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Forum définitivement fermé. Merci pour cette belle aventure. <3
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FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
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10.08.22nous soufflons nos bougies à plein poumons et souhaitons un bon anniversaire à bloom et qui dit anniversaire dit nouveautés (www)
01.08.22tous des stars grâce à insta(r)gram (www)
27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)
13.06.22nouvelle màj dit nouvelles informations à retrouver juste ici
14.02.22on profite de la joie, de l'amour et de la nourriture gratuite pour la saint valentin (www)
26.01.22tom cruise en sueur, le forum réouvre pour sa V3 avec son lot de news à retrouver ici.
27.10.21tou beau tout chaud, prêt à braver la chaleur de l'été, voici les nouvelles juste ici
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jean » going out with a boom

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Dim 21 Nov - 0:33





Lost through time and that's all I need, so much love, then one day buried ; hope you're safe, 'cause I lay you leaves

Quelques semaines ont passé ; quelques fougères de plus se sont étalées dans ton lit ; au travail, parfois, lorsque tu te changes.
Mais tu arrives – à peu près – à les garder sous contrôle. Autant que tu peux.
Tu te portes le mieux lorsque tu ne vois pas Quinn, lorsque tu oublies tout ça – parfois, ce sont même la toux et les plantes qui te rappellent que tu es malade, que tu as ça en toi. cet amour terrifiant qui sort de nulle part.
Aujourd’hui semblait être une bonne journée – une crise de toux le matin, rien de plus. Une journée off, de toute façon – une journée avec le gang, dans l’ombre, à régler les distributions de calmants, de sédatifs, de morphine, tous plus au moins modifiés par toi ou par les autres.
Mais tu vérifiais toujours ce que tu donnais – tu ne voulais pas être responsables de la mort de personne. S’il gérait mal le dosage de leur côté, c’était de leur faute. Pas de la tienne, qui dosait parfaitement, assez pour qu’ils aillent mieux, qu’ils soient libérés un peu plus.
La journée avait été longue. Tout de cuir noirs vêtues, les autres gars semblaient exténués aussi. Ils avaient fait du bon boulot ; n’avait rien commenté lorsque tu avais parlé de dosage ou quoi que ce soit.
Ils te respectaient et t’acceptaient de plus en plus – ils voyaient ce que tu voulais faire. Pouvais faire.
Et tant qu’ils gagnaient de l’argent – qu’il soit sale ou non, cela leur allait.
Mais là, ils avaient besoin de laisser aller. De se détendre. De boire un verre, peut-être.
Alors tu laisses partir les sous-fifres, ceux qui avaient les rangs les moins élevés. Ne reste que cinq à sept gars, les hauts gradés. Will, le bras droit de l’ancien chef, qui est devenu le tien après la mort de l’autre.  Et les autres à qui tu passais les ordres et qui les relayais. Ceux en qui tu avais le plus confiance – on va dire.
Et, évidemment, ils étaient tous extatique à l’idée d’aller boire – et c’était toi qui offrait, quelle chance.
Tard dans la nuit, quasiment 2h ; tu pousses les battants du bar que tu avais visité auparavant, ne laissant sûrement pas une bonne image à la barmaid de ce jour là.
Qui est toujours là, d’ailleurs. Peut-être était-elle la patronne, après tout.
Les gars t’appellent ; chef, qu’ils disent ; où est-ce qu’ils se mettent, qu’ils demandent ; si tu viendrais avec eux, peut-être ; mais non, tu leur dis d’aller se mettre où ils veulent, que tu vas rester au bar, dans le calme (relatif) que tu peux trouver.
Tu avais bien aimé te mettre là, la première fois – c’est naturellement que tu t’y installes, saluant la femme aux cheveux toujours aussi fluo.
Et puis, on ne sait jamais quand les fleurs peuvent agir à nouveau.

c. 雲
Gwendoline L. Bowers
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Gwendoline L. Bowers
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Dim 21 Nov - 23:39
download-1.jpgTu racles la mousse d’un geste assuré et pose la pinte de bière que tu venais de tirer sur le comptoir. Tu souris à ta cliente, lui fait un clin d’œil, parce qu’elle était bien jolie quand même, et sympa en plus de ça. Tu étais toujours un peu flirty, un peu trop dans le jeu, parfois c’était sérieux, souvent c’était pour t’amuser. Mais ces quelques mots échangés à la commande des boissons avaient suffi pour que, parmi les billets, se trouvent son nom et son numéro de téléphone. Le petit bout de papier avait fini dans la poche arrière de ton jean. Tu la rappellerais, un jour.

Dans le super t-shirt de ce cher Eddie, la mascotte de Iron Maiden, tu parcours le comptoir à la recherche d’une nouvelle bouteille de vodka pour remplacer celle que tu avais terminée il y a une bonne heure. Tu avais enfin le temps après ces minutes passées à faire les commandes mais surtout à taper la discut’ entre deux tentatives de mecs bourrés à te faire du gringue. Tu avais répliqué que tu préférais quand même les foufs et les boobs, pas les anguilles. Si Angie t’entendait, il te hurlerait un bon « JE SAVAIS QUE TU ÉTAIS LESBIENNE. » Et ça te ferait bien marrer. Tu lui répondrais un truc du genre « je ne dis pas non à de la saucisse dans mon plat de moules parfois. Tu peux causer, tu adoooores le salami plus de moi. » Parce que de temps en temps, les mecs c’était bien aussi.

Quand ta tête sort de sous le comptoir, tu remarques le groupe à peine arrivé. Du cuir, des gros gars, des grands gars (un gang de motards ? Ils n’en avaient pas vraiment l’air) et au milieu une petite nenette blonde dont tu reconnais immédiatement la tête. Tu souris en faisant coucou avec ta bouteille de vodka « Hey ! Te revoilà ! » Tu ne pensais pas vraiment la revoir après l’épisode de toux et le sang étalé sur ton comptoir.

Les gars la quittent pour s’installer plus loin, et elle vient seule rejoindre le bar. Tu la rejoins.

« Ça faisait longtemps ! Je pensais pas que tu allais revenir, ça fait plaisir de voir que ça a l’air d’aller ! »

Parce que la dernière fois, ce n’était pas trop ça. Et si elle revenait, c’était que malgré tout, ton bar lui avait plu. Et elle ramenait sept gars en plus. Sept potentiels nouveaux habitués. « Sympa ta petite troupe de gardes du corps. » Tu ne peux pas t’empêcher de penser à tes trois débiles qui agissaient tout comme avec toi, parfois, même si tu savais clairement te défendre et qu’ils avaient peur de toi, surtout quand c’est la semaine du mois.

Tu jettes un coup d’œil à la troupe et leur lance. « Hey les gars, si vous voulez boire c’est ici ! J'ai pas que ça à faire de venir vous voir, je suis pas votre serveuse. »

Tu reviens sur la petite blonde.  « Je dois te resservir un whisky ce soir ? Ou tu tentes ta chance avec autre chose ? » Tu es tout sourire. Cela te faisait vraiment plaisir de voir autant de monde arriver d’un coup.
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Lun 22 Nov - 15:52





Lost through time and that's all I need, so much love, then one day buried ; hope you're safe, 'cause I lay you leaves

Elle était pas sûre que t’allais revenir, qu’elle dit – tu peux comprendre ; tu avais saigné des fougères sur sa table de bar, tu aurais pu te dire que quelque chose t’avait donné cette quinte de toux, ou que c’était de trop mauvais souvenirs pour oser revenir.
Mais elle avait été bien bonne, avec toi – t’avait aidé, à sa manière, avant empêché les autres de poser des questions indiscrètes, et avait accepté que tu utilises son alcool pour te ‘désinfecter’, pour noyer les plantes.
Alors pourquoi ne pas revenir ? Il était rare de trouver des personnes aussi sympathiques dès la première rencontre. Et une pas trop curieuse, en plus.
Ça te mettrait presque en joie, ça te mettrait presque un sourire sur le visage – presque.
Ce n’est qu’une esquisse de sourire qui s’installe quand tu lui réponds ; « tu as un bon bar et tu es sympa. Ça aurait vraiment été bête de ne pas revenir. Et j’ai ramené mes gars. » qui pourront, très probablement, devenir très vite des habitués et lui refaire son chiffre d’affaire à eux seuls.
« Ouais, même si j’ai pas vraiment besoin d’être protégé. » tu savais très bien te défendre ; tu avais fait l’armée, après tout. Et tu avais pris des cours de boxe à côté – on ne le dirait pas comme ça, mais sous ce corps de femme se dessinait des muscles que l’on ne penserait pas présent.
Tu leur fais signe de se ramener après l’éclat de voix de la serveuse, pas certains qu’ils se seraient bouger autrement. C’était parfois des têtes de mules – un peu macho sur les bords, quand l’envie leur prenait.
Mais ils arrivent et commandent leur truc. Te regardent, se demandent ce qui tu vas prendre – comme s’ils voulaient savoir tes goûts, comme s’ils ne savaient pas déjà que tu tenais mieux qu’eux l’alcool.
« Je vais te prendre un whisky, ouais. Et je peux fumer ? ou c’est dehors ? » L’envie d’allumer une petite clope ; de rajouter du feu, de la fumée dans tes poumons – même pas pour faire griller les fleurs, juste pour te détendre, pour profiter du tabac sur ta langue.
« ça fait deux fois que je te vois ici à deux heures complètement différentes. T’es la seule à bosser ou c’est toi qui gère ce bar ? » ça serait cool, si c’était son bar – une femme d’influence, qui prend les choses en mains, tu aimes ça. Et ce n’est encore que trop rare, de vos jours.
Les gars te lancent un ‘bonne soirée, chef’ et repartent à leur place après avoir eu leur boisson ; ils ont bien compris que tu voulais être tranquille, et tu n’as fait qu’hocher la tête pour leur répondre, un sourire en coin aux lèvres.
Et ils n’en revenaient pas – que tu souris, que tu sembles un tant soit peu mieux que ces derniers mois.
Comme si une bonne chose venait d’arriver.

c. 雲
Gwendoline L. Bowers
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Gwendoline L. Bowers
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Lun 22 Nov - 18:09
download-1.jpgTon bar lui a plu. T’es sympa. Elle a ramené ses gars. Et tu te demandes si ce n’est vraiment pas un gang donc la demoiselle serait la patronne. Tu n’avais pas vraiment entendu ce que lui disaient les garçons quand ils sont arrivés. « Trop bien ! Je suis contente qu’il te plaise. C’est mon petit bébé, ça m’emmerderait que mes clients ne reviennent pas. » Surtout que tu faisais tout pour que ce soit chill et décontracté. « Tes gardes du corps sont plus convaincants que les miens. Regarde-moi ces trois abrutis là-bas. » Tu fais un signe de tête vers les trois lurons en train de déconner à leur place habituelle. Ils pourraient t’aider un peu quand même.

Tous les mecs s’approchent du comptoir et tu laisses quelques secondes la jeune femme pour prendre leurs commandes. L’alcool coule dans les verres. Tu leur fais la conversation, leur parles de bière, des whiskys que tu connais, il y en a qui avaient l’air intéressés. Tu n’as pas vraiment peur de leur allure, tant qu’ils ne créaient pas de problèmes. Tu tenais à tes meubles, de récup’ certes, mais tes meubles. « Je vous balance des chaises si vous faites des bêtises, je vous ai à l’œil, tous ! » Tu les pointes du doigt un à un. Tu plaisantes, mais c’était vraiment quelque chose dont tu étais capable.

Ton sourire est immense quand tu lâches un aaaaaaah (je te reconnais bien là), et tu reviens avec la bouteille de la dernière fois, lui sert son verre. « Pour la clope, désolée, j’ai pas le droit de te laisser fumer à l’intérieur. » C’est la loi et tu ne voudrais pas te faire fermer ton établissement pour ça. « Ça me fait chier de le dire à chaque fois qu’on me le demande mais il va falloir aller dehors. »

Tu poses la bouteille sur le bar. « Tu es perspicace chérie ! » Ça y est tu prenais tes aises. « Je suis la seule à bosser, et je suis la patronne. Parfois un de mes potes m’aide mais ce soir, aucun n’est vraiment en état. » La bande de crétinus là. D’ailleurs, en voilà un qui s’assoit sur le comptoir comme s’il ne savait pas que tu allais le remarquer. Et tu l’engueules pour qu’il descende de là. Tu prends ton chiffon et vas le fouetter avec.

Tu.
Vas.
Descendre.
Oui !?

Mets pas ton cul sur mon comptoir, je sais pas où il a traîné.


Tu soupires, les menaces avec le torchon levé au-dessus de ta tête quand il tente à nouveau quand tu as le dos tourné.

« Je te jure ils veulent ma mort. » Tu n’étais pas en reste non plus mais ta cliente n’avait pas besoin de savoir. « Et si tu me donnais ton joli nom ? Si tu comptes revenir ça serait bien que j’évite de t’appeler ‘hey toi !’ pour le reste de ma vie. »

Tu viens de repenser. « D’ailleurs, si je peux te taxer une clope au passage, je prendrais bien ma pause. »
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Lun 22 Nov - 22:03





Lost through time and that's all I need, so much love, then one day buried ; hope you're safe, 'cause I lay you leaves

Tu regardes les gars dont elle parle et ça te fait esquiver un souffle de rire ; c’est sûr que comparé à tes gars, ils ne menaient pas large, certes. Mais tu comprenais aussi que ce n’était pas vraiment ses ‘gars’ comme tu l’entendais toi, bien plus ses potes, sa bande à elle.
Tu ne sais pas si tu étais jalouse ou non ; si tu souhaitais avoir une bande à toi. Tu avais bien trop à faire pour ça – bien trop à cacher aux autres.
« Ils ont l’air de bien s’amuser, je suppose que c’est le plus important. »
Et les gars rient à sa remarque mais se tiendront bien ; s’ils ne le font pas, ils auront affaire à toi personnellement, et ils ne veulent pas ça, vraiment pas. Elle revient vers toi pour s’occuper de ton verre, que tu prends et descends d’un cul sec maitrisé ; l’air n’était vraiment pas assez frais pour que tu boives aussi vite dans l’espoir de te réchauffer, mais tu espérais juste pouvoir te détendre – juste assez pour baisser un minimum ta garde, pour profiter un peu de la vie, du temps dans ce bar, après tout.
« ça marche, j’irai fumer après, alors. » tu te souvenais pourquoi tu allais bien moins souvent dans les bars te pourquoi tu buvais bien plus chez Maks ; tu pouvais fumer et boire en même temps, ce qui était le top de la détente pour toi. Rien – ou presque – ne pouvait rivaliser avec ce bonheur.
« C’est grave bien, ça, que tu gères le bar. » tu avais donc eu raison sur ce point – et ça te faisait plaisir qu’une femme comme elle, qui semblait ne pas du tout être le genre à se laisser faire, au contraire, puisse gérer un bar comme celui-ci, en plein centre du quartier chaud de la ville. « J’espère t’as pas trop d’emmerde à être entre les boites de nuits comme ça. » parce qu’entre les gens bourrés, les drogués, les prostitués et des gangs rivaux, on ne savait jamais quel genre de personne pouvait débarquer.
Et tu l’observes ; elle et son pote, la manière dont elle le fait descendre du bar, dont elle tient le chiffon comme une arme.
« Ta mort risque d’être stressée si tu meurs à cause d’eux. » pouffes-tu à peine – qui passerait presque inaperçu avec la musique en fond. « Tu peux m’appeler Gwen. C’est comme ça qu’on m’appelle, par ici. » Personne n’a besoin de savoir ton prénom en entier – personne n’a besoin de faire le lien avec une infirmière qu’ils peuvent reconnaître et qui est tout de blanc vêtue, le plus souvent. Qui semble bien plus innocente que maintenant, en tout cas. « Et toi, alors ? Il faut bien partager, aussi. Je ne vais pas t’appeler barmaid tout le temps. » et tu souris ; pour de vrai, cette fois. Comme si tu rencontrais réellement quelqu’un pour la première fois – comme si une véritable relation pouvait peut-être se créer, rien qu’en échangeant vos noms.
« Tu veux qu’on en profite pour aller fumer maintenant, justement ? Avant que tu me re-serves un verre de ce magnifique whisky. » et tu te lèves ; sors le paquet de cloque de ta poche arrière, tu en tends une à la barmaid et tu en profites pour sortir. Tu attends quelque instant qu’elle n’arrive ; ta cloque au bec déjà allumée, une première bouffée déjà avalée. Tu lui tends ton briquet ; si jamais elle n’a pas le sien, elle peut t’emprunter le tien, dans ta grande bonté. Ce que tu prêtes rarement – un ancien cadeau que tu préfères parfois oublier.

c. 雲
Gwendoline L. Bowers
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Gwendoline L. Bowers
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Mer 24 Nov - 19:55
download-1.jpgQue de compliments ce soir. Entre les « j’aime bien ton bar » et « c’est trop bien que tu le gères » tu ne sais plus où donner de ton sourire. Tu es fière ouaip. Tu as un petit rire. « Non jusque-là, j’ai pas eu trop de problèmes. Quelques rigolos alcoolisés qui se croient malins, des plus violents aussi. Mais je sais les calmer. »

Tu n’avais pas pensé aux gangs, ça c’était plus problématique. Mais tu penses en avoir un dans ton bar là maintenant et ils s’amusaient juste dans leur coin pendant que toi tu faisais joyeusement la conversation à leur chef. Tu n’en es pas certaine non plus. « Tant qu’ils ne me posent pas de problème ni ne saccagent mon bar, les gangs peuvent bien faire ce qu’ils veulent. » Tu hausses les épaules. C’est vrai que le quartier est ce qu’il est, mais tu servais tout le monde. « Au pire, ils règlent leurs comptes dehors, et je les vire à coups de torchon sur le cul. C’est mon arme de prédilection, t’as vu la maîtrise. » Tu fais claquer le tissu entre tes mains et ris.

Elle te donne son nom. Gwen. « Ça ne te va pas du tout. Je ne m’attendais pas à un prénom aussi mignon pour une dure à cuire. » Elle en avait l’air en tout cas. Et tu pouvais bien parler avec ton Bernadette en deuxième prénom. « Jean. Enchantée… Gwen. » Elle avait souri. Presque de toutes ses dents et le tien se fait plus grand encore. « Je préfère te voir comme ça qu’avec ta tête de la dernière fois. » Tu ne vas pas dans les détails. On ne savait jamais qui écoutait.

Elle te propose une clope que tu acceptes avec plaisir. « Super ! Merci. Je te rejoins, je vais juste demander qu’on me remplace dix minutes. » Mine de rien, avec tous les coups de torchons du monde, tu faisais confiance au reste des chevaliers de l’apocalypse.

Quand c’est fait, tu la rejoins dehors, ta veste de motard sur le dos. À deux heures du matin, il faisait frais. Tu attrapes son briquet, allumes ta cigarette avec délectation. Tu aspires une première bouffée, la laisse s’échapper dans les airs dans une nuée blanche. Tu lui rends son allume-feu en la remerciant.

C’est comme ça qu’on l’appelait « par ici » qu’elle avait dit, tu aimerais bien savoir pourquoi. « Tu as un nom pour chaque endroit où tu vas ? T’as précisé que c’était dans le coin qu’on t’appelait comme ça. » Tu hausses les épaules. C’était de la simple curiosité. Elle était libre de répondre ou pas.

Tu soupires, grilles ta cigarette tranquillement en regardant la rue. Il y avait encore du monde et ce n’était même pas la sortie des boîtes. Ça, ça serait au moment où tu fermes. Encore trois heures et tu pourrais aller te coucher : deux avant la fermeture, une de rangement. Les trois compères allaient t’aider, tu allais t’en assurer.

Finalement, en y repensant, tu ajoutes. « Mais je suppose qu’en savoir trop sur le quartier ne va pas m’aider à garder mon bar. »
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