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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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(terminé) maks ; tire sur le fil, corde à ton arc, corde à ton coeur

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Ven 24 Sep - 17:22





aspire la vie comme elle t'aspire ; cigarette comme ton âme et c'est ton coeur que tu fumes

Il n’y a pas d’heure pour boire ; pas d’heure pour fumer ; pour s’oublier.
Il n’y a pas d’heure pour être dans le bureau du proxénète de la ville ; une cigarette à la main, un verre de whisky dans l’autre. Et la chemise entre-ouverte, fenêtre direct sur ton soutient-gorge ; tu n’as pas de pudeur, de toute façon.
Pas avec Maks.
La soirée était trop – trop forte – trop longue – trop tout.
Trop de visages des bas-fonds de la ville ; trop de visages de ses riches personnes  qui viennent voir comment vont les affaires – la drogue, les armes, les corps – comme si tu devais dépendre d’eux.
Alors que ce sont eux qui dépendent de toi.
Et ils le savent.
Ton visage encore inconnu ; l’ange descendu du ciel, qu’il dise. Celui qui a fauché le chef pour le devenir ; celui qui a étendu son territoire et son marché – ils t’appellent Angel, et tu les laisses faire.
Personne n’a besoin de savoir qui tu es vraiment – seuls ceux daignent de confiance t’appellent ; Gwen ; Line. Ils choisissent – ce sont tes frères d’armes.
Comme Maks.
Malgré son travail – vous êtes tous sales, de toute façon. Pas de favoritisme, ici.
Une bouffée de tabac qui s’échappe d’entre tes lèvres ; tes yeux qui se posent sur le corps fatigué de ton ami. « tu sembles tourner des cœurs, malgré ton job. » tu te souviens du petit blanc-bec qui semblait retourner au travail – tu as vu ses yeux. Les mêmes que l’ancien chef quand il te regardait ; tu as vu ses yeux sur Maks.
« si les corps que tu paies commencent à s’éprendre de toi tu n’as pas fini. » alors tu t’étais amusé ; après tout, tu étais en beauté ce soir. Tout de blanc vêtue, costar pour femme avec des talons tout aussi blancs ; tu avais passé ta main – elle avait effleuré ses épaules, tu lui avais murmuré à l’oreille ‘il te regarde’ tout en fixant l’autre jeune homme.
Et tu avais vu ; la jalousie, écrasante ; la jalousie, pétrifiante. Dans ses yeux ; sur son corps – les poings fermés, les lèvres en sang.
« c’est un nouveau ? il devrait savoir qu’il n’a pas de chance. » avec toi ; avec son travail ; ce qu’il fait. Tu le plaindrais presque, mais parfois ce sont eux qui choisissent cette vie.
Ce sont eux qui choisissent de devenir sales – de faire partie de votre monde.

c. 雲
Gwendoline L. Bowers
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Gwendoline L. Bowers
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Dim 10 Oct - 22:19


tire sur le fil, corde à ton arc, corde à ton coeur

quand il se fait trop tard pour dire que c'est le soir, mais encore trop tôt pour dire que le matin pointe le bout de son nez.
quand il se fait si tard que tu oublies qui tu es, ce que tu dois faire.
quand il se fait si tard -l'heure des crimes.

l'alcool brun au fond de ton verre, comme ces clichés dans les films. le sourire à tes lèvres, comme si tu n'avais pas de la crasse sur le dos.
le cancer au bord des lèvres, soigneusement allumé par la blonde dans ton bureau.
pas le meilleur endroit pour faire la fête, c'est certain. vous piétinez la misère des autres, comme si ça vous plaisait. vous oubliez la votre, très certainement. c'est plus facile ainsi. rire, rire des autres, rire du malheur qui choit devant vous.
ahh. tu soupires, la fumée s'envole. si ce ne sont pas les fleurs qui te tueront, ce sera probablement cela.

un rire t'échappe, « jalouse ? je peux pas te laisser gagner comme ça... » après tout, hors de question que tu la laisses séduire le monde sans essayer toi aussi. « victime de mon succès, qu'est-ce que tu veux que je te dise... Je n'y peux rien, personne ne me résiste. » comme si c'était réel. comme si tu ne leur faisais pas peur.
tu serais presque surpris de la sentir contre toi, de sentir son souffle contre ton oreille, mais ça te fait simplement sourire. et tes yeux se posent devant toi, sur lui et tes doigts courent le long du poignet de Gwen, comme si de rien était, pour que les fleurs le fassent vomir.

et tu soupires à sa question, soupires quand il est parti, « si cruelle, j'adore.  » que tu dis alors, comme si c'était vrai. « tu sais même pas qui c'est, le torturer comme ça... ah, j'te reconnais bien là. » et ça t'amuse, alors que tu te lèvres pour remplir ton verre à nouveau, proposant aussi à ta camarade de jeu. « c'est... compliqué. » tu as un haussement d'épaules. est-ce que tu sais vraiment comment ça s'est passé, cette histoire ? « apparemment ça dure depuis un moment, m'enfin, au pire, il meurt hein. »
pincement au coeur.
« c'est dommage, il rapporte pas mal... » mais bon, la vie est faite ainsi.
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Maksymilian Kaminski
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Maksymilian Kaminski
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Mer 17 Nov - 23:27





aspire la vie comme elle t'aspire ; cigarette comme ton âme et c'est ton coeur que tu fumes

Torturer, toi ? Jamais ; pas ton genre, pas ton style.
Tu es la douceur ; la fleur que l’on caresse et qui répond par s’envoler dans le vent – tu n’as aucune épine, enfin.
C’est ce que tu veux faire croire – Maks connaît bien mieux que ça. Il ne se laisse pas avoir ; peut-être que le Blandin aussi, les a vu, tes épines. Celle que tu tentes de dissimuler du mieux que tu peux – c’est plus facile pour empoisonner, pour faire baisser la garde. « Moi, torturer ? jamais, enfin. » ris-tu doucement, le verre aux lèvres, la cigarette qui continue de se brûler au-dessus du cendrier.
« compliqué ? Dis-moi tout. » il y avait une histoire ; il y avait toujours une histoire, si c’était compliqué. Et avec Maks, tu pouvais t’attendre à tout ; c’était rare, quand il y avait des histoires.
Maks ne faisait pas dans les histoires ; il était le point final, souvent, une virgule dans la vie des gens, à peine.
« Tu sais que tu n’en ressortiras pas sans tout me dire. Et ne dis pas qu’il meurt comme ça, comme si ce n’était rien. »
Ce n’est pas rien ; tu le vois, dans le léger changement de son visage, de ses paroles.
Il n’aurait pas dit que c’était compliqué s’il pensait vraiment qu’il pouvait crever comme ça ; il n’y avait pas que ça. « Tu ne peux plus me donner ça, faire style que ce n’est rien. Depuis combien de temps on se connaît, Maks ? Depuis combien de temps on a cette vie, hein ? » Et vivre, se connaître alors que ce n’est pas une vie pour tous aide à renforcer les liens – aide à s’apprendre plus vite ; jusque dans les détails, surtout si vous vous côtoyez en dehors de ça.
« C’est dommage, que tu sembles te voiler la face. » rajoutes-tu en commentaire, tirant une latte sur la cigarette, faisant bouger le liquide brun dans le verre, les yeux rivés sur le visage de Maks ; dans ses yeux. Il est ton collègue ; ton partenaire ; ton ami. Tu le connais – il te connaît. Personne ne voudra lâcher le morceau. Tu le sais – mais tu veux qu’il te raconte ; ce qui le tracasse ; ce qu’il pense vraiment ; qu’il t’ouvre son cœur, comme toujours, juste un peu, le temps de quelques instants.

c. 雲
Gwendoline L. Bowers
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Jeu 18 Nov - 18:11


tire sur le fil, corde à ton arc, corde à ton coeur

que tu lui dises tout, oui, probablement ce que tu comptes faire. un jour.
maintenant.
tout lui dire, sans filtre, mettre des mots dessus.
il est dur de respirer, de penser. tu n'écoutes pas réellement. qu'est-ce que tu pourrais dire, même ? qu'as-tu à dire véritablement ?
tu ne sais rien.
comme une ombre qui passe sur ton visage. elle te connaît si bien. c'est une faiblesse. elle est une faiblesse. un imprévu. quelque chose qui peut faire mal, si mal. alors tu grimaces, tu rigoles légèrement.
ce n'est pas rien, non.
tu crois.

tu soupires. « tu sonnes comme une grand-mère quand tu dis ça... » bougonnes-tu. depuis combien de temps ? l'éternité, toujours comme une prison. ce poids sur vos épaules. tu soupires en t'enfonçant dans ton fauteuil, la fumée s'échappant d'entre tes lèvres.
tu ne sais pas par où commencer.

« Camille. »
et son prénom t'arrache la bouche.
« Il s'appelle Camille. »
comme si tu voulais en être sûr.
mais que sais-tu réellement d'autre ?
« et je ne plaisante pas, quand je te dis qu'il meurt... »
parfois, tu te réveilles en te demandant s'il a rendu l'âme, s'il s'est étouffé, s'il a cessé de t'aimer mais la marque sur ton poignet te rassure.
te rassure-t-elle vraiment ?

tu tires la manche de ton col roule, légèrement, simplement pour laisser paraître ton poignet abîmé et ce coquelicot rouge, là, incrusté dans ta peau.
tu as essayé de l'enlever, plus d'un fois, à le frotter, le gratter, sans jamais réussi. c'est là. tant qu'il est là.
« je ne sais plus vraiment quand elle est arrivée... » haussement d'épaule. « il est stupide. comment ? pourquoi ? je comprends même pas. » comme s'il y avait quelque chose à comprendre.
as-tu vraiment envie de comprendre ?

« et chacun de nos échanges sont probablement plus terribles les uns que les autres... » c'est de ta faute, n'est-ce pas ? ridicule. « si je ne lui dis pas d'aller crever, il me le dit. » et comme ça, ça te fait rire. « tu trouves ça logique, même ? » parce que toi, toi, tu ne comprends plus rien.
tout s'écroule.
fébrile.

« qui peut être assez con pour tomber amoureux de moi. » c'est ça, la véritable question.
celle qui tu n'as jamais cessé de te poser.
celle qui te dégoûte.
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Maksymilian Kaminski
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Ven 19 Nov - 1:56





aspire la vie comme elle t'aspire ; cigarette comme ton âme et c'est ton coeur que tu fumes

Et il te répond ; étonnament.
Sans trop de bataille, sans trop le faire à reculons, non.
Il te donne des infos ; tu n’en demandais pas tant, et pourtant il te les offre sur un plateau d’argent.
Camille, qu’il répète, comme s’il savourait les syllabes sur sa langue, comme s’il souffrait rien qu’en prononçant son prénom.
Camille qui mourrait, malade de son amour pour Maks – Maks qui se rendait malade de cet amour.
De ce que tu voyais ; de ce qu’il te racontait, il était tout aussi malade que Camille. Il ne le voyait juste pas – Maks avait toujours été un peu aveugle à ce genre de chose. Mais tu n’aurais jamais cru que ce jour arriverait – où il était autant dans le déni, finalement.
« tu as l’air de t’inquiéter pour lui. » tu ne passes pas par quatre chemin ; et s’il s’inquiète, c’est qu’il y a quelque chose de plus qu’une simple relation d’employé et employeur.
Et il a beau le traiter d’idiot, de personne stupide, tu vois bien qu’il se fait du mal tout seul – il n’est rien, personne pour mériter l’amour de quiconque.
S’il ne peut s’aimer lui-même, comment quelqu’un d’autre peut-il le faire à sa place ?
Tu soupires ; Maks est un idiot. Camille aussi, s’il ne le voit pas.
Mais c’est ton ami – et là où, si c’était quelqu’un d’autre, tu aurais tout simplement haussé les épaules et fais demi-tour, tu étais prête à l’aider. A aider Maks à se comprendre, ne serait-ce qu’un peu.
« votre relation a l’air intéressante. Tu n’as pas à t’ennuyer avec lui, au moins. Réussir à te tenir tête, c’est fort. » glousses-tu un peu, reprenant une latte. « est-ce que ça ne te plait pas, ça ? Un peu de changement dans ta vie, un peu de piment, presque. »
Et tu l’observes, alors qu’il te dit que ce n’est pas logique, tout ça. « peut-être qu’il essaie d’attirer ton attention ? de se frayer un chemin dans ton cœur, tu sais, le truc que tu penses geler, là. » montres-tu de l’index de la main qui tient ton verre d’alcool.
Il ne s’aime pas – tu le savais déjà, mais il le confirme ; qui peut être assez bête pour l’aimer, qu’il dit. Mais toi, même si tu ne le dis pas, même si tu ne peux que le montrer avec ta présence, tu l’aimes, ton ami, ton collègue.
« Maks, c’est toi qui est bête. Tu en as, des gens qui t’apprécient, des gens qui t’aiment. » c’est juste qu’il ne le voit pas ; qu’il refuse de le voir. Que ce n’est pas le même amour pour tout le monde ; celui de Camille est plus pure, plus romantique. Sûrement est-ce celui qui sait le mieux les défauts de Maks, en fait ; et qui l’aime malgré tout.
Une vraie preuve d’amour.
Une vraie preuve de mort à venir, si Maks continue d’être dans le déni.
« Tu devrais t’estimer heureux, quelqu’un qui doit probablement voir plus tes défauts que tes qualités t’aiment malgré tout. si ce n’est pas de l’amour sincère, ça. » toujours le sourire aux lèvres ; les yeux un peu perdus dans le vide – il a de la chance, il a quelqu’un qui l’acceptera probablement toujours pour ce qu’il est.
Pas besoin de se cacher ; pas besoin de lui mentir.
Il est qui il est, dans son entièreté.
« Tu devrais accepter ça plus facilement. Voir où ça peut te mener ? Tu auras peut-être des bonnes surprises, qui sait. Si tu en as envie. Tu en as envie, Maks ? » car c’était surtout ça, qu’il fallait demander.

c. 雲
Gwendoline L. Bowers
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Lun 22 Nov - 23:57


tire sur le fil, corde à ton arc, corde à ton coeur

tu as l'air de t'inquiéter pour lui. qu'est-ce qu'elle dit ? tu n'est pas d'accord, tu ne l'entends pas. tu n'as pas envie de l'entendre. tu fermes les yeux face à ce qu'elle dit, comme pour bloquer ses mots.
t'inquiéter, toi ? peut-être. peut-être que tu t'inquiètes. peut-être que tu le cherches. peut-être que tu avais envie de lui demander comment il allait, là, maintenant.
est-ce que les fleurs le font souffrir, encore ? est-ce qu'il tousse fort ?
ou peut-être que tu veux t'assurer que sa mort se fait lente, qu'il souffre pour le fait de t'aimer. pour les âneries qu'il fait.
t'inquiètes-tu ? as-tu réellement le temps de faire cela ?

et tu retiens un rire, toi aussi. elle n'a pas tort. tu écrases ta cigarette, machinalement. « pas plus fort que toi, en tout cas. » enfin, tu crois. peut-être qu'ils sont un petit peu pareil. peut-être qu'ils se ressemblent, d'une certaine manière. tu ne sais pas vraiment.
du piment dans ta vie, en as-tu besoin ? « je crois que j'ai assez à faire, non... » ou peut-être pas. et tu redeviens un enfant, parfois, face à gwen. tu lèves les yeux au ciel. elle t'accuse de choses dont tu n'as jamais parlé, et pourtant, elle le sait. ou peut-être que tu lui as dit autour d'un verre de whisky en trop, en fin de soirée.

« aaah, ouais, mais que vais-je faire tant que toi tu ne m'aimes pas, hein. » dis-tu sur le ton de la plaisanterie. tu ne veux pas que la conversation soit trop sérieuse, tu ne veux pas réfléchir, tu ne veux pas savoir.
savoir quoi ?
aucune idée, il n'y a rien à savoir, de toute manière. n'est-ce pas ?

mais gwen ne veut pas rire, elle n'a pas le temps de rire. et tu remplis ton verre d'un peu trop de whisky peut-être, et tu le portes à tes lèvres, sourcils froncés. tu n'es pas très heureux de ce qu'elle te dit. « je pensais pourtant n'avoir que des qualités. » tu plaisantes, comme toujours. des défauts ? tu ne connais pas ça, « je pensais que tu m'aimais malgré cela, gwen... tu me fais de la peine, là. »
ouais, tu as le cœur brisé. quelque chose comme ça, n'est-ce pas ? pas vraiment.

et la question qu'elle te pose te fait redresser le regard. sérieux. il n'y a pas vraiment de réponse. tu prends ton temps. tu allumes une nouvelle cigarette, tu regardes les glaçons qui fondent au fond de ton verre. envie ? envie de quoi ? tu n'as pas envie de quelque chose depuis tellement de temps. peut-être, oui. « envie ? » tu hausses les épaules. « peut-être au final. » ce n'est pas vraiment une réponse.
envie de le chercher.
envie de le faire glisser.
envie de le détruire.
envie de le réparer.
de le tenir.
de le faire fuir.
envie.

« même si j'en ai envie... c'est compliqué, tu ne crois pas ? tu le sais aussi bien que moi, gwen. » votre métier, son métier.
la vie qui ne vous as pas pardonné.
« je peux en avoir envie, je n'ai pas le droit. » c'est papa qui l'a dit. « ça serait si... compliqué. » parce que tu l'as décidé.
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Maksymilian Kaminski
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Mar 23 Nov - 17:22





aspire la vie comme elle t'aspire ; cigarette comme ton âme et c'est ton coeur que tu fumes

Tu pouffes un peu à sa remarque ; peut-être que non, en effet, il n’est pas plus fort que toi, mais c’est quand même un bon début pour le petit. Il a de l’espoir, tu supposes.
« ça ne peut pas te faire de mal, une aventure. Ou plus que ça, peut-être. Tu dois prendre le temps de te détendre, c’est important. » et dire que c’est toi qui dit ça – l’hôpital qui se fout de la charité, vraiment.
« moi ? pas besoin de mon amour pour ça, chéri. Il y en a qui le fait très bien. » et tu bois ; tu vides ton verre, et comme lui tu viens de nouveau le remplir ; le clope se fume toute seule comme vous fumez votre vie ; et tu sais que c’est dur, qu’il ne comprend pas forcément ce qui se passe, là, dans sa poitrine, là-haut, dans sa tête.
Mais c’est important qu’il sache ; qu’il se rende compte. Peut-être que ça le rendra plus vivant ; peut-être que ça le rendra moins triste. Moins prisonnier de cette vie qu’il s’est assumée.
« cesse donc de dire des bêtises, je t’aime comme tu tes, filou. » un peu comme une grande sœur parfois, alors qu’il a un an de plus de que toi ; un peu comme une maman, comme si tu le couvais ; un peu comme une amie, quand vous rigolez. Tu es un peu tout, avec lui – tu découvres des choses que tu ne pensais pas possible, au fond de toi. et ça ne te dérange pas forcément – tu apprends à apprécier ce que tu peux être, à ses côtés.
Malgré votre métier.
Malgré vos vies.
Et il ne te répond pas répond ; il reste flou, il reste dans le vide. L’envie de lui ; l’envie de quoi. D’une relation, d’un nouveau départ ? d’une découverte, de lui sauver la vie, en l’aimant en retour ?
« ce n’est pas avec une réponse aussi évasive que tu me diras que tu ne sais pas vraiment. » ça en crevait les yeux – pour toi, en tout cas. Pour toi qui le connaissait, oui. « tu le rends compliqué parce que tu le veux bien. » ce gars travaillait pour lui ; il savait très bien ce dans quoi il s’embarquait. Il savait très bien ce que faisait Maks. « Je suis sûr qu’il est au courant. C’est un de tes prostitués, comment veux-tu qu’il ne sache pas. »
Il avait du en voir et en entendre, des choses sales sur lui – de la part des clients ou des autres travailleurs. Ce ne serait pas nouveau ; ce ne serait pas une surprise, pour le petit.
« tu te l’interdis, ce n’est pas parei. » une bouffée de tabac qui t’emplie les poumons ; la fumée qui ressort entre tes lèvres. « lâche prise, maks. Laisse toi tomber. »
tomber amoureux
dans le vide
dans ses bras – dans ses draps.
« laisse toi porter. »
par la vie ; le courant
par le vent ; le petit gars.
« vis, bon sang. » et tu pourrais presque taper du poing sur la table ; tu pourrais presque aller le secouer, qu’il réalise – il se met des barrières tout seul et tu as envie de les briser. « si ce n’est pas toi qui brise tes chaines, ce sera lui, alors. » car tu ne sait que ça ne prendrait presque rien ; pour le faire plier – le faire ouvrir ses paumes.
Le faire l’aimer, s’il se le permettait.

c. 雲
Gwendoline L. Bowers
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Jeu 25 Nov - 9:24


tire sur le fil, corde à ton arc, corde à ton coeur

Une aventure. Prendre le temps de te détendre.
Mais le temps, tu ne l'as pas vraiment. Tu cours après, sans cesse.
Tu cours à vide.
Sans énergie.

Vous n'avez pas le temps. Elle le sait tout aussi bien que toi, alors qu'est-ce qu'elle te chante ? Ca t'ennuie, ça t'énerve, ou peut-être que ça te fait un peu trop réfléchir, peut-être que tu ne veux pas parler de ce genre de choses parce que ça remue toute la poussière que tu avais soigneusement rangé sous le tapis, celle que tu ne pensais pas ressortir. C'est difficile, c'est compliqué. Et c'est Gwen qui te secoue, comme toujours.
Parfois, tu te demandes ce que tu ferais, si tu ne l'avais pas rencontrée. Comment fonctionnerais-tu sans une épaule pour t'appuyer ?
Te serais-tu laissé aller ?
Tu n'en as aucune idée, tu ne sais pas. Réfléchir aux choses qui n'arriveront jamais ne te ressemble pas. Tu détestes ça.
Les si.
Les possibilités.
Les probabilités.
Si ce n'est pas arrivé, c'est qu'il y a une raison ; c'est que ça ne devait pas arriver. Voilà, toi, tu marches plutôt comme cela. Tu ne réfléchis pas trop -ça fait trop mal.

tu as le soupires facile, caché derrière la fumée de ta cigarette. Tu viens frotter ton front quelques instants du dos de ta main, tu poses le regard sur la fleur à ton poignet. ouais. parce que tu le veux bien. parce que c'est ton choix.
parce qu'elle sait, tout aussi bien que toi, que si tu en avais pas voulu de lui, il ne serait plus là. d'une manière ou d'une autre, il aurait disparu. d'ici, de ta vie. mais ce n'est pas le cas.

« je déteste quand tu as raison. » avais-tu fait remarquer avec une moue.
tu détestes quand elle crache les vérités -elles font plus mal que des fleurs.
et tu as le rire un peu gras, le rire un peu ironique, le rire un peu jaune.
tu l'écoutes, bien sûr, mais tout te semble impossible, bloqué dans ce qu'elle te dit. rien ne fait réellement sens.
te laisser aller ? lâcher prise ?
vivre.
l'ombre de toi-même depuis des années, tu le sais.  

« vraiment, je te déteste. » ce n'est pas vrai. machinalement, une nouvelle cigarette prend place dans le cendrier, entre tes lèvres. mourir avant d'accepter, c'est peut-être une solution. « ok. » ça vient comme une surprise. « je veux bien, lâcher prise, le laisser venir, vivre. ok. » mais tu la regardes, presque accusateur, tu t'accoudes au bureau. tu ne veux pas dire ces choses-là, ou peut-être que si ? tu ne veux pas finir,
brisé,
encore,
vide,
à nouveau,
souffrant,
comme toujours.

«  mais toi, toi, comme moi, mais toi surtout. tu sais que c'est dangereux. tu sais comment ça peut finir. tu le sais. gwen. dis-moi, sincèrement. est-ce que ça vaut de prendre le risque ? est-ce que ça vaut... tout ça ? » parce que toi, tu ne sais pas. tu n'as jamais su.
il risque sa vie à t'aimer autant qu'à être à tes côtés.
« et si je suis incapable de vraiment l'aimer ? »
et si tu le tuais, de tes mains, de ton âme.
meurtrier, à nouveau, rien ne change.

« j'ai l'impression d'être condamné, de le condamner. peu importe ce que je fais. »
et toute ta vie, emprisonné, bloqué.
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Maksymilian Kaminski
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Maksymilian Kaminski
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Mar 21 Déc - 16:06





aspire la vie comme elle t'aspire ; cigarette comme ton âme et c'est ton coeur que tu fumes

« j’ai toujours raison. »
Lâches-tu comme ça, un sourire aux lèvres, une gorgée qui passe, à nouveau, une bouffée qui s’efface, à nouveau.
Il te déteste, il te dit ; et toi tu ne peux qu’en rire ; tu laisses échapper ce rire cristallin que si peu de gens ont la chance d’entendre.
Mais tu es toi-même, avec Maks.
Tu te dénudes, avec lui ; comme il le fait avec toi,
Tu es tout et rien à la fois ; chef de gang, infirmière, bonne pote, confidente, meilleure amie – inconnue, aussi, à des heures perdues, des moments étranges où il faut faire comme si.
« tu dis ça mais je sais que tu m’adores. »
Parce que tu es l’une des rares ; qui le réveille, qui dit ce qu’elle pense sans passer par quatre chemins ; qui le secoue, comme il faut, parce qu’il le faut.
‘ok’, qu’il dit, qu’il accepte, comme une sentence, comme si tu l’envoyais à la mort. « j’ai l’impression de t’y forcer, mais tu sais ce qu’il en est. » si c’était vraiment le cas, il n’agirait pas comme ça ; il ne te détesterait pas, ne te dirait pas que tu as raison.
En son for intérieur, il sait – que c’est la meilleure chose à faire.
« est-ce que ça le vaut, maks ? » c’est à lui de répondre – c’est sa vie amoureuse, après tout, c’est son cœur qui risque d’en pâtir, c’est – « oui, je dirais que oui. »
Avec son regard ; sa manière d’y réfléchir, sérieusement. Il y a de l’espoir  tu le vois bien. Ce serait terrible de le lui refuser par peur – ce serait lâche.
Triste.
« refuser de vivre une histoire par lâcheté n’est pas notre genre. » une autre goulée d’alcool qui brûle ta gorge ; réchauffe ton être.
« c’est la peur qui te condamne, maks. » soupires-tu doucement, de la fumée s’en échappant en même temps. la dernière bouffée de tabac ; tu écrases le mégot dans le cendrier, avales la dernière gorgée de ton verre.
Tu te lèves, t’étires ; il serait temps que tu rentres, désormais.
Ou que tu restes dormir avec lui, finalement.
« bon mon chou, je pense qu’il est l’heure de se coucher. »
Tu commences quand même dans quelques heures le travail ; il serait mieux d’être en forme pour ton shift entier.
« tu me laisses dormir ici ? »
Sur le canap’ du bureau, comme t’en as parfois l’occasion – et demain, tu lui emprunteras surement sa moto pour aller au travail, comme toujours, comme à chaque fois que tu restais dormir.

c. 雲


Rp terminé. (merci ct trop bien olala)
Gwendoline L. Bowers
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Gwendoline L. Bowers
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