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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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camille » misery is turning the ground as old as the grave

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Ven 17 Juin - 14:45


misery is turning the ground as old as the grave

Ca fait mal,
les côtes bleuient par les coups,
le visage tuméfié,
le sang épongé sur le tissu blanc de ta chemise.

l'air souillon,
pour une fois,
l'air malade,
fou,
déchiré.

tu devrais avoir l'habitude pourtant, mais tout te fait mal,
tout te tire,
et ton si beau visage abîmé,
tes lèvres ensanglantées,
ton corps marqué.

par d'autres,
par les autres.

les pas indécis qui t'ont mené jusqu'ici sans vraiment savoir pourquoi,
(tu sais),
tu aurais pu rentrer, te faire soigner,
que l'on prenne soin de toi oui,
mais tu n'avais pas envie des autres, tu n'avais pas envie qu'ils te touchent.
tu avais envie de lui voir,
lui.

parce que l'on a envie de voir les aimés lorsque l'on meurt ?
(tu vas bien).

c'est un peu dur de respirer,
tu craches un peu de sang qui n'arrive pas à coaguler,
tu as les cheveux en misère, en bataille,
décoiffés,
tu ne ressembles plus à rien,
plus à toi,
écrasé,
sans prestance
(ou peut-être es-tu terrifiant ?)

tu ne te poses pas la question de ce qu'il va penser quand tu sonnes à la porte,
quand tu frappes de tes poings abîmés,
rouges,
sales,
quand tu attends qu'il ouvre,
quand tu lui dis, « hey, j'étais juste dans le coin... » quand tu lui souris,
abîmé,
amusé.
you lay yourself down a bullet to the brain
And all world's words can't tell you that you're sane


Maksymilian Kaminski
proxénète
Maksymilian Kaminski
Messages : 76
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Ven 17 Juin - 15:04





where our love lest because wе don't know where to keep our promises ; i don't know how to keep my promisеs

Il aura ta peau
Ta peau quand il débarque comme ça
Sans prévenir
Une surprise
Encore, toujours
Avec lui tout est surprise.

Il aura ta peau
Ta peau quand il se découvre sanguinolent
Ta peau quand il est plus bleu que blanc
Plus mort que vif
Quand son sourire amusé te donne envie de le frapper.

Et peut-être le fais-tu, ou peut-être est-ce plus une caresse
Quand ta main se pose sur ses joues éclatés
Milles couleurs sur sa peau
Milles peurs dans tes yeux
L’envie de demander, de savoir
L’inquiétude, profonde ; tes doigts qui tirent sa peau, sans culpabilité.
« tu as mal ? tant mieux. Tu ne mérites que ça. »
A se battre comme un garçon de la rue (et tu le sais)
A se battre comme un fripon (qu'il en est un)
La violence sur les poings et la haine dans la bouche.

« entre, on va te débarbouiller. Ça va piquer. » désinfection avec gant plein d’alcool ; le savon pour plus tard, découvrir les vraies plaies, ce qui nécessite des pansements
Un séjour à l’hôpital
Un os cassé, qui sait ?
Tu t’attends à tout, avec lui
Absolument tout.
« tu as quelque chose de casser ? » ça ne se verrait pas forcément ; tu fronces les sourcils, alors qu’il grince sur la chaise
Alors que tu l’as forcé à se déshabiller pour passer le gant
Le gant qui pique, le gant qui lui fait froncer les sourcils
Le gant qui devient rouge.

Aller retour de son corps au lavabo de la salle de bain
Les sourcils froncés, tu demandes
Tu demandes pas
Tu ne sais pas
Où est votre limite, désormais
Désormais que vous n’êtes plus les mêmes
Désormais qu’il est là, dans ta maison à saigner sur ton sol
Au lieu de te saigner toi, dans l’hôtel.

Le gant qui se pose sur le côté, moins rouge, plutôt rose
« Maks, parle moi » murmures-tu en regardant son image dans le miroir, les mains sur le lavabo, la voix posée ; dans l’expectative
Qu’il se dévoile
Qu’il s’ouvre
Qu’il se montre, réellement.

c. 雲
Camille Blanc
maison close worker
Camille Blanc
Messages : 35
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Mar 28 Juin - 20:03


misery is turning the ground as old as the grave

tu profites de la caresses,
court instant, quand il tire sur ta peau déjà abîmée,
quand il te dit que c'est bien fait.
il a bien raison, oui,
tu mérites ta souffrance,
tu mérites ton état,
tu ne le mérites pas.
tu voudrais sourire mais cela aussi te fait mal, ta lèvre saigne,
tu ris.

tu t'assois difficilement,
tu grimaces,
tu retires ta chemise,
tu imaginais la chose plus tendre,
plus intense, peut-être,
mais il est bien trop sérieux, lui,
bien trop apeuré.

il cherche à ce que tu ailles mieux, à te soigner, à prendre soin de toi. c'est étrange ; sensation nouvelle.
tu as écouté ses mots, sur un coup de tête, tu t'es trainé jusqu'ici,
sans vraiment réfléchir.
tu aurais voulu hausser les épaules, doucement, mais même ça, tu n'y arrives pas. tout est engourdi, fatigué. tu jettes un coup d'oeil sur ton abdomen. « une ou deux côtes, peut-être ? » tu n'es pas certain, tout te fait mal. « ça reviendra seul, tu sais... » parce que tu as l'habitude, parce que tu prendras quelques anti-douleurs, peut-être que tu iras juste voir gwen.
peut-être que tu ne lui fais pas assez confiance.
peut-être que tu ne veux pas l'inquiéter plus.

le gant rugueux, que tu regrettes ses mains,
tes grimaces,
mais tu te laisses faire,
docile quand il te caresse.
tu ne te plains pas,
ou peut-être un peu,
quelques jérémiades pour prétendre que tu as mal, que la douleur est insurmontable (tu mens).

« te dire quoi ? » tu ne sais pas ce qu'il attend de toi, tu te laisses aller sur la chaise.
une cigarette.
c'est ce qu'il te faudrait réellement, là, maintenant.
une cigarette.

« je t'en ai déjà dit beaucoup. » tu es venu le voir dans un moment de faiblesse,
tu t'es montré là, maintenant, plus bas que terre,
faible.
il en demande peut-être un peu trop, il en veut toujours plus,
mais tu n'as plus rien à donner,
tout à ses limites.

« c'est... un rendez-vous. qui a mal tourné. » tu ne peux pas trop en dire
(et il en sait tout autant que toi). « on a eu besoin de moi. »
tes doigts contre l'homme qui meurt, prêt à tuer,
des rappels pour te dire que tu n'es pas humain,
que tu ne mérites pas d'être ici.
« c'était une... négociation musclée ? » tu tentes.
il n'a pas à savoir tous tes secrets,
pas encore,
jamais.

« une cigarette ? » pour détourner l'attention.
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Maksymilian Kaminski
proxénète
Maksymilian Kaminski
Messages : 76
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Mer 20 Juil - 1:42





where our love lest because wе don't know where to keep our promises ; i don't know how to keep my promisеs

Une ou deux côtes de cassé, qu’il dit
Comme s’il ne s’agissait pas de lui
Comme si ce n’était rien
Qu’une ou deux côtés.
Rien de grave.
Rien du tout.

Tu le donnes un coup sur le bras ; tout ce qu’il mérite.
Pour ne pas prendre soin de lui ; pour penser si peu
à lui.
« ça reviendra ? quoi, les os cassés ? ils vont se réparer seul ? et tu as l’habitude ? »
S’il n’était pas déjà amoché, tu te serais permis
De l’amocher encore plus
De lui foutre une bonne claque là où tu penses
Qu’il se remette en question
Qu’il fasse attention
Qu’il fasse quelque chose
N’importe quoi
Pour ne pas finir cassé.

Il en a trop dit ; tu te tais.
Tu attends ; tu sais qu’il ne vaut mieux pas pousser comme ça.
Qu’il vienne à toi ; qu’il s’ouvre seul.
Comme une fleur au soleil ; qui ne répond qu’à la lumière.
Et ça arrive – les informations.
Lentement mais sûrement ; il te raconte.
Un rendez-vous qui a mal tourné – sûrement mal géré.
« … et on aura souvent besoin de toi comme ça ? »
Tu finiras souvent cassé, comme ça ?
Tu me reviendras toujours cassé, comme ça ?
Tu me reviendras toujours ?


Il détourne ton attention ; tu le sais.
Tu hoches la tête ; va ouvrir la fenêtre – pas question que ça empeste.
Pas question que l’odeur de ses cigarettes restent
Quand tu ne sais pas si lui
restera.
Jusqu’à quand
il restera.
(s’il reste)

« laisse-moi au moins te bander un minimum, après. »
Que tu l’aide un peu, à peine.
Il n’ira jamais à l’hôpital ; tu le sais.
c’est mort ; jamais il ne voudra être aidé par eux
(trop de questions)
(pas assez de réponses)
Et tu ne lui demandes pas vraiment son envie, réalité, quand tu reviens avec les bandages de la salle de bain.
(que tu connais)
(un peu trop)
(des clients compliqués)

c. 雲
Camille Blanc
maison close worker
Camille Blanc
Messages : 35
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Ven 22 Juil - 8:01


misery is turning the ground as old as the grave

les os cassés reviendront, oui ; la douleur disparaîtra,
celle des os qui craquent, celle des muscles qui se tord,
tout disparaîtra, comme toujours,
comme quand tu étais seul et camille n'y changera rien
(à ton train de vie),
et camille, déchu, n'y pourra rien
(aux risques que tu prends),
et il devra vivre sans cesse avec ce poids,
cette peur,
celle de ta mort - non pas par les fleurs.
parce que tout est possible,
tout est dangereux,
parce que les ecchymoses ne sont que ce qui restent du problème,
parce que tu as encore les mains qui tremblent,
parce que tu le sens,
sous toi,
fébrile,
se tendre,
cet homme,
et tu vas en rêver - cette nuit, et la nuit suivante, et des mois encore,
parce que tu n'es pas fait pour ça maks, parce que tu joues les durs,
parce que tu perds le contrôle,
parce que ça t'effraie.

et que dirait camille, que penserait-il, camille
(tu le sais).
« souvent. » tu le penses,
tu le sais,
« je ne peux pas dire non. » lui refuser, à elle,
les choses, impossibles,
camille perdra toujours,
face à ta vie,
face au danger,
face à l'adrénaline.
« y a d'autres choses, à bander... » et t'as le rire gras, qui te fait mal aux côtes, qui te fait pleurer,
un peu de plaisanterie,
pour le détendre, camille,
pour te détendre.

cigarette allumée,
ses doigts qui pansent tes plaies,
le silence, brisé par le bruit de la cancéreuse consumée,
par ton souffle enfumé.

« camille... » brisé, « je reviendrais à chaque fois. » une promesse, une que tu dois tenir. « peu importe mon état... » et le silence,
à nouveau,
qui vous tombe dessus,
tes doigts qui pincent l'arrête de ton nez,
c'est difficile,
parce qu'il ne dit rien, camille,
et te voilà,
à vouloir lui dire tous tes secrets,
un regard - et il t'aura tout entier.
mais tu ne sais pas s'il acceptera de l'entendre, s'il ne prendra pas la fuite, « camille. » ce n'est jamais une question, camille répondra toujours, tu le sais et pourtant, toi, tu ne sais pas comment dire les choses,
tu perds les mots, maks, ça ne te ressemble pas.
« merci... »
(j'ai failli tuer quelqu'un)
(ça ne m'a pas fait peur)
(c'est l'habitude)
(j'ai du sang sur les mains, sale)
(je suis un monstre)
merci de te sauver.
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Maksymilian Kaminski
proxénète
Maksymilian Kaminski
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