B L O O M into me
Forum définitivement fermé. Merci pour cette belle aventure. <3
B L O O M into me
Forum définitivement fermé. Merci pour cette belle aventure. <3
bannière
Le forum est la propriété du staff et de ses membres. Toute copie, même partielle, est prohibée.

FORUM FERMEdéfinitivement. merci pour les souvenirs !

l'amour fleurit et flétrit, il est comme une fleur qui passe et trépasse avec le temps.
l'amour ne dure qu'un instant, qu'un moment ; c'est ce qu'on dit, qu'il est éphémère, comme la vie, comme la pluie.
et pourtant, malgré ce moment si court durant lequel on aime, cela peut suffire à tuer ; et ça vous rend malade, d'aimer sans être aimé en retour, et ça vous tue le coeur et l'âme - littéralement.
vous avez envie de vous échapper, d'arrêter ça, et c'est votre poitrine qui se gonfle, vos poumons qui s'emplissent ; et vous toussez, encore et encore.
et ce sont des pétales de fleurs qui tombent lourdement sur le sol pâle.
auckland. juillet 2023, hiver.
Lire la suite

staffeux
staffeux
staffeux
staffeux
staffeux
21.07.23réouvertue du forum, recensement, et petit évent (www)
04.01.23fermeture temporaire du forum, ceci dit, on revient vite !
10.08.22nous soufflons nos bougies à plein poumons et souhaitons un bon anniversaire à bloom et qui dit anniversaire dit nouveautés (www)
01.08.22tous des stars grâce à insta(r)gram (www)
27.06.22les choses se compliquent et les rumeurs voient le bout de leur nez (www)
13.06.22nouvelle màj dit nouvelles informations à retrouver juste ici
14.02.22on profite de la joie, de l'amour et de la nourriture gratuite pour la saint valentin (www)
26.01.22tom cruise en sueur, le forum réouvre pour sa V3 avec son lot de news à retrouver ici.
27.10.21tou beau tout chaud, prêt à braver la chaleur de l'été, voici les nouvelles juste ici
10.08.21bloom ouvre ses portes ❤
prédéfini
prédéfini
prédéfini
prédéfini
prédéfini
prédéfini
prédéfini
DISCORD

Le forum a été créé le 10.08.21. La page d'accueil a été designée et codée par Artemis, pour Epicode. Le reste des crédits ici..

rejoins nous!



 

(terminé) charlie » when you look inside you will find me empty

 ::  RP abandonnés & terminés Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Mer 22 Sep - 23:01





aphrodite, hear my pain I want to fall in love again not in love with a man of this world, fall in love with life itself.



le mensonge qui te ronge, doucement, sûrement, sans que tu ne t'en rendes compte.
l'air trop enjoué pour comprendre ce qu'il se passe autour de toi, l'air niais comme si tu avais arrêté de grandir.
trop voyante, trop bruyante. tu es trop de choses à la fois, des choses que tu te forces parfois à être -parce que tu as le droit, parce que chaque jour en plus sont comme un cadeau, un don. tu fais ce que tu veux, comme tu veux, tu n'as plus rien à perdre.

et tu as les quelques rayons de soleil dans ta vie, ceux qui te font briller plus fort.
tu as jupiter, lui qui te trouve toujours quelque chose à faire, jupiter que tu aimes plus que tu ne peux réellement le dire. jupiter qui en fait toujours des tonnes.
comme aujourd'hui. miraculeuse journée, le soleil brille plus qu'il ne le devrait alors tu as sur le nez tes plus belles lunettes de soleil (oui, elles sont en forme de coeur), et tu as sur le visage un sourire à en faire pâlir les publicités pour dentifrice.

Le soleil sur ta peau, qui l'effleure doucement, comme ça, pour te rappeler que tout va bien.
que tout est censé aller bien.

« Chaaaton » que tu t'exclames soudainement quand, arrivée à votre point de rendez-vous, tu découvres Charlie. tu es un petit peu en retard, comme d'habitude, alors tu lui avais demandé de t'attendre au coin de la rue, celle où il y a ta friperie préférée, mais oui tu sais ! celle avec la devanture verte et les attrapes soleil qui font du bruit !, il avait bien évidemment compris.

ces sorties incongrues avec Charlie, il y en avait un petit trop. c'est pas vraiment de ta faute, tu t'es embronchée dans un mensonge plus grand que ta petite personne et te voilà obligée -ce n'est pas vraiment une obligation, de retrouver le brun pour faire mille-et-unes choses ; pour prétendre que ton coeur bat.
mais il a cessé depuis quelques années maintenant.

« Ju' m'a fait promettre de prendre une photo pour prouver qu'on est ensemble... Il me croyait pas ! » tu dis ça un peu boudeuse alors que tu sors ton smartphone, déjà prête pour le meilleur selfie qui soit. « Cheeese. » pour un beau sourire.
pour un faux sourire.

c. 雲
Leina'ala Kalili
camgirl
Leina'ala Kalili
Messages : 240
Revenir en haut Aller en bas
Jeu 23 Sep - 17:30
download-2.jpgAvec une journée comme celle-ci, il est difficile pour Charlie de penser à autre chose qu’à sortir. Coincé dans le couloir jouxtant le bureau d’un de ses professeurs, il a attendu trois quarts d’heures pour une simple question, un truc sur le cours de Physics 753. L’appel de Leina’ lui a donné tous les prétextes nécessaires et suffisants pour ne pas retourner travailler.

Oui, c’est une belle journée pour aller se balader.

Leina est une fille cool, un peu follette mais cool, et Charlie apprécie vraiment sa compagnie, mais si parfois, elle en fait un peu trop. Il hausse les épaules en y pensant. Ça ne le dérange pas vraiment. Rendez-vous à sa friperie préférée qu’elle a dit. Il voit tout à fait laquelle, c’est celle dont la devanture a l’air d’une boule à facettes. Il met une vingtaine de minutes pour atteindre sa destination, un peu en avance, comme d’habitude. Il a un peu chaud, et il retire son pull qu’il fourre en boule dans son sac. Là, c’est mieux.

La voix fluette de Leina’ arrive quelques minutes plus tard à ses oreilles. CHATON. Elle le prend toujours de court avec ses surnoms, d’autant plus que Charlie n’est pas vraiment un homme à chats. Ou plutôt, les chats ont l’air de le trouver plus qu’inintéressant. Vilaines bêtes. Charlie range son téléphone sur lequel il a pianoté, sourire amusé en voyant la jeune femme ainsi toute apprêtée.

« Tu n’avais même pas besoin de m’appeler. Je t’ai vue à dix kilomètres. » Difficile de la louper, avec ses cheveux roses et ses lunettes de soleil en forme de cœur. Mais pas le temps de demander comment ça va, elle l’attrape pour un selfie à destination de Jupiter.

Vilaine grimace et yeux qui louchent, il ne mérite que le meilleur de Charlie.

Pas sûr que Leina soit très contente mais tant pis, ça l’amuse.

« Alors ? Pourquoi il ne te croirait pas ? On fait souvent des excursions sans lui, c’est pas comme si c’était la première fois. » Il hausse les épaules. Jupiter et ses élucubrations. « Du coup, aujourd’hui tu me traînes encore pour faire du shopping ? C’est pour ça le rendez-vous à la friperie ? »

Il déteste le shopping, mais préfère les vêtements de seconde main, moins coûteux et souvent en bon état. Ah quel doux paradoxe. Mais pour Leina’, il peut faire un effort. « Tant que je ne porte pas dix millions de sacs (je te connais) et qu’on peut se poser à un moment pour un café, ça me va. » Il s’est déjà fait une raison, il va sans doute servir de porteur, à moins que Leina’ n’ait quelque chose d’autre en tête ?
Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Ven 24 Sep - 11:54





aphrodite, hear my pain I want to fall in love again not in love with a man of this world, fall in love with life itself.

un sourire. bien sûr qu'il t'avait vue à des kilomètres. comme beaucoup de personnes. mais étrangement, dans sa bouche, ça ne sonnait pas comme une critique. alors ça ne te dérangeait pas qu'il te dise cela. parfois, ça sonne un peu trop comme des reproches. on te voit trop. qu'est-ce que tu peux bien y faire, hein, si on te voit beaucoup ? et puis quoi, ils sont jaloux peut-être ? qu'ils le restent !
tu n'as de comptes à rendre à personne.

charlie grimace sur ta photo et ça te fait faire la moue, « heyy t'as tout gâché », exclamation soudaine mais tu as le rire au bord des lèvres. tu t'en fiches bien des grimaces et ce genre de choses, tu y es habituée plus que tu ne voudrais le dire. c'est que jupiter ne prend jamais trop la pose sur les photos...

« des fois, il est fou. c'est au cas où je te trompe, je suis sûre. » et ça, ça te fait rire. ce n'est pas que vous sortez ensemble, non, de toute manière, ce n'est pas comme si tu pouvais. mais jupiter, parfois... tu ne sais pas. simplement, la situation est étrange, et toi, ça t'amuse un petit peu. ça ne devrait pas, tu es terrible leina, tu le sais, et pourtant, la situation t'amuse.

« encore est un reproche, mon bon monsieur ! » un coup de coude gentillet dans son bras, une moue faussement boudeuse. ce n'est pas comme si tu le menais souvent faire du shopping... un peu... des fois... (trop de fois). mais charlie te connait trop bien pour laisser passer tes caprices alors tu lèves un peu les yeux au ciel, oui monsieur que tu dirais mais tu prétends plutôt être scandalisée, « moi ? te faire porter des sacs ??? » ah non, hein ! « mais tu penses que je t'ai demandé de venir pour quoi alors...», tête levée pour le regarder, « à quoi vont me servir tes petits bras musclés et ton corps d'homme si ce n'est pas à porter les millions de sac que je risque d'avoir ? », voix minaudière, tu te moques un petit peu de lui, oui, tu l'avoues, et ça te fait beaucoup rire.

« va pour le café. je te l'offre même ! » parce que tu es une bonne âme. « 'faut que je trouve un truc aujourd'hui, charlie. j'ai vu ça sur tiktok. c'était trop joli. c'était une théière (encore oui) en forme... de champignon... et ! aaah ! je suis sûre qu'ils peuvent en avoir. j'en ai besoin. »
complètement vital.

c. 雲
Leina'ala Kalili
camgirl
Leina'ala Kalili
Messages : 240
Revenir en haut Aller en bas
Ven 24 Sep - 14:17
download-2.jpgLa main sur le cœur, son air dramatique est digne d’une tragédie grecque. La tromper ? Ô Outrage ! Ô Disgrâce ! N’avait-elle point confiance en sa vertu qu’elle laisse entendre une infidélité absente ?

Puis, un grand sourire amusé, accentué par le coup de coude joueur dans son bras. Il aime bien la taquiner. Elle marche, elle court, elle galope la petite Leina’, c’est d’autant plus drôle quand elle lui renvoie la pareille, un peu comme avec son commentaire sur son prochain rôle de porteur. Bah oui, ses bras de fils de fermiers lui serviraient à quoi en ville sinon aider les potes à déménager et à porter les sacs d’une shopaholic notoire (/s).

Il tâte ses biceps contractés et pas encore trop fondus par le retour à la ville. « Tu parles de mes petits bras alors que les tiens font le diamètre de spaghettis. » Petit poc de l’index sur l‘un des bras de Leina’. « Définitivement un peu trop cuits comme spaghettis ». Elle n’allait pas l’atteindre avec sa petite moquerie, il avait toujours une réplique.

Il est ravi de l’offre de café, et elle lui décrit l’objet de la quête du jour. C’est sûrement très moche, une théière en forme de champignon, et il a du mal à imaginer à quoi cela pouvait bien ressembler. Pas sûr que TikTok soit vraiment une bonne source d’idées. Mais you do you, Girl. « Ça ira particulièrement bien dans votre appart’. » Au moins c’est cohérent avec leur déco. C’est vrai que leur colocation n’est pas vraiment à son goût : trop d’objets, trop kitch, trop de trucs fragiles ; il faut constamment faire attention à ne rien casser quand il se bagarre pour rire avec Jupiter. Leina’ les truciderait sinon. « T’as pas peur que ce soit un objet de plus à la merci de nos conneries ? » Et puis ils ont déjà dix théières toutes aussi moches les unes que les autres.

Elle en a absolument besoin qu’elle a dit. Il pense plutôt qu’elle en a juste envie. Bah, Leina’ fait ce qu’elle veut avec son argent.

« Allez, on rentre avant qu’une autre personne n’achète la théière de tes rêves. » Il s’engouffre dans le magasin en évitant les attrape-soleils pendant pile au niveau de son visage.

La friperie est un endroit aussi en bazar que son propre appartement, mais avec une odeur de poussière supplémentaire. Il laisse Leina’ aller regarder les objets et se faufile vers les vêtements en prenant soin de ne pas tout taper avec son sac à dos gonflé par son pull rangé en vrac. Il regarde les t-shirts à sa taille sans conviction ni besoin particulier d’acheter un nouveau vêtement pour l’instant bien qu’il songe à transformer l’un de ses t-shirts vieux de huit ans en chiffon depuis un moment. Ça peut attendre, c’est ce qu’il se dit à chaque fois qu’il voit ce haut. Peut-être qu’aujourd’hui c’était l’occasion de prendre enfin la décision de s’en séparer.

Il tombe soudainement sur le t-shirt de sa vie, et il pouvait bien parler du matérialisme de Leina’. Un t-shirt bleu foncé, avec le N.A.S.A seal de 1959 imprimé en blanc. Il ne pensait jamais en trouver un jour. $5. Ni une ni deux, il le plie sur son bras. Ça sera un extra du mois dans son budget. Il rejoint Leina’ dans son allée les yeux pleins d’étoiles et le sourire jusqu’aux oreilles. « Tu trouves ton bonheur ? »
Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Ven 24 Sep - 15:46





aphrodite, hear my pain I want to fall in love again not in love with a man of this world, fall in love with life itself.

te voilà offusquée par la remarque sur tes bras. bon. il n'a pas tort. mais ça, tu ne peux pas lui dire. hors de question de lui donner raison, tu refuses complètement ! puis de toute manière, si t'as des petits bras, c'est parce que tu portes tout le poids (de quoi, on ne sait pas)(de celui d'être une femme!) sur tes épaules. alors t'as les épaules solides, mais des bras spaghettis. la remarque te fait tout de même rire alors que tu essayes de gonfler le biceps sous son doigts -raté. peut-être que tu devrais faire un peu plus de sport, finalement. soulever des trucs. on ne sait pas quand ça peut servir ces choses-là, oui, les bras. c'est important.

tu acquiesces, enjouée. bien sûr que ça ira dans votre appartement, qu'est-ce qu'il croit ? t'es un peu la joanna et chip mais version kiwi, valérie damidot mais en mieux. tu es très fière de la décoration de votre colocation... faite un peu au hasard et au détour des friperies ou des lubies de jupiter -plutôt que les tiennes, bien sûr. mais voilà que tu le fusilles du regard. « J'ai pas oublié la lampe chat que vous avez cassé ! » que tu t'étais exclamée. cette pauvre lampe qui avait fini tête coupé. heureusement, tu l'avais recollée à peu près correctement... « cassez ma théière et je vous casse la bobine !! » c'est tout ce que tu avais à dire.
mais avec des bras spaghettis, tu n'iras probablement pas très loin.

il avait raison. et si quelqu'un volait ta théière ? tu ne voyais absolument pas qu'il se moquait un petit peu de toi. mais il sait pas lui à quel point c'est devenu populaire à cause des réseaux sociaux, ces histoires ! on ne peut plus acheter des champignons tranquille sans qu'une gamine de quinze n'en ait fait son aesthetic et le vole sous votre nez. un véritable scandale.

dans la friperie trop serrée, vous vous séparez. tu renifles l'odeur -la poussière- du lieu sombre comme si tu étais chez toi. il y a toujours quelque chose qui sent comme la maison dans ces endroits, de toute manière. c'est un petit peu réconfortant.
tu fais surtout tâche au milieu des objets saugrenus. et tu adores ça. tu ne peux empêcher ton regard de se poser sur les vêtements vintage qui vous entourent. une jupe ici, une robe là. cette chemise de nuit très grand-mère serait si jolie portée autrement... mais ! la théière. tu ne pouvais pas perdre ton objectif de vue. puis tes placards débordaient, de toute manière. aucune place. aucune !
mais toujours pour des babioles.
trop de babioles.

charlie n'était pas encore revenu qu'entre tes doigts se trouvaient une tasse style english teatime bien trop cliché, mais aussi cette magnifique horloge en forme de chat dont la queue jouait le rôle de pendule et... toujours pas de théière champignon. ils n'avaient pas l'air d'en avoir. par contre, ce magnifique pot représentant la tête de tu-ne-sais-trop-quoi, une poupée peut-être te faisait vachement de l'oeil.

« chaaaaaarliiiiiie, chaatonnn » ton légèrement plaintif alors que le détenteur du prénom se rapproche de toi. « ils en ont pas... je suis sûre qu'on me l'a piquée. » comme si. mais tu tends fièrement tes trouvailles. « regarde. on dirait pas les tasses de la reine d'angleterre ? » comme les trente-six mille autres dans tes placards, si. « elle est siiiii belle... » pas plus que ça, mais ce n'est pas très grave. « et regarde cette horloge ! » tu la secoues pour faire balancer la queue. « elle est pas trop drôle ? » non, pas vraiment non plus. mais elle t'amuse beaucoup. « t'as trouvé quelque chose, toi ? » que tu demandes alors parce que tu le vois, le truc posé sur son bras. et après c'est toi qui fait du shopping ! « je porterai pas tes sacs hein ! » et tu dis cela en rigolant.

c. 雲
Leina'ala Kalili
camgirl
Leina'ala Kalili
Messages : 240
Revenir en haut Aller en bas
Ven 24 Sep - 16:58
download-2.jpgElle le cherche aussi, et quand il arrive auprès d’elle, il n’abandonne pas son sourire d’enfant de huit ans à qui on vient d’offrir une fusée en Lego.  If it sparks joy, keep it, comme dirait Marie Kondo. Ce t-shirt sparkle tellement la joy qu’il l’avait pris impulsivement. Contrairement à Charlie, Leina’ n’avait pas trouvé son trésor, mais l’a tout aussi rapidement remplacé pour d’autres babioles.

Pour chaque objet, quand elle ne regarde pas, le dégoût s’amplifie sur le visage de Charlie. Une grimace, un mime je-vais-vomir, tellement exagéré que ç’en est comique. « Tu tiens vraiment à ce que je finisse aveugle quand je viens chez vous hein. » Mais non, juste un peu. « Tant que ça te fait plaisir en vrai, mon avis ne compte pas. » Dramaturge va. Puis, pas sûr qu’ils aient encore de la place sur leurs murs et dans leurs vaisseliers.

En revanche, Charlie avait moult place dans son armoire. « Oui ! Regarde ! » Il tend le t-shirt, logo face à la jeune femme, un peu trop content de le lui montrer. « C’est le seau de 1959 ! Il est trop beau ! » La notion de beauté est subjective n’est-ce pas.  « J’en ai toujours voulu un comme ça. » Il allait carrément le porter aussi souvent que possible. « Je ne comprends pas comment on peut se séparer de ça, le mec n’a vraiment pas de cœur. » Tant mieux pour lui après tout, au moins l’ancien propriétaire a été assez sympa pour mettre dans une friperie, pas le jeter.

Elle le taquine sur l’histoire des sacs, et il réplique. « Avec tes bras spaghettis, un t-shirt ça devrait aller. » Petit air choqué. « Ah moins que … Ce ne soit trop lourd même pour toi ? » Oh no. Comme s’il allait lui faire porter quoi que ce soit. Après tout, il lui reste un peu de place dans son sac pour un t-shirt. Un petit rire coupable s’échappe. « J’arrête de t’embêter avec ça, promis. » Parfois, il a un peu de mal à juger quand il va trop loin dans la moquerie. Autant il pouvait se le permettre à Jupiter, autant Leina’, il arrivait moins à la sonder.

Il regarde un peu mieux les objets. Ouais, définitivement trop kitch. Il a l’impression que plus il l’accompagne dans ses achats, plus la limite maximum de l’échelle du mauvais goût augmente. « Moi, je vais payer, je t’attends dehors. » Il la quitte pour le caissier et $5 en moins dans son portefeuille, il retrouve le soleil et l’air frais de l’extérieur. Avec un temps pareil, il aurait bien aimé être chez ses parents, même si cela signifie se lever tôt et aider à la ferme. Ce n’est pas vraiment une corvée, c’est juste que c’est comme ça que ça se passe à la maison. Mais les prés, il ne les retrouvera que dans quelques mois.

En attendant, un café s’impose. Ou une boisson fraîche.

« Tu as d’autres magasins à faire ? » Pitié faites que ce ne soit pas le cas. « Ou on se prend un truc à boire ? »
Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Mer 13 Oct - 11:27





aphrodite, hear my pain I want to fall in love again not in love with a man of this world, fall in love with life itself.

charlie, c'est un des rares hommes que tu ne boudes pas. parce qu'il dit des choses qui te font plaisir. ils sait te brosser dans le sens du poil. enfin, probablement qu'il le pense. il n'a pas un mauvais fond, charlie. c'est comme jupiter, tu le sais. sinon, vous ne vous entendriez pas, sinon, ils ne seraient pas aussi proches. mais parfois, tu te dis, peut-être que c'est juste pour te faire plaisir, comme tous les autres, juste pour que tu sois heureuse, que tu fasses semblant d'être heureuse. tu n'en sais trop rien, tu réfléchis toujours trop.
et c'est un rire qui t'empêche de penser plus ; rendre charlie aveugle, mais quelle idée ! il n'a qu'à décorer l'appartement (qui n'est pas le sien) si vraiment ça le dérange. ou tes colocataires n'ont qu'à faire le boulot à ta place. en attendant, c'est toi qui passe ta vie dans les magasins pour trouver de nouvelles choses. souvent. tout le temps. et non, ce ne te dérange pas... tu ne peux pas vraiment leur reprocher quelque chose qui te plaît.
et puis, ta déco n'est pas si terrible... si ? tu ne t'en rends pas vraiment compte. parfois, tu penses même que ça manque de théière en forme de chat... la prochaine fois, tu iras dans une brocante, c'est certain.

toi, ce que tu aimes, c'est la passion. tu ne comprends pas trop la passion de charlie pour les étoiles et les planètes, pour les fusées et la nasa, non, tu ne comprends vraiment pas. mais tu aimes sa passion pour toutes ces choses. tu aimes l'écouter en parler, oui, tu aimes voir ses yeux briller et le sourire sur ses lèvres. charlie, il n'est pas toujours grandiloquent, parfois tu te dis que c'est à cause de toi, peut-être que tu le gênes, peut-être qu'il ne voit pas trop ce qu'il fait avec toi, là, alors tu prends soin de vraiment l'écouter. tout ce qu'il dit. même si tu ne comprends pas. tu feras des recherches plus tard. sur la nasa et les logos, surtout celui de 15...18...1969 ! Ah.. 59. c'est noté dans un coin de ta mémoire, enfin, tu l'espères.
toi, tout ce que tu sais faire, c'est rire, et tu acquiesces. « Je me demande la même chose tu sais ! », toi, jeter les choses... ce n'est pas réellement une option. « après, il n'est pas siiiiii cruel, il lui a permis d'avoir une deuxième vie. ET ! il a fait un heureux ! donc quelque part... » tu ne sais pas si ce que tu dis fait vraiment sens. « tous les objets ici ont sûrement une histoire qu'on ignore, c'est ça, qui est intéressant aussi... » et toi, tu es un peu comme ces objets, n'est-ce pas ?
un objet avec une histoire que l'on ignore.
un objet qui a eu le droit à une seconde vie.

tu prends un air choqué, vraiment outré de ce qu'il te dit, et tu ne peux t'empêcher de prétendre faire la moue, bouder, quand il te promet d'arrêter alors tu secoues la tête. « excusez-moi monsieur, mais si je veux, je peux même vous soulever là maintenant hein ! » et ça te fait rire, tes idioties. les plaisanteries, les moqueries, avec jupiter, tu as donné. tu as développé un second degré et une autodérision incroyable. tout est possible. tout te fait rire.
de toute manière, tu n'as plus le temps de te prendre la tête avec des idioties.
tu crois.

il t'abandonne, sûrement mal aux yeux, tu peux comprendre. tu mets encore quelques minutes à te décider avant de reposer l'horloge chat et simplement garder les tasses de reine d'Angleterre (que diraient tes ancêtres !). Des dollars en moins, tes poches légères mais un sac sur l'épaule, te voilà sortie. lunettes de soleil à nouveau sur le nez, tu sembles réfléchir sérieusement à la proposition. tu le vois, son petit air inquiet, celui d'un homme prêt à être torturé. tu t'amuses de cela, regardant un petit peu autour de toi, comme si tu allais jeter ton dévolu sur une des boutiques les plus proches. puis, te voilà qui secoue la tête.

« messire, vous avez bien mérité de vous abreuver. » princesse lui accorde cette grâce. « j'ai vu sur insta, y a un nouveau truc qui a ouvert ! » parce qu'à part passer ta vie sur les réseaux sociaux, que fais-tu réellement ? « un petit café... Il ne doit pas être très loin, en plus. tu vas voir, tu vas voir !! » toi et tes idées. alors tu tires charlie pour qu'il te suive. il n'a clairement pas besoin que tu t'accroches à lui et pourtant, te voilà pendue à son bras.
tu es un peu désolée pour lui, tu sais que sur le chemin, tu attires le regard des autres. c'est toujours comme ça. toi, ça ne te fait plus rien, si ce n'est que tu aimes bien cela. mais ce n'est pas toujours facile pour ceux qui t'accompagnent.

arrivée devant le dit café, tu te dis que vraiment, tu as les meilleures idées du monde.
ce n'est pas le cas, clairement. et pourtant.
un bar à chat. voilà où tu as trainé charlie. ça prouve beaucoup de choses, mais surtout, que tu ne le connais pas tellement. peut-être aurais-tu demandé à son meilleur ami avant de le mener ici... mais toi, égoïste, tu es tout excitée à l'idée de te retrouver au milieu des gros félins un peu trop nourris et paresseux.« il avait vraiment l'air trop bien !! ils font des chocolats chauds avec des chamallows et un peu de chantilly et tout, et en plus, les chats, ils sont trop mignons. ils sont super gros... » tu veux le même à la maison, mais ce n'est pas vraiment une bonne idée, ça.

te voilà de nouveau à tirer charlie dans le café, il n'a pas trop le choix, pauvre homme, quand vous vous asseyez à une table près d'un des nombreux arbres à chats. toi, tu es comme un enfant le jour de noël.
charlie ? tu n'en es pas sûre...

« Cha', tu veux quoi ? C'est moi qui offre ! » parce que tu es une femme forte.
(parce que tu le fais souffrir).

c. 雲
Leina'ala Kalili
camgirl
Leina'ala Kalili
Messages : 240
Revenir en haut Aller en bas
Mer 13 Oct - 13:59
download-2.jpgElle lui a dit qu’elle peut le porter un peu quand elle veut et cette image le fait bien sourire quand ill'attends en dehors de la boutique. Il a des doutes. Avec ses soixante-quinze kilos, il a du mal à croire qu’elle puisse fournir assez de force pour le soulever ne serait-ce que de cinq centimètres. Le calcul l’amuse d’ailleurs et il se demande quelle quantité de travail W devrait appliquer Leina pour soulever sa masse m = 75 kg d’une hauteur h = 5 cm, du sol de façon rectiligne. Petit exercice de lycée qu’il n’a pas fait depuis un moment. La réponse lui vient assez rapidement si on prend grosso modo la constante de pesanteur g = 10 N/kg. 37.5 J. Eh, on est nerd ou on ne l’est pas.

Heureusement, Leina sort du magasin avant qu’il ne cherche dans sa tête à convertir cette valeur en cheval vapeur. Elle regarde autour d’elle comme si elle allait lui faire subir un second magasin, mais elle jette sa décision sur le café. Petit soupir de soulagement exagéré que Charlie accompagne d’une courbette de gentleman. « Votre majesté est bien trop bonne. » En vrai, elle est jolie comme une princesse Leina, il faut vraiment être aveugle pour ne pas le voir. La perspective d’un café immédiat l’enchante, en découvrir un encore plus, même s’il est un peu inquiet vu ses expériences précédentes avec la jeune femme.

Et elle le tire par le bras, s’y accroche comme s’il allait fuir (ou pas). Sur le chemin, les passants leur jettent des regards étonnés, un peu jugeurs. Il est vrai qu’ils ne feraient pas plus couple dépareillé. Charlie portait de préférences des vêtements simples de couleurs foncées, du bleu, du gris, du noir essentiellement. Leina elle, s’amusait avec ses vêtements et ses accessoires. Charlie l’admirait d’assumer à fond sa personnalité rayonnante. Et puis cela lui allait bien. Alors ce que les gens peuvent penser d’eux dans la rue, Charlie s’en tamponnait royalement.

Le café se plante à côté de vous et il a un petit mouvement de recul. Un bar à chats. Elle souhaitait vraiment le voir souffrir aujourd’hui et il se demande bien ce qu’il a pu faire pour mériter ça. Mais peut-être ne l’a-t-elle pas fait exprès. Charlie ne se souvenait plus s’il lui avait dit que les chats et lui, ce n’était pas une grande histoire d’amitié. Le jeune homme était plutôt un homme à chiens. Mais pas le temps de protester qu’ils sont déjà installés à une table près d’un gros arbre à chats sur lequel se prélassent les félins. Il observe l’installation avec un œil suspicieux, persuadé que l’un d’entre eux allait se décider de lui sauter dessus avec un power move digne d’un jeu vidéo d’assassin.

Il quitte des yeux les enfants du démon quand Leina lui demande sa commande et il attrape le menu par-dessus lequel il surveille les monstres cachés derrière la jeune femme. « Hm … Un café viennois et … » Ils avaient des pâtisseries et Charlie se demande s’il pouvait un peu abuser. « …. une part de tarte à la crème de citron, si ça te va, sinon je payerai ma part. » L’appel du sucré était beaucoup trop fort pour la bienséance.

Il referme le menu qu’il pose à côté de lui quand il remarque que l’un des chats a décidé de venir sur la banquette à quelques dizaines de centimètres de lui. Son regard se plisse et les regards qu’ils s’échangent sont intenses, dignes d’un duel de western spaghetti.

Je sais ce que tu veux, sale bête. Tu n’attends qu’une chose, c’est que je baisse ma vigilance pour venir me mettre un kitty punch. Je connais vos techniques de sournois.

Ah. Charlie et les chats.

Il tend la main pour espérer le faire fuir, ainsi, il pourrait reporter son attention sur Leina. Les doigts à trois centimètres de son museau, le chat lève la patte et lui donne une tape avant de s’en aller vers d’autres clients. Je le savais, sale créature. Voilà, au moins le kitty punch, c’est fait et Charlie était tranquille jusqu’au prochain curieux qui viendrait tenter sa chance.

Il regarde Leina d’un air faussement désappointé, les bras croisés sur son torse. Tsk tsk tsk.

« Je crois que tu as vraiment décidé de me torturer aujourd’hui.  Ma tronche ne revient pas aux chats en général. Je me fais toujours attaquer gratos. T’as bien vu ! Je vais finir par avoir des blessures de guerre ! »

Super con quand on a les cheveux aussi en bataille que les poils d’un norsk skogkatt.
Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Sam 16 Oct - 10:17





aphrodite, hear my pain I want to fall in love again not in love with a man of this world, fall in love with life itself.

un geste de la main lui indique que tu peux très bien payer un café et une tarte à la pomme. ce n'est rien.
ton argent est sale, mais il est là, au creux de ta poche.
étonnement -est-ce si étonnant ? tu ne gagnes pas trop mal ta vie, pour ne pas dire que tu la gagnes plutôt bien. jouer avec les perversités de ce monde te fait rire, c'est si facile de séduire quelqu'un, si facile de gagner de l'argent dans un monde où tout est pourri. alors une tarte à la crème de citron ne fera pas un trou dans ton budget -et puis quand bien même, tu pouvais faire ça pour charlie qui souffrait à tes côtés depuis tout à l'heure.
tu es si désolée pour lui.

il n'est pas à l'aise et tu le vois bien. et ça te ferait presque rire, mais tu te retiens. tu observes le spectacle qu'il t'offre avec ce chat. un vrai western. une confrontation digne des meilleurs films. un remake de mortal kombat. tu ne sais pas trop.
comme si le chat comprenait réellement.
et quand l'animal repousse ton ami, alors, tu ne peux plus retenir ton rire, derrière tes lèvres pincées tu pouffes doucement. c'était si drôle de le voir faire. le chat fuit, mais tu ne le laisses pas faire, tu l'attrapes pour le poser sur tes genoux.
ron ron ron ron.
il ne faut parfois pas leur laisser le choix -ils sont un petit peu farouches, c'est vrai, mais surtout de mauvaise foi, les chats.
tu te reconnais un petit peu dans ces boules de poil, c'est ce qui te fait rire. et tes ongles gratouillent le haut de son crâne doucement, là, juste entre ses oreilles.

éclat de rire, tu fais fuir le chat qui était sur toi, et te voilà faire la moue. « oh oui ! c'était un affrontement féroce entre toi et ce pauvre chat... » que tu lui réponds alors que tu essayes d'attirer l'attention d'un autre gros matou qui vous tournait autour, « je pense même qu'il a gagné l'affrontement, désolé charlie... ce fut une défaite écrasante » plaisantes-tu, entrecoupée de petits bruits pour attirer n'importe quel chat de votre entourage.
peut-être que charlie les fait véritablement fuir, au final ?

« si tu finis avec des blessures de guerre, je m'habillerai en infirmière et je viendrais te soigner, t'inquiète même pas. » et tu t'imagines à panser ses plaies, le pauvre... «  c'est parce que t'as la dégaine d'un gros chien, ça. » et tu ne saurais pas vraiment comment expliquer. « enfin... c'est juste... » était-ce blessant ? tu ne sais pas. « pas que tu fasses animal de compagnie... » et tu te mets alors à rire de nouveau, « bien que tu traînes souvent sur notre canapé. » et tu le taquines, comme toujours.

c. 雲
Leina'ala Kalili
camgirl
Leina'ala Kalili
Messages : 240
Revenir en haut Aller en bas
Dim 17 Oct - 17:11
download-2.jpgCharlie regarde le chat grimper sur les genoux de Leina avec un regard suspicieux. Vil animal. Le voilà qu’il ronronne comme un petit moteur quand trente secondes avant, il lui avait tapé les doigts avec sa patte pleine de coussinets. Au moins, Leina lui payait la pâtisserie et c’était déjà ça de pris.

Parfois, Charlie se demandait combien pour gagner Leina avec ses activités de camgirl mais il avait toujours été gêné par la question. Pas que le fait que son amie soit dans cette industrie, mais combien les viewers déboursaient pour la voir. C’était sans doute totalement indécent et Charlie qui a toujours vécu de façon modeste se demanderait ce qu’elle pourrait faire de tout cet argent. À moins qu’il ne se fasse des idées sur la chose, il n’en avait jamais parlé à Leina.

En attendant, ils parlaient d’autres types de chats. Voilà que l’arme à poils quitte les jambes de la jeune femme et qu’une autre, de destruction massive cette fois, attirait toute son attention.

« Je perds toujours à ce jeu que veux-tu. » Il hausse les épaules, un peu résigné à ce que les chats ne l’aiment jamais. Et avec ça, il avait appris à ne pas les aimer non plus. Elle essaye définitivement d’attirer d’autres matous et Charlie la regarde en se demandant comme elle réussissait à faire un tel exploit. « Oh je ne demande que ça que tu sois mon infirmière. » Petit clin d’œil coquin.

Non loin, un chat aux poils roux se pose au bout de la banquette sur laquelle était assis Charlie.

Échange de regards ennuyés.

Visiblement, Charlie avait piqué sa place.

Le garçon lui tire la langue et mais le chat continue de le fixer en s’attendant à ce qu’il se décale pour le laisser prendre son spot. Aucune chance. « Hey ! » Il proteste. Un gros chien. Girl. Sérieusement ? Tu ris, amusé et tu te demandes à quelle race de chien elle pense. Golden Retriever ? Ça c’était plutôt Jupiter. Bouvier bernois ? Berger du Caucase ? « Tant que tu ne penses pas à un lévrier afghan, moi ça me va. »

Elle plaisante sur son squattage intempestif dans l’appartement, et parfois Charlie culpabilise un peu d’y aller si souvent. Sa sœur Erin ne payait pas le loyer à la coloc. Il fait mine d’être extrêmement choqué par les paroles de la jeune femme. La bouche ouverte jusqu’au cou par tant de bouleversements dans son âme. « Cela m’attriste ce que tu dis là. En plus je ne dors qu’avec Jupiter, pas sur le canapé. » Il imite un hairflip digne d’une actrice de téléréalité américaine. « Tu préférerais que je dorme dans ton lit peut-être ? » Il est coupé par la prise de commande (oops) et attend que la serveuse se soit éloignée pour terminer de dire ses bêtises. « Si tu as froid l’hiver, dormir avec les chiens ça permet de réchauffer le lit, tu sais » Been there, done that avec ses propres chiens. Grand sourire de plaisantin. « Sauf si t’as peur de mon odeur de clébard, que je perde trop mes poils ou qu'il fasse 40 degrés sous la couette. » Avec son métabolisme des Enfers.
Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Jeu 28 Oct - 11:15





aphrodite, hear my pain I want to fall in love again not in love with a man of this world, fall in love with life itself.

les chats et charlie.
réellement amusant, cette histoire.
tu aimerais que tes yeux soient des caméras pour enregistrer tout cela. tu ne sais pas pourquoi tu ignorais son malaise face aux chats -où est-ce les chats qui sont malaisés ? tu n'en sais rien, réellement, mais la situation n'en reste pas moins amusante.

et tu essayes d'appeler la boule de poil qui vient de se poser à vos côtés. allez, viens voir tonton charlie ! mais sans trop grande conviction, le chat se détourne pour trouver quelque chose de plus intéressant. tu en es presque désolée.
la prochaine fois, ce sera un waf bar, tu es certaine que ça existe aussi, quelque part.

expression horrifiée, « déjà un lévrier, c'est super laid. mais en plus, un lévrier afghan... » haussement d'épaule, « c'est céline dion qui ressemble à un lévrier afghan » que tu dis alors soudainement, et ça, ça te fait rire. la comparaison t'a toujours beaucoup amusé et tu remercieras jamais assez le progrès pour la création d'internet. on y trouve réellement de tout mais surtout des idioties. c'est le plus facile.

une serveuse qui rougit à votre conversation, tu pouffes, « on pourrait faire bien plus dans mon lit, mais tu viens jamais... » et ça t'amuse de jouer sur les sous-entendus, parce qu'elle rougit jusqu'aux oreilles, la serveuse. elle vous regarde un peu interdite après avoir pris votre commande. tu te demandes bien ce qu'elle peut s'imaginer maintenant. toi, tu imaginais un fort de couette, des livres et des histoires, de la musique peut-être aussi, qui sait ? une vraie soirée pyjama quoi, des masques et du concombre, un peu de maquillage, une manucure... si seulement elle savait !

tu sembles réfléchir à la proposition très sérieusement. « entre toi et jupiter, je peux tout vivre... » finalement, n'était-ce pas toi qui était la plus louable de ce groupe d'amis ? on peut se demander. « deux beaux gars dans mon lit à intervalle régulier, je suis sûre que je ferais des jalouses... » et c'est à ce moment-là que tu t'accoudes à la table, le regard perçant. innocente. ignorante, probablement.
(pour l'instant).
ou tu fais celle qui ne sait pas.

« et des vraies filles, y'en a pas, dans ton école ? » que tu demandes alors.
des vraies filles pour passer la nuit avec.
« ou des vrais garçons, on s'en fiche de ça. »
parce qu'il apprécie un peu trop le lit de jupiter, mais ça, tu ne le diras pas.

c. 雲
Leina'ala Kalili
camgirl
Leina'ala Kalili
Messages : 240
Revenir en haut Aller en bas
Ven 29 Oct - 23:19
download-2.jpgLes lévriers afghans c’est laid, et il acquiesce vivement même s’il a dû chercher dans sa mémoire qui était cette Céline Dion dont elle parlait. La culture musicale pop de Charlie ne s’arrêtait pas à grand-chose. Il préférait largement l’électro ambiance spatiale obscure et le métal.

Il jette un coup d’œil rapide à la serveuse et il se dit que vos paroles l’avaient étrangement gênée. Pourtant, il n’y avait rien d’embarrassant à parler de dormir ensemble. Ou de faire bien plus comme dit Leina. « Oh je viens quand-tu-veux. J’ai toujours rêvé de dormir parmi tes peluches creepy. » Il rit et la serveuse repart à reculons l’air mal à l’aise.

« Mais je peux aussi te prêter mes ongles et faire une session spa dans ta chambre. » Depuis le temps qu’ils en parlaient, Charlie avait même presque hâte de servir de cobaye, tant qu’il ne s’agissait pas de lui teindre les cheveux. C’est plutôt lui qui faisait les cheveux des deux colocs. Charlie était l’empereur du décolorant et le roi du tube de couleur.

Charlie avait dit ça pour plaisanter mais Leina semblait vraiment y réfléchir. Tu pouffes, peut-être un peu trop, même tu ris encore. Ah, c’est clair que Leina et ses deux boys, il n’y avait pas plus envié. Au moins il y avait une fille qui le voulait dans son lit régulièrement. Ce n’étaient pas les choses auxquelles était habitué le garçon. « On peut faire un planning si tu veux, comme ça pas de jaloux entre moi et Jupiter. » Comme s’ils étaient tous les deux du genre jaloux. Peut-être Jupiter ? Charlie n’en savait trop rien en vrai mais cela n’avait pas l’air d’être le genre de la maison. « J’te préviens, on risque de se battre. »

Leina le regarde avec l’intérêt d’un inquisiteur. Il sent l’interrogatoire arriver et il ne s’était pas trompé. Il ne sait pas vraiment si elle parle de relations romantiques ou autres. « Des vraies filles et des vrais garçons… Vous êtes pas réels peut-être ? Vous êtes quand même vachement bien fait toi et Jupiter, je veux rencontrer votre concepteur. » Il poc de l’index le bout du nez de la jeune femme. Comme si elle parlait de ça.  

Et il prend quelques secondes pour réfléchir… Et hausse finalement les épaules. « On va dire que j’ai testé les histoires d’une nuit ou de plusieurs et que le sport de chambre, c’est pas mon truc. » Pas faute d’avoir essayé avec des filles. Meh. Il a alors tenté avec des garçons en se disant qu’il devait avoir une préférence de ce côté. Aussi meh. Décidément le sexe, c’était bien mais sans plus, et ce n'était pas la faute de ses partenaires. Il pouvait juste s’en passer. « On n’est jamais mieux servi que par soi-même au final. »

Cet aspect de lui, il ne la trouve pas importante et Charlie s’en tamponnait grandement de dire qu’il préférait largement les relations plus platoniques.

« Et toi ? Je suppose qu’avec ton boulot c’est compliqué non ? » Charlie était tombé sur des histoires de cyberharcèlement sur des camgirls et il en avait conclu que Leina devait faire un minimum attention. Les gens sont tarés. Et puis, il n’avait jamais eu vent d’une quelconque personne dans sa vie depuis qu’il la connaissait, et cela fait quand même plusieurs années.
Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Sam 30 Oct - 0:59





aphrodite, hear my pain I want to fall in love again not in love with a man of this world, fall in love with life itself.

il joue à celui qui ne comprend pas ta question, tu fais la moue. bien sûr que vous êtes réels, jupiter et toi, bien que tu te demandes parfois. tu ne sais pas vraiment si tu existes, toi. tu ne sais plus grand chose depuis que la maladie t'a emporté, de toute manière. tu joues à l'ignorante, c'est bien plus facile comme ça. tu prends le compliment, petit jeu de visage, tu prends la pose et tu te mets à rire légèrement. bien faite. rencontrer vos géniteurs. si seulement. toi aussi, tu aimerais bien revoir tes géniteurs. ils ne sont plus vraiment là pour ça, enfin peut-être, quelque part, mais tu les as oubliés. c'est plus simple comme cela, de toute manière. moins d'ennuis.

« top secret, ça, mon cher, d'où l'on vient réellement... » tes paroles sont suivies d'un clin d'oeil. tu pourrais inventer tout un tas d'histoire, un mensonge de plus, qu'est-ce que ça peut bien faire ? parler de tes parents, ah, tu voudrais bien, tu fais celle qui ne se souvient plus des cris, des disputes, de la honte dont tu étais couverte. les regards désespérés quand les fleurs coulaient de ta gorge, quand les pétales t'étouffaient, quand tu taisais ton amour. secret. tu en as beaucoup, toi, de ces choses-là. des secrets plein la trachée, parce que c'est trop dur, parce que tu ne veux pas qu'encore une fois ils aient pitié. lui, jupiter, les autres. personne. tu ne veux plus de ces regards tristement posés sur toi, ma pauvre, qu'est-ce que tu détestes ça. des frissons parcourent ta colonne vertébrale. tu ne veux même pas y penser.
et le fantôme des hortensias qui chatouille ta poitrine. parfois, tu te surprends à vouloir tousser, comme une habitude, quand la situation devient oppressante, quand la vie devient trop dur.
tousser pour oublier.
tousser pour mourir.
espérer.
peut-être que cette fois-ci tu n'auras pas le droit à une seconde chance. peut-être que ce sera mieux ainsi. peut-être...

tu voudrais en savoir plus sur ces histoires d'une nuit -pas vraiment ce qu'il s'est passé, tu n'en as cure de cela, mais simplement, qui étaient-elles ? qui étaient-ils ? à quoi pouvaient-ils ressembler ? curiosité mal placée, très certainement, et tu tais les questions. tu es assez polie pour savoir que ce ne sont pas le genre de choses que l'on demande, enfin, tu crois. tu ne sais plus vraiment ce dont tu as le droit ou pas, tu oublies l'étiquette, c'est plus facile ainsi. petit haussement d'épaule. tu peux comprendre. tu n'aimes pas ça non plus, avec les autres. comme une nausée permanente, comme l'envie de vomir. et tu rigoles doucement, piquant du nez dans ton chocolat pour le savourer lorsqu'il fut servi à votre table.

« tu n'as pas tort, tiens, pour une fois. » tu le taquines, comme toujours. « de toute manière, le sport... » et ça aussi, ça te fait rire, pauvre idiote. comme si on ne pouvait jamais avoir une discussion sérieuse avec toi. c'est trop compliqué. tu n'aimes pas ça. tu te sens petite, toujours, un peu bête, c'est plus facile de faire rire la galerie.
et quel vilain défaut, cela se retourne contre toi. peut-être devrais-tu poser moins de question. tu te caches derrière la chantilly.
as-tu réellement envie de parler de cela ? t'en penses-tu capables ? veux-tu mentir ?
encore.
un mensonge de plus à une personne que tu aimes, elle finira sûrement par te détester elle aussi.

personne ne t'aimera jamais, la voix de maman qui résonne soudainement.

« c'est pas facile... par forcément à cause du "boulot"... » tu ne sais même pas quoi inventer, tu sembles réfléchir. « j'veux dire, ça les excite tous, de savoir ce que j'fais. t'imagines bien, les fantasmes, tout ça. » ils te dégoûtent, tous autant qu'ils sont, qu'ils meurent étouffés dans leurs fleurs. « mais j'ai pas vraiment la tête à ça, trop de chose à faire, trop de chose à explorer, t'imagines un peu ? » ouais, pas vraiment la capacité non plus, n'est-ce pas ? « l'amour, c'est du temps et de l'argent. j'en ai pas. » bientôt trente ans (tu abuses), tu ne peux pas t'encombrer avec ça, n'est-ce pas ? « puis... ça te fait pas peur, toi ? » que tu demandes soudainement, peut-être un peu trop sérieuse, les yeux plantés sur tes doigts jouant avec ta cuillère. « cette maladie... qui peut tuer... l'amour, tout ça. c'est bizarre, non ? c'est si... » tu hausses les épaules. bête ? oui, peut-être que tu te sens bête, au final, d'être morte par amour. « effrayant. » mais tu n'as jamais vraiment eu peur, c'est étrange.

« donc au final, on est mieux seul, hein. » et tu tends ton poing pour un check soudain, « team célibataire. » enfin, tu crois.

c. 雲
Leina'ala Kalili
camgirl
Leina'ala Kalili
Messages : 240
Revenir en haut Aller en bas
Mar 2 Nov - 19:35
download-2.jpgElle lui dit que qu'il n'a pas tort à ce sujet et il lève un sourcil interrogateur en réponse. Se pourrait-il qu’elle soit du même avis sur cette question ? Ce serait possible, après c’était un spectre, comme tout. Mais non, elle rit et Charlie se dit qu’elle plaisante, qu’elle ne prend pas vraiment tout ça au sérieux. Leina ne prenait pas grand-chose au sérieux, en tout cas, pas qu’il ait vu.

Il soupire et attrape son café et son morceau de tarte quand ceux-ci arrivent. Parfois il aimerait bien avoir une discussion sérieuse avec son amie mais elle semblait faire la sourde à chaque tentative. Charlie n’était pas dupe. Il avait très bien remarqué l’évitement, et il avait toujours décidé de ne pas insister. Si elle ne voulait pas parler de sujets autres que les frivolités, ce n’était pas grave. Il l’adorait quand même.

Il enfonce sa cuillère dans la crème de citron, puis dans le croquant de la pâte, avale sa bouchée avant même de toucher à sa boisson, pas besoin de gâcher la pâtisserie avec l’amertume d’un café noir. Il se dit que Leina ne répondra pas à sa question sur son travail, que c’était peut-être trop … il ne savait pas trop quoi. Charlie ne parlait que rarement de ses études avec ses amis ou alors pour dire des belles bêtises en rapport à l’espace, ou les trous noirs. Si lui se censurait ainsi alors il ne doutait pas que Leina ne veuille pas rentrer dans les détails.

À sa surprise, elle lui répond. Pas le temps pour l’amour et tout le reste. Un partenaire est toujours un facteur à prendre en compte, pour peser le pour et le contre de la vie, et si on n’avait pas envie de cette variable embêtante, même en l’aimant, il valait mieux la libérer. Ce serait le plus logique à faire, la chose la plus rationnelle et égoïste à penser, elle n’avait pas tort sur ce point. Mais ce n’était pas l’avis de Charlie.

Il a un petit mouvement de recul. Leina devient un peu sérieuse et cela le surprit.  Il n’avait même pas pensé à la maladie qui semble toucher les amoureux, celle qui tue un court instant et disparaît avec la capacité d’aimer d’amour. Personne ne sait d’où ça vient, si cela touche tout le monde ou seul quelques malheureux parmi les amoureux. On ne savait rien, rien du tout. « Franchement... » Il marque une pause. « ... j’en sais rien. J’ai pas spécialement peur là maintenant. Mais si cela devait m’arriver, je… » Il paniquerait. Simplement paniquerait au premier pétale, le cacherait pour que personne ne sache ce qui lui arrive, essayerait régler cette histoire au plus vite. Ça tourne dans sa tête comme si la question venait à peine de se poser à lui. Pourtant, il y a déjà longuement réfléchi, seul dans son lit quand le sommeil ne lui venait pas. Son cerveau tourne et retourne, il regarde un peu dans le vide.

Cela ne dure que quelques secondes et il secoue la tête. « Je préfère ne pas y penser. Ou alors je veux être sûr de mon coup. J’ai pas spécialement envie de mourir deux fois. » Mais comment être certain. Il se prend à penser aux autres. Ceux qu'on oublie beaucoup trop souvent. « Et puis ceux qui sont allés au bout de leur floraison… J’espère sincèrement qu’ils réussissent à trouver un autre moyen d’être heureux. Ça doit être terrifiant comme expérience. » On n’en parle jamais. Et pourtant, ils étaient là comme si rien n’avait changé, mais le cœur vide et ceux.

Malgré tout, il n’arrive pas à être d’accord avec Leina. Lui, veut connaître l’amour et tout ce qui va avec, même si certaines choses seraient plus rares que la moyenne. Si c’est la bonne personne, elle comprendra et acceptera. Il hésite à répondre à ce check car il ne compte pas vraiment rester célibataire. Il finit par se pencher, prendre son poing entre ses mains. « Désolé Leina, mais moi je vais prendre le risque. » Le risque de mourir, de ne plus savoir aimer autrement que d’amitié, aimer sa famille, avoir simplement des préférences. Il prendrait le risque de ne plus jamais avoir des papillons dans le ventre, plus l’esprit parti aux confins des galaxies.

Il lâche la main de Leina, sourit. « Je ne veux pas m’arrêter de vivre pour ça. » Ce serait complètement irrationnel. Aussi irrationnel que de penser qu’il serait épargné. « Et puis, je vous aurai toujours, toi et Jupiter. Ça me suffit. »
Invité
Invité
Anonymous
Revenir en haut Aller en bas
Mar 2 Nov - 22:29





aphrodite, hear my pain I want to fall in love again not in love with a man of this world, fall in love with life itself.

pas spécialement peur. là, maintenant. il a raison, à quoi bon vivre dans la peur ? toi non plus, tu n'avais pas spécialement peur. en fait, tu pensais que ça n'arrivai qu'aux autres, ce genre d'histoire. les fleurs dans les poumons, quand ils ont commencé à en parler à télé, tu pensais que ça ne t'arriverait jamais. l'amour ? tu t'en moquais un peu, tu te pensais trop jeune pour que ça t'arrive. mais l'amour n'a pas d'âge.
il tombe, soudainement.
il vous assomme.

l'amour t'a tué.

tu es désolée d'avoir mener cela sur le tapis, comme ça, sans vraiment prévenir. désolée de l'avoir fait réfléchir. vous devriez profiter du moment, pas penser à votre mort. mais toi, ça tourne en boucle dans ton petit cerveau. encore et encore.
et si.
et si tu n'avais pas été amoureuse ?
et si tu avais cessé de l'aimer ?
et si elle t'avait aimé en retour ?
et si tu l'avais tuée ?
et si ce n'était pas toi ?
et si, comme si tu pouvais changer la vie. tu aimerais, des fois. tu y penses la nuit, quand ça t'empêche de dormir. tu y penses quand tu te dis que parfois, toi aussi, tu voudrais être amoureuse, encore. tu voudrais ressentir ces papillons dans ton estomac, tu voudrais que ton coeur batte plus vite, tu voudrais... mais tu n'y arriveras plus jamais. c'était terminé.

tu l'écoutes, charlie. tu n'as plus envie de rire. tes yeux sont rivés sur les siens, concentrée. tu ne veux pas pleurer, ça gâcherait ton teint. tu ne veux pas pleurer, pas devant lui, ce serait avoué la vérité.
c'est compliqué.
tu sens qu'ils te brûlent, peut-être même qu'ils rougissent, peut-être qu'ils brillent sous les larmes. tu ne pleuras pas. jamais.
tu es forte, n'est-ce pas ? pleurer, ce n'est pas pour toi. maman se moquerait bien de toi, bien fait qu'elle te dirait, tu le sais.

mais charlie continue de parler, il ne se tait jamais. tu as souris, tristement, à ses paroles.
es-tu heureuse, leina ? as-tu trouvé un moyen de te rendre le sourire ? as-tu sauvé ton coeur ? tu ne t'en souviens pas, de ta mort, pas vraiment. tu te souviens des fleurs que tu ne cessais de cracher, entière, là, parfois coincées dans ton gosier. des fleurs que tu as vomis, le sang qui tâchaient les pétales blanches. tu te souviens de la douleur au fond de ta cage thoracique, comme si les fleurs voulaient sortir par-là aussi, comme si tout avait décidé de s'échapper. la toux, sans cesse, en boucle, et maman qui te demandait de te taire, encore et encore, qui hurlait qu'il fallait que ça cesse.
meurs.

tu te retiens de pleurer, encore. c'est dur. tes dents sont serrées, tu ne peux pas parler, ta voix tremblerait beaucoup trop. tu craquerais. tu dois te retenir -charlie ne veut pas voir ça, n'est-ce pas ? et ses mots te vont droit au coeur. que tu l'aimes charlie. oui. que tu l'aimes...

voilà que le rire reprend possession de ta gorge, léger, cassant, il craque au fond de ta gorge, il pétille sur ta langue. oui, qu'il prenne le risque. c'est comme ça qu'il faut vivre, n'est-ce pas ? en prenant le risque. tu as acquiescé, rien n'était drôle, ce n'est pas vraiment ce que tu voulais dire. « tu es courageux... » voix chevrotante, tu espères qu'il ne le remarquera pas vraiment. et tu reprends sa main, tes doigts contre les siens sur cette table. et tu serres doucement, quand il dit que jupiter et toi, vous lui suffisait. et c'était la phrase de trop, celle qui a ouvert les vannes.

les larmes coulent sur tes joues, ton nez se bouche, tu dois être hideuse à pleurer comme un enfant. mais tu ne pouvais plus te retenir. il a raison, ça devrait te suffire à toi aussi, eux. « je suis aussi contente de vous avoir, tu sais ? » entre deux reniflements, « je suis désolée... » et tu ne sais même pas pourquoi tu t'excuses. tu n'as rien fait de mal, toi. « tu as raison, de vouloir prendre le risque, et de ne pas y penser... on ne sait jamais quand ça peut nous tomber dessus, hein ? » peut-être que c'est ce qui fait peur. « c'est probablement ça, le plus effrayant... » enfin, lui, n'a pas vraiment peur. et toi ? tu es tétanisée. « vous, vous êtes ceux qui me rendent heureuse... avec jupiter, toi, tout le monde. vous me rendez réellement, heureuse. » comprendra-t-il ? « sans vous, sans avoir rencontré jupiter, je ne sais pas où je serai aujourd'hui... » et tu hausses les épaules, essuyant le bas de tes yeux d'une serviette, essayant de ne pas trop ruiner votre maquillage. « probablement réellement morte... » et tu ne sais même pas ce que tu veux dire par cela.

les chats sentent probablement ta tristesse quand deux décident de venir ronronner contre tes cuisses, et ça, ça te fait sourire doucement. « je suis presque jalouse de toi, chaton. » lui dis-tu alors, « d'être aussi courageux... tu as raison. » et peut-être que tu aurais dû te battre un peu plus, si tu le voulais vraiment.

c. 雲
Leina'ala Kalili
camgirl
Leina'ala Kalili
Messages : 240
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Sauter vers :
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
B L O O M into me ::  RP abandonnés & terminés-