que ça va tomber c'est sûr.
Alfie soulève le verre, le dernier de la soirée, trinque, boit.
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Mer 24 Aoû - 21:55


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OOTD — il n'a pas tort, alfie. tu n'as pas le droit de revenir des années après et de dire, hey, salut, je suis ton père. dark vador l'a fait, ça ne s'est pas vraiment bien terminé pour lui. t'as pas la force pour te guider, pour t'aider à surmonter les épreuves de la vie. il n'a pas tort, alfie, quand il dit que tu n'as pas le droit de ruiner sa vie parce que tu ne t'es pas senti prêt à l'instant T, parce qu'il te fallait, à toi, comme un égoïste, le temps d'accepter les choses. il n'avait rien demandé lui non plus, encore moins de venir au monde. encore moins de t'avoir comme géniteur. alors peut-être que tu pourrais faire des efforts, peut-être que tu pourrais accepter. tu n'es plus si jeune, jude, tu n'as pas l'excuse de l'adolescence, du manque d'expérience. t'as la trentaine qui pointe le bout de son nez, qui s'amuse de toi, qui te dit que c'est l'heure. tu ne sais pas de quoi, tu ne sais pas pourquoi, l'heure de faire des choses. d'exister.
et peut-être qu'adam alors te laisserait exister, rien qu'un peu, peut-être qu'il est ta trace dans l'univers. Probablement que tu devrais l'accepter au lieu de jouer à cache-cache, de te croire empereur de l'univers.

ce verre que tu déglutis avec plaisir, que tu laisses couler au fond de ta gorge pour oublier quelques instants là conversation et le léger rire qui se forme sur tes joues quand tu le poses. cul sec. "Tu sais quoi Alfie ? T'es le meilleur et j't'aime trop. J'peux compter que sur toi dans la vie, en fait." parce qu'il est certain que tu ne peux pas compter sur toi. Une tape sur l'épaule, une embrassade rapide parce que l'affection, ce n'est pas pour toi, pas vraiment, pas encore en tout cas, pas assez bu, pas assez enjoué, peut-être même le vin triste aujourd'hui. "Merci... de m'avoir écouté. dire des conneries. comme dhab." parce que t'es un gros connard qui sans cesse prend la fuite. "j'vais aller la voir. et j'vais lui dire que je veux faire partie de la vie du gosse. ok ? et tu seras tonton alfie. t'auras intérêt à t'occuper de lui, aussi. tonton alfie le baby-sitter. c'est super cool." t'as le rire facile et l'alcool qui délie la langue. "peut-être même que tu pourras lui faire sa culture cinématographique, qui sait" à l'abrutir devant la télé pour l'amour du septième art. "on y va ou tu restes ?" à enfiler ta veste pour partir, pour rentrer chez toi, pour une fois être raisonnable.
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Judicaël Winiger
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Sam 27 Aoû - 1:16
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Judicaël et le sourire solaire semble avoir saisi les amorces d'Alfie, des mises en garde et des conseils. Il suit du regard les mouvements bancales, de ceux qui migrent trop à droite puis à gauche et de la paume, il écrase le rouge vermeil des joues, ça chauffe bien vite avec le peu d'alcool qu'il a bu, celui qu'il n'apprécie même pas mais que pour les soirées et les karaokés, il veut bien faire semblant de se délecter du goût, d'en vouloir toujours un peu plus au dessus des babines, de la mousse légère.
Les lèvres s'étirent légèrement sur le côté, pas de trop, à peine et s'abaissent ensuite lorsqu'il se remet à balbutier entre le tintamarre musical. J'peux pas te laisser tout seul hein. Le rire foudroie entre le baiser éclair et les tapes sans tendresse, frissonne légèrement et le regarde revenir s'asseoir.
L'imaginaire se façonne, celui d'une réalité qui approche et Alfie qui hausse les sourcils, les glabelles défroissées et désaxées, le rire lourd des sous-entendus et la main qui grappe le visage tout en laissant les doigts s'écarter. Lui qui doit déjà entendre les gamins l'appeler tonton et papa, Al' et Fifi', un de plus ou un de moins finalement, ça ne va rien changer si ce n'est les rires et le destin. Va pour tonton Alfie, j'ai l'habitude de toute manière. Mais, j'suis fier de toi. C'est important ces choses là tu sais, pour que les gamins se développent bien..

Le souffle court et la reconnaissance badigeonné sur la gueule, Alfie hoche la tête et suit alors Judicaël en dehors du bar, parce qu'il n'a rien à faire tout seul ici, qu'il préfère énumérer les noms des cabots dans les 101 Dalmatiens plutôt que s'emmerder à en crever.
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Alfie Lewis
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